J. J. Redick nouveau coach des Angelinos

Les Lakers ont finalement jeté leur dévolu sur J. J. Redick comme nouveau had coach.

Après le refus de Dan Hurley, les dirigeants californiens se sont tournés vers J. J. Redick, favori initial au poste de head coach des Lakers. Ils sont rapidement tombés sur un accord portant sur plusieurs saisons avec l’ancien Dukie. Cela sera la première expérience au coaching pour l’ancien Magic qui a assuré devant la presse que cette équipe des Lakers n’est pas bien loin de pouvoir prétendre au titre.

« Nous ne comptons pas nous arrêter là »

Martin Randaxhe revient sur le court revers d’Atlas contre la Serbie et sur le prochain match qui s’annonce à nouveau passionnant contre une équipe de Chine qui évoluera à domicile.

Martin, face à la Serbie, vous êtes passés à un fifrelin de décrocher la victoire et la qualification pour les demi-finales de ce Championnat du Monde Interscolaire. Que vous a-t-il manqué pour vaincre les Serbes ?

Ce match s’est joué sur des détails. Quelques balles perdues évitables, quelques layups ratés : cela a fait la différence. Nous n’avons pas non plus été aidés par les arbitres qui nous sanctionnaient à chaque contact alors qu’ils étaient beaucoup plus tolérants envers nos adversaires.

Une fois la déception passée, comment comptez-vous aborder la suite du tournoi ?

Nous allons mettre ce match-ci derrière nous et nous concentrer sur les suivants parce que nous n’allons pas nous arrêter là.

Vous allez désormais disputer deux matchs pour le classement des places 5 à 8 dont le premier contre la Chine lundi.

Ce sera un match aussi dur et peut-être même encore plus dur que contre la Serbie car les Chinois évolueront à domicile. Mais comme depuis le début de la compétition, nous allons tout donner et ne rien lâcher, quoi qu’il arrive.

Qui vois-tu comme favori pour le titre ?

Il y a trois favoris qui se dégagent : la Grèce, la France et la Turquie. Pour moi, ce seront ces trois équipes sur le podium. S’il est impossible de prédire qui sera sur la plus haute marche, moi, j’ai bien aimé voir jouer les Grecs.

Zinzen et les Liégeois d’Atlas passent à un cheveu de l’exploit contre la Serbie

Les valeureux jeunes du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas ont fait trembler les Serbes jusqu’au bout, échouant d’un rien aux portes des demi-finales, 66-62.

C’est dans le costume d’outsider que les Liégeois d’Atlas abordaient ce quart de finale contre la Serbie. En déficit de taille inside, les protégés de Jérôme Jacquemin savaient quelles étaient les clés de cette rencontre. « Notre seule chance sera de mettre une énorme pression défensive tout en verrouillant la raquette où nous serons largement dominés au niveau des centimètres », avait prévenu le coach de la sélection belge. 

En faisant preuve de combativité et de solidarité, Maxime Jacquemar et ses partenaires parvenaient à tenir le choc en première période, ne comptant que cinq longueurs de retard à la pause, 39-34. A la reprise, les Liégeois switchaient sur tous les écrans et embêtaient sacrément leurs adversaires. D’un long triple, Martin Randaxhe (6 bombes au total) ramenait Atlas à 41-37, obligeant le coach serbe à craquer un temps mort après quatre minutes de jeu. Les Serbes durcissaient le jeu mais Louis Chardome et ses coéquipiers ne se laissaient pas faire et recollaient même à 46-44. « Pas de paniers faciles », s’époumonait Dom Piette depuis le banc de touche. « On est là », scandaient Anton Bernaerts et ses potes. Un peu de précipitation et quelques maladresses empêchaient nos compatriotes de passer devant au marquoir alors que leurs opposants attaquaient inlassablement l’anneau, récoltant au passage des lancers-francs qui leur permettaient de reprendre un peu d’air. A la demi-heure, c’était 53-44.

Armand Zinzen relançait immédiatement son équipe d’un mid-range jumper, 53-46. Si les Liégeois tenaient le choc derrière pour compenser leur manque d’adresse, ils étaient toutefois sanctionnés trop souvent par les hommes en gris et les Serbes en profitaient pour prendre dix unités d’avance, 56-46. Armand Zinzen – encore lui ! – plantait deux bombes coup sur coup pour garder Atlas au contact, 61-52. Mattheo Marnette enchainait avec un 2+1 pour ramener le Sport-Etudes-basket à 62-55. « Un stop », encouragaient les remplaçants. La débauche d’énergie des Liégeois et les choix défensifs posés faisaient des merveilles, empêchant les Serbes de shooter dans le temps imparti et provoquant une perte de balle que Martin Randaxhe transformait en lay-up tout seul, 62-57 alors qu’il restait moins de trois minutes à jouer. Ce diable d’Armand Zinzen prenait à nouveau ses responsabilités derrière l’arc en première intention : 62-60 ! Une perte de balle coupable relançait les Serbes, 65-60, mais les Liégeois ne s’effondraient pas. Marnette trouvait un coéquipier démarqué, 65-62. Malheureusement, le score n’allait pratiquement plus bouger et les Belges s’inclinaient de peu, 66-62.

Avec du coeur, de l’envie, de l’audace, de la solidarité et des choix tactiques pertinents, les Liégeois ont fait trembler les Serbes jusqu’au bout, passant à un fifrelin d’une demi-finale historique. Un revers amer mais qui confirme, si besoin était, l’excellence de la formation dispensée au Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas depuis plus de vingt ans. Maurice Médart, Léo Lequeux, Thibault Swenen et leurs coéquipiers vont devoir rapidement digérer leur déception pour renouer avec la victoire en visant la cinquième place de ce Championnat du Monde Interscolaire. Ils en sont capables !

« Le plus gros scandale de l’histoire du basket »

Il y a dix ans, un autre Donald dérapait complètement pour ce qui fut sans doute le plus gros scandale de la NBA.

La NBA a connu de nombreux scandales mais sans doute pas de plus gros que celui qui s’est produit fin avril 2014 lorsque Donald Sterling, alors proprio des Clippers, s’est fendu de commentaires complètement racistes. « C’était juste une situation de fou, c’était sans précédent » se souvient Matt Barnes. « Le plus gros scandale de l’histoire du basket. »

En pleine série de Playoffs contre les Warriors, les Clippers sont abasourdis et envisagent même de boycotter leurs prochains matchs pour protester contre les propos scandaleux du propriétaire de la franchise. « Selon moi, il n’est pas le seul propriétaire ou président de grande entreprise qui pense comme ça. Il a juste été le seul assez stupide pour se faire prendre à le dire » estime toutefois Barnes qui ne fut pas si surpris que ça. « Ce qu’il a dit n’était même pas le pire aspect de sa personnalité. »

Finalement, les Clippers joueront bien contre les Warriors et les élimineront en sept matchs tandis qu’Adam Silver forcera Sterling a vendre ses parts de la franchise californienne et le bannira de la grande ligue.

Les Cats dominent les vice-championnes du monde à Courtrai

Dans le cadre de leur préparation pour les Jeux Olympiques 2024, les Belgian Cats ont vaincu la Chine 78-63 à Courtai.

Il faisait chaud vendredi soir au Lange Munte de Courtrai mais cela n’a pas empêché les Belgian Cats de parfaitement démarrer leur tournoi. Dans quelques semaines, les Belges, championnes d’Europe en titre, iront à Paris avec de vraies ambitions et la volonté de décrocher une médaille olympique.

Menées 20-22 après dix minutes, les Cats renversaient la situation dans le second quart pour virer en tête à la pause, 40-29. En seconde mi-temps, nos compatriotes confirmaient leur supériorité pour valider une première victoire, 78-63. Un résultat plus qu’encourageant face aux vice-championnes du monde. Dimanche, les Belges tenteront de poursuivre sur leur bonne dynamique face à la Serbie.

« Mettre une énorme pression défensive tout en verrouillant la raquette »

Les jeunes d’Atlas seront opposés à la Serbie ce dimanche en quart de finale du Championnat du Monde Interscolaire en Chine. Les Liégeois sont prêts à dresser leur Grande Muraille pour forger un retentissant exploit.

Pour la première fois dans l’histoire du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas, la délégation belge a réussi à se hisser dans le Top 8 du Championnat du Monde Interscolaire. Le troisième voyage en Chine fut donc le bon pour les protégés de Jérôme Jacquemin qui ont conquis trois victoires en quatre matchs lors de la première partie de la compétition pour se hisser en quart de finale. Un match couperet que les Liégeois disputeront contre une grande nation de basket, la Serbie.

« Il ne faut pas se voiler la face, en principe, les Serbes sont beaucoup plus forts que nous », reconnait Jérôme Jacquemin. « Mais nous venons d’avoir deux jours de repos et les Serbes ne font pas énormement de rotations. Notre seule chance sera de mettre une énorme pression défensive tout en verrouillant la raquette où nous serons largement dominés au niveau des centimètres. »

Tout n’est pas toujours qu’une question de taille et avec leur collectif, leur intensité, leur abnégation et leur solidarité, les Liégeois ont des atouts pour créer la surprise et enjoliver encore davantage la formidable aventure humaine et sportive qu’ils sont en train de vivre en Chine. Nul doute que dimanche, la Grande Muraille sera liégeoise !

« Nous avons toujours su conserver une cohésion de groupe parfaite malgré les défaites »

Samuel Jennès fait le bilan des Brasseurs en première régionale.

Samuel, que retiens-tu de cette saison en première régionale ?

Malgré les résultats sportifs compliqués, nous avons toujours su conserver une cohésion de groupe parfaite. Nous avons vraiment tissé des liens assez forts entre nous et cela nous a aidés à vivre cette saison ô combien difficile de la meilleure des manières.

Quel bilan fais-tu de cette saison conclue par une descente en R2 ?

Le bilan sportif est forcément plutôt mauvais. Nous savions que nous allions avoir assez dur en R1 mais que nous allions nous battre avec nos armes pour espérer revendiquer quelque chose. Nous nous sommes battus jusqu’au bout mais je dois dire que les blessures ne nous ont pas aidés. Je pense que nous serons davantage à notre place en R2 et que nous passerons tous une bien meilleure saison.

Quels furent les moments forts de cette campagne 2023-2024 ?

Nos quelques victoires mais aussi nos troisièmes mi-temps qui, malgré les défaites, se sont toujours bien déroulées (rires). Il faut dire que les gars d’expérience comme Baptiste Domken et Arnaud Cordonnier nous ont bien montré la voie.

Quel restera ton meilleur souvenir ?

Notre première victoire à domicile contre Neufchâteau. Nous avions tous fait un super match et la fête qui avait suivi n’en avait été que plus belle !

Crédit photo : Orizon Photographie

Bronny James drafté par les Lakers !

Les Lakers ont choisi Bronny James avec leur 55ème pick.

C’était un secret de polichinelle : les dirigeants des Lakers voulaient drafter Bronny James afin de convaincre son paternel de prolonger dans la Cité des Anges. Toujours libre au rang 55, Bronny – dont la saison universitaire fut anecdotique et dont les mensurations sont loin de celles de son illustre daron – a eu le bonheur de voir son nom être appelé par la mythique franchise californienne. Le fiston et le père pourront écrire l’histoire la saison prochaine en portant le même maillot.

Alleur et les States : une sacrée connection

Pour réussir aux Etats-Unis, mieux vaut être passé par le RBC Alleur.

Parmi les figures de proue du basket belge figurent deux Liégeois qui se sont déjà illustrés aux States : Julie Allemand et Ajay Mitchell. Les deux pépites possèdent la particularité d’évoluer au même poste – à la distribution – et d’avoir fait une partie de leurs classes dans le même club, Alleur.

Ainsi, le club de l’emblématique Président Trinon peut se targuer d’avoir deux anciens éléments draftés dans les meilleures ligues du monde : la WNBA et la NBA. Une sacrée fierté et la preuve d’un travail de formation d’excellente qualité.

Historique : Ajay Mitchell drafté à la 38ème place par le Thunder d’Oklahoma City !

Le meneur liégeois a été sélectionné par l’ambitieuse franchise d’OKC.

Quelle magnifique soirée a vécu Ajay Mitchell ce jeudi. Le meneur liégeois est devenu le troisième belge drafté après Axel Hervelle et Toumani Camara. En outre, en étant sélectionné à la trente-huitième position, l’ancien pensionnaire d’Haneffe, d’Alleur, de Liège Basket et du Centre de formation AWBB est le Belge choisi le plus haut à la draft NBA ! Une magnifique récompense pour ce meneur scoreur talentueux qui a déjà fortement convaincu en Belgique avec Limburg et lors de ses trois saisons en NCAA avec les Gauchos de Santa Barbara.

En étant sélectionné au second tour, Ajay Mitchell ne dispose pas de facto d’un contrat garanti mais a toutes les qualités pour que les dirigeants d’OKC le considèrent pleinement dans leur processus de développement. Au Thunder, le Liégeois rejoint une franchise ambitieuse derrière son leader SGA et qui a déjà démontré sa capacité à construire intelligemment et à polir et développer ses pépites. Un environnement idéal pour Ajay Mitchell, loin des risques de tomber dans une franchise dysfonctionnelle, qui ne sera pas totalement dépaysé dans l’Etat des tornades puisque le Liégeois Valentin Moniquet y officie comme préparateur sportif.

Après avoir brillé en Belgique et en NCAA, Ajay Mitchell va pouvoir poursuivre son rêve et son évolution dans la meilleure ligue du monde. Bravo !

Crédit photo : USBG