De vrais motifs de satisfaction pour les Liégeois en R2

 

Derniers matchs aussi pour nos représentants en deuxième régionale qui auront fait plus que bonne figure durant cette première moitié de championnat. 

 

 

R2 A

 

Dans un duel entre deux équipes du haut de tableau, c’est Visé qui a pris la mesure d’un BC Ninane qui pouvait pourtant compter sur la présence de Romain Nicaise (10 points sur l’ensemble de la rencontre). Ce sont les locaux qui prenaient le meilleur départ pour clore la mi-temps sur le score de 41 à 32. Lors de la deuxième période, Ninane parvenait à refaire un retard qui avait culminé à 17 points et revenait à deux points de Vandenbrule (24 unités) et consort dans la dernière minute. Brajkovic plantait alors une bombe qui annihilait les espoirs visiteurs. Visé l’emportait 75 à 69 et confirmait sa superbe place en tête – avec Ixelles- du championnat.

Il n’y a pas eu de miracles pour Dison-Andrimont -pourtant coutumier d’exploits- à Woluwé. Déforcés comme depuis de nombreuses semaines, les Verviétois ont pourtant tout donné mais ont manqué de rotations et se sont inclinés 86-65. Il devient impératif, comme nous l’expliquait Yves Pérugini il y a deux semaines, que Dison-Andrimont puisse trouver de nouveaux joueurs pour compléter un effectif décimé.

Une défaite aussi pour Tilff qui n’a pu enrayer l’attaque de Braine. Face à ses visiteurs d’un soir, le groupe de Quentin Pincemail s’est directement compliqué la tâche en encaissant 31 points durant les dix premières minutes. A la faveur d’un bon quatrième quart-temps, Baptiste Mottard (19 points) et ses équipiers sont revenus au score pour échouer à 6 points. 92-98, score final. Les Porais sont un peu rentrés dans le rang après leurs fantastiques débuts mais réalisent tout de même une excellente moitié de championnat pour leur première saison à ce niveau

 

 

R2 B

 

Magnifique victoire des Templiers à Neufchâteau. Face à un adversaire bien ancré dans le top 3 de la série, les hommes de David Beck ont fait jeu égal durant trois quart-temps avant de prendre le large dans les dix dernières minutes. Un superbe résultat pour Fraipont (15 points) et ses amis qui terminent ainsi l’année en beauté.

Pas de victoire, malheureusement, pour le Collège Saint Louis -sans Kalut et Matisse- qui s’est incliné à Kain malgré les 24 points de Muller et les 18 de Lozina. C’est à la faveur d’un premier quart-temps conclu sur le score de 29 à 12 que la partie s’est joué. Les Collégiens ont pourtant tenté de recoller au score, ce qu’ils réussirent en partie, mais c’était insuffisant pour l’emporter. Défaite 82 à 69 pour les Liégeois qui restent tout de même dans le top de cette série.

Huy n’est pas dans le top, par contre, de R2 B mais trois équipes sont quand même derrière les Mosans. Ces derniers ont été vaincu 87 à 71 à Nivelles, pourtant moins bien classé. Les 23 points de Jaco n’ont pas suffi pour les Hutois qui ont mal négocié leur troisième quart-temps.

La Vaillante s’impose après une prolongation

 

Dans un match qui pouvait compter double entre deux équipes qui ne comptaient que trois victoires, c’est la Vaillante Jupille qui s’est imposée, après une prolongation, à Pepinster.

 

Il n’y a pas qu’à Liège Basket qu’on joue les prolongations! Pour le duel dominical entre Pepinster et la Vaillante, les spectateurs présents auront aussi eu droit à cinq minutes additionnelles.

Jean-Claude Legrand, l’entraineur jupillois, évoquait récemment pour nous son ailier shooteur, Cédric Petit. « Son intégration est quasi parfaite. Il joue bien et est collectif. C’est indéniable que c’est un pion majeur de notre équipe. Et puis, il a un profil atypique. Nous savons qu’il peut exploser un match à lui tout seul » nous expliquait-il. Et l’ancien joueur de la Spéciale a répondu aux attentes dans la salle pépine. Avec 19 points, il finit meilleur marqueur -à égalité avec Rossinfosse chez les locaux- d’une rencontre qui aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre.

Ce sont les visiteurs qui prirent le meilleur départ, 12 à 22 après dix minutes. Mais Francot (16 points) ses coéquipiers refaisaient leur retard pour regagner les vestiaires au coude à coude, 31-30. La deuxième mi-temps était équilibrée et le tableau d’affichage marquait 63 partout au coup de sifflet final.

C’était parti pour une prolongation que remportait les Liégeois afin de s’adjuger la victoire, 68 à 71. Jupille passe devant Pepinster au classement général dans une série qui promet de belles batailles au deuxième tour.

 

Trois victoires pour nos équipes en R1

 

Il y avait quatre rencontres pour nos formations alignées en première régionale. Liège & Basketball fait le point.

 

Dans l’affiche entre Belleflamme et SFX-Saint Michel, les Liégeois sont venus à bout des Verviétois. Le résumé plus complet de la rencontre ici.

Deux autres derbies avaient lieu ce weekend. Dans le match entre Pepinster et Ans, ce sont les Verviétois qui ont pris la mesure de Mossay (20 points) et de ses coéquipiers. Portés offensivement par Neskens (20 unités), Maucourant (18 points) et Snakers (16 pions), les Pépins se sont imposé 78 à 66. Grâce à cette victoire, Pepinster passera l’hiver avec un bilan positif.

Une superbe victoire aussi pour Cointe sur le parquet de LAAJ. Au terme de vingt premières minutes équilibrées, ce sont les locaux qui regagnaient les vestiaires en tête, 48 à 45. Mais grâce à un excellent dernier quart-temps, Pirson (18 points) et ses coéquipiers finissaient par s’imposer 80 à 84 au terme d’une rencontre qui aura ravi les spectateurs présents. Cointe rejoint Pepinster au classement et devance les Jupillois d’une victoire.

Enfin, dans la rencontre des « jeunes talents » entre le Centre de formation et Liège Basket, ce sont les locaux qui ont imposé leurs vues. Les Liégeois ont pourtant mené de huit points mais ont dû baisser pavillon face à un adversaire en réussite. Une défaite 79-72 qui place les Principautaires à la douzième place au classement tandis que son opposant du jour reste dernier, malgré sa deuxième victoire de la saison.

 

Une surprise dans le derby de TDM2

 

Dernier weekend de championnat pour nos représentants en Nationale. Cinq rencontres, dont un derby, ont eu lieu avant de profiter d’une respiration salutaire pour les fêtes de Noel.

 

 

TDM1

 

Ninane s’est incliné à Melsele 75 à 60. Le résumé plus complet de la partie et de la situation du club calidifontain est ici.

 

 

TDM2

 

Explosé d’entrée de jeu – 28 à 11 à l’issue des dix premières minutes- et avec un effectif réduit (Szabo, Forthomme, Perrier et Delhaye absent, Cordonnier n’étant pas là cette fois-ci), Sprimont réussissait pourtant à combler une grosse partie de son retard. C’était 48 à 42 à la fin de la première période. Portés par un Malpas en réussite avec 26 points sur l’ensemble du match et serrant-enfin- la vis en défense, les Carriers faisaient jeu égal au retour des vestiaires. Mais les dix dernières minutes voyaient Tongres faire définitivement le break et s’imposer 82 à 69. Le Point Chaud –qui a un nouveau président en la personne de Robert Lambinon– termine cette première moitié de saison à la neuvième place – à égalité avec Comblain- avec un bilan de six victoires en quinze rencontre. Mais Esneux et Geel compte un match -et une défaite- de moins que les Sprimontois qui ont lentement glissé vers le bas du classement après leur excellent début de saison.

Face à une équipe de Lier qui ne s’était imposée qu’à six reprises en quatorze rencontres, Comblain enregistre malheureusement sa deuxième défaite de rang après trois succès consécutifs. Les hommes de Mike Bodson avaient pourtant fait le plus dur en prenant une confortable avance au terme du premier acte. C’était 32-43 à la pause. Mais le troisième quart-temps (24 à 5!) fut fatal à Jean-Pierre Darmont (23 points) et ses coéquipiers qui perdirent totalement pied. La dernière période était disputée et les visiteurs ne parvenaient pas à recoller au score. Comblain devait s’incliner 76 à 67.

Une défaite également pour Spa. Alors que la P1 des Thermaliens s’est imposée face à Hannut, l’équipe de Thomas Doneuxqui quittera Spa la saison prochaine– s’est inclinée de douze points à Willebroek, solide troisième de la série. Les Bobelins, portés par leur duo de scoreurs Delsaute et Hertay (36 points à eux deux) n’ont pas à rougir de cette défaite face à un adversaire de qualité. Ne prenant aucun éclat mais perdant quelques plumes lors de chaque quart-temps (excepté le deuxième), Spa enregistre sa première défaite, 81-69, après une belle série de quatre matchs gagnés. Pourtant déforcés cette saison, les Spadois figurent à la sixième place au général avec un ratio victoires/défaites positif.

Enfin, le derby entre Sainte Walburge et Esneux laissait -logiquement- augurer d’une match victorieux pour une équipe liégeoise. Mais, contre toute attente, ce sont les Sang et Marine qui ont dicté leur loi aux Dragons! Une victoire qui permet à Sainte Walburge d’enfin renouer avec le succès – neuf défaites d’affilée- et permet à Lambot (22 unités sur l’ensemble de la partie) et ses coéquipiers de clore l’année sur une note positive. Malgré une entame de match ratée des locaux, ceux-ci ont su installer une zone ultra efficace pour s’adjuger la rencontre. Esneux a eu toutes les peines du monde à alimenter le marquoir (23 à 8 dans le deuxième quart-temps) et s’est incliné 72 à 46, avec seulement David Ilians au-dessus des dix points. Pour Sainte Walburge, cette victoire fait du bien mais le groupe reste toujours dernier tandis qu’Esneux est désormais quatrième -à égalité avec Geel- en partant de la fin, mais avec un match de moins que la plupart des autres équipes.

Cette première moitié de saison est donc officiellement terminée pour nos représentants qui auront connu toutes sortes de sentiments durant ces quelques mois sur lesquels nous ne tarderons pas à revenir pour Liège & Basketball.

 

 

Les résultats du week-end en P1

 

Derniers matchs pour nos pensionnaires de l’élite provinciale avant une trêve salutaire. La logique a été respectée dans la plupart des rencontres. Le point ici.

 

Haut-Pré Ougrée termine l’année en beauté en allant s’imposer au Collège Saint Louis. Ougrée, qui a dû jouer à six à plusieurs reprises durant cette première moitié de championnat, commence à récupérer des joueurs et a offert un festival offensif face aux jeunes Liégeois. Une victoire 85 à 96 et un premier tour conclu avec seulement deux défaites.

Deux défaites seulement également pour Neuville qui s’est logiquement imposé à Alleur, 75 à 88. Les hommes de Kevin Reyserhove sont donc deuxièmes à égalité avec le Haut-Pré. Alleur est plus mal en point puisqu’avec seulement deux victoires, Gaudoux et ses coéquipiers sont derniers en compagnie de Visé.

Visé qui s’est justement incliné à domicile contre Aubel. Face au leader de la série (1 seule défaite), les Visétois ont eu toutes les peines du monde à alimenter le marquoir pour un résultat final de 43 à 67.

Une difficulté que connait la Vaillante Jupille qui souffre d’un manque patent de scoring. Ce qui ne l’a pas empêché de s’imposer à Pepinster dans un match crucial pour le maintien. Après prolongations, ce sont Cédric Petit et ses coéquipiers qui ont fini par émerger et remporter les trois points, 68 à 71.

Deux points, c’est l’écart en faveur d’Ensival au terme d’une rencontre houleuse (plusieurs techniques dont deux au banc, ce qui obligea le coach d’Ensival à quitter ses joueurs en cours de partie) à Waremme. Les Mosans ont pourtant compter jusqu’à 15 points d’avance mais ont fini par baisser pavillon et se sont inclinés 67 à 69.

Enfin, pour le dernier match du weekend, Spa a vaincu Hannut 74 à 69. Les hommes de David Beck – absent car sur le pont avec la R2 d’Haneffe à Neufchâteau- restaient sur une très belle série de victoires mais les deux dernières avaient été acquises dans la douleur. Le coaching du Président des Verts n’est donc pas couronné de succès. Belle victoire pour les Spadois qui repassent au-dessus des 50% de victoires.

Aubel est donc « Champion d’Automne » -mais avec un match de moins- et talonné par Haut-Pré Ougrée et Neuville. La deuxième partie de saison promet une lutte acharnée pour le titre mais aussi pour le maintien où cinq équipes sont dans un mouchoir de poche.

 

Liège Basket s’incline après prolongations

 

Liège Basket aime faire plaisir aux spectateurs de ses rencontres, que cela soit à domicile ou à l’extérieur. Que cela passe par une avalanche de paniers ou une combativité sans faille, les Liégeois savent offrir un spectacle de qualité. Ce fut encore le cas ce samedi à Mons-Hainaut où les hommes de Laurent Costantiello ont décidé de jouer les prolongations.

 

C’était pourtant mal embarqué Darnell Harris (3 points à 1 sur 6 aux tirs, 2 pertes de balles et -6 d’évaluation) et ses coéquipiers. Mons démarrait tambour battant et menait 28 à 17 après dix minutes. Le deuxième quart-temps était du même acabit puisque Green (22 points et 6 rebonds sur l’ensemble du match) et ses coéquipiers faisait mouche de partout. Liège Basket rentrait aux vestiaires avec 18 points de retard dans la musette, c’était 54-36 à la pause.

Mais Tyler Larson – MVP du match avec une ligne de stats gargantuesque: 24 points, 8 passes décisives et 9 rebonds- et ses équipiers réalisaient un superbe troisième quart-temps pour revenir à 65-59 avant l’ultime période. Ayant serré la vis en défense, c’est en attaque qu’allait se jouer, pourtant le dernier quart.

Dans la dernière minute du temps règlementaire, Bojovic (23 points et 10 rebonds) inscrivait deux lancers-francs pour égaliser à 90 partout et prenait le rebonds défensif sur un shoot raté de Chris Jones – grand bonhomme du match côté montois avec 25 points, 7 rebonds, 4 assists et 4 steals- avant que Terry Deroover (14 points et 4 passes décisives) ne rate l’ultime tentative.

 

 

Une prolongation à suspens

 

C’était parti pour cinq minutes additionnelles. A la quarante-deuxième, Cebasek enchainait un rebond défensif suivi d’un trois points sur une passe de Larson -qui avait inscrit un lay-up juste avant- et les Liégeois passaient devant, 94-95. Jones inscrivait ensuite un panier dans la raquette mais Boris Penninck ne tremblait pas sur la ligne de réparation et redonnait l’avantage aux visiteurs. C’était 96 à 97. Moment choisi, dans les dernières soixante secondes de la rencontre, par Delano Demps III (oui, c’est son nom) pour inscrire un très gros tir longue distance. Bojovic ratait son lay-up, Harris prenait le rebond mais se faisait contrer dans la foulée. La messe était dite, Mons s’imposait 99 à 97.

Les Liégeois n’ont pas démérité et ont fait preuve d’abnégation pour revenir au score après leur première mi-temps faiblarde. François Lhoest et ses coéquipiers marquent un peu le coup après leur excellente série. Actuellement sixièmes à égalité avec Willebroek, que personne n’attendait à pareille fête non plus, ils auront l’occasion d’aller chercher une victoire importante ce mardi 19 décembre face à Louvain, actuel bon dernier. Une victoire qui serait un beau cadeau de Noel pour toute l’équipe et ses supporters.

Maxime De Zeeuw, un taulier des Belgian Lions

 

Maxime De Zeeuw a dépassé les cent capes en équipe nationale. Une preuve de sa compétitivité au plus haut niveau et de son engagement sous la tunique des Lions. Pour Liège & Basketball, il revient sur le début des qualifications pour le Championnat du Monde 2019.

 

Max, as-tu été surpris de l’annonce de la retraite en équipe nationale d’Axel Hervelle?

Oui, très surpris même car je savais qu‘il ambitionnait de jouer la Coupe du Monde en Chine. Mais je le connais bien et je comprends sa décision car il veut pouvoir performer à 100%. Ce qui lui est difficile pour le moment.

Axel t’a lui même cité comme un des leaders de l’équipe pour le remplacer. Prêt à assumer ce rôle?

Bien sûr mais cela sera évidemment différent. On ne remplace pas Axel qui est sans doute le meilleur joueur belge de tous les temps. Mais je souhaite que nous restions compétitifs et je suis prêt à prendre mes responsabilités.

Que retenir des deux défaites, face à la France et en Russie?

C’est très frustrant car j’estime que nous aurions pu au moins engranger une victoire. Ce groupe est jeune et le niveau est relevé. On a offert une belle résistance mais nous avons manqué d’expérience et cela s’est payé cash.

Que vous a-t-il manqué?

Certainement un vrai meneur car Alex Libert et Retin Obasohan sont des postes 2. Ils ont fait leur possible mais il nous manquait un meneur organisateur. Récupérer Jona Tabu nous fera du bien. Notre gestion de fin des matchs fut également décevante tout comme notre capacité à répondre au défi physique. Nous avons également été coupables de relâchement au lieu d’accélérer, dans les troisième quart-temps notamment, et du coup nous nous retrouvions à courir après le score.

Est-il encore envisageable de se qualifier?

C’est toujours possible, j’y crois encore. Il sera crucial de gagner en Bosnie en février. Si nous perdons là-bas, alors nous nous tirons une balle dans le pied.

Ninane termine l’année sur une défaite

 

Ninane terminait cette première partie de saison en se déplaçant à Melsele. Les Calidifontains voulaient clore l’année en beauté face à un adversaire qui présentait un bilan équilibré.

 

Le sérieux et l’envie se voyaient dans le chef de nos représentants qui viraient en tête après dix minutes, 13 à 15. Mieux, portés par un Xavier Colette insolent d’adresse (17 points à 5 sur 6 aux tirs sur l’ensemble du match), les Ninanais regagnaient le vestiaire en ayant augmenté -très- légèrement leur avance. C’était 29 à 32 à la pause.

Tous les espoirs semblaient permis mais le troisième quart-temps marquait le réveil des locaux. Malgré un Raphael Allemand collectif (7 passes décisives durant la rencontre) et un Yannick Moray maladroit mais au four et au moulin (9 points, 9 rebonds, 2 assists, 3 interceptions), Ninane subissait la fougue des locaux dès l’entame de la deuxième mi-temps. A la vingt-cinquième minute, Melsele avait repris l’avantage, 42 à 37. Et les coéquipiers d’Armand Kabeya – discret avec 6 points et 2 rebonds en 22 minutes- allaient ensuite dérouler.

 

 

Ninane craque en deuxième période

 

La maladresse des visiteurs (40% aux tirs de plein jeu) les empêchait de rester accrochés aux basques de leur adversaire qui comptait sept points d’avance avant les dix dernières minutes. Une ultime période Melsele dominait pour l’emporter 75 à 60.

On y a pourtant cru dans le camp liégeois mais la difficulté à alimenter le marquoir (0 sur 5 aux tirs pour Romain Fassotte, 0 sur 2 pour Kaluanga, 2 sur 8 pour Allemand, 3 sur 14 pour Moray) et la réussite des locaux (qui n’auront pourtant délivré que 5 petites passes décisives sur l’ensemble du match) en deuxième période ont eu raison des espoirs calidifontains malgré le match solide de Sébastien Maio ( 12 points à 60% aux tirs).

Melsele réalise la bonne opération et reprend -provisoirement- la cinquième place au classement général où Ninane est désormais en queue de peloton avec un bilan de cinq victoires en quinze matchs.

La trêve arrive point nommé pour le groupe de Marc Hawley qui  doit absolument se remobiliser pour ne pas devoir commencer à s’inquiéter du maintien. Il est indéniable que Ninane, malgré un manque flagrant de centimètres, possède toutes les qualités pour bien mieux figurer au sein de cette TDM1 d’excellente facture.

« La P4 n’intéresse personne »

 

Stéfan Lantin est l’homme à tout bien faire de l’Elan Fexhe. Joueur, entraineur, et directeur technique du club hesbignon, celui qui est professeur d’éducation physique et coach sportif dans le civil nous livre ses impressions sur son club, sa saison, la quatrième provinciale, les blessures, le basketball en général et liégeois en particulier. Entretien avec un gars éminemment sympathique.

 

 

Stef, pourquoi avoir décidé de rejoindre Fexhe?

D’une part, j’y suis directeur technique et entraineur et je vis dans la localité, cela faisait sens. D’autre part, le projet proposé est sympa, nous visons la montée et nous souhaitons former des jeunes.

Tes soucis dorsaux ont également joué dans ton choix?

Bien sûr, et même beaucoup à vrai dire. Tant en régionale qu’en P1 avec Waremme et Tilff, je souffrais aux entrainements. J’ai réfléchi à arrêter un an pour ménager mon dos et j’ai finalement pensé qu’en allant en P4, où l’intensité est moindre, cela irait mieux. Mais ce n’est pas le cas.

Pas d’amélioration de ce côté-là?

Non. Avec Luc Stevens, mon médecin sportif, nous avons envisagé plusieurs pistes, dont l’opération. C’est frustrant car je ne peux pas jouer, ou alors à faible intensité. Et j’ai vraiment mal, ce qui affecte un peu le moral, c’est inéluctable.

Du coup, cela complique aussi votre projet d’accéder à l’échelon supérieur?

Un joueur ne fait pas tout. Malgré notre bon début de saison – 7 victoires en onze rencontres- je pense que cela sera difficile. Quatre équipes sont devant nous, dont Alleur qui est invaincu.

Tu joues meneur cette saison, cela change-t-il quelque chose pour toi?

Je suis plutôt polyvalent, je sais garder le ballon. A Waremme, j’ai été premier meneur pendant un an, la saison d’après j’étais derrière Hervé Piedboeuf qui est un super joueur. C’est donc un rôle que je connais. Le souci est que, trop souvent, lorsque je monte le ballon avec Fexhe, il y a un risque que je ne le retrouve pas au cours de l’attaque. Pour l’instant, mon rôle n’est pas top et l’équipe livre d’ailleurs de bons matchs sans moi.

Tu es redescendu en P4, comment juges-tu cette division?

Tout d’abord, au niveau de l’arbitrage, c’est parfois scandaleux. J’en deviens presque hystérique. Mais le niveau général est clairement plus bas. En terme de lecture de jeu, de jeu sans ballon, d’attention aux détails, c’est plus faible que ce à quoi je suis habitué. C’est très lent, le rythme est vraiment très particulier et cela peut être assez déstabilisant. Les contre-attaques notamment sont tout sauf rapides, il m’arrive régulièrement de prendre des shoots presque à l’arrêt. Dans notre série, Alleur est clairement au-dessus du lot. Ensuite, Grivegnée et le 4A Aywaille sont agressifs et intenses dans le bon sens du terme. A Fexhe, nous n’avons pas de vedettes, nous nous reposons sur le collectif mais je pense que chaque joueur n’a pas encore vraiment trouvé son rôle.

Lorsque Stef jouait à Tilff.

Que penses-tu du basket liégeois?

Je trouve qu’il y a une belle évolution, avec du jeu rapide et la volonté de valoriser les jeunes. L’initiative de Talento, par exemple, est super. La P2 et P3 sont particulièrement fournies en jeunes joueurs de talent. En troisième provinciale, ça joue déjà pas mal du tout au basket mais, a contrario, la P4 n’intéresse personne. Il faut vite parvenir à monter. Cette saison, nous avons perdu trois fois contre des zones immondes. Nous n’arrivons pas à servir intérieur, ni à alterner correctement. Les shoots sont pris sans rythme donc la réussite nous boude et nous sommes souvent surpris par la réaction de nos défenseurs.

Tu y trouves ton plaisir?

A l’entrainement, oui. Mais en match, pas tellement.

Qu’est-ce qui te plaît particulièrement dans le basketball?

C’est une bonne question. J’aime le jeu à l’américaine, avec beaucoup de paniers et de l’alternance. J’apprécie le contact physique. J’aime la complémentarité entre l’aspect physique du basketball et un côté plus « artistique ».

Quels sont tes meilleurs souvenirs de basketteurs?

Il y en a vraiment beaucoup. La saison en P2 à Tilff où nous étions presque invaincus. Avec Di Palma, Medhi Ajlani, Patrick Maquinay et les autres, il régnait une super ambiance. On finissait tous nos entrainements du jeudi en ville jusqu’à 6h du matin, c’était dingue.

Et tu étais coaché par un autre Hesbignon, David Beck?

Oui, je l’adore. C’est un super entraineur et ses entrainements sont toujours variés et intéressants. Je suis d’ailleurs très content de la saison que vit Hannut. C’est super pour David.

D’ailleurs, c’est quoi la spécificité du basket en Hesbaye?

Il y a de la qualité, les gros clubs savent produire de bons jeunes. Les petits clubs ont une mentalité plus réservée. A Fexhe, nous jouons dans une petite salle, nous sommes souvent sous-estimés. Mais j’y retrouve une ambiance familiale, un peu comme à Tilff. Et j’adore ça!

« Je rêve d’un titre en fin de saison »

 

Passé par Pepinster et Ninane en senior, Ludo Lambermont s’épanouit désormais dans la commune de notre ancien Premier ministre, Yves Leterme. Faisant bien moins de gaffes que l’homme aux 800 000 voix, Ludo veut s’établir à Ypres tout en gardant la D1 dans un coin de sa tête. Découverte d’un jeune homme attachant avec la tête sur les épaules.

 

Si Ludovic Lambermont a commencé le basketball à Bellaire, avant de passer à l’Athénée Jupille pour trois saisons ainsi qu’à la Vaillante une année, c’est à Pepinster que tout s’est accéléré pour lui. « Je suis arrivé là-bas tout bêtement » nous précise-t-il. « Un coéquipier à Jupille m’avait dit qu’une draft était organisé par les Pépins, j’y suis allé sans arrière-pensée. Dominique Steffens m’a remarqué et proposé de rejoindre le club verviétois pour la saison suivante. »

Une décision logique pour Ludo. « J’avais seize ans » nous rappelle-t-il. « Un âge où l’on peut commencer à évoluer en senior. Pour moi qui suis un véritable passionné, rejoindre Pepinster était un pas en avant. »

Bénéficiant d’un encadrement de qualité, le Liégeois progresse à vue d’oeil. « Nous avions d’excellents entraineurs comme Serge Polet et Christian Lemaire, j’ai beaucoup appris au sein d’un club qui faisait de la formation sa priorité » nous dit-il. Au point d’intégrer le noyau de l’équipe première, en D1, à l’aube de sa majorité. « Une excellente expérience » se souvient-il. « Avec Nenad Trajkovic, le coach de l’époque, nous faisions des entrainements individuels lorsque je n’étais pas à l’école. Et je participais aux séances avec les pro. »

Ludo a goûté à la D1 avec Pepinster.

Ludo restera cinq saisons à Pepinster, qui vivra de nombreux remous, avant de partir au terme d’une dernière année qui restera mi-figue mi-raisin pour le Liégeois. « Mais nous avions tout de même retrouvé les Playoffs après douze ans d’absence. Un beau souvenir tant pour moi que pour tous les supporters. » Désireux de poursuivre sa progression, le talentueux shooteur exporte ses talents à un jet de pierre du Hall du Paire. Il rejoint le BC Ninane pour une saison qui s’avèrera délicate, Ludo prenant la décision d’arrêter en janvier. « Je sortais du milieu professionnel et j’avais sans doute perdu l’habitude d’un club amateur, même si les Calidifontains font de leur mieux pour offrir des conditions idéales pour s’épanouir » argue-t-il. « Toutefois, je ne me sentais pas dans mon élément. Je ne m’amusais plus, j’allais à l’entrainement avec des pieds de plombs. Cela n’était bon ni pour moi, ni pour le club. »

 

 

Back to… Pepinster

 

Et Ludo retourne alors s’entrainer à…Pepinster. « J’y retrouvais Jérôme Jacquemin et beaucoup d’amis, j’ai repris goût au basket » nous explique-t-il. Il décide de signer là-bas pour l’année suivante. Une saison qui ravit le sympathique Liégeois. « Même si le club à décidé de se séparer de Jérôme, je connaissais aussi Aleksandar Zecevic, qui a repris les rênes de l’équipe » plaide-t-il. « Ce fut une super saison et nous nous disons souvent, avec mes coéquipiers de l’époque, que nous donnerions n’importe quoi pour revivre une telle année. »

Cependant, au terme de la saison, Ludovic a besoin d’un nouveau défi. « Je voulais quitter la région liégeoise où j’avais un peu le sentiment d’avoir fait le tour » nous confie-t-il. « Nous avons regardé avec mon agent concernant des pistes en Belgique et à l’étranger et Ypres s’est manifesté. Je n’ai pas hésité une seconde et j’ai décidé de m’embarquer dans cette nouvelle aventure! »

Une nouvelle aventure à Ypres.

Au sein du club flamand, Ludo renoue avec ce qu’il estime être un juste mélange entre aspect professionnel et familial. « Un peu comme à Pepinster » compare-t-il. Mais la formation flamande, qui milite en TDM1, n’offre pas le statut  de joueur pro au Liégeois. « Les dirigeants m’ont proposé de me chercher un job à mi-temps, ce que j’ai tout de suite accepté » détaille-t-il. « Je bosse quatre matinées par semaine. Je dépose les repas dans les écoles de la région. C’est chouette car cela me permet d’avoir un certain rythme de vie et de rencontrer du monde. »

Le reste du temps, « l’expatrié » le consacre à l’entrainement. « Nous nous entrainons trois fois par semaine avec l’équipe et il m’est arrivé de m’entrainer en plus avec l’équipe B. Mais, surtout, je continue à m’entrainer de mon côté avec de la musc, du shooting et je vais au minimum deux fois par mois à la Corodo Academy. Une structure qui bosse sur le développement individuel des joueurs, sous la supervision de Rossi. Cela m’est très utile » nous explique Ludo, qui garde une hygiène de vie de joueur de haut niveau. « C’est venu assez naturellement lorsque j’étais à Pepinster. L’objectif ultime reste tout de même de renouer avec le monde professionnel. »

 

 

Toujours voulu devenir pro

 

Une envie qui ne date pas d’hier. « Je l’ai toujours voulu et j’ai eu la chance de le vivre à Pepinster même si je garde un goût de trop peu » nous assure-t-il. « C’est ce que je désire, quitte à aller dans un championnat étranger. » Néanmoins, du haut de ses 23 ans, Ludo fait preuve d’une belle maturité. « Je dois d’abord franchir un palier et je sais que j’en ai les capacités » avance-t-il. « Je ne peux rien revendiquer actuellement. Il faut que je fasse mes preuves à Ypres et qu’ensuite je confirme. »

Un titre en fin de saison?

Si pour le moment le temps de jeu de Ludo est parfois fluctuant, rien d’illogique tant cette saison est marquée par des bouleversements. « C’est la première fois que je quitte Liège et que je vis seul » nous précise-t-il. « J’ai du m’adapter à une nouvelle langue, un nouveau club et de nouveaux coéquipiers. Je ne suis pas encore satisfait de moi, je sais que je peux apporter plus à l’équipe. »

Une notion collective chère à celui qui vit désormais de l’autre côté de la frontière linguistique. « J’ai toujours privilégié l’équipe » nous explique-t-il. « J’ai été formé à la distribution et ensuite à l’aile avec Pepinster. Plus jeune, je me reposais beaucoup sur mon shoot mais avec les années, j’ai développé des qualités athlétiques qui me permettent de varier mon jeu. »

 

 

Des rêves de titre

 

Et d’apporter un large écot au sein de Melco Leper, actuel troisième de TDM1. « Collectivement, cela se passe très bien » sourit Ludo. « L’année passée, le club a dû passer par les Playdowns pour se sauver donc on savoure et l’on veut se maintenir dans les places du top pour avoir l’avantage au premier tour des Playoffs. » Avec un titre de champion à la clé, mais pas de montée. « C’est vrai que savoir que l’on ne peut pas monter peut générer un peu de frustration. Mais être champion est une superbe récompense collective, qui serait la cerise sur le gâteau, et parachèverait une belle aventure. J’avoue y rêver un peu au vu de notre première partie de saison. »

Cependant, la tâche est loin d’être aisée au sein d’un championnat ultra-compétitif. « Le niveau est vraiment très bon » confirme Ludo. « Il y a de nombreux anciens joueurs de D1, des gars avec de l’expérience et des jeunes talentueux qui veulent se montrer. C’est réellement l’antichambre de la première division. »

Une première division qui appliquera de nouvelles règles lors de la prochaine saison, avec notamment l’obligation d’avoir toujours un joueur belge sur le terrain. « Il était temps » argue le Liégeois. « Si on compare avec l’Espagne, où les locaux sont protégés, on constate que cela porte ses fruits au niveau international. La formation reste primordiale, surtout dans un pays comme le nôtre, où les clubs ne disposent pas de budgets faramineux. »

Mais avant de penser à un hypothétique retour au sein de l’élite, Ludo veut se concentrer sur son club actuel, où il se sent comme un poisson dans l’eau. « Nous, Wallons, avons tendance à penser que les Flamands sont plus froids. Mais c’est une fausse impression. J’ai reçu plein de chaleureux sms à mon arrivée ici et beaucoup de personnes ont oeuvré pour faciliter mon adaptation » nous raconte-t-il.

De quoi lui donner l’envie de rendre la confiance que lui offre Ypres. « Je souhaite réaliser une excellente deuxième partie de saison. Je veux retrouver mon jeu, le plaisir, jouer sans trop me parasiter l’esprit et ainsi franchir un palier » conclut Ludo. Et c’est tout ce que nous lui souhaitons.