Les Buffalos avaient mangé du lion!

   

Grosse démonstration de Grâce-Hollogne ce weekend contre Huy en P3B. Les locaux l’ont emporté 108 à 26.

    

Face à la seule équipe sans victoire de la série, Grâce-Hollogne n’a pas fait dans le détail. Emmenés par un Julien Wéry des grands soirs (30 points), les locaux prenaient directement une confortable avance. Après dix minutes, c’était déjà 29 à 8. Le second quart-temps confirmaient les bonnes dispositions des gars d’Hervé Odeurs qui rentraient aux vestiaires avec une avance conséquente. C’était 61 à 16 à la pause.

La suite était du même acabit et Huy souffrait mille maux face à des Buffalos plus que solides. Si les locaux franchissaient allègrement la barre 100 points, le fait de ce match fut, sans aucun doute, l’incapacité des visiteurs à inscrire plus de 8 points par quart-temps. Avec seulement dix points marqués en seconde période, les Hutois établirent sans doute un record négatif. 

Le collectif d’Hannut domine Belleflamme

   

Mardi soir, en match décalé de première provinciale, Hannut a vaincu Belleflamme, 85 à 69.

    

Cet étrange horaire de match à porté chance aux Hesbignons qui n’ont pas trébuché face aux Haricots. « Victoire collective avec six joueurs à plus de dix points » souligne David Beck sur son compte Facebook. « Il nous a manqué un peu de lucidité dans les moments importants » regrette Cédric Deplus. « A plusieurs reprises, nous sommes revenus à trois ou cinq points avant de rater nos attaques et d’être aussitôt sanctionnés par nos adversaires. Notre mauvais début de match -cinq minutes sans marquer- ne nous a pas aidé non plus.« 

Blanchy et ses coéquipiers présentent désormais un bilan de quatre victoires en six rencontres et rejoignent l’Etoile Jupille à la quatrième place au classement. Belleflamme possède un bilan parfaitement inverse de celui de leur adversaire du soir et occupe la neuvième place au général. « Nous ne nous portons pas mal et avons déjà réalisé un meilleur début de championnat que la saison dernière » souligne Cédric Deplus. « Nous montrons de belles choses collectives par moments mais ce serait bien de réaliser cela sur l’entièreté des rencontres. »

« Notre mobilité fut une force »

   

Dans la rencontre entre les P3 invaincues d’Henri-Chapelle et d’Alleur, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, 70 à 94, et poursuivent l’aventure en Coupe de la Province.

   

Ce duel entre deux formations invaincues à tourner à l’avantage des visiteurs. « Nous nous sommes déplacés sans pivot et sans notre coach » nous précise Nicolas Borguet d’Alleur. « Mais ne pas avoir de pivot fut une force en défense car notre mobilité fut bien utile pour empêcher les passes à l’intérieur. Cela nous a aussi permis d’avoir cinq shooteurs sur le terrain et nous avons connu de la réussite aux moments opportuns.« 

L’adresse visiteuse fut l’un des éléments déterminants de cette partie. « Malgré les différents changements défensifs, nous n’avons pas su contrer les shooteurs de cette très bonne équipe d’Alleur, qui joue à la perfection sur ses qualité. Nous allons nous servir de cette défaite et de nos erreurs pour repartir de l’avant en championnat » conclut Fred Carton, l’entraineur d’Henri-Chapelle.

« Agressivité »

    

Ce mercredi, Prayon se rendra à Tilff pour tenter de décrocher son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. François Sgobba préface cette rencontre.

   

François, quel mot utiliserais-tu pour définir votre match de Coupe contre Tilff?

Agressivité est sans doute le terme le plus approprié car une grosse défense nous permettra de contrôler le rythme du match. De plus, tous nos joueurs sont très motivés.

Qu’est-ce qui te plait dans cette compétition?

Ce que j’apprécie, c’est l’opportunité de rencontrer des formations de divisions supérieures à la nôtre.

Face aux Porais, quels seront les facteurs à ne pas négliger? 

Il faudra opter pour un jeu physique en contrôlant le rebond offensif et imprimer notre rythme en attaque.

« Nous sommes tombés dans le piège tendu par les Pépins »

     

Bel upset réalisé par la P3 de Pepinster qui a pris la mesure de la P2 de la Vaillante Jupille, 72 à 67, et se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Olivier Henry revient sur le revers concédé par ses troupes. 

   

Olivier, comment expliques-tu ce revers à Pepinster?

L’équipe qui en voulait le plus a gagné!

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous?

Nous sommes tombés dans le piège tendu par les Pépins. Nous avons évolué à leur rythme en étant incapables d’imposer notre tempo durant la partie. Face à la zone adverse, nous n’avons pas converti nos shoots et pas assez alterné nos options offensives. L’écart a, dès lors, grimpé et les locaux ont compté vingt points d’avance.

Mais vous êtes parvenus à revenir?

Oui, nous avons accéléré durant cinq grosses minutes et sommes revenus à un point avant de perdre bêtement quelques ballons et de rater le hold-up. Pepinster a mené tout le match et mérite sa victoire. Je souhaite d’ailleurs bonne chance aux Pépins pour le tour suivant contre la P1 d’Hannut.

Que retenir de ce match?

Que cela fera des weekend de congé pour le reste de la saison (rires). Plus sérieusement, c’est un avertissement pour la suite du championnat où nous devrons montrer un tout autre visage afin de palier les nombreuses blessures et absences qui touchent actuellement mon groupe. J’attends une réaction dès ce samedi à Cointe!

Fonds-de-Forêt domine Belleflamme

     

En Coupe de la Province, la logique fut respectée à Fonds-de-Forêt. La P2 locale a dominé la P3 de Belleflamme, 80 à 56,  et se qualifie pour les huitièmes de finale.

    

« Comme ce n’est que notre deuxième match de Coupe et que le comité a décidé de jouer cette compétition avec une équipe mixte composée de joueuses de P2 et P3, il nous a fallu quelques minutes pour trouver des automatismes et un rythme de croisière » explique Anissa Mezouari après la rencontre.

En effet, le premier quart-temps étaient à l’avantage des visiteuses qui bénéficiaient de cinq points d’avance. Après dix minutes, Belleflamme était en tête, 14 à 20. Le deuxième quart-temps quart-temps voyait les locales repasser devant pour rejoindre les vestiaires sur le score de 34 à 26. En seconde période, Fonds-de-Forêt imposait son physique et dominait le rebond pour creuser l’écart au fil des minutes et s’imposer, logiquement, 80 à 56.

« Nous avons très bien démarré la partie avant de connaitre des difficultés face à la défense individuelle de notre adversaire. C’est très rare de rencontrer ce type de défense en P3 » analyse Sébastien Peremans, le coach des visiteuses. « Notre rebond fut catastrophique mais notre passage en individuelle nous a fait du bien et permis de revenir à huit points dans le dernier quart. Malheureusement, nous lâchons prise sur la fin et le score final ne reflète pas le match. Mais je suis content de mes filles qui n’ont rien lâché pendant 34 minutes.« 

Au prochain tour, c’est un très -très!- court déplacement qui attend les filles de Fonds-de-Forêt qui se rendront à Prayon pour y défier la P1 (les deux formations évoluent dans la même salle). « Il règne une ambiance très familiale dans ce club où je prends beaucoup de plaisir. Tout se passe à merveille entre-nous, sur le terrain et en-dehors et nous nous donnons toujours à 200% à chaque match » conclut Anissa. De quoi créer l’exploit contre Prayon?

    

Avec l’aimable collaboration de Thomas Bodson.

Amaury Gorgemans rejoint le Brussels

    

Joli coup du Basic Fit Brussels qui a signé Amaury Gorgemans.

    

« C’est officiel, Amaury Gorgemans vient de s’engager avec le Basic-Fit Brussels pour 3 ans » peut-on lire sur la page Facebook du club bruxellois. Sans contrat depuis la fin de saison dernière, l’ancien carolo va venir densifier la raquette du club de la Capitale.

« J’espère que ce match servira de déclic »

    

En première régionale, Liège a remporté son derby –le deuxième– contre LAAJ au terme d’une excellente prestation.

        

C’est, contrairement à la première confrontation où le suspens avait été à son comble, une victoire nette et sans bavure qui est venue sanctionner le derby entre LAAJ et Liège Basket en première régionale. Un score sans appel, 53-77, en faveur des visiteurs dont l’entraineur, Jérôme Jacquemin, se refuse tout de même à parler de démonstration. « Nous avons presté un très bon premier quart offensivement, mais avec une défense très moyenne au début. Ensuite, nous avons corrigé le tir au niveau défensif mais avons connu des hauts et des bas en attaque. Atlas n’a rien lâché et est d’ailleurs revenu à quatorze points en deuxième période« résume l’entraineur des Principautaires.

« Nous avons été pris à la gorge dès le début du match et nous n’avons jamais su revenir dans la partie » regrette Gael Colson. « Nos adversaire furent plus forts que nous dans de nombreux domaines mais, surtout en terme d’envie et de mentalité, ce qui est inacceptable si nous voulons nous sauver. Un match à oublier dans un sens, mais duquel nous devons retenir les leçons. »

Une prestation autrement plus aboutie des visiteurs que ne peut que constater l’entraineur liégeois. « Le groupe est en progrès, mais c’est aussi la première fois que nous étions au complet. Nous avons pu faire la différence grâce à une défense solide, hormis en début de partie, notre tempo offensif mais, surtout, notre maitrise du rebond » analyse Jérôme. « J’espère que ce match servira de déclic pour les échéances très importantes qui nous attendent dans les semaines à venir…« 

Une rivalité est-elle née?

   

Pour leur deuxième confrontation, en Coupe cette fois, Alleur a à nouveau vaincu Dison grâce à un dernier quart proprement hallucinant. De quoi faire naitre une rivalité entre ces deux formations qui devront encore en découdre en championnat?

    

Le sport se nourrit de rivalités qui exacerbent les confrontations et offrent, souvent, des moments d’anthologie. Real/Barcelone, Anderlecht/Standard, Celtics/Lakers, autant de rivalités historiques qui ajoutent du piment aux duels homériques que peuvent se livrer ces différentes entités. Après une première confrontation tendue et remportée par Alleur C à Dison voici quinze jours, les All Blacks ont remis le couvert en Coupe ce samedi au terme d’un match proprement hallucinant! 

A la pause, les locaux étaient menés 25 à 45 par Dison C avant de complètement renverser la tendance et de s’imposer 84 à 62 par la grâce d’un dernier quart ahurissant lors duquel Serge Di Prospero et ses partenaires infligeaientt un 41-7 aux visiteurs. 

Forcément, les réactions étaient bien différentes dans les deux camps après cette rencontre des plus atypiques. « Nous savions que Dison allait venir le couteau entre les dents suite à notre victoire d’il y a quinze jour. Et le début de match était, comme redouté, à l’avantage de notre adversaire qui menait 9 à 27 après dix minutes. Notre défense prenait l’eau de toute part » nous explique Didier Pissart, l’entraineur local. « Notre changement de défense dans le deuxième quart nous permettait de faire jeu égal mais nous comptions vingt points de retard à la pause. Nous n’avions plus rien à perdre mais il fallait au moins montrer de l’envie et changer de mentalité car les tête étaient basses de notre côté.« 

    

Alleur prend feu!

  

Allait alors débuter un tout nouveau match. « Au retour des vestiaires, ce fut bien meilleur et, à la trentième, nous avions refait la moitié de notre retard » continue le coach des All Blacks. « Après quatre minutes dans le dernier quart, le score était à égalité. Nous avons littéralement pris feu et réussissions tout ce que nous entreprenions, à distance ou à l’intérieur. Une fois passé devant les Disonnais, ceux-ci perdirent pied de toutes parts. » Et les locaux collaient ainsi un incroyable 41 à 7 à leurs opposants pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la compétition. « Belle mentalité affichée par l’équipe en deuxième période qui contraste avec notre premier quart-temps catastrophique » sourit Didier.

Du côté Andrimontois, les sourires n’étaient, logiquement, pas de rigueur. « Alleur a fait preuve de plus d’intensité et les arbitres furent dépassés par certains joueurs qui venaient plus pour se battre qu’autre chose » regrette Gauthier Liégeois, l’entraineur de Dison. « Nous avons eu deux exclus et, après cela, notre collectif a disparu tandis qu’Alleur a pris feu à trois points.« 

Une folle partie, houleuse par moments et qui augure peut-être d’une rivalité naissante entre deux formations qui furent championnes en P4 la saison dernière et qui trustent les premières places en P3C. La troisième confrontation, le samedi 9 février à Alleur, devrait certainement valoir le détours!

« Gagner le derby de vendredi à Sprimont! »

   

Superbe coup réalisé par Comblain qui s’adjoint les services de Brieuc Lemaire. L’ancien Montois explique à Liège & Basketball les raisons de son arrivée au Mailleux et son état d’esprit.

   

Brieuc, pourquoi avoir décidé de rejoindre Comblain?

Pendant l’été, je me suis entrainé avec Mike Bodson et le courant est tout de suite bien passé. Nous avions discuté, sans plus, d’une venue à Comblain et je lui avais donné ma parole que si je redescendais de division, ce serait avec lui. Cela fait maintenant presque six mois que je n’ai plus joué en match officiel. J’ai donc pris la décision de venir jouer à Comblain le temps que je reçoive une offre de D1.

Donc, si tu reçois une proposition d’un club pro, tu es libre de partir?

Bien sûr, c’est la première chose que j’ai dit à Christophe Henry et Mike Bodson: la D1 reste ma priorité. Mais tant que je n’ai pas de propositions sur la table, je jouerais à Comblain. Si je reçois une offre, je la prendrais mais si je n’ai rien jusqu’en fin de saison, alors je défendrais les couleurs de Comblain jusqu’au terme du championnat.

Dans quel état d’esprit arrives-tu chez les Comblinois?

Mon état d’esprit est le même que lorsque j’évolue en première division. Je veux gagner tous les matchs, et cela commence par le derby de vendredi à Sprimont!

Penses-tu devoir apporter des modifications à ton jeu ou réaliser des ajustements en venant évoluer en TDM2?

Je dois jouer mon jeu sans forcer, je sais de quoi je suis capable. Mais il est certain que je dois prendre plus de responsabilité que lorsque je joue en D1, ce qui n’est pas pour me déplaire.