L’Anvers « nouveau » à Haïfa

Test révélateur en Israël pour les « renforts caisses » de la formation des bords de l’Escaut. Un crochet, aussi, par le Maroc qui compte un des dix meilleurs joueurs du continent africain. Au rayon féminin, il faudra compter plus que jamais avec les promues de Brunehaut. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Métropolitains avec leurs récentes recrues en FIBA Europe Cup

En C3 continentale, les Giants s’inclinaient sur le fil (55-56), fin octobre, face à l’Hapoel Haïfa (photo). Mais, c’était toujours avec l’ancien casting. Depuis, celui-ci a été revu et corrigé. Du coup, ce sera une équipe new look qui tentera de prendre sa revanche, en début de semaine, à la « Romema Arena » locale. Pas gagné d’avance quand on sait que les troupes de Sharon Drucker (ex-Ostende) mènent la danse (5 sur 6) au sein du groupe qualificatif. En championnat, en revanche, c’est moins probant, via un modeste 2 sur 5. Pour info, Haïfa (280.000 habitants) se situe au nord du pays près de Nazareth et du lac de Tibériade. Pas de chance pour les nôtres : il y fait nuageux avec des orages en prime.

« Notre » Mondial : le Maroc, précurseur féminin et un top 10 africain

Avec un peu de retard, ni aucune intention de retourner le couteau dans la plaie, voici les principales caractéristiques du basket marocain. L’actuelle compétition est dominée par deux formations invaincues jusqu’ici (4 sur 4). A savoir, l’AS Salé ayant déjà fait appel aux services de Khalid Boukichou et le FAR Rabat, club de l’armée distribué par Kevin Franceschi (ex-Brussels). Quant au meilleur élément de la sélection nationale, il s’agit d’Abdelali Lahraichi passé par Cergy (N1 française) et faisant partie du top 10 des joueurs africains de la dernière décennie. Sans oublier que les Marocaines ont été les premières de tous les pays arabes à affronter les Israéliennes. Belle preuve d’ouverture d’esprit.

D1 dames : avec Dounia Huwe, un renfort belge pour Brunehaut

Les promues hennuyères au sein de l’élite féminine ont réalisé un nouveau transfert. Dans un noyau à très forte coloration hexagonale, on retrouve désormais notre compatriote, Dounia Huwe (29 a, 1,80 m) qui a déjà évolué dans pas mal de pays européens. Dont la France, la Lituanie, l’Islande, ou encore, la République Tchèque. Elle était alignée dès le week-end passé et contribuait largement (3 sur 4 au-delà de l’arc) au succès des siennes au détriment des Limbourgeoises de Lummen sur la marque de 61 à 45. Difficile d’espérer mieux !

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

35 points pour Janosh Alt et la victoire pour Saint-Vith !

Dans le sillage d’un Janosh Alt intenable, le BC Power Tower a vaincu l’Union Liège 73-53.

C’est d’un triple que Janosh Alt (35 points) lançait les hostilités. Au cours du seul premier quart, le leader offensif de Saint-Vith allait planter cinq bombes pour un total de sept sur l’ensemble du match. Incapables de contenir cet attaquant racé, les Liégeois étaient déjà menés 25-11 après dix minutes. Si les échanges s’équilibraient ensuite, les locaux continuaient de faire la course en tête pour s’imposer 73-53.

« Un derby ne se joue pas, il se gagne »

Sur un lancer-franc à 0,3 seconde du terme, Antoine Borremans a offert le derby jupillois à l’Etoile.

Les gradins de l’Athénée étaient complets pour ce derby jupillois et l’ambiance était à la fête jusqu’à ce qu’Antoine Borremans (10 points) ne climatise la salle de LAAJ – pourtant très chaude – d’un lancer-franc victorieux. Mais rembobinons quelque peu le fil d’un derby qui a tenu toutes ses promesses entre deux équipes dont les effectifs talentueux n’ont sans doute qu’effleuré leurs limites.

Dans le sillage de Beauduin (15 points) et Blanchy (12), deux anciens élèves du Sport-Etudes-Basket d’Atlas, les Etoilés prenaient les commandes de la rencontre pour mener 14-16 après dix minutes et 26-34 à la pause. De retour des vestiaires, Lambot (11), Jennès (18) – la révélation des Brasseurs depuis le début de saison – et leurs coéquipiers se montraient plus inspirés devant et moins permissifs derrière pour revenir à égalité, 49 partout, à la demi-heure. Le dernier était quart était étouffant, les locaux semblant prendre l’ascendant avant que le « Bélier brabançon » ne libère l’Etoile.

« L’adage selon lequel ‘un derby ne se joue pas, il se gagne’, a pris tout son sens », sourit Jérôme Niedziolka. « C’était un match physique et engagé et le spectateur neutre s’est probablement bien plu. »

Face au banc fourni des Brasseurs, les Etoilés ne se sont pas désunis. « Nous n’étions que 8 joueurs face à 12 jeunes qui carburent mais nous n’avons rien lâché pour repartir avec la victoire », confirme le Rodman des Argilières. « Notre changement défensif à -6 alors qu’il ne restait qu’une minute et 30 secondes nous a aidés à émerger à la fin. La faute sifflée sur Borremans à 0,3 seconde du terme, permettant à notre intérieur d’hériter de deux lancers – il a converti le premier avant de rater volontairement le deuxième – nous a permis de repartir avec les 3 points. »

Le résumé vidéo de LgsportFun est disponible ici.

« Les gars ont besoin d’un déclic et il ne viendra pas de moi »

Quentin Desert, remplacé par Bruno Dagnely à la tête de la R1 du BC Verviers, revient sur son expérience verviétoise. Interview.

Quentin, tu n’es pas trop déçu de perdre ta place de coach de la R1 de Verviers ?

Si, forcément je le suis. Mais les gars ont besoin d’un déclic et il ne viendra pas de moi, j’ai déjà essayé beaucoup de choses.

Que retiendras-tu de cette première expérience de coach en régionale ?

Ce fut une expérience difficile, on ne va pas se le cacher. Mais j’ai énormément appris, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui m’ont aidé et qui m’ont permis d’évoluer dans mon coaching. C’est l’expérience acquise le principal.

Quelles sont tes envies pour la suite ?

Je vais souffler. J’ai besoin de repos actuellement. Après, je verrai ce dont j’ai réellement envie.

« Notre public a mis le feu dès le début »

Avec Goémé et Princen, Clément Matisse a mis le feu dans la salle de Comblain pour permettre au Mailleux de signer une neuvième victoire consécutive, 95-75 contre Ostende.

Devant un public en délire, Clément Matisse (26 points) et les Comblinois n’eurent besoin que de dix minutes pour se forger un viatique suffisant, 28-15, avant de parfaitement gérer les échanges. Goémé (21) et l’inévitable Princen (27) avaient aussi réglé la mire – 12 triples pour le Mailleux – pour permettre à Comblain de choper une neuvième victoire consécutive.

Clément, que retiens-tu de ce match ?

Il y eut une grosse intensité et nous n’avons pas craqué. Nous sommes tous restés concentrés durant les quarante minutes.

Comment expliques-tu cette nouvelle victoire avec un bel écart ?

Notre jeu en première intention a fait beaucoup de mal à l’adversaire mais, surtout, notre public a mis le feu dès le début de la rencontre.

Vous voilà à neuf sur neuf avec deux victoires d’avance sur votre dauphin, Flénu.

Nous faisons un très bon début de championnat, nous commencons à nous trouver de mieux en mieux sur le terrain.

Benoit Blanchy s’était mis sur son 31 pour qualifier les Buffalos

Trois jours après avoir planté 41 point contre ESL en championnat, Benoit Blanchy a inscrit 31 points contre la P1 de Tilff pour qualifier les Buffalos pour les quarts de finale de la Coupe provinciale. Riga et Beckers ont désormais le regard tourné vers leur ancien club d’Aubel pour le match de Coupe AWBB qui se disputera dimanche.

C’était contre la P2 de Tilff que les Buffalos avaient concédé leur premier – et unique ! – revers de la saison. Source de motivation supplémentaire pour le groupe de Gaël Verzele au moment de recevoir la P1 des Porais pour les huitièmes de finale ? C’est peut-être un élément de réponse, tout comme la bonne défense proposée et le manque de réussite des visiteurs.

Toujours en effectif réduit, les Buffalos, qui comptaient cinq points d’avance à l’entre-deux initial, allaient faire jeu égal avec Letesson (9 points) et les Porais, 22-13, avant de cartonner dans le second quart-temps. Dans le sillage d’un Blanchy (31) à nouveau impactant, Wéry (15) et les locaux passaient un 29-15 des familles qui tuait tout suspens. La seconde mi-temps était davantage équilibrée mais tout de même en faveur de Thiry (13) et des Buffalos qui s’imposaient 83-55.

Riga et Beckers ont désormais le regard tourné vers leur ancien club d’Aubel pour le match de Coupe AWBB qui se disputera dimanche.

Pepins : du train aux autopompes

Dimanche pas comme les autres pour les troupes de Pascal Horrion qui, après leur succès au Royal IV, étaient confrontés à une 3e mi-temps de fort mauvais goût à leur sortie du palais du Midi. Passé en Principauté, Guillaume Barbieux n’a pas loupé son arrivée du côté d’Estaimpuis. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (ferroviaire) du mardi

Pas nez de la dernière flingue des Diables, les Pepins ont eu l’heureuse idée, dimanche après-midi, de rallier Bruxelles en train. Pour info, Bruxelles-Midi n’est jamais qu’à quelques pas du palais du Midi. Encore faut-il y revenir… Au contraire des enfants gâtés de Martinez, ils s’arrachaient pour venir à bout (60-70) d’un Royal IV trop dépendant de Coulibaly (24 pts). C’est sur le coup de 18 heures qu’ils quittaient les lieux et se retrouvaient en plein milieu de véritables scènes d’émeute. Entre autopompes de la police et supporters marocains. Commentaire d’un accompagnant : « Que ce serait-il passé s’ils avaient été battus ? ». D’une manière plus légère, on se souviendra que la phalange hoëgnarde avait été puissamment soutenue à l’époque par la SNCB. C’était l’âge d’or du Go Pass Pepinster (photo) avec notamment des voyages par le rail à Rome, à Ulm (All), ou encore, en Suède. Et dire que je les ai tous faits…

Guillaume Barbieux (ex-Blegny, Renaissance, Welkenraedt) à Estaimpuis

Gérant d’une boutique de téléphonie face au Passage Lemonnier, Guillaume Barbieux profitait de son séjour principautaire pour driver, entre autres, à Blegny, à la Renaissance Montegnée et à Welkenraedt. La semaine dernière, il acceptait de prendre en charge la P1 d’Estaimpuis en très mauvaise posture. Pour les plus jeunes, on précisera que ce club évolua en D1 nationale. En attendant, le choc psychologique se produisait puisque ses nouvelles ouailles étrillaient Ressaix sur le score de 82-50. En cas d’empêchement professionnel, Guillaume sera remplacé par son papa, André, figure emblématique du basket hennuyer. Et pas que !

Haris Bratanovic (Ostende) : de l’OK au KO face aux « Bears » de Louvain

Sûr que le géant de la Côte n’est pas près d’oublier son match contre Louvain. Dans un premier temps, il présentait son meilleur visage en alignant 18 points et 5 rebonds. Autrement dit, les siens ne faisaient qu’une bouchée des « Brasseurs » à 103-75. Cela ce gâtait en fin de partie quand il écopait successivement d’un volontaire (coup à Fulkerson) et d’une technique pour rouspétances. Haris Bratanovic se voyait dès lors montrer prématurément le chemin des vestiaires. Chez les « Bears », on épinglera la présence de Skipper-Brown (10 pts) et le temps de jeu accordé à Kevin Stilmant, l’ex-Angleurois : près d’un quart d’heure.

Michel Christiane

Crédit photo : BV

Le Viking est de retour

Parmi les meilleurs joueurs de RSW Liège Basket, Justin Kohajda vient de s’engager avec le Brussels et a directement été impactant ce samedi contre Alost avant d’affronter… Liège trois fois d’affilée !

La saison dernière, Justin Kohajda avait été l’un des plus réguliers et efficaces joueurs des Principautaires. Sans club depuis le début de saison, le Viking a retrouvé de l’embauche au Brussels, club particulièrement dynamique et dont l’emblématique Président avait annoncé en début de semaine s’activer à trouver un renfort. Cela n’a pas trainé !

Justin Kohajda n’a pas trainé non plus à se montrer directement productif ! Face à Alost, un autre de ses anciens clubs, le pivot a signé 7 points (à 75% aux tirs) et 3 rebonds en seulement 10 minutes. Malheureusement, la victoire n’était pas au bout pour les Bruxellois, vaincus 68-78 par les Okapis d’un tout grand Jordan Walker (27 points).

Hasard du calendrier, les Bruxellois s’apprêtent à affronter trois fois consécutivement les Liégeois ! D’abord samedi 3 décembre à Huy en championnat puis le 9 décembre, toujours à Huy, et le 11 au Brussels en Coupe de Belgique. De belles retrouvailles en perspective !

Crédit photo : Valladolid Basket

Des Pepins victorieux dans la capitale, des Liégeois qui cèdent contre Anderlecht

Dimanche, Liégeois et Pepins affrontaient, en TDM2, des adversaires bruxellois. Pour des fortunes diverses.

Les Sang et Marine recevaient la physique phalange d’Anderlecht emmenée par l’ancien Pepin Stéphane Moris (21 points) et étaient cueillis à froid et menés 14-24 après dix minutes. Baeri (17), Moons (12), Bruwier (17) et les locaux allaient alors se lancer dans une course poursuite mais, sans doute épuisés par celle-ci, ne parvenaient pas à concrétiser leur retour et s’inclinaient de justesse, 77-80.

Bien qu’ayant opté pour le train pour se rendre au Palais du Midi défier le Royal IV Brussels, les Pepins étaient eux à l’heure au moment d’entamer les débats et tenaient parfaitement le choc en première mi-temps, conclue sur le score de 33-34. Au retour des vestiaires, Francoeur (10 points), Maucourant (12), Marechal (13) et leurs coéquipiers appuyaient sur le champignon pour faire le break et filer vers une belle victoire, 60-70.

« Un réel groupe plus proche d’une famille que d’une équipe de basket »

Après la large victoire acquise contre Verlaine, Dorian Velden analyse l’évolution des Comblinois. Interview.

Dorian, que peux-tu retenir de cette victoire contre Verlaine, 100 à 67 ?

La victoire collective et la mentalité affichée. Le gros point négatif, c’est que nous avons perdu Tom Durante pour quelques semaines à cause d’une entorse. Nous espérons que Tom et Romain Bruls reviendront rapidement.

Qu’est-ce qui explique un tel écart ?

Nous avons directement pris le tempo du match et mis les premiers shoots. Ensuite, nous avons réussi à dérouler sans trop de soucis. Nous avons également pu compter sur notre jeunesse pour jouer beaucoup en transition, ce qui reste l’ADN de notre équipe.

Comment analyses-tu ces premiers mois à Comblain avec cette nouvelle équipe ?

Je pense que nous avons fait un bon bout de chemin ensemble. L’équipe forme maintenant un réel groupe plus proche d’une famille que d’une équipe de basket. Et je pense que c’était le but en début de saison pour que cela puisse se répercuter sur le terrain. Notre progression a sans doute mis un petit peu de temps à se mettre en place mais c’est normal : cela reste notre première saison ensemble. Il faut que chacun puisse prendre ses marques et se sentir à l’aise dans l’équipe. Je crois que nous sommes sur la bonne voie et c’est super pour la suite. Nous prenons en tout cas beaucoup de plaisir et nous ferons tout pour que cela continue de la sorte.