Nouveau forfait pour les Nets

Alors que DeAndre Jordan et Spencer Dinwiddie ont contracté le Covid-19, Wilson Chandler manquera aussi aux Nets.

Jordan et Dinwiddie testés positifs au Covid, leurs présences à Orlando pour la reprise semble plus qu’incertaine. Une certitude est l’absence de Wilson Chandler qui a préféré déclaré forfait que faire courir des risques à sa famille.

« Personnellement, je pense comme tout le monde à l’inconnu lié au Covid. Et le fait d’avoir une grand-mère de 87 ans, qui se bat contre différents types de maladies, et d’avoir de jeunes enfants, ça me fait penser qu’il est plus important pour moi d’être à la maison avec ma famille pour prendre soin d’elle. Donc c’est ma principale préoccupation de rester à la maison. Et puis, si vous ajoutez les injustices sociales et tout ce qui se rapporte aux violences policières, ça rend les choses encore un peu plus compliquées » a expliqué Wilson Chandler. « Je m’entraînais avec l’équipe et je respectais le protocole ordonné par la NBA, en étant testé tous les deux jours et en effectuant des sessions d’entraînement individuellement. Mais depuis que j’ai annoncé que je n’irais pas à Orlando, je suis sur le point de rester à la maison pour être avec ma famille. »

Où a été prise cette photo ?

Pour la dernière d’une chronique de longue haleine, on se met à l’ombre dans une salle de gala. Plein feu, comme de bien entendu, sur le duel au sommet entre Vitoria et Barcelone devant déterminer le successeur du Real. J’en profite pour vous révéler les coulisses de mes déplacements en Catalogne et au Pays basque. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

La finale espagnole oppose donc Barcelone à Vitoria (lire-ci-dessous). Voici les souvenirs que je garde de ces deux villes visitées à l’occasion de déplacements européens pour la DH et la Libre. J’ai été à trois reprises à Vitoria dont deux fois avec Pepinster. Avec systématiquement des atterrissages à Bilbao sous la pluie. Est-ce une des raisons pour laquelle, le Basque n’est guère souriant de prime abord ? Ceci dit, Vitoria est une très jolie ville ornée de splendides loggias et déclinant une véritable « culture basket ». Lors du premier voyage, j’avais été jusqu’à Guernica qui ne manqua pas d’inspirer Picasso. Toujours en ’92, René Collard, le délégué d’équipe, s’était rendu compte qu’il avait oublié les licences FIBA à l’hôtel peu avant le coup d’envoi. Quatre ans plus tard, je n’étais pas présent à la « salle du bas » pour le match aller car j’accompagnais Braine à Pistoia, en Toscane. En ’95, cap sur Barcelone toujours avec les Pepins. En fait, ils allaient donner la réplique à Manresa, mais nous logions dans la capitale catalane, à une soixantaine de bornes. Lors d’une des navettes, nous avions effectué un crochet par l’impressionnant monastère de Montserrat tout en visitant bien entendu le site olympique (hanté par la Dream Team) et le Camp Nou. Via une porte dérobée, nous avions pénétré dans le « Palau Blaugrana » interdit d’accès. La salle du Barça dont nous nous étions vite faits jeter par un concierge furibard. L’unique cafétéria ouverte se trouvait à la patinoire voisine. Beaucoup plus hot était le « Bagdad », un cabaret du centre-ville présentant des shows à peine imaginables. Mais, mon éducation judéo-chrétienne m’interdit de vous en dire davantage…

Titre espagnol : « La clé du match, le duel Shengelia-Mirotic »

Aux environs de 21 h 45, on connaîtra l’identité du champion d’Espagne 2020 : Barcelone ou Vitoria. Doté d’un banc d’exception, les Catalans partiront favoris. De quoi titiller les Basques d’Ivanovic : « Sur une seule rencontre, tout est possible. C’est l’équipe qui commettra le moins d’erreurs en défense qui brandira le trophée. » Et d’ajouter : « La clé du match se situera au niveau du duel opposant Shengelia à Mirotic, deux des meilleurs basketteurs européens du moment. » S’il l’emportait, l’ancien Pepin offrirait ainsi un fabuleux cadeau d’adieu à Vitoria avant de rejoindre le CSKA Moscou. Chandelle à 20 heures.

Terrain (pas) extérieur : faites vos jeux, rien ne va plus !

Afin de clôturer une rubrique exclusivement consacrée aux terrains extérieurs de notre province, je vous propose donc, pour cette der de der, une… salle. Et quelle salle car est généralement dédiée à d’autres activités nettement plus musicales et culturelles. Je peux vous assurer que l’équipe visiteuse en prit plein les mirettes en découvrant les lieux. Faites vos jeux, rien ne va plus… constituera l’ultime indice.

La télé crève l’écran

C’est sur VOOsport World 3 qu’il faudra vous brancher pour ne rien perdre du sommet ibérique. Un choc qui vous sera commenté par Pierre Vandersmissen en compagnie d’Axel Hervelle, grand spécialiste (et habitué) de l’Endesa Liga.

Michel CHRISTIANE

« Les Knicks n’ont rien »

LaVar Ball est toujours aussi farfelu.

« Les Knicks n’ont rien. La dernière fois qu’ils ont gagné un titre, c’était dans les années 70. La lumière doit briller à nouveau là-bas et il faut un changement complet. Je veux LaMelo aille là-bas, mais s’ils le prennent, je veux qu’ils prennent LiAngelo aussi » a déclaté le patriarche de la famille Ball. « Après ça, ils auront une chance d’avoir Lonzo. Ce n’est pas une seule personne qui peut changer une franchise. Il faut une nouvelle culture. Et donc il faut recruter mes trois fils. Avec ça, les Knicks seraient le plus grand show de tous les temps en NBA. »

« Ils regardent juste le nombre de bagues que tu as aux doigts »

Pour Mark Cuban, un titre cette année serait tout autant appréciable que lors d’une saison classique.

Cette saison NBA restera particulière et certains estiment que le champion NBA sera un champion au rabais. Un avis que ne partage par Mark Cuban.

« Les gens ne regardent pas comment s’est déroulée la saison, ils regardent juste le nombre de bagues que tu as aux doigts. Donc non, il n’y aura pas plus d’astérisque qu’en 1999. En 1999 tout le monde a dit qu’il y aurait un astérisque et personne ne s’en souvient. Ou même 2012, quand il y avait eu 66 matchs après le lockout. Personne n’a parlé de ça parce qu’il y avait des matchs en back-to-back-to-back pour arriver à caler les 66 matchs, donc c’était encore plus difficile » a déclaré le proprio des Mavs, rejoignant ainsi Steve Kerr.

« C’est du mauvais jeu »

Avant de diriger les Warriors, Steve Kerr n’était pas un fana de l’usage du tir longue distance.

Avant de devenir le coach des Warriors, Steve Kerr ne semblait pas spécialement attiré par les équipes qui allumaient régulièrement derrière l’arc. « La NBA manque de joueurs capables de jouer au poste bas. C’est tellement différent de l’époque où la ligue était dominée par les big men… Aujourd’hui, il n’y en a quasiment plus » confiait-il sur le plateau de la TNT. « On voit trop d’équipes balancer des tirs à 3 points de partout. Je trouve que c’est mauvais pour le jeu. »

Une opinion paradoxale pour l’ancien tireur d’élite des Bulls qui a notamment forgé ses succès comme coach grâce à l’adresse longue distance des « Splash Brothers ».

« Le niveau se bonifie au fil des années »

Avant de rejoindre Welkenraedt, Jordan Delrez revient sur la dernière saison disputée sous les couleurs de Dison-Andrimont. Interview.

Jordan, comment juges-tu les résultats enregistrés cette saison?

Ils furent plutôt décevants par rapport aux attentes qui avaient été placées en nous. A la base, j’estimais que nous avions l’équipe pour viser, au moins, la première partie de tableau. Mais nous avons connu beaucoup d’absences à cause des blessures, de maladies, du boulot. Malgré ces circonstances, je pense que nous méritions mieux, notre deuxième tour nettement meilleur en fut la preuve.

Qu’as-tu pensé de niveau de la P1 cette année?

Il est toujours aussi bon. Je pense d’ailleurs qu’il se bonifie au fil des années. On y retrouve beaucoup de très bons joueurs mais aussi certains ayant évolué plus haut et désireux de lever un peu le pied ou de simplement retrouver du plaisir. En première provinciale, tout le monde peut battre tout le monde. Il faut se donner à chaque match pour repartir avec les trois points et c’est ce qui – avec les nombreux derbies – fait la beauté de cette division.

Comment juges-tu tes propres prestations?

Ma saison fut tronquée car j’ai été sur la touche pendant six semaines à l’ouverture des hostilités. Du coup, j’ai dû cravacher pour retrouver le rythme et, par conséquent, j’ai connu pas mal de hauts et de bas, un peu à l’image de l’équipe.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Il y en a eu plusieurs mais notre début de deuxième tour marqué par nos deux victoires coup sur coup face aux deux premiers du classement restera mon meilleur souvenir. Je retiendrai également l’excellente ambiance qui a régné au sein de l’équipe durant toute la saison. Malgré les coups durs, nous sommes toujours restés soudés et solidaires.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Le jeu que nous avons su proposer lors de certaines rencontres de second tour mais aussi l’ambiance au sein de l’équipe.

Quels regrets nourris-tu?

La fin de saison tronquée à cause du Covid-19. Même si c’était la bonne décision d’arrêter le championnat, j’aurais aimé que nous puissions prouver sur le terrain que notre place était en P1. Ensuite, même si je respecte la décision du comité, j’aurais aimé pouvoir terminer la saison avec Gino Fortuna afin de clore ce chapitre en beauté.

« Une perte de rythme en période d’examens »

Robin Roland sera toujours à la distribution à Comblain la saison prochaine et aura à cœur de réussir un bon championnat.

« Notre saison fut plutôt bonne dans l’ensemble même si nous y avons rencontré des moments difficiles. Nos résultats n’étaient pas vraiment bons au début mais nous avons relevé la tête petit à petit » commence Robin Roland. « Avec l’équipe que nous avions, nous ne déméritons pas à notre place mais je crois que nous aurions pu faire mieux et terminer un cran ou deux au-dessus. »

Après Esneux, c’est le Mailleux qui termine seconde équipe liégeoise de la TDM2B. « Le niveau de notre série était assez bon et le championnat bien disputé. Le classement fut serré tout au long de l’année et nous avions remarqué qu’en un ou deux matchs, nous pouvions rapidement grimper ou descendre dans la hiérarchie » poursuit Robin avant d’analyser ses propres performances. « Mon début de saison fut meilleur que ma fin de championnat. Le manque de rythme dû aux examens ne m’a pas vraiment aidé et j’ai eu ensuite quelques difficultés à retrouver mon rythme habituel. »

Réagir en nous faisant mal en défense

A l’instar de son coach, le meneur de Comblain garde en mémoire la prestation de son équipe contre Geel. « Assurément l’un des moments les plus marquants de notre saison » confirme-t-il. « Après le premier quart, nous étions menés de plus de vingt points mais nous avons su réagir en équipe en nous faisant mal en défense et en nous libérant en attaque. Nous sommes restés solidaires et avons remporté la victoire dans ce match tout sauf facile.« 

Certains regrets resteront mais Robin est résolument tourné vers l’avenir. « J’ai vraiment apprécié l’ambiance dans l’équipe et la bonne entente entre les joueurs, que cela soit dans les bons comme dans les mauvais moments » ajoute-t-il. « Je regrette que la saison se soit terminée un peu trop tôt car je crois vraiment que nous pouvions encore réaliser quelques bonnes prestations, d’autant plus qu’il nous restait encore deux derbies à disputer. » Ce n’est que partie remise pour la prochaine campagne qui fera la part belle aux derbies.

« La révélation Arnaud Goffinet »

Avant de rejoindre l’Etoile Jupille, Alan Mvita fait le bilan de la campagne de LAAJ en P2A. Entretien.

Alan, que retiens-tu de cette saison?

Comme tout le monde, je suis déçu de l’arrêt brusque et soudain du championnat mais ce sont les aléas de la vie. Hormis cela, ce fut une bonne saison. Notre objectif était de nous maintenir et nous y sommes parvenus.

Vous terminez à la sixième place à égalité avec Comblain, Theux, Henri-Chapelle et Aubel. De quoi te satisfaire?

Je connais le niveau de mes coéquipiers et je savais que nous pouvions viser plus haut. Malheureusement, beaucoup de jeunes joueurs évoluaient dans les deux équipes – P2 et R1 – et notre groupe n’était dès lors pas toujours le même d’un match à l’autre. Avec un groupe complet et plus de régularité aux entrainements, je n’ai pas peur de dire que nous pouvions envisager mieux.

Qu’as-tu pensé de cette P2A?

Contre toute attente, ce fut un championnat très disputé. D’ailleurs, le « classement final » est le reflet de la saison: tout le monde pouvait battre tout le monde. Nous ne pouvions pas arriver à un match en dilettante sinon c’était la défaite assurée (rires).

Comment juges-tu performances?

J’ai dû m’adapter à une nouvelle situation. Avec le boulot, je ne pouvais pas participer à tous les entrainements et, parfois, je ratais des matchs. Je me suis adapté et, finalement, cela ne s’est pas trop mal passé. Je pensais perdre mon niveau mais, au fur et à mesure des matchs, cela allait de mieux en mieux et j’ai su trouver ma place.

Quels furent les moments forts de cette saison?

Notre victoire à Visé. Il y eut de belles actions, un match serré, de la combativité du premier au dernier quart avec un groupe pourtant amputé. Nous avions fait preuve d’une grande maturité. C’est un de mes plus beaux souvenirs de cette saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Ma complicité avec le coach ainsi que la confiance qu’il a placée en moi. Mais j’ai encore davantage apprécié de voir des jeunes comme Alex Aerts, Martin Malengré, Thomas Jaumes et Arnaud Goffinet – la révélation et mon préféré – progresser et parfois même éclater en plein match. Je souhaite beaucoup de réussite à ces joueurs.

Nourris-tu certains regrets?

Oui, de n’avoir pas été plus présent aux entrainement, de ne pas pouvoir grandir avec ce noyau plein de potentiel et avec ce coach et de ne pas avoir passé plus de temps en dehors des terrains avec groupe. Je regrette également de ne pas avoir pu remercier en bonne et dee forme le staff et les bénévoles de LAAJ.

« Il faut une équipe de All-Stars pour monter en P2 »

Les chutes dans le peloton, les résultats d’Harmalia, l’évolution de la troisième provinciale, ses performances et ses relations avec ses coéquipiers: autant de sujets abordés par Benjamin Peters pour Liège & Basketball.

La saison:

« Ce fut une saison mi-figue, mi-raisin, nous avons alterné le très bon et le mauvais. Mais, dans l’ensemble et pour une première saison en tant que nouvelle équipe – même si nous avions déjà joué ensemble par le passé -, il y a beaucoup de positif. La cohésion d’équipe est forte et chacun apporte quelque chose au groupe, particulièrement Alex Bodson qui, à ce niveau-là, est primordial afin de le consolider.« 

Le classement des Abeilles:

« Au début du championnat, nous n’avions guère d’objectifs. Nous voulions simplement essayer de nous maintenir, prendre du plaisir et voir où nous pouvions arriver. Malgré cela, nous pouvons nourrir quelques regrets. Nous avons réalisé de grosses prestations contre de grosses écuries. Le Top 5 était possible cette année, ce qui nous donne beaucoup de confiance pour la suite. »

La P3A:

« Sincèrement, j’ai le sentiment que le niveau provincial progresse chaque année. Monter de P3 en P2 est vraiment compliqué. A l’image de Stavelot, il faut presque une équipe de All-Stars tant chaque adversaire peut se révéler redoutable. En tant que compétiteur, c’est génial de savoir que chaque match va être une bataille. »

Ses prestations:

« L’équipe compte beaucoup sur mes prestations. Si l’équipe ne tourne pas bien, je n’arriverais pas à développer mon jeu comme je le voudrais et, a contrario, quand l’équipe est bien, tout est plus facile et le jeu s’ouvre davantage. Sur le terrain, j’ai besoin d’avoir une relation privilégiée avec mes coéquipiers – comme Oli Vandenhoven et d’autres – car cela me rassure et je sais que je peux me reposer sur eux quand je suis moins en réussite. »

Ses coups de cœur:

« Sur le plan basket, nos deux derniers matchs – contre Spa et Stavelot – avant la crise sanitaire furent des délices à jouer. Face à des Blancs-Moussis ultra-favoris, nous n’avons perdu que de deux points à domicile tandis que nous avons collé près de quarante points aux Bobelins qui étaient pourtant deuxièmes au moment de notre confrontation. Sur le plan humain, j’ai forcément tout apprécié (rires). Les troisièmes mi-temps, les buvettes, les chutes dans le peloton, les vestiaires, les entrainements: que de bons souvenirs!«