« J’espère être à 100% pour notre gros mois de mars »

Depuis le début de saison, les Dragons doivent composer sans Jordan Kaluanga.

L’explosif poste 4 souffre d’une chondropathie qui l’empêche de tenir sa place depuis le mois de septembre. « Je ne sais pas encore pour combien de temps j’en ai mais j’espère être à 100% pour le mois de mars qui sera un gros mois puisque nous aurons sept matchs au programme », nous informe-t-il. « C’est hyper frustrant de regarder mes coéquipiers depuis le banc. Il y a des matchs que j’aurais particulièrement voulu jouer, notamment le match retour contre Liège Basket, le derby contre Ninane et celui à Pepinster. Mais j’écoute ce que mon corps et le médecin me disent, cela ne sert à rien de précipiter mon retour. »

Crédit photo : Philippe Collin

« Nous avons raté le dernier shoot à trois points »

En P3B, Wanze conforte son statut d’équipe qui compte tandis que les protégés de Thierry Carton ont terminé le match à quatre et loupé le shoot de la victoire à Hamoir.

Ce week-end, les Sucriers ont ajouté une nouvelle victoire dans leur besace, 97-61 contre Neuville pour monter temporairement sur le podium de la P3B.

En revanche, Oupeye a encore connu des difficultés. A nouveau en proie à des soucis d’effectifs, les représentants de la Basse-Meuse n’étaient que cinq pour se rendre à Hamoir et ont dû disputer la dernière minute à quatre. Cela ne les empêchait toutefois pas d’avoir le shoot pour la gagne. « Nous avons raté le dernier shoot à trois points », commente sobrement Thierry Carton. La victoire revenait aux « Rats », 66-64.

« Important de pouvoir reconnaitre la supériorité de l’adversaire »

A Geel, les Comblinois de Ludo Humblet ont loupé leur première mi-temps et concédé leur premier revers de la saison. Interview.

Ludo, vous avez concédé à Geel votre première défaite de la saison, 99-83 après avoir été menés 66-37 à la pause. Comment expliques-tu ce revers ?

Nous avons manqué de tout pour l’emporter. Je ne suis pas du genre à me cacher derrière des excuses telles que les blessures, le manque de rythme ou le Covid. Tout ce que je retiens, c’est que l’adversaire nous a dominé de la tête aux pieds durant les vingt premières minutes et que, du coup, c’était beaucoup trop compliqué pour revenir avec les trois points. C’est important de pouvoir reconnaitre la supériorité d’un adversaire sans se chercher d’autres excuses.

Cela confirme aussi ta certitude que ce championnat de TDM2B est loin d’avoir livré son verdict ?

Effectivement. Dans cette division, personne ne peut se permettre de louper un début de match car cela se paie cash.

Paradoxalement, la fin de votre série victorieuse peut-elle vous enlever de la pression ?

Honnêtement, mon groupe et moi ne parlons pas de pression. Nous jouons chaque fois notre match pour le gagner et cela s’arrête là. Depuis le début, nous vivons dans notre bulle, en passant de bons moments ensemble et sans nous poser trente-six mille questions sur l’adversaire ou sur une future place au classement.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« De très bons amis à moi et le défi de jouer les premiers rôles en R1 »

Meilleur scoreur de l’élite provinciale avec Alleur, leader de la division, Robin Malpas a décidé de rejoindre Cointe et la R1 la saison prochaine. Interview.

Robin, pourquoi avoir pris la décision de quitter Alleur pour rejoindre Cointe ?

Le groupe et le projet m’ont motivé. Il y a de très bons amis à moi à Cointe et le défi sera de jouer les premiers rôles en R1.

Te sentais-tu à l’étroit en première provinciale ?

Non, ce serait vraiment prétentieux d’affirmer cela. Néanmoins, je me sentirai davantage à ma place en première régionale.

Quels sont tes objectifs pour cette deuxième partie de saison avec les All Blacks ?

Pour Alleur, rien ne change. Je veux jouer la montée en gagnant un maximum de matchs et en prenant un maximum de plaisir.

Petit : la Koursk en tête

Nos Liégeois à l’« export » n’ont guère brillé en fin de semaine. Encore heureux que Thibaut et ses Russes aient été gagné, en Euroligue, au détriment d’un cador espagnol. Pendant que Schwartz opte pour Orléans, son mentor en équipe nationale pète à nouveau une durite. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontière : très morne dernier week-end de janvier

Du côté des défaites, on épingle celles de Ténériffe (Mayombo 10) à Saragosse (81-65), de Trégueux (sans trois titulaires) contre les espoirs de Nantes (55-53) compromettant les chances bretonnes de playoffs, d’Ettelbrück (Sarlette 0) face à l’Amicale Steinsel (76-80) et de Santa Barbara devant Hawaï (62-65, Mitchell 16 et meilleur marqueur de son équipe). L’exception (victorieuse) confirmant la règle concerne Thibaut Petit qui, avec Koursk à Gironne (Esp), voyait le marquoir passé de 40-31, au repos, à 66-71, « on the buzzer ». Une fois de plus, l’Etasunienne Howard (photo) s’est illustrée en Euroligue avec 33 unités et 19 prises à son compteur.

Schwartz de Grèce en France et une finale suisse très « belgicaine »

Loïc Schwartz (29 a, 1,98 m) quitte l’élite hellène pour endosser le statut de pigiste médical à Orléans (13e sur 18) jusqu’en fin février. Pour rappel, il avait défendu les intérêts pepins en 13/14. De l’autre côté des Alpes, la finale de la Ligue suisse se disputait, dimanche après-midi, à Montreux. Massagno croyait tenir le bon bout puis encaissait un 11-35, après prolongation, des œuvres de Fribourg soulevant la coupe à 73-84. A noter qu’au sein du cinq majeur des Tessinois, on recensait Isaiah Williams (ex-Kangoeroes Malines), Uros Nikolic (ex-Mons) ainsi que Vernon Taylor (ex-Alost et Kangoeroes Malines).

Les « + » et les « – » du week-end

Le « + » : quel bonheur, samedi, de voir nos trois jeunes compatriotes sur le podium des championnats du monde de cyclo-cross. Non contents de surclasser la concurrence, ils déclinèrent une attitude exceptionnelle lors de la remise des breloques en se drapant du drapeau national tout en entonnant une réconfortante Brabançonne. Fameux pied de nez sportif à certains de nos politiciens.

Le « – » : ok, un coach qui gagne a toujours raison. Ceci dit, Dario Gjergja a encore dépassé la ligne blanche lors de la visite d’Anvers. D’abord hystérique envers les officiels de la table, il bousculait ensuite un cameraman dont le seul tort était de faire son travail. Ils n’étaient d’ailleurs pas trop de deux pour ramener la « furia du littoral » dans les vestiaires. Est-ce digne d’un sélectionneur national ? Poser la question est y répondre…

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Louis Stouvenakers, Mister 100% »

A domicile et avec Louis Stouvenakers au coaching, les Templiers ont pris le dessus sur le Fresh Air, 77-72.

Ce samedi, les Templiers voulaient effacer le revers concédé contre Ninane le week-end précédent en damant le pion aux Bruxellois du Fresh Air. « Nous avons mené tout le match face à une vaillante équipe de Jette qui n’a rien lâché », souligne Mika Berger. « Nous avons connu quelques mauvais passages qui ont aidé les visiteurs à rester dans la partie mais nous avons su gérer notre fin de match pour nous imposer de quelques points malgré le retour de nos opposants. »

Un résultat positif pour les Hesbignons. « C’est une belle victoire qui va, je l’espère, lancer notre deuxième partie de saison ! Et c’est la première victoire avec notre T2 Louis Stouvenakers à la barre de l’équipe. C’est Mister 100% », rigole le sniper d’Haneffe.

« Fassotte et Wuidar sont les moteurs de Sprimont »

A domicile, les Limbourgeois ont infligé aux Carriers une seconde défaite de rang.

Week-end noir pour les Carriers. Après avoir mordu la poussière vendredi à domicile dans le derby contre Pepinster, ils se sont ensuite inclinés à Tongres dimanche, 89-66. « La clé était de stopper Romain Fassotte et Jérôme Wuidar qui sont, à mes yeux, les moteurs de Sprimont. Les joueurs ont respecté ce plan de match », souligne Olivier Macfly. « Nous sommes restés concentrés et appliqués tout le match face à des Sprimontois qui réalisent un excellent début de saison et qu’il ne faut absolument pas snober. » Et de conclure : « C’est une victoire importante avant de recevoir Geel dimanche prochain ! »

« Je comprends maintenant ce qu’on ressenti les perdants »

A domicile, Stéphane Grandry et le Haut-Pré avaient retrouvé leur défense et ont tout donné pendant cinquante – ! – minutes avant de s’incliner de justesse contre les Wawas, 68-72. Entretien.

Stéphane, quel match contre Waremme, dauphin d’Alleur en première provinciale.

Oui, cela fait plaisir de revivre ce genre de match. Nous nous serions crus deux ou trois ans en arrière.

Vous avez tout donné face à des Wawas qui occupent la deuxième marche du podium.

A la pause, nous étions distancés de douze longueurs. Nous avons effectivement tout donné en deuxième mi-temps pour effacer notre retard et arracher les prolongations et avoir même une balle de match. Mais les prolongations nous ont achevés physiquement.

Cela doit être frustrant d’être passés si près du but après cinquante minutes d’un âpre combat.

Evidemment, une telle défaite est frustrante, surtout dans notre situation. Mais ce match nous a prouvé que nous ne sommes pas morts dans ce championnat et que si nous jouons défensivement comme contre les Wawas, nous gagnerons des matchs pour le maintien.

Tu avais déjà vécu des matchs avec plusieurs prolongations ?

Oui, notamment à la Vaillante mais aussi contre Alleur avec trois prolongations il y a quelques saisons. A chaque fois, nous l’avions emporté. Je comprends maintenant ce qu’ont ressenti les perdants. Il faut retenir la mentalité affichée et une défense retrouvée. Il y a énormément de positif qui ressort de ce match et cela va nous servir pour la suite du championnat.

Un bémol toutefois : la blessure de François Remacle.

Nous croisons tous les doigts pour lui et espérons que ce ne soit pas trop grave.

« La génération dorée ’94 »

Après quinze ans et de nombreux titres, Damien Aussems va refermer le chapitre Belleflamme pour entamer celui du Croatia.

Damien Aussems a pris la décision de quitter Belleflamme pour le Croatia, nouveau club prochainement créé. « Ce ne fut évidemment pas une décision facile à prendre », concède le Haricot. « Pendant quinze ans, j’ai tout vécu à Belleflamme pendant quinze ans avec beaucoup de titres – champion de pupilles à juniors avec un sacre de champion de Belgique U21 ainsi que plusieurs Coupe AWBB et des montées successives de P4 en D3 – glanés avec une bande de potes. »

La nostalgie n’est pas loin pour le Visétois. « C’est indubitablement une page qui se tourne car à seulement vingt-sept ans, j’ai finalement passé plus de la moitié de mon existence à l’ABC Arena. Cela représente un fameux changement de cap », continue Damien avant de se plonger dans l’album souvenirs. « Je garderai de Belleflamme l’image d’un club familial et ambitieux. Vincent Clavier a su former toute une génération issue du club – celle qui fut parfois appelée la « génération dorée ’94 » – pour la porter jusqu’en D3, raflant tout ou presque sur son passage. Je pense que ce que nous sommes parvenus à réaliser et le palmarès que nous nous sommes construits sont ma plus grande fierté. Je tiens d’ailleurs à remercier ce club pour tout ce qu’il a pu m’apporter à moi ainsi qu’à mes coéquipiers tout en adressant une mention spéciale à Alex Walewyns et Sébastien Peremans qui continueront à faire partie intégrante de ma vie privée après tant de bons moments partagés, sur le terrain et en dehors. »

C’est un nouveau chapitre qu’entamera la saison prochaine ce shooteur en rejoignant le nouveau club du Croatia. « J’avais envie de retrouver du plaisir sur un terrain de basket – ce que j’ai un peu perdu actuellement – en jouant sans pression avec des amis tout en ayant tout de même un groupe de bons joueurs et des ambitions », nous confie Damien. « Comme ce projet est instigué par mon meilleur ami, et témoin de mon mariage avec Adrien Lozina, cela a contribué logiquement à mon choix. L’opportunité de pouvoir jouer avec Adrien et Maxime Laviolette a finalement scellé ma décision. » Et de conclure : « Nous allons pouvoir créer un groupe d’amis avec un bon niveau pour avant tout prendre du plaisir… et des victoires ! »

« Belleflamme a toujours cru en moi »

Julien Mathy a décidé de prolonger à Belleflamme pour la prochaine saison et évoluera en R1 et en R2. Interview.

Julien, tu as décidé de prolonger à Belleflamme. Qu’est-ce qui a pesé dans ton choix ?

Après avoir reçu une proposition pour évoluer en double affiliation avec la TDM2 d’Esneux et la R1 de Belleflamme, j’ai décidé de rester à l’ABC Arena pour y jouer en R1 et en R2. Ce qui m’a convaincu, c’est de pouvoir jouer en R2 avec mon papa et en R1 avec mon coach Maxime Clavier mais aussi et surtout parce que Belleflamme est un club qui a toujours cru en moi et m’a fait confiance.

Quelles sont tes envies pour cette prochaine saison qui te verra encore progresser d’un échelon ?

Pour la saison prochaine, pourquoi ne pas envisager une montée avec la R1 tout en continuant à progresser et à m’intégrer à ma nouvelle équipe ?