Le superbe témoignage de Julie Allemand sur l’année 2021

Au moment de refermer le chapitre 2021, Julie Allemand s’est livrée à un touchant témoignage.

Alors que l’année s’achève, Julie Allemand s’est longuement livrée sur les réseaux sociaux sur cette année particulière. Une « confession » émouvante de cette incroyable championne que nous vous partageons ici en intégralité.

« Chère 2021, Tu auras été si spéciale. Je n’ai d’ailleurs trouvé aucun mot pour te qualifier tant il y a eu des ups and downs. C’est pourquoi je t’ai divisée en 4 parties. Quand j’y repense, j’ai rencontré de belles personnes à Montpellier. Un groupe inoubliable avec un environnement magnifique, des réveils avec le lever du soleil sur la mer, un titre de Coupe de France à la clé et un titre de vice-championne du championnat. Et tout cela pendant cette période de Covid, où les restaurants étaient fermés, où il était impérieux d’éviter de sortir de chez soi si ce n’est que pour le travail. Les semaines étaient rythmées par les tests PCR, il fallait éviter de fréquenter du monde pour privilégier et protéger son équipe… Mais 2021, c’est aussi un été plus que chargé et ces fameux Jeux Olympiques. Avec 4 mois de recul, j’ai toujours ce même sentiment d’inachevé, d’échec à chaque fois que je repense à cette 7ème place qu’on a décrochée. Perdre d’1 point contre le Japon en quart de finale. Cela après avoir perdu d’1 point contre la Serbie en demi-finale du championnat d’Europe un mois plus tôt. Etre si proche de réaliser un exploit, avec l’équipe que nous avions, nous étions capable de le faire. Tout en sachant que c’est trop tard, on ne changera jamais la donne. Alors oui, vivre les JO, voir des stars,marcher et manger à côté d’elles, s’en mettre plein les yeux, vivre la cérémonie d’ouverture, le premier match avec une grosse victoire contre l’Australie, les anneaux olympiques, vivre « son rêve » , c’est beau…Mais on oublie comme les contraintes du Covid ont rendu tout cela difficile à vivre. Devoir porter son masque H24, jouer sans aucun supporters, dans une salle vide, ne pas voir ses proches, ne pas pouvoir aller voir les autres disciplines ou même les autres matchs de notre compétition, manger avec des plexis glace et des gants, faire son test tous les matins, et tout ça après l’avoir déjà vécu dans une bulle pour une autre compétition 1 mois auparavant. Mais surtout ces 3 semaines de préparation au Japon, enfermées dans un hôtel, où on pouvait juste s’entraîner, manger, et attendre que le temps passe. C’est tout ça qui est fatigant, usant, stressant, et qui mentalement, en plus du résultat final, m’a cassé petit à petit et m’autorise à dire que les Jeux Olympiques, ce n’était pas l’image que je m’en étais faite avant d’y mettre les pieds… Ensuite vient ce début de saison avec Lyon, la joie d’être “back home”, de retrouver un groupe de personnes que j’apprécie. On a l’impression que tout va bien, jusqu’à ce que le mental vienne te perturber. Jusqu’à ce que la première défaite avec Lyon soit un flashback de tes pleurs après le match contre le Japon. Jusqu’à ce que tu ne trouves plus ta place sur le terrain, que tu as l’impression de ne servir à rien, que tu n’es plus toi même, que tu te poses trop de questions, que tu en perds ton propre basket, que tu n’as plus confiance en toi mais surtout, que tu as perdu toute cette énergie, cette envie d’être et de se battre sur le terrain.Tu sens que tu atteints un point que tu n’avais jamais connu auparavant, et crois moi, ça fait peur. Tu pleures pour un rien, tu ne veux plus aller t’entraîner, jouer un match, tu voudrais arrêter. Oui, c’est ça qui s’est passé.. j’étais vidée d’avoir donné pendant tant d’années sans jamais avoir pris le temps d’arrêter et de penser à moi. Jamais je n’aurais cru penser dire ça un jour mais c’était bien un burn-out du basket, et je pense que le plus dur là dedans, c’est de l’accepter, d’accepter que ça ne va pas, et que tout va prendre du temps. Mental Health, sujet tabou ? Moi j’ai décidé de faire part de ce que j’ai vécu, parce que je veux aider tout ceux et celles qui passeront par là. C’est un long chemin, mais il faut surtout ne rien lâcher. Accepter que tout ne reviendra pas directement à la normale, accepter d’être dans cette situation, accepter de voir quelqu’un, mais surtout et avant tout, penser à SOI. D’ailleurs, je voudrai remercier l’ASVEL pour m’avoir aidée et accompagnée, pour avoir été compréhensif et m’avoir soutenue, me laisser rentrer chez moi, me permettre de me retrouver et surtout mes teammates sans qui je n’en serai pas là aujourd’hui. Un groupe de filles extraordinaires qui a également accepté la situation et été présente pour moi, un groupe humain avant tout et qui pense au bien-être de la personne avant les résultats. Un MERCI ne suffirait jamais assez… Aujourd’hui, à quelques heures de mettre un terme à cette année 2021, je sais que je ne suis toujours pas guérie. Je sais que ça va prendre des jours, des mois, avant que tout soit mieux. Mais j’ai décidé d’accepter cette situation, ce « step by step » quotidien , et de me concentrer sur moi-même avant tout, faire ce dont j’ai envie et profiter parce qu’au final, on a qu’une seule vie, et on ne sait pas de quoi demain sera fait… Alors 2021, je n’ai toujours pas ce mot qui te qualifierait au mieux mais, merci pour tous ces ups and downs qui aujourd’hui me rendent beaucoup plus forte. 20•22, I’m ready ! »

Crédit photo: Indiana Fever

« Je connaissais les conséquences »

Toujours non-vacciné, Kyrie Irving est pourtant de retour avec les Nets.

Et le meneur pourra disputer les matchs à l’extérieur. « Je connaissais les conséquences. Je n’y étais pas préparé, loin de là » a déclaré Irving au sujet de sa décision de refuser la vaccination. « A l’approche de la saison, je pensais pouvoir être un coéquipier à plein temps, aller sur le terrain, m’amuser et offrir un très bon basket. Mais malheureusement, ça ne s’est pas passé comme ça. Les choses arrivent pour une raison, et désormais nous sommes ici et je suis juste reconnaissant pour cela. »

« Phil Jackson coache un joueur pour sa vie entière »

Phil Jackson était connu pour ses méthodes originales.

Phil Jackson était connu pour ses méthodes originales: yoga, philosophie indienne et lecture(s), notamment. « Pendant le premier long road trip, Phil a distribué à chaque joueur un livre spécifiquement choisi pour lui. Certains se plongeaient dedans avec enthousiasme, mais d’autres le mettaient dans un coin et levaient les yeux au ciel. Une fois Shaq a même écrit une fiche de lecture ! Phil aimait cultiver la curiosité intellectuelle de ses joueurs, il voulait qu’ils aient un esprit ouvert, qu’ils recherchent de nouvelles expériences, qu’ils posent des questions et qu’ils ne considèrent jamais quelque chose comme étant ennuyeux avant de lui avoir donné une chance. Quand Phil jouait pour les Knicks, son coéquipier Bill Bradley a attisé sa curiosité en l’emmenant à des événements culturels ou dans des musées, dans chaque ville qu’ils visitaient » raconte Jeannie Buss. « Je regardais Phil peaufiner sa liste jusqu’au moment où il savait ce qu’il voulait donner à chaque joueur. Ça me rendait triste si j’entendais un joueur blaguer sur le sujet, car je ne voulais pas que cela blesse Phil. J’ai partagé avec lui ce que je ressentais et je lui ai demandé si cela le dérangeait. Sa réponse m’a sidérée. Il a dit : ‘Non, ça ne me dérange pas. S’ils posent le bouquin sur une étagère et qu’il reste là pendant 10 ans ce n’est pas grave, car il finiront par le lire un jour et le message sera délivré. Il n’y a pas de délai prédéfini pour apprendre (quelque chose à quelqu’un). Phil ne coache pas un joueur pour une saison, il le coache pour sa vie entière. C’est pour ça que c’est un grand coach mais aussi l’une des meilleures personnes que je connaisse. Il conseille d’anciens joueurs et prend le temps d’écouter et d’encourager. Ces dernières années, Kobe lui avait demandé de lui envoyer des livres. Kobe aimait tellement coacher Gigi et ses coéquipières qu’il a invité Phil à venir les voir à la Mamba Academy. J’ai inclus (dans ce post) une photo de l’une de leurs premières visites en janvier. Phil et Kobe, le lien élève/professeur sera toujours là. »

« Une saison qui est et restera bizarre »

Quelle meilleure manière de clore (ou de commencer) l’année que par un entretien fleuve avec Nicolas Paulus de Wanze ? Poser la question, c’est un (peu) y répondre.

Nico, quel est ton bilan à mi-saison ?

Déjà, je suis heureux d’avoir pu rejouer. Ensuite, de le faire dans une équipe très soudée, généreuse, sociale car on ne va pas au basket que pour le basket – en tout cas, en ce qui me concerne. Sportivement, c’est un peu une saison bizarre. Les « vérités », les « statuts » antérieurs à la crise ne sont plus d’actualité, nous ne savons pas exactement quelle est notre plac légitime au classement et c’est le cas pour beaucoup d’équipes, encore plus dans un contexte où le Covid ne nous lâche pas vraiment. Cela dit, en regardant les matchs que nous avons disputés, je conçois que notre bilan est mitigé. Nous avons dû aller chercher des matchs – quasi tous – et nous l’avons fait, c’est positif ! Mais nous gardons encore en tête notre zéro sur deux du début de saison et notre élimination de la Coupe au premier tour. Bref, il y aurait davantage de confiance si j’avais la certitude que des ratés comme ceux-là ne nous arriveront plus… Mais j’en doute !

Quel fut le meilleur moment de ces des derniers mois ?

La réussite collective affolante que nous avons eue contre Hannut. Je n’avais jamais vu ça ! Ce jour-là, nous aurions battu des R1 sans problème.

Et le pire ?

Personnellement, mon match à Alleur: indigne. Sinon, les blessures en général mais surtout celle de Grégory Fraipont qui nous a fait très mal car elle nous a coupés dans notre préparation.

Quel est le fait marquant de cette première moitié de saison ?

Que Cointe survole le classement. Nous avons lancé la série des Grenouilles et force est de constater qu’elles ont maintenu la barre en dominant tout le monde à l’exception d’Alleur – qui me parait intrinsèquement plus fort. L’autre fait marquant, c’est la perte d’envie et de rythme qui découle des restrictions Covid. Nous sommes dans une saison qui est et restera bizarre.

Et votre MVP ? Et votre « révélation » ?

Il n’y a pas de MVP. Toute l’équipe doit apporter à des moments différents. La « révélation » de ce premier tour, c’est Hugo Riga, le plus jeune du noyau A. Sur certains matchs, il s’est montré très important sur certaines séquences et développe de temps à autre un jeu exceptionnel et spectaculaire. Dommage qu’il ne parvienne actuellement pas à maintenir cette énergie pendant pendant tout un match, autant défensivement et au rebond qu’offensivement. Il y a encore du travail mais quand il arrivera à chaque match et même à chaque possession avec le couteau entre les dents, ce sera lui le MVP, incontestablement.

Quels sont tes souhaits pour l’année nouvelle ? Et tes objectifs ?

Je souhaite que nous arrivions au bout de la saison sans encombre, en prenant du plaisir, sans nous blesser et surtout sans choper la crasse qui rôde. Et puis, un maximum de victoires.

« Esteban Schoonbroodt est la « révélation » de notre équipe »

Pour Liège & Basketball, Sébastien Demez analyse le premier tour d’Ensival en R2B. Interview.

Sébastien, quel bilan peux-tu déjà faire à mi-parcours ?

Notre bilan comptable est trop faible malgré la qualité de la série. Il y a eu trop de matchs où ce scénario du coup de mou en troisième quart-temps se répétait.

Quel fut le meilleur moment de ces derniers mois ?

Je ne vais pas cibler un moment, un instant, mais bien la possibilité de pouvoir continuer à jouer malgré la situation sanitaire.

Et le pire ?

J’en reviens aux trop nombreuses défaites avec des scenarii similaires.

Le fait marquant de ce premier tour ?

Le déplacement à Charleroi. L’équipe adverse m’a impressionné par ses qualités athlétiques et basketballistiques.

La « révélation » au sein de votre équipe ?

Esteban Schoonbroodt est notre « révélation » car il avait très mal commencé la saison mais a su rebondir pour fournir dernièrement quelques prestations de bonne facture.

Un voeux pour 2022 ?

Que l’ensemble de l’équipe évite les blessures.

Vos objectifs pour le second tour ?

Vu notre position au classement, l’objectif du maintien est le seul qui soit réaliste à ce jour.

Crédit photo: DR

« Que le facteur chance penche de notre côté de temps en temps »

Pour Liège & Basketball, Martin Gillotay se confie sur le premier tour d’Esneux en TDM2B.

« C’est un bilan mitigé pour nous avec seulement trois victoires. Nous aurions mérité mieux mais le sport est ainsi fait » soupire Martin Gillotay, très en vue cette année. « Notre premier match à Sprimont, malgré la défaite, était, super agréable à disputer. C’était notre premier derby depuis un an. Malheureusement, dans celui-là comme dans celui contre Pepinster, nous perdons sur le fil après avoir mené tout le match. Il faut dire aussi que nous avons à chaque fois au moins deux joueurs blessés. Cela pèse aussi dans la balance. »

A Esneux, l’ADN est collective. « Chaque victoire fut remportée en équipe même si certaines individualités nous font du bien dans les moments compliqués » souligne l’ailier. « Nous avons bien remarqué que lorsque la balle tourne bien et que nous jouons à cinq derrière, les victoires peuvent tomber. Il faut donc que tous les joueurs enchainent les bonnes prestations afin d’engranger les victoires pour nous maintenir le plus rapidement possible. » Et de conclure: « Sans prétention, j’estime que nous pourrions être facilement plus haut dans le classement en faisant davantage attention aux détails. Mais il faut aussi que le facteur chance penche de notre côté de temps en temps. »

« Xavier Collette m’impressionne toujours autant »

En TDM2B, Ninane termine l’année 2021 sur le podium.

« Difficile de faire un vrai bilan car il nous manque quatre matchs à jouer au premier tour » rappelle Thomas Waonry. « Mais pour l’instant, il est très positif avec, en point d’orgue, notre victoire sans appel contre Aarschot. Tout le monde avait joué juste et c’est notre match référence, pour l’instant. Par contre, l’enchainement des blessures des uns et des autres ont empêché le groupe d’être au complet depuis le début du championnat. La reprise « post-covid » a laissé des traces. »

A l’inverse de Pepinster et RSW Liège Basket, Ninane fait partie des « Liégeois » qui carburent au super dans une division hyper excitante et dominée par Comblain et Neufchâteau. « Le sans-faute des Chestrolais est assez marquant. Nous nous doutions que Comblain serait au-dessus du lot mais je ne m’attendais pas à de pareilles performances des Ardennais. Je suis heureux pour Marc Hawley qu’il réussisse à faire un si bon boulot avec son groupe » poursuit le pivot du BCN avant d’évoquer une autre « légende ». « Notre MVP, c’est Xavier Collette. Malgré son ‘grand âge’, il m’impressionne toujours autant, surtout dans son agressivité et son placement défensif. »

Après les festivités de fin d’année, les Calidifontains devraient reprendre un championnat mis sur pause depuis début décembre. « Comme tout le monde, j’aspire à pouvoir reprendre la compétition de manière normale, jusqu’au bout et avec du public ainsi que, plus égoïstement, de pouvoir finir la saison sans les petits et gros bobos qui s’accumulent en ce moment. Et quant à nos objectifs, ils demeurent identiques: essayer de gagner un maximum de matchs sans nous mettre la pression et en prenant du plaisir sur le terrain » conclut Thomas.

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« La gestion du stress est assez similaire à celui d’un match »

Ce mardi 28 décembre, en reprenant avec brio un tube de Harry Styles, Marvin Albert, Sprimontois pur jus, a convaincu Christophe Willem de le sélectionner pour poursuivre l’aventure à The Voice Belgique.

Récemment, Marvin Albert, pur produit Sprimontois – il évolue en P3 – a eu la chance d’être sélectionné à The Voice Belgique. « Cela s’est fait assez simplement: j’ai présenté ma candidature début septembre et deux jours après j’avais un premier casting » sourit celui dont la prestation fut diffusée dans l’émission de ce vingt-huit décembre. « Pouvoir me retrouver parmi les quatre-vingt personnes ayant la chance de chanter devant les quatre coachs de The Voice Belgique était tout simplement dingue ! »

Et pour tenter de convaincre Christophe Willem, Typh Barrow, Black M ou l’inusable BJ Scott, Marvin a pu utiliser certaines qualités issues du basket. « La gestion du stress est similaire, le début d’un match est assez proche de celui d’une prestation scénique. On stresse les deux ou trois premières minutes et puis on essaie de faire ce qu’on a à faire et, surtout, avec la volonté de donner le meilleur de soi-même. Mais je dois bien avouer que ce stress est multiplié par dix lors du début d’une prestation » concède Marvin dans un franc éclat de rire.


Ce mardi vingt-huit décembre, en reprenant avec brio une chanson de Harry Styles, ce jeune homme aux multiples talents a convaincu Christophe Willem de se retourner et poursuivra donc l’aventure dans The Voice Belgique.

« Nombreux sont ceux à ne pas l’aimer car on le compare à Jordan »

Parmi les basketteurs liégeois, LeBron James comptent de nombreux fans dont Gael Colson.

A Bellaire, l’idole d’Akron a son supporter numéro un: Gael Colson. « J’aime beaucoup ce joueur alors que je n’ai pas du tout son profil » nous explique le coach des Blue Rabbits. « Pourtant, ce qu’il fait depuis de longues années est impressionnant, non pas uniquement par son talent mais par sa manière de rendre son équipe et ses partenaires meilleurs. »

Passionné de basket, Gael n’en oublie pas les qualités techniques, la polyvalence et la longévité de son chouchou. « Son éthique de travail est exceptionnelle et il a réussi à modifier son jeu pour y apporter de la précision de loin, ce qui lui faisait un peu défaut au début de sa carrière quand il se reposait davantage sur son physique super puissant » souligne l’ancien sniper de Pepinster, Esneux et LAAJ. « C’est un joueur qui peut évoluer à la distribution malgré ses 206 centimètres. Malheureusement, nombreux sont ceux à ne pas l’aimer car on le compare à Jordan. »

« Un deuxième repas du coach ? »

Pour Liège & Basketball, François Delvoye, bien intégré à Saint-Louis, fait le bilan de la première moitié de saison des Collégiens. Entretien.

François, quel bilan fais-tu à mi-parcours ?

Le bilan que je tire est assez positif ! Nous avons globalement réalisé de belles prestations même si certains matchs nous ont echappé de peu dans les dernières minutes, notamment contre Flénu alors que nous avions livré une rencontre quatre étoiles devant un super public. Ces petits accrocs nous font évoluer aussi bien dans nos mentalités que dans notre jeu et je pense que cela ne se reproduira pas au second tour… Cela nous permettra peut-être d’avoir droit au deuxième repas du coach (rires).

Quel fut le meilleur moment de ces derniers mois ?

Notre match devant la fanfare de Flénu qui a mis une ambiance assez unique dans la salle.

Et le pire ?

La défaite contre le Centre de formation. Les pensionnaires du CFWB ont bien joué le coup en se battant terriblement sur tous les ballons et leur détermination a payé en fin de rencontre. Nous jouions contre de plus jeunes joueurs et pensions trouver plus facilement l’ouverture mais nous n’avons jamais réussi à prendre une avance suffisante au marquoir pour gérer la fin de partie avec moins de pression. Nous devons vraiment travailler là-dessus car c’est très frustrant de laisser filer une rencontre en deux minutes. Ca met une mauvaise ambiance dans le vestiaire après (rires).

Un fait marquant de cette première moitié de saison ?

Pas vraiment si ce n’est peut-être la première défaite de Loyers, contre Tilff juste avant Noël.

Le MVP de ton équipe ?

Nous avons pu compter sur une belle réussite et un bel apport offensif de Tom Ventat et Martin Francoeur. Le basket étant un sport d’équipe, nous commençons à connaître les forces et les faiblesses de chacun et lorsque nous parvenons à jouer juste, le danger peut venir de partout, ce qui fait notre force.

Quels seront vos objectifs pour le second tour et quels sont tes désirs pour celui-ci ?

Ces deux questions sont étroitement liées. Nous aimerions finir dans le groupe de tête pour jouer sans pression, ce qui nous réussit mieux habituellement (rires). Je pense que tous les gars veulent montrer des choses et si nous parvenons à assembler toutes les pièces du puzzle avec beaucoup de motivation et de hargne, nous vivrons de bons moments collectifs. C’est ce que nous recherchons tous.

Crédit photo: PP Photography Amateur