Don Ken, « rookie de l’année »

Les Carnets du basketteur, saison 3! Cette fois, coup d’éclairage sur le parcours atypique de Donald Verslycken pour un surprenant mélange entre cinéma, photographie, art plastique, basketball et croquettes aux crevettes.

Difficile d’imaginer que ce dandy mélancolique a été élu « Rookie de l’Année » en 1980. Et pourtant… Je vous propose dès lors d’aller à la rencontre d’une très forte personnalité déclinant l’incroyable paradoxe d’être assez méconnu sur la « planète basket » tout en étant un des peintres belges actuels les plus réputés hors de nos frontières. Pour tout vous dire, j’ai eu la chance, à une certaine époque, de le fréquenter de près et sa sœur Linda… d’encore plus près encore.

Donald Verslycken réalise ses premiers dribbles au sein d’un club d’Ostende profitant des largesses de Rudolph Vanmoerkerke. Ses parents sont d’ailleurs employés chez Sunair. Né doué, il ne tarde pas à s’ouvrir les portes de l’équipe pro et, dans la foulée, truste le titre d’espoir de l’année. Récompense qu’a reçue un certain Jean-Luc Selicki, trois ans auparavant. A ce propos, ils se retrouveront souvent en équipes nationales de jeunes. A ce moment, la formation côtière survole sans partage notre compétition nationale. Il sera ainsi sacré à plusieurs reprises champion de Belgique en compagnie des Rik Samaey, Jon Heath et autre Marke Browne. Un naturalisé que je croiserai, quelques années plus tard, en train de vendre des clicotes sur les marchés du littoral. C’est aussi l’époque où les protégés de « Mister V. » enflamment des Ecuries Royales aux charmes exceptionnels tout en étant soutenus par Marvin Gaye, en séjour prolongé sur notre digue. Faut-il préciser que Donald compte parmi les principaux acolytes de guindailles de l’interprète de « Sexual Healing » ?

Pas vraiment motivé par les études et n’en faisant qu’à sa tête, l’Ostendais s’installe alors comme photographe. Indépendant, comme il se doit. Artiste dans l’âme, il commence à titiller les pinceaux. Avec un réel bonheur. Adepte d’un pop’art flamboyant et d’un culot tout aussi extraordinaire, il décroche de la société Walt Disney l’exclusivité mondiale de la reproduction des célèbres petits personnages de dessins animés. Normal, quand on se prénomme Donald… Même s’il est davantage reconnu, dans le microcosme pictural, sous l’appellation de « Don Ken ».

Au fil du temps, on s’arrache ses toiles, il expose aux quatre coins du monde (de Singapour à New York) tout en restant profondément attaché à ses polders flandriens. Il n’est pas rare que ses œuvres soient vendues plusieurs dizaines de milliers d’euros. A titre d’exemple, Johnny Halliday et Vanessa Paradis comptent parmi ses clients privilégiés. Lors d’un passage en Cité ardente, Jean Jour le résumait en ces termes pour « La Libre » : « Ses œuvres sont éclaboussantes et déchirantes de technicolor. Elles réunissent à la fois le 7e et 9e arts. » Pour info, ses plus récentes productions sont accrochées aux cimaises de la galerie Art Depot, à Bonheiden (près de Malines), jusqu’au 14 juin prochain.

Il y a quelques temps déjà, la galerie Liehrmann, du boulevard Piercot, le présentait comme suit : « Don Ken, cet artiste en provenance d’Australie… » Il est vrai qu’il est commercialement plus sexy d’être originaire des Antipodes que de la… « capitale de la croquette aux crevettes ».

Michel CHRISTIANE

Crédit photos : Art Depot

« Il y aura enfin un montant wallon »

Quittant Belleflamme pour rejoindre Esneux afin de continuer à évoluer en nationale, Ircylle Makengo disputera un championnat… régional qui pourrait toutefois se révéler particulièrement excitant.

La décision de scinder les séries de TDM2 entre Flamands et Wallons continue de faire réagir. « C’est dommage que les deux parties n’aient pas su parvenir à une entente » regrette l’ex-ailier des Haricots. « Les équipes flamandes sont souvent athlétiques et, en les affrontant, cela nous force à élever notre niveau de jeu et à travailler nos points faibles. »

C’est de nombreuse têtes connues que Makengo et les Dragons défieront la saison prochaine. « Dans la région, nous nous connaissons presque tous » reconnait-il. « Mais, d’un autre côté, il y aura beaucoup de derbies. Et il y aura enfin un montant wallon, ce qui peut nous pousser à nous montrer plus ambitieux. » Et de conclure: « Cela risque d’être un championnat très excitant.« 

« Nous ne pouvons plus dire que nous jouons en nationale »

Avec Charles Perrier et Jérôme Wuidar, Steve Lenglois fait partie des derniers rescapés du noyau de la défunte saison de Sprimont. Interview.

Steve, que penses-tu de la décision de régionaliser la TDM2 pour la prochaine saison?

Je trouve que c’est une décision pour le moins étrange! C’est la première fois que cela arrive et je suis curieux d’en connaitre la vraie raison. Et j’espère que ce n’est pas le début d’un schisme entre Wallons et Flamands… C’est toujours agréable de jouer contre les formations venues de Flandre, de rencontrer des styles de jeu différents.

Quelles peuvent être les conséquences futures?

Avec des séries faites de cette manière, nous ne pouvons plus dire que nous jouons en nationale. L’avantage sera d’avoir plus de derbies.

Quelles seront vos ambitions?

Elles ne changent pas. Nos buts sont de créer un groupe soudé et de terminer le plus haut possible. Chaque année, les Liégeois visent la plus haute place et la première place liégeoise. Ce sera la même chose la saison prochaine mais sans les Flamands.

« Revenons au tirage au sort »

La récente évolution de la TDM2 est loin de faire l’unanimité.

« Je trouve vraiment honteux de ne pas pouvoir trouver un arrangement. Nous ne sommes pas en politique mais dans le sport amateur!« , vitupère Rémy Collard après avoir appris la décision de scinder les séries de TDM2. « A un moment donné, il faudrait peut-être accepter de faire quelques efforts. Une fois de plus, les séries étaient constituées et il y a encore eu des équipes qui n’étaient pas d’accord avec cela. Revenons au tirage au sort alors et personne n’aura rien dire. Bref, je ressens un profond dégoût.« 

L’ailier comblinois ne décolère pas. « Déjà la saison dernière, les rumeurs selon lesquelles les Flamands voulaient scinder la TDM2 fleurissaient un peu partout. C’est désormais réussi!« , rajoute-t-il. « C’est vraiment beau le sport! »

Unaniment pointé comme le favori, Comblain peut-il en profiter pour tirer son épingle du jeu? « Pour nous, cela ne change rien, nos objectifs resteront les mêmes mais nous ne joueront plus en nationale mais en régionale 0 » met au point Rémy. « Nos ambitions seront plus tout de même plus grandes vu que le niveau des Flamands était très bon. » Et de conclure: « C’est une totale déception même si les déplacements seront moindres. »

« Le coup de la corde à linge et les assists du pied »

La lanterne rouge d’Ans, le « coup de la corde à linge », Alpha Minds, les carences offensives de sa formation et les fous rires avec ses équipiers, son futur en P4 et les assists du pied, ses deux triples de la saison et comment Allan Diaoko s’est embrasé: autant de sujets abordés avec bonne humeur par Sébastien Streel pour Liège & Basketball. Entretien.

Sébastien, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler?

Elle fut assez mitigée. Nous l’avons démarré avec de nombreux nouveaux joueurs et il nous a de facto fallu un assez long temps d’adaptation. Ensuite, nous avons réalisé quelques bonnes prestations mais, à chaque match, il y avait toujours un quart-temps lors duquel nous ne marquions presque pas et encaissions énormément. Cela devenait compliqué de gagner des matchs! Nous avons vraiment connu de gros problèmes offensifs, il y a eu très peu de matchs où nous avons inscrit plus de septante points. Il ne faut pas être savant pour savoir que si tu marques peu, il faut que l’adversaire marque encore moins. Et ce ne fut pas notre cas! Malgré cela, un vrai groupe s’est formé et une chouette ambiance régnait dans l’équipe. C’est pour cela que je juge notre saison mitigée: l’aspect sportif fut décevant mais le côté ambiance d’équipe était super.

Vous avez terminé à la dernière place de la P2A qui n’était pas celle que vous visiez. Mais méritiez-vous de terminer lanterne rouge du championnat?

Comme la majorité des sportifs, je ne joue pas pour perdre. L’objectif réaliste n’était pas de jouer la montée mais de ne pas descendre – nous nous étions sauvé de justesse la saison précédente. Il est toutefois difficile de dire si nous méritions de descendre. Cependant, les chiffres sont là: nous ne fûmes pas assez présents lors des matchs qui comptaient vraiment et nos soucis offensifs étaient conséquents. Cette dernières place reflète bien ces deux problèmes majeurs.

Qu’as-tu pensé de cette P2A?

Elle était d’un assez bon niveau. Il y avait de très bonnes équipes et cela amenait une certaine compétitivité. Selon moi, Tilff était la meilleure équipe de la série grâce à son expérience et aux connexions entre les joueurs mais aussi car elle était très complète.

Comment évalues-tu tes propres performances?

Je suis quelqu’un de perfectionniste et, du coup, je ne suis jamais content de mes prestations, d’autant plus que nous descendons. Je sais bien que je ne suis pas un scoreur, j’essaie simplement d’aider l’équipe avec mon énergie sur et en dehors du terrain. Cette saison, j’avais un état d’esprit collectif, je me focalisais davantage sur les performances de l’équipe même si je conservais toujours un regard sur les miennes. Ce qui est certain, c’est que nous aurions pu faire beaucoup mieux.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Il y en a d’assez comiques qui me viennent directement à l’esprit (rires). Certains moments marquants me concernent plus particulièrement. Durant la pré-saison, lors du deuxième match amical, je ne sais pas trop pourquoi j’ai arrêté la contre-attaque d’un joueur adverse avec ce que l’on appelle plus communément dans le catch le « coup de la corde à linge ». Je tiens d’ailleurs à m’excuser auprès du joueur en question. Ensuite, il y a eu deux moments semblables, lors de matchs à Grivegnée et à Pepinster. Lors de chacun d’eux, j’ai reçu un assist du pied de mon opposant direct pour marquer un trois points. Ces paniers ont d’ailleurs été accordés (rires) et je crois que ce sont mes deux seuls paniers à distance de la saison (rires). Voilà mes adversaires prévenus: faites attention à ce détail la saison prochaine (rires). Concernant notre équipe, il y eu plusieurs moments forts mais le plus gros fut sans doute le match où Allan Dianoko a complètement pris feu. Il a enchaîné les triples, il envoyait le ballon dans l’anneau comme un postier livre le courrier – spéciale dédicace à Benjamin Mignon (rires). Il y a aussi ses contres qui étaient toujours un régal. Ce qui était chouette avec notre équipe cette année, c’est que nous savions qu’à chaque match, un joueur allait faire des conneries sur le terrain. Nous ne nous ennuyions jamais malgré les défaites (rires). Moins rigolos furent nos duels contre nos concurrents directs. C’est lors de ces confrontations que nous avons vraiment perdu nos chances de maintien. Enfin, il y a la crise sanitaire qui a achevé la saison et entrainé une situation comique car un jour nous étions « sauvés » et le suivant nous ne l’étions plus. Je pourrais aussi balancer des dossiers sur les évènement marquants extra-sportifs mais il y en a tellement que nous en aurions pour trop longtemps. Les personnes concernées se reconnaitront (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’ambiance d’équipe est la première chose qui me vient à l’esprit. J’ai fait la connaissance de beaucoup de nouveaux coéquipiers et nous avons réussi à fédérer un vrai groupe. Je veux tous les remercier pour cette saison pleine de rebondissements et la bonne ambiance. Ce furent de super coéquipers, notre coach Marco était vraiment au top et nous avions également des personnes – Didier et sa femme Murielle et bien sûr Nelly – qui nous suivaient à tous les matchs et furent aux petits soins pour nous. Je pense que nous ne les remercierons jamais assez du temps qu’il nous ont consacré. Je remercie aussi toutes les autres personnes du club, c’est principalement l’ambiance et les relations de l’équipe que je retiendrai de cette saison.

Nourris-tu certains regrets?

Simplement celui de ne pas avoir su faire ce qu’il fallait pour sauver l’équipe. Et je regrette aussi que la majorité de l’équipe se sépare.

Où évolueras-tu la saison prochaine?

Je reste à Ans mais je jouerai en P4 sous les ordres de Benjamin Mignon. J’ai fait ce choix car j’ai quelques projets professionnels – ma marque de vêtements Alpha Minds et ma chaîne YouTube Studio Str2el – qui me prennent de plus en plus de temps.

Avec le confinement et la pandémie, la situation ne doit pas être évidente pour ta jeune marque de textile?

En effet, c’est une période plus compliquée et, en plus, nous avons été victime d’un virus et notre site fut « out » pendant deux semaines. Cependant, nous ne lâchons pas et mettons en place plusieurs actions pour relancer la machine et accroitre la visibilité. Nous avons conclu quelques partenariats avec des sportifs de Liège pour attirer leurs communautés et nous publions aussi un conseil par jour pendant trente jours. Et pour les nombreux lecteurs de Liège & Basketball, voici un code promo valable sur le site www.alpha-minds.be: LIEGEBB. A bientôt pour le grand retour du show qu’est le basketball!



« Vital pour la survie du basket pro en Belgique »

Depuis sa résidence bruxelloise, Serge Crevecoeur revient sur la saison particulière qu’il vient de vivre entre le Brussels et Gravelines et évoque son avenir ainsi que celui du basket belge.

C’est depuis Bruxelles où il avait pu rentrer dès le 14 mars que Serge Crevecoeur vit le confinement. « Cela se passe très bien. Nous avons un jardin et je me suis renconverti en entraineur de football pour mon fils de huit ans et de hockey pour ma fille de dix ans » rigole-t-il.

Cette saison restera marquée d’une pierre blanche pour tous les sportifs et sans doute encore davantage pour l’entraineur bruxellois. « Ce fut en effet une saison spéciale » nous confirme Serge. « Elle fut difficile au Brussels. C’était un peu inattendu après notre excellente préparation.« 

D’abord sollicité par Le Portel, celui qui avait découvert la Jeep Elite avec Pau-Orthez s’engagera finalement avec Gravelines pour une mission sauvetage. « C’était un peu frustrant de partir alors que je sentais que nous remontions la pente avec le Brussels, que nous commencions à vraiment mieux jouer » continue-t-il. Avec les Nordistes, Serge n’aura l’occasion de disputer que deux rencontres avant que le Covid-19 ne provoque l’interruption puis la fin du championnat. « Nous avions remporté notre premier match et avions ensuite livré une bonne première mi-temps contre Paris-Levallois – alors quatrième au général – avant de nous écrouler en seconde période par manque de rotations » rappelle-t-il. « Egoïstement, j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec les joueurs, le staff, le club. Et je suis persuadé que nous aurions décroché le maintien sur le terrain« 

De quoi donner envie au coach bruxellois de prolonger l’aventure avec le BCM. « C’est mon souhait le plus cher » nous précise-t-il. « J’y ai travaillé du mieux que je pouvais pendant les six ou sept semaines que j’y ai passé. J’avais la crainte que ce laps de temps soit trop court pour convaincre les dirigeants mais ceux-ci semblent avoir apprécié mon travail. Nous sommes en discussion mais rien n’a encore été tranché et la situation est compliquée (ndlr: le coach précédent est toujours sous contrat avec le club nordiste). J’espère un dénouement dans le courant du mois de juin mais je demeure prudent. »

Obsédé par la notion de progression

C’est aussi une fameuse page que Serge a tournée en quittant le Brussels pour Gravelines en cours de saison. « Nous sommes partis de rien pour disputer deux demi-finales de Coupe et une finale de Playoffs sans y être ridicules et décrocher trois qualifications européennes en cinq ans. Ce n’est pas anodin » souligne ce Bruxellois pur souche. « Néanmoins, je suis obsédé par la notion de progression. Cette question me taraude toujours: comment faire mieux? Et dans les conditions actuelles, je ne voyais pas comment cela aurait été possible de ne pas régresser.« 

Au cœur de la réflexion du mentor bruxellois, la question de la salle de Neder-Over-Hembeek. « Ce n’est pas une salle pour le haut niveau, c’est une salle multisports. Dans ces conditions, nous ne touchions pas seulement nos limites structurelles, nous étions la tête dans le mur » déplore Serge. « Il faut toutefois reconnaitre le super apport de l’Echevin des Sports impulsif, dynamique et qui était à fond derrière nous et ce projet. Mais qui ne peut pas décider de tout tout seul. »

Vital pour la survie du basket pro en Belgique

Si le projet d’une nouvelle salle n’est pas aux oubliettes, les contours en demeurent incertains. Mais Serge ne veut pas abandonner l’idée. « Cela a toujours été « une initiative privée Serge Crevecoeur » pour y faire évoluer le Brussels et peut-être devenir gestionnaire de cette infrastructure » nous explique-t-il. « La crise que nous traversons rebat quelque peu les cartes et ce n’est pas le moment opportun d’aller frapper à la porte du gouvernement. »

Autre projet sur la table, celui d’une BeNeLeague. Une évolution jugée « absolument nécessaire » par l’assistant-coach des Belgian Lions qui avait participé à une première réunion positive à ce sujet. « Il est impératif que les dirigeants des clubs comprennent que c’est fondamental pour la survie du basket pro de tendre vers cette BeNeLeague. Il faut réfléchir au modèle et à la formule mais c’est vital pour notre basket. Cela permettrait d’unir nos efforts, de doubler notre marché et notre pouvoir économique » affirme Serge avant de conclure: « La saison prochaine sera une saison post-corona où chacun fera ce qu’il pourra mais la compétition 2021-2022 doit être cette BeNeLeague. »

Crédit photo: BCM Gravelines-Dunkerke

Une D1 dames qui vaudra le détour

Nos clubs féminins ne cessent de signer de réels renforts étrangers tout en veillant à la formation de leurs jeunes. Pendant que Louvrier prolonge son bail au Luxembourg, Cornia y fait des piges « FIBA » alors que les Liégeois des clubs néerlandophones connaissent leurs rivaux en Coupe des Flandres. Ce sont les infos d’EMCE.

Pierre Cornia et Etienne Louvrier au Grand-Duché

Depuis le week-end passé (tout en respectant la distanciation sociale), la fédération luxembourgeoise a lancé une série de cours en vue de l’obtention de la licence A pour coaches. Ces rendez-vous sont fixés à Mersch et ont, entre autres, comme conférenciers Pierre Cornia (photo) et Nenad Trunic, ex-mentor de l’Iran. Toujours au Grand-Duché, Etienne Louvrier prolonge son séjour d’un an à l’Amicale Steinsel qui a perdu la bagatelle de sept joueurs. Il y a donc du boulot en vue pour le Namurois…

Et ça n’arrête pas : une « Tigresse » nigériane à Namur !

La future raquette de Namur Capitale aura des allures de « cité interdite ». En cause, l’engagement de cette impressionnante reboundeuse (15,7 de moyenne en Italie) qu’est Pallas Kunaiyi-Akpannah (22 a, 1,87 m). Lors de l’exercice précédent, la « Tigresse » de l’équipe nationale du Nigéria évoluait dans les rangs de Vigarano (8e en D1 transalpine). Sans oublier, le retour parmi l’élite féminine des Waregemoises. Fameux championnat en perspective ! A noter encore le passage de l’ancienne Brainoise, Nikolina Milic (26 a, 1,91 m, de 16 à 18), de Guernica à Avenida, en Espagne.

Nos « Flahutes » en Coupe des Flandres

La VBL a procédé, en cette fin de semaine, au tirage au sort de la Coupe des Flandres 2020/2021. Elle concerne dès lors au premier chef pas mal de Principautaires évoluant au-delà de la « frontière des betteraves ». En phase qualificative, les Landenois feront partie d’une poule en compagnie de Tamise, Wilrijk, Denderleeuw et Lummen. Seul le vainqueur de groupe disputera le tour suivant de la compétition. Soit, des 1/16e de finale au sein desquels, les Tongrois se frotteront aux Campinois de Geel. Un duel que d’aucuns considèrent déjà comme un derby au sommet.

Kenneth Smith, de Charleroi à Anvers en transitant par Haïfa

On l’a oublié, mais Kenneth « Speedy » Smith (27 a, 1,90m) a entamé la saison en Hongrie. En décembre ’19, il débarquait à Charleroi pour suppléer au départ inopiné de Joe Rahon, en Allemagne. Il en profitait pour se mettre en évidence et Anvers le recrutait en vue du prochain exercice. D’ici là, la « Winner League », le championnat israélien, reprendra à partir du 20 juin. Raison pour laquelle, l’ancien Spirou s’en ira défendre les couleurs du Maccabi Haïfa (5e à l’arrêt des activités). Et ce, avec l’accord des responsables métropolitains.

Terrains extérieurs : Saint-Laurent, le plus grand de tous ?

La photo de jeudi était bien prise au sein des infrastructures scolaires de Ste-Julienne, à Fléron. Il faut néanmoins savoir que les lieux abritaient auparavant l’Institut Saint-Laurent. D’où la dénomination du club y résidant : l’ISL. Sa figure la plus marquante – au propre comme au figuré – était sans conteste Gilbert Waonry. Le terrain du cru avait la réputation d’être le plus grand de la province. Au milieu des années ’80, l’ISL émigra dans la salle d’Embourg avant de disparaître.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Liège Panthers

« On revient en force »

La NBA devrait reprendre dans deux mois et les Blazers pourraient être sacrément renforcés.

« Je suis sûr que Jusuf Nurkic et Zach Collins seront disponibles. Nurk devait revenir la semaine où la NBA a été suspendue. Et Zach avait encore un mois d’indisponibilité. Une date que nous avons déjà dépassée depuis longtemps. Donc je pense que l’on va récupérer les deux », confie Damian Lillard. « On revient en force avec une équipe plus profonde. » De quoi permettre aux Blazers de chiper le dernier strapontin pour les Playoffs?

La NBA devrait reprendre dans deux mois

Et avec un format inédit.

ESPN et The Athletic s’accordent à dire qu’une reprise à 22 équipes devrait être adoptée. Les seize franchises virtuellement qualifiées pour les Playoffs ainsi que New Orleans, Portland, San Antonio, Sacramento, Phoenix et Washington disputeraient un certains nombres de matchs pour boucler la saison régulière avant d’entamer les Playoffs.

Si la date de reprise n’a pas encore été définitivement validée, on s’oriente vers celle du 31 juillet à Disney World.

« La suspension de notre capitaine était injuste »

Malgré une saison compliquée et riche en rebondissements, Sainte Walburge est parvenu à sauver sa peau en première provinciale. Avant de rejoindre l’Etoile Jupille, Clément De Liamchine revient sur la campagne mouvementée des Sang et Marine. Interview.

Clément, que retiendras-tu de cette saison?

Ce fut vraiment une saison compliquée. Nous avons perdu notre capitaine vraiment tôt dans la saison et j’ai dû, avec Sébastien Voets, dépanner plusieurs fois au poste 4. Je crois qu’au deuxième tour, nous n’avons pas joué cinq matchs avec de vrais pivots. Malgré cela, nous avons réussi à nous sauver. Même si l’ambition initiale n’était pas de jouer le fond de classement, je pense que nous nous en sommes bien sortis.

Vous aviez d’autres objectifs que lutter pour le maintien?

Oui mais au regard des péripéties et circonstances défavorables de cette saison, ne pas descendre est une réussite.

Tu seras encore en P1 la saison prochaine, mais à l’Etoile. Qu’apprécies-tu dans cette division?

J’aime bien le niveau proposé par la P1. Malgré le nombre important de rivalités dans cette division, on peut noter une certaine amitié entre les équipes et j’aime cette ambiance-là de jeu.

Comment juges-tu tes prestations?

Je n’ai pas vraiment d’avis sur la question même si je crois que j’aurais dû apporter plus à l’équipe. Mais nous avons connu beaucoup de problèmes cette saison et ce n’était pas facile à gérer.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

La suspension de notre capitaine qui était, selon moi, injustifiée. Je comprends que ce qu’il a fait sur le moment est inexcusable et que cela ne doit pas se produire sur un terrain mais de là à se servir de lui comme d’exemple et lui infliger le maximum alors qu’il n’a jamais eu aucun rapport de la part des arbitres en trente ans de basket… J’ai trouvé ça injuste.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

De partager encore une année de basket avec Louis Collet, mon collabo (rires).

Quels regrets as-tu?

Je n’en ai pas. J’ai arrêté de vivre dans le regret. J’avance et l’année prochaine sera un nouveau chapitre que j’ai hâte de commencer!