Raivio, de père en fils

Chez les Raivio, on exerce la même profession de génération en génération : basketteur. Et dans la durée avec Nik, l’ancien Liégeois, qui rebondit en D2 italienne à 36 balais. Autre ex-Tchantchès, Cebasek ne disputera pas le prochain Euro. Et on poursuit notre balade le long de l’Eau Rouge. Ce sont les infos d’EMCE.

De Rick-le-Malinois à ces fistons Derek, ex-Alost, et Nik, ex-Liège Basket

Dans les années ’80, Rick Raivio (54 ans) transportait de bonheur le Winketkaai, l’antre historique du Racing Malines. Durant son séjour chez nous, il eut deux fils. Dont Derek, le cadet, qui transita ainsi par l’Okapi Alost. Quant à Nik (36 a, 1,93 m), force est de constater qu’il ne brilla guère au Country Hall en 2010/2011. Au point de déserter les lieux en pleine saison. Ce qui ne l’empêche pas d’être encore actif puisqu’il quitte Piancentina pour Forli, en A2 italienne. A noter que, comme il est né le 6 février 1986 à Anvers, il a pu bénéficier de la double nationalité américaine et belge.

Cebasek tombe de la sélection slovène tandis que Rupnik y reste

Ce n’est que dimanche soir que l’entraîneur fédéral slovène a officialisé sa sélection pour le tout proche Euro. On le craignait et ça s’est confirmé, l’ancien Liégeois, Jakob Cebasek (aujourd’hui maître à jouer à Louvain) tombe de la liste. En revanche, le meneur Luka Rupnik y est logiquement maintenu. On se souviendra qu’il avait distribué les cartes, en 2019/2020, dans notre métropole anversoise. Avec bonheur, d’ailleurs.

Francorchamps (2/4) : quand Hollywood débarque le long de l’Eau Rouge

En 1966, le réalisateur américain John Frankenheimer tourne le film « Grand Prix » sur plusieurs circuits. Dont bien évidement Francorchamps. Une véritable production hollywoodienne (budget de 9 millions de dollars) qui réunit bon nombre de stars (James Garner, Yves Montand, ou encore, Françoise Hardy) et qui décrocha trois Oscars. Même les figurants y étaient très bien payés. Je peux en témoigner car j’étais présent au moment du tournage au virage de Stavelot. Il devait y avoir un orage d’une rare violence et le commandant des pompiers de Spa y envoya l’ensemble de ses hommes disponibles afin d’arroser la piste. Semble-t-il sans autorisation spécifique préalable. Et, comme de bien entendu, un incendie se produisait, au même moment, dans la cité thermale. Vous imaginez aisément les conséquences…

Michel Christiane

Crédit photo : Forli 2015

Panne de réveil pour les Hutois ?

A Andenne, les Hutois ont mis dix minutes pour entrer dans leur match.

Andenne est sans doute la plus liégeoise des équipes namuroises. En effet, les Oursons alignent Jimmy Stas, Max Grégoire, Rémy et Théo Beaujean ainsi que Jean Delva. La réception du Huy s’annonçait donc comme un derby ou presque mais celui-ci a rapidement tourné court, les Hutois ne parvenant à inscrire que quatre petites unités lors des dix premières minutes qui voyaient les locaux prendre le large, 27-12. Le reste de la rencontre fut davantage équilibré mais jamais Huy n’inquiéta Stas (11 points), Rémy Beaujean (11 points également), Max Grégoire (15), Arnaud Otte (10) et les locaux. Score final sans appel : 89-62.

Crédit photo : Philippe Collin

« Quelques semaines supplémentaires de préparation n’auraient pas été de refus »

A quelques jours d’entamer leur championnat de P2, Maxime Princen dresse l’état de ses troupes.

Max, que retiens-tu de votre victoire en Coupe contre le BC Réveil ?

Nous avons mis une grosse intensité et, surtout, l’équipe n’a fait qu’un seul homme. Nous ne sommes pas au point tactiquement mais l’énergie développée était très agréable à voir.

A quelques jours du début du championnat, quel est l’état des troupes à Comblain ?

Nous avons envie d’en découdre et de nous mesurer aux autres équipes mais quelques semaines supplémentaires de préparation n’auraient pas été de refus.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Dommage d’avoir été la seule province sans Playoffs »

Audric Muller fait le bilan de la saison 2021-2022 de Spa et préface la saison 2022-2023.

La saison 2021-2022 :

« Nous avons débuté difficilement par trois défaites consécutives. Ce fut compliqué mais j’avais le sentiment que nous allions faire mieux pour revenir dans la compétition et nous trouver à la belle quatrième place. Je suis content de l’équipe et du mental affiché tout au long de la saison. Malheureusement, les Playoffs ne furent pas organisés. Je trouve cela dommage que nous fûmes la seule province dans laquelle ceux-ci ne furent pas disputés. »

Les moments forts :

« Notre victoire à Bellaire où pas grand monde ne va gagner ainsi que notre belle prestation chez le leader Alleur. Le retour de nos blessés nous a fait du bien et nous a permis d’avoir un second souffle dans ce championnat pour nous relancer complètement. »

Les souvenirs :

« La combativité que nous avons eue à chaque match et la solidarité du groupe malgré les défaites. Nous avons tenu bon et sommes restés soudés. Je suis fier de l’aboutissement de notre saison et j’espère faire de même cette saison. »

La saison 2022-2023 :

« La série de P1 s’annonce solide avec les nouvelles équipes montantes et descendantes mais également par le renforcement de certaines avec des joueurs expérimentés. De notre côté, peu de départs et d’arrivées – deux ex-joueurs du club qui connaissent notre façon de jouer et n’auront pas de mal à se mettre dans le bain. J’espère que nous pourrons accrocher le haut du classement et être compétitifs comme nous le fûmes la saison dernière. »

10 triples pour le Haut-Pré à Wanze

La P1 du Haut-Pré a profité de son adresse extérieure pour s’imposer chez la P3 de Wanze, 62-75.

Les choses avaient pourtant mal débutées pour les Sérésiens, menés 24-6 après dix minutes. Profitant de leur adresse extérieure, Renna (10 points), Grandry (10 également), Meyers (15 unités) et Renkin (12 pions) remettaient le Haut-Pré sur de bons rails. A la pause, le marquoir affichait 34-29 et à la reprise, les visiteurs passaient définitivement devant pour s’imposer 62-75.

L’équipe B d’Ougrée est elle aussi revenue victorieuse, 40-60 à Waremme. Défaite en revanche pour l’équipe C du Haut-Pré, battue de justesse par la P2 d’Awans.

Brussels, cité interdite ?

Toujours est-il que la phalange de la capitale a jeté son dévolu sur un troisième géant au demeurant international congolais. C’est une manne quasi céleste qui s’abat sur l’ensemble des clubs italiens de D1. Pendant ce temps, nous vous emmènerons à Francorchamps toute la semaine. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (francorchamptoise) du mardi

Dimanche, on a donc vécu en quelque sorte le Grand Prix du 100e anniversaire du (fabuleux) circuit de Francorchamps. Pour marquer le coup, vous découvrirez, tout au long de la semaine, des « curiosités » relatives à l’anneau ardennais. On est dans les années ’60. Cela peut paraitre surréaliste aujourd’hui, mais il n’y avait aucune place pour parquer les bolides dans l’enceinte fagnarde. Autrement dit et après leurs essais, les voitures rejoignaient les principaux garages de la région où c’était réellement portes ouvertes. Le public était ainsi autorisé à investir les lieux et à discuter avec les pilotes et les mécaniciens. A Spa, je me souviens que Graham Hill et sa Braham nichaient chez Paquay, près du Pouhon. Quant à Jim Clark et sa célébrissime Lotus, on pouvait les côtoyer au garage Warnotte en face de la gendarmerie. J’ai encore une photo (en noir et blanc) où je suis juste à côté du multiple champion du monde. A peine croyable à l’heure actuelle. Les deux pilotes sont réunis sur le même cliché. Demain : quand Hollywood débarque à Francorchamps… avec un figurant que vous devez subir quotidiennement.

Keliki, « champion d’Europe » monégasque, renforcera le Brussels

La raquette de la capitale aura-t-elle des allures de cité interdite ? On peut le penser car les responsables du cru ont à nouveau recruté des centimètres (208) sous les traits du jeune et bondissant Kevin Keliki (22 a) arrivant de Berk, cercle prestigieux aujourd’hui relégué en Nationale 1). A noter que l’exercice précédent, l’international congolais avait remporté l’EuroCup en compagnie de l’AS Monaco.

Nouveau contrat télé (rémunérateur) pour les clubs de D1 italienne

Attention : si certains grands argentiers des clubs de notre BNXT League lisent ces lignes, ils risquent tout bonnement une attaque cardiaque. Un accord vient d’intervenir entre la ligue italienne et Eleven Sports. Cette chaîne s’est ainsi engagée à verser 200.000 euros à toutes les formations de la Série A. Et ce, pour les trois prochaines années. Ce n’est pas tout car, la RAI, est entrée dans ces tractations car elle désirerait retransmettre un match chaque dimanche en fin d’après-midi. Faut-il préciser que ce serait, là aussi, sous forme d’une rétribution sonnante et trébuchante ?

Michel Christiane

Crédit photo : DR

Match de mammouth de Candace Parker mais défaite du Sky

Pour le premier match de la demi-finale des Playoffs, Chicago s’est incliné de peu à domicile, 63-68.

Candace Parker (19 points, 18 rebonds, 5 contres, 4 steals et 2 contres) a pourtant tout tenté mais les locales, alors que le marquoir affichait 34 partout à la pause, ont loupé la reprise, concédant 8 longueurs au Sun sans parvenir à totalement revenir au score dans la dernière ligne droite. Julie Allemand (3 points et 2 passes décivises), Emma Meesseman (10 points, 3 rebonds et 7 passes) et leurs coéquipières devaient baisser pavillon, 63-68. La seconde manche de ces demi-finales aura lieu ce mardi, toujours à Chicago.

Crédit photo : Chicago Sky

« S’il y avait finalement eu trois descendants, nous aurions fait la bascule en P2 »

Pour Liège & Basketball, Jordan Delrez se confie sur la dernière saison vécue avec Welkenraedt et évoque la nouvelle. Entretien.

Jordan, comment juges-tu votre saison 2021-2022 ?

Une saison mi-figue, mi-raisin. Il faut reconnaitre qu’elle fut compliquée entre les arrêts de certains joueurs, les blessés et les absences pour diverses raisons. Mais, malgré tout, nous avons bataillé toute la saison pour nous maintenir en P1. Heureusement, durant le deuxième tour, nous avons réussi à engranger un maximum de victoires et cela nous a permis de rattraper en partie notre mauvais premier tour. Il faut aussi reconnaitre que s’il y avait finalement eu trois descendants, nous aurions fait la bascule en P2.

Quels furent les moments forts de ce dernier championnat ?

Notre début de deuxième tour. Alors que tout le monde nous voyait condamnés, nous avons su inverser la tendance en gagnant six de nos huit premiers matchs. Cela nous a permis de prendre un bon bol d’air au classement et d’éviter de figurer parmi les deux descendants.

Que gardes-tu en mémoire ?

Cette saison post-Covid fut un peu particulière. Entre le début de saison légèrement décalé, l’arrêt de la compétition au mois de janvier et l’enchainement des matchs en fin de saison, nos organismes furent mis à rude épreuve. Je garde aussi le souvenir de nos troisièmes mi-temps (rires).

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

L’objectif sera clairement le maintien. J’espère que nous pourrons assurer celui-ci dès que possible et vivre une saison bien plus paisible. J’espère également que l’ambiance dans l’équipe sera toujours aussi bonne et que nous continuerons à passer de bons moments tous ensemble.

« Les joueurs ont, semble-t-il, pris soin de leur corps durant la trêve »

Les Porais se sont imposés chez la P3 de Sprimont en Coupe de la province. Avant de recevoir Aubel pour l’entrée en matière en P2B, Gilles Dubru fait le point sur la situation des Porais.

Gilles, vous avez évité le piège chez la jeune P3 de Sprimont en vous imposant 65-79.

Une victoire contre une belle équipe de jeunes, malgré un début de match insuffisant. Après avoir pris un 14-2, nous avons été obligés d’adapter notre défense alors que j’aurais souhaité que nous soyons dominants à ce niveau-là. Nous avons progressivement refait notre retard et sommes passés devant malgré un gros rush des Carriers en fin de partie.

Comment juges-tu la préparation de ton équipe ?

J’avoue que j’attendais mieux concernant les présences afin d’avancer tactiquement. J’ai dû diminuer les nouveautés prévues. Le point positif est que les joueurs ont, semble-t-il, pris soin de leur corps durant la trêve. Nous verrons ce que cela donnera en championnat mais le groupe vit bien et c’est le plus important.

Dallenogare et Notelaers en mode Tontons flingeurs : acte 2

Les deux ailiers d’Alleur ont à nouveau explosé les compteurs contre le Royal IV Brussels, permettant aux Alleurois de clore ce premier tour de Coupe AWBB avec une victoire et une qualification pour les seizièmes de finale de la compétition. La P1 des All Blacks n’a fait elle qu’une bouchées des Anciens 13.

Après avoir scoré à tout va contre l’Etoile Jupille, Dallenogare (26 points) et Notelaers (31 unités) ont récidivé contre le Royal IV Brussels. Avec 35 points inscrits dans le deuxième quart-temps, les Alleurois prenaient les commandes de la partie à la pause, 59-52. Marien (16 pions), Forthomme et Carbonari (11 points chacun) apportaient leur écot et Alleur s’imposait 103-86.

Feu d’artifice pour la P1 locale contre une équipe d’Anciens 13 passablement déforcée. Après dix minutes, les All Blacks étaient largement en tête, 31-15, et à la pause le suspens était définitivement enterré, 58-23. Arnaud Thibaut (19 points), Coetsiers (19 également), Kevin Cambré (16 pions), Lucas Grandry (15 unités), Hervé Cordonnier (14 pions) et les intérieurs Benjamin Herman et Martin Di Prospero (11 points chacun) dépassaient tous la barre des dix points et les Alleurois s’imposaient dans les grandes largeurs, 115-55.