Cointe boucle son futur effectif avec l’arrivée d’Alexandre Pierre


Cointe a bouclé son recrutement avec une dernière arrivée, celle d’Alexandre Pierre, le pivot de Visé. Les Grenouilles proposeront un visage sensiblement rajeuni la saison prochaine pour entamer une nouvelle page de leur histoire.


Cointe partira sur un nouveau cycle la saison prochaine, de nombreux départs étant désormais actés chez les Grenouilles, dont celui de Romain Pirson à Pepinster. Le matricule 1298 en a profité pour rajeunir son effectif qui est d’ores et déjà complet. « Nous venons de clore le recrutement pour notre team R1 la saison prochaine avec l’arrivée d’Alexandre Pierre, pivot de la R2 de Visé » nous informe Ludovic Humblet. Outre l’intérieur visétois, six renforts viendront grossir le rang des Grenouilles: Martin Lesuisse et Etienne Dubois (D3 et R2 de Ninane), Martin Henri (Comblain D3), Bertrand Eyenga (ex R1 Atlas), Maxime Princen qui sera en double affiliation avec Comblain et Germain Clayes (Spa D3). Haytam Baeri, Robin Cornet et Amory Cleymans seront toujours de la partie pour une saison qui s’annonce prometteuse.

« Je suis vraiment content de ce recrutement que j’avais établi en fonction de trois critères: des joueurs sérieux et présents à tous les entraînements, des gars avec une mentalité exemplaire et de vraies valeurs basket et comportementales, et de la jeunesse » nous précise l’entraineur des Vert et Blanc. « J’ai fortement rajeuni le groupe avec six joueurs de moins de 23 ans, trois de 25 ans et un de 27. » Ça risque bien de courir et de défendre le plomb la saison prochaine sur les hauteurs de Cointe.

« C’est un truc de dingue! »


Magnifique performance réalisée par cinq valeureux Ansois qui se sont offerts le scalp de Bellaire, co-leader en P4A.


Peu nombreux auraient été ceux qui auraient parié sur une victoire d’Ans à Bellaire. Avant cette rencontre, les Blue Rabbits ne s’étaient inclinés qu’à une seule reprise et partageait la tête de la série avec Wanze. D’autant plus que les Ansois n’étaient que cinq, le strict minimum, pour négocier ce déplacement de la mort. Mais la glorieuse incertitude du sport a encore de beaux jours devant elle et c’est tant mieux. « Venir à cinq, sans meneur, chez le leader et gagner de dix points juste au caractère, c’est un truc de dingue » s’extasie Matthias Scholze. « Je suis plus qu’heureux. J’ai ressenti une aussi grosse fierté de mes gars que lorsque nous nous sommes sauvés en P2 l’année passée à la dernière seconde.« 

Au bout des quarante minutes, c’est bel et bien Ans qui l’a emporté, 67-77. « J’ai senti mes joueurs beaucoup plus concentrés et appliqués. Et le corps arbitral a été vraiment impeccable. Malgré que nous n’étions que cinq, ils n’ont pas hésité à siffler de la même manière pour les deux équipes » souligne l’entraineur extatique. « Nous pouvons juste avoir le regret qu’avec moins de matchs perdus par moins de cinq points, nous aurions pu viser beaucoup plus haut.« 

Outre les vainqueurs, heureux de ce formidable résultat, ce sont aussi les Sucriers qui se frottent les mains en récupérant la première place de P4A.

« Aucun des trois trophées ne nous sera offert »

Quelle saison pleine vivent les Neuvillois! Bien partis pour décrocher une qualification pour les Playoffs et s’offrir une chance de décrocher le titre en R2, les gars de Kevin Reyserhove sont également qualifiés pour la finale de la Coupe AWBB et brigueront ce samedi la toute nouvelle Super Coupe. Trois trophées pourraient donc potentiellement venir garnir la cheminée de Lizin et compagnie. Mais avant cela, le Rebond devra se rendre à Huy ce jeudi pour un derby de passionnés.


Kevin, impatient de disputer ce derby à Huy?

C’est toujours chouette de jouer des derbies et, à Huy, ce sera encore un peu plus particulier. Il va falloir être concentrés dès le début en imposant notre collectif et notre défense.

Quarante-huit heures plus tard, vous remettrez le couvert en disputant la Super Coupe contre l’Etoile Jupille.

C’est une nouvelle compétition, nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre mais je pense que les jeunes du club et leurs parents seront là pour nous soutenir, ce qui est déjà une bonne chose en soi.

Que devrez-vous faire pour vaincre l’Etoile Jupille qui comptera cinq points d’avance?

Je n’ai pas vu l’Etoile jouer cette saison mais je sais qu’au complet, c’est une bonne équipe avec des joueurs compétents à tous les postes. Comme pour Huy ce jeudi, et comme pour tous les matchs, nous devrons être solidaires derrière et collectifs devant.

Quelle saison quand même pour vous! Vous pouvez potentiellement glaner trois trophées: titre, coupe AWBB et Super Coupe. Votre volonté est d’au moins en choper un?

Oui… potentiellement (rires). Nous jouerons tous les matchs pour les gagner mais remporter un des trois trophées ne sera pas simple. Nous avons montré que nous sommes capables de grandes choses, mais aussi de moins bonnes. Si nous jouons à notre meilleur niveau en étant solidaires et « courageux », nous pouvons espérer en décrocher mais il faudra batailler dur car aucun des trois ne nous sera offert.

« J’ai confiance en mon groupe »


Ce jeudi, Harimalia, troisième en P3A, reçoit Verlaine, quatrième. C’est LE match de la saison pour les Abeilles qui veulent encore croire au tour final.


Après une déconvenue à Saint Louis, les espoirs de titre se sont définitivement envolés mais les désirs de montée sont toujours bien ancrés dans l’esprit des joueurs d’Harimalia. Pour rejoindre la deuxième provinciale, il faudra passer par le tour final et, avant toute chose, décrocher son ticket pour le mini-tournoi de fin de saison. Et pour cela, une victoire contre Verlaine est indispensable aux Abeilles. « C’est le match de notre saison » prévient Nicolas Beauduin. « Soit nous gagnons et nous gardons l’espoir de rejoindre le tour final en terminant deuxièmes – et il faudra aussi battre Alleur chez nous pour cela – soit nous perdons ce jeudi et nous risquons de perdre l’opportunité de monter. »

Lesoinne et compagnie sont bien conscients de l’importance que revêt la réception de la surprenante équipe de Verlaine. « J’ai confiance en mon groupe » poursuit Nico. « Nous avons eu réunion la semaine passée pour nous expliquer sur ce qui n’allait pas et j’ai déjà vu une nette différence ce weekend dans la mentalité et la façon de jouer. Si nous conservons cela contre Verlaine, cela devrait passer. »

« C’est difficile à accepter »


Au terme d’un match disputé, Liège s’est incliné d’une courte tête, 83-84, contre Louvain dans les derniers instants. Brieuc Lemaire revient sur ce revers qui risque de peser lourd au moment du décompte final.


Brieuc, tu dois être déçu de cette défaite.

Oui, je suis très déçu car nous avons eu le match en main pendant 39 minutes et 58 secondes. C’est donc très difficile à accepter.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter?

Nous avons manqué de régularité des deux côtés du terrain. Nous avons eu de très bonnes séquences, que cela soit offensivement ou défensivement, mais avec beaucoup d’irrégularité.

Tu espérais un peu plus de monde pour assister à cette rencontre capitale dans l’optique des Playoffs?

Je pense que pour un match comme ça en semaine, c’est difficile d’attirer du monde. Mais nous aurons besoin de nos supporters pour les matchs futurs et je sais qu’ils répondront présents!


Crédit photo: Philippe Collin

« Un shoot casse-croûte qui rentre pour notre plus grand bonheur »


Scénario fou à Amay ce weekend. Largement mené à la pause, Waremme s’impose à la dernière seconde grâce à un tir improbable de Corvers. Les gars de Philippe Maurissen peuvent déjà se racheter ce jeudi en recevant le 4A Aywaille. Reportage.


« Dans un deuxième tour presque parfait pour nous, un deuxième déplacement d’affiliée nous était proposé chez une équipe qui n’a pas réellement de chance cette année mais qui va, à mon sens, se sauver grâce au travail réalisé par Philippe Maurissen » contextualise Nicolas Gerads. En effet, Amay joue sa peau en P2B en cette fin de saison et le montrait dès l’entame de partie pour mener 24-17 après dix minutes et 45-31 à la pause. « Nous avons peut-être pris notre adversaire de haut et celui-ci a extrêmement bien maitrisé son sujet défensivement et offensivement, trouvant à chaque fois l’homme libre et affichant un pourcentage proche de la perfection pour clore la première période sur un score sans appel » analyse l’entraineur des Wawa.

La pause était salutaire pour les visiteurs. « Il y a eu une grosse remise en question dans les vestiaires et les joueurs sont remontés sur le terrain avec une toute autre mentalité. Ils ont été mis devant leurs responsabilités et ont réagi comme ils le devaient » continue Nico. L’écart diminuait alors sensiblement et Waremme prenait même les commandes. « Amay était dans les cordes dans le milieu du quatrième quart lorsque le marquoir affichait 59-68. Mais les locaux se reprenaient et la débauche d’énergie fournie par mes gars se faisait sentir. Nous sommes restés muets de longues minutes et les troupes de Philippe Maurissen en profitaient pour reprendre confiance et passer devant. »


Une fin de match palpitante


Tout allait se jouer dans la dernière minute. A quarante secondes du temps règlementaire, le score était de 72-68 et Amay avait la possession. Celle-ci était mal gérée et, de l’autre côté, Lambion réduisait l’écart à 72-70. Les locaux ne parvenaient pas à valider leur attaque suivante et Waremme récupérait la balle avec onze secondes à jouer à l’horloge. « Mais nous n’avons pas bien géré du tout ces derniers instants et Corvers devait prendre un shoot casse-croûte… qui rentrait pour notre plus grand bonheur. » Les Wawas l’emportaient pratiquement on the buzzer, 72-73.

« Une victoire à l’arrachée, méritée dans un sens car nous avons eu le mérite d’y croire jusqu’au bout, mais difficile à digérer pour nos adversaires vu leur bon match. Il faudra cependant gagner plus d’un quart-temps lors des prochaines échéances » conclut l’entraineur des Rouge et Blanc.


Us Amay – ABC WAREMME B : 72-73

Scores intermédiaires: 24-17 / 21-14 / 12-29 / 15-13

US Amay : Henrioulle 19, Brulmans 5, Jamart 9, Peleeheid 14, Robert 0, Franken G 0, Franken L 21, Mortele 4.

ABC WAREMME B : Lambion 19, Parent 12, Dierckx 7, Fiacre 0, Braun 0, Barrel 2, Lamy 10, Bastin 2, Germay 9, Bonjean 7, Corvers 5.

« Pourquoi ne pas remettre le couvert? »


Ce samedi, Comblain effectuera un court déplacement dans une province voisine pour y défier le Tongres de Yoann Hertay et Olivier Macfly. Une rencontre qui promet bien du spectacle, les deux formations étant particulièrement proches au classement. Rémy Collard préface ce duel en toute décontraction.


Rémy, gros match contre Tongres ce samedi. Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Il ne faudra absolument pas sous-estimer les Limbourgeois. Nous avions réussi à vaincre cette équipe chez nous, pourquoi ne pas remettre le couvert! Toutefois, ce sera dans la salle de Tongres, ce sera une autre ambiance et nous savons que c’est très difficile de gagner là-bas. Mais nous y étions parvenus l’année passée alors pourquoi ne pas remettre ça un an plus tard?

Les Limbourgeois alignent Yoann Hertay et sont coachés par Olivier Macfly. De plus, Tongres n’est guère éloigné de Liège. Considères-tu cette rencontre comme un derby?

Personnellement non mais ayant Macfly quelques années à Ninane, je tiens quand même à prester un bon match et, pourquoi pas, le dépasser au classement (rires). Ca serait vraiment top!

« Aubel est notre club de coeur depuis des années »


Coup de génie d’Aubel qui accueille quatre excellentes recrues – Alexandre Bousmanne, Raphael Perin, Adrien Gerarts et François Manset – pour la saison prochaine où les Herbagers seront, c’est une certitude, ambitieux.


Quel coup de maitre réalisé par le comité aubelois qui enregistre les arrivées d’Alexandre Bousmanne, Raphael Perin, Adrien Gerarts et François Manset pour la prochaine saison. « Nous voulons être ambitieux l’an prochain et nous nous sommes donnés les moyens en coulisses pour y arriver » nous affirme Benjamin Collin, membre très actif du matricule 1388. « Et ces quatre clubmen, avec qui nous avons parlé à moyen et long terme, vont enflammer les Super Sundays à Aubel!« 

Alexandre Bousmanne nous raconte la genèse de ces signatures. « Depuis quelques semaines, j’avais décidé de redescendre et de rejouer avec François Manset. Il rentre de Londres après presque deux ans d’escapade. C’était ma priorité de jouer avec lui à nouveau après avoir partagé le même maillot à Pepinster, Aywaille et Sprimont » commence Bous’. « Cependant, les décisions de SFX nous ont poussé à rechercher un deal avec Adri (ndlr: Gerarts) et Raph (ndlr: Perin). Nous voulions trouver un club qui nous offrait la possibilité d’arriver à plusieurs.« 

Ça tombe bien, du côté d’Aubel, la moitié de l’équipe s’en va et il faut compenser ces départs. « Les Herbagers nous ont offerts la possibilité d’arriver à quatre. Je vais ainsi poursuivre avec Raph, ce qui n’était pas prévu à la base, mais nous voilà reparti pour une neuvième saison ensemble. Je l’ai finalement plus vu que mes parents ou mes frères dans ma vie » continue le capitaine des Collégiens. « De plus, Aubel est notre club de coeur depuis des années, un club sain, un club où nous serons les bienvenus et où nous nous sentons déjà comme chez nous. C’est aussi un club où l’on aime faire la fête et Fred Delsaute entraine là-bas (ndlr: la P2 locale où évolue Fred Perin), ce qui me permettra de continuer à le voir régulièrement. Nous apprécions le comité d’Aubel, notamment son président que nous connaissons bien et qui est épaulé dans ses choix par Benja Collin, un ami à nous tous. »

La prochaine saison promet du spectacle, sur le terrain et en-dehors. « Nos envies sont assez simples » poursuit le pivot. « Prendre du plaisir, créer une alchimie dans l’équipe et faire partie de la grande famille aubeloise. Courage à notre nouveau coach pour nous gérer (rires). » Et de conclure: « J’ai longuement hésité à rejoindre mon frère (ndlr: Theux) et mon club historique mais le package proposé était moins alléchant que celui-ci. J’avais toujours dit que je viendrai un jour à Aubel, c’est chose faite et je me réjouis de ce choix. »



« J’ai déjà connu pas mal de scenarii, mais un comme ça… »


Ce weekend, c’est à un scénario hitchcockien et une situation ubuesque qu’ont pu assister les spectateurs présents lors du match entre Grâce-Hollogne et Sprimont en P3B. Freddy Derda, qui pourrait ne plus être à la tête des Carriers l’an prochain, rembobine le film d’une soirée que les acteurs ne sont pas prêts d’oublier.


« J’ai déjà connu pas mal de scenarii au cours de mes années de coaching. Vicoires au buzzer, remontées folles, revers ou succès après une, deux ou trois prolongations….Mais celui de ce samedi contre Grâce-Hollogne possède encore une saveur autrement particulière » commence Freddy Derda. « Tout d’abord, c’est une défaite, certes par le plus petit des écarts mais avec des chiffres NBA, 106 à 105 ((ndlr: 105-104 sur le site du CP). Ensuite, et surtout, c’est un revers qui sera vraisemblablement transformé en 20-0 car la rencontre n’a pu aller à son terme.« 

En effet, Sprimont n’ayant plus qu’un seul joueur sur le terrain à trente-six secondes de la fin, la partie fut arrêtée par les officiels. « Je félicite tout de même mon équipe dont tous les joueurs sont, évidemment, en double chiffres au niveau du scoring » sourit l’entraineur des Carriers.


« Ce n’était pourtant pas le All Star Game »


Rembobinons un peu le fil d’une rencontre déroutante. « Nous avons mené quasiment de bout en bout, à l’exception du début du troisième quart où nous avons encaissé un 13-3 en moins de deux minutes, faisant passer le score de 57-60 à 70-63 » nous explique Freddy. « Ce n’était pourtant pas le All Star Game, même si certains diront que les défenses n’étaient pas au top. Le temps de reprendre nos esprits, nous terminons le troisième quart sur un score de parité, 22 points marqués par chaque camp. »

Vient alors un dernier quart-temps proprement hallucinant. « Quatre de nos joueurs furent sorti pour cinq fautes. La marque est à ce moment de 105 partout et, bien que la rencontre ne puisse se poursuivre, les arbitres font tirer deux lancers à un de nos adversaires, qui en convertit l’un des deux. Score final 106 à 105 (ndlr: 105-104 sur le site du CP)  » détaille le coach sprimontois.


« Pas de frustration mais plutôt de la fierté »


« Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n’ai ressenti aucune frustration de la part de mes joueurs mais plutôt de la fierté car, lorsque nous avons appris que nous ne serions que cinq pour affronter les Buffalos, nous n’imaginions pas un tel déroulement » continue Freddy. « Le fait de n’être concernés ni par la montée, ni par la descente y est probablement pour beaucoup. »

Pour l’expérimenté entraineur, ce match restera bien précieusement dans sa boite à souvenirs. « Il se murmure que je ne serai plus en fonction à Sprimont la saison prochaine. Y aura-t-il encore de l’intérêt pour moi de la part d’un club? D’un autre côté, je ne peux pas me plaindre, je termine ma quarantième saison » conclut-il.

« La pression du maintien rajoute du piment à ce derby »


Ce samedi, la ville du plus ancien casino du monde sera le théâtre d’un derby plein d’enjeu. Spa et Belleflamme, à la recherche de points pour poursuivre l’aventure en TDM2, croiseront le fer pour la troisième fois. Nicolas Franck et Sébastien Peremans plantent le décor d’une épique passe d’armes.


Les gars, gros derby entre vos deux équipes ce samedi à Spa. Dans quel état d’esprit êtes-vous?

Séba: Nous sortons d’une excellente prestation à domicile contre Tongres où nous avons réussi à limiter offensivement notre adversaire après une défaite amère à Aarschot. Il faudra donc reproduire le même type de défense si nous voulons remporter la victoire et faire ainsi un petit break avec Aarschot et Vilvorde et revenir à une longueur des Spadois.

Nico: Nous sommes dans une bonne dynamique, dans une spirale positive. Après deux ou trois sorties de piètre qualité, nous avons resserré les boulons et nous nous sommes mis face à nos responsabilités. Nous restons sur deux belles victoires mais ce n’est pas le moment de nous relâcher.

Vous commencez à bien vous connaitre pour vous affronter régulièrement depuis plusieurs saisons. Que devrez-vous faire pour remporter ce derby?

Séba: En effet, nous connaissons bien l’adversaire et nous savons qu’il faudra limiter Walravens en pénétration et Van Den Brule dans la raquette. Mais d’autres Spadois sont capables d’endosser le costume de « X Factor » et nous devrons nous méfier de tout le monde.

Nico: C’est vrai, je commence à connaitre Belleflamme puisqu’il s’agira de ma septième confrontation avec les Haricots en l’espace de trois ans. Il est important de ne pas les laisser prendre confiance et enflammer la partie. Ils sont redoutables quand c’est le cas, notamment, Walewyns et Makengo qui ont des facilités à trouver le chemin de l’anneau ces dernières semaines. Cependant, plus que Belleflamme, j’estime que le principal adversaire de Spa, c’est Spa. Nous sommes capables de sortir une prestation de haut vol et puis de complètement déjouer la semaine suivante. Il va falloir entamer ce derby pied au plancher, avec envie, comme ce fut le cas lors de nos deux derniers matchs.

Nico, le fait que Belleflamme se soit imposé chez vous en Coupe AWBB vous donne-t-il une plus grosse envie de revanche?

Nico: Je ne pense pas que la défaite en Coupe AWBB soit encore dans nos tête. Je dois bien avouer que ce n’est pas une compétition que nous avions cochée en début de saison. Cela n’enlève toutefois rien au mérite de Belleflame qui nous avait été supérieur dans le money-time. Je pense que la pression du maintien se suffit à elle-même pour ajouter un peu de piment à cette confrontation. Surtout que la courbe de nos deux équipes est plutôt en hausse ces dernières semaines. Cela promet un chouette match.

Séba, avoir déjà gagné sur le parquet des Bobelins vous offre-t-il davantage de certitudes?

Séba: Nous avions certes gagné en quart de finale de Coupe là-bas mais c’était plus un amical qu’autre chose. Les coachs ont vite fait tourner leur banc et il ne faut pas imaginer que ce sera le même scénario. Désormais, les victoires deviennent vitales et les deux équipes donneront tout pour gagner ce match. Contre Ninane et Tongres, nous avons joué comme des morts de faim et cela s’est ressenti sur le résultat final.

Une volonté qui a impressionné Olivier Macfly qui garde en mémoire ton plongeon pour sauver un ballon

Séba: (rires). Je me suis fait bien mal mais je suis prêt à tout donner sur le terrain pour que nous restions en D3.