Sacré trio sportif !

On vous dit tout sur la nouvelle appellation « Commune Sportive » instituée par la Fédération Wallonie-Bruxelles… et elle sent bon le basket principautaire. Aux Pays-Bas, Den Bosch est (enfin) redevenu champion domestique tandis qu’une « Namuroise » est montée les marches de Cannes. Ce sont les infos d’EMCE.

Esneux, Sprimont et Spa : « Commune sportive, trois étoiles »

Intéressante initiative de la ministre des sports qui, en collaboration avec l’Adeps, a décidé de mettre en valeur les entités les plus sportives de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Treize de celles-ci ont obtenu le label suprême. A savoir : « Commune sportive, trois étoiles ». Parmi celles-ci, on retrouve Esneux, Sprimont et Spa qui est d’ailleurs l’exception verviétoise de ce palmarès francophone. Coïncidence ou pas ? Toujours est-il qu’il existe une véritable « culture basket » dans chacune de ces villes principautaires.

Den Bosch, champion des Pays-Bas après 7 ans d’abstinence

Tout comme chez nous, le champion national des Pays-Bas était connu en fin de semaine dernière. Et, c’est hors de ses bases que Den Bosch a décroché la timbale. Les Brabançons (Mounce 23) sont, en effet, allés l’emporter (74-81) à Leiden. Il y avait sept ans que ce club batave n’était plus monté sur la plus haute marche néerlandaise. Quant au titre de « MVP des playoffs », il a été décerné à Thomas van der Mars (31 a, 2,08 m) qui, pour rappel, avait récemment loué ses services à l’Okapi Alost. Soit, en 18/19.

La pépite (cannoise) du mardi

Le dernier Festival de Cannes en date s’est terminé en véritable plébiscite pour le cinéma belge. Ce qu’on ignore souvent, c’est que d’autres films sont présentés dans la principale salle du « bunker » méditerranéen. Ce fut le cas du long métrage retraçant les Jeux Olympiques de Tokyo. Outre l’ensemble de l’équipe technique, quelques participants furent invités, la semaine passée, sur la Côte d’Azur. Et c’est ainsi que le célèbre tapis rouge fut foulé par… Kim Gaucher (38 a, 1,83 m), une Canadienne qui défendit les intérêts de Namur en 2007/2008. C’était d’ailleurs son premier club européen.

La télé crève l’écran

En route pour la deuxième manche pour le titre opposant Bourges à Lyon (20 h 45, Sport en France).

Michel Christiane

Crédit photo : Centre de Warfaaz

Fabi Georis… quasi « suisse »

Selon plusieurs médias du cru, l’épouse de Pierre Cornia était sur les tablettes d’une équipe suisse de D1 qui sera néanmoins coachée par un Gantois bien connu. Un autre technicien belge débarque, de son côté, au Luxembourg. Caractéristique : il est totalement inconnu au bataillon. Ce sont les infos d’EMCE.

Wallons à l’étranger : Daniel Goethals démarre mieux que Julie Allemand

Honneur aux dames avec les Lyonnaises de Julie Allemand (8) qui mettaient le cap, dimanche soir, sur Bourges. La phalange locale prit d’emblée les commandes de la partie (42-34, à mi-parcours) tout en signant une prestation défensive exemplaire. D’où, 76-66, « on the buzzer ». Quant à la 2e manche pour le titre, elle se disputera, elle aussi, chez les Berruyères mardi (20 h 45). Au rayon masculin, les Antibois de Daniel Goethals entamaient, sur leur parquet, les demies de Pro B contre l’Alliance Sportive Alsace (avec Ivan Vranes, 28 a, 2,07 m, Kangoeroes Willebroek de 17 à 19). Et les Azuréens (Derksen 28) d’en voir de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Menés 20-25 (12e), ils y allaient d’un 13-2 (33-27, 16e), mais étaient contraints à une prolongation à 73. Au cours de celle-ci, Johnson (10 pts à ce moment) faisait pencher la balance en faveur des Sharks à 89-83. Les protagonistes se reverront, mercredi (20 h), dans l’est de la France.

Un autre coach belge en Suisse : Benny Mertens drivera Hélios Basket

Vous ne connaissez sans doute pas l’Hélios Basket. Il s’agit d’un club situé à Vétroz, dans le Valais. Son équipe féminine vient de terminer en 4e position (sur 7) du championnat suisse et était à la recherche d’un nouveau mentor. Finalement, elle a jeté son dévolu sur Benny Mertens (63 ans) qui a déjà dirigé, à deux reprises, les Cats et termine un séjour de huit saisons à Courtrai. Outre le technicien gantois, l’Américaine, Brice Calip (24 a, 1,73 m) rejoint l’Hélios Basket. Et ce n’est pas tout car, d’après plusieurs sources helvètes, le cercle du cru avait également sur ses tablettes une certaine… Fabienne Georis.

Un autre coach belge au Luxembourg : Dimitri Van Dyck drivera Wiltz

Après le couronnement d’Etienne Louvrier, les coaches belges ont la cote au Grand-Duché. Pour preuve, un autre de nos compatriotes débarque aux commandes de la formation féminine de Wiltz (juste à la frontière), repêchée in extremis en D1. Il faut bien avouer que ce Dimitri Van Dyck n’a jamais défrayé outre-mesure la chronique sur nos parquets. On sait juste que notre homme faisait partie des cadres techniques du BC Kimbria (Maastricht) pendant plusieurs exercices. Le cercle ardennais mise donc sur une certaine nouveauté teintée d’inconnu.

Deux joueuses de taille viennent renforcer les Liège Panthers

D’autres médias, nous apprennent l’arrivée au Bois St-Jean de l’ancienne internationale anglaise, Hatty Ottewill (26 a, 1,93 m). Elle évoluait la saison passée à Heidelberg, la lanterne rouge allemande, où elle s’était cassée la main en fin d’exercice. Autre apport angleurois, celui de notre jeune compatriote, Morgane Armant (22 a, 1,90 m) qui a longtemps loué ses services outre-Quiévrain. Comme à Charleville-Mézières en 21/22.

La télé crève l’écran

A partir de 19 h 45, il vous sera loisible de suivre l’explication entre Louvain et Mons sur VOO et Proximus.

Michel Christiane

Crédit photo : Sharks Antibes

Bourges prend l’avantage

Un deuxième quart-temps fatal pour les Lyonnaises.

En concédant un 22-13 dans le deuxième quart-temps, Julie Allemand (8 points et 2 passes) et les Lyonnaises se sont mises en péril et ont dû s’incliner à Bourges, 76-66. La deuxième manche de cette série se déroulera à nouveau à Bourges ce mardi.

Crédit photo : Philippe Collin

Les White Tigers montent en P3

Ce fut plus compliqué que prévu mais les White Tigers sont en P3.

Après une saison brillante, les White Tigers s’étaient loupés lors du dernier match de championnat, devant dès lors passer par le tour final pour espérer rejoindre la P3. Lors de celui-ci, bis repetita, les Theutois étaient dominateurs lors de leur quatre premières rencontres avant de s’incliner dimanche à Jupille contre LAAJ, 75-82. Un revers qui n’aura, heureusement, aucune conséquence, l’average positif des Tigres Blancs les propulsant à l’échelon supérieur.

« Nous n’avons jamais abandonné »

Avant de retourner à Belleflamme, Ircylle Makengo revient sur la saison vécue avec les Dragons d’Esneux en TDM2B. Entretien.

Ircylle, quel bilan fais-tu de la saison écoulée ?

Nous avons terminé derniers, je ne peux donc pas affirmer que nous avons fait une excellente saison. Mais nous n’avons jamais été ridicules. Je pense qu’il nous manquait le petit truc pour gagner quand c’était serré… et dès lors terminer plus haut dans le classement.

Quels furent les moments marquants de ce championnat ?

Il y en a eu plusieurs mais celui que je retiens, c’est notre victoire après prolongation contre Pepinster. Il y avait une super ambiance avec les supporters qui ont mis le feu.

Quels souvenirs emporteras-tu avec toi ?

Je garde en mémoire la bonne attitude des joueurs, du staff et des supporters malgré les défaites. Nous conservions tout de même la bonne attitude. Nous n’avons jamais abandonné et les supporters nous ont soutenus jusqu’à la fin.

Quelles sont tes envies pour ton retour à Belleflamme ?

Personnellement, je veux être directement en forme physiquement. Collectivement avec les Haricots, j’aspire à jouer le haut du classement.

« Une saison réussie même si le titre nous est passé sous le nez »

Clément Matisse revient sur la saison accomplie par les Comblinois en TDM2B. Interview.

Clément, comment juges-tu votre saison ?

C’est une saison réussie même si nous sommes déçus car le titre nous est passé sous le nez.

Quels furent les moments forts de cette saison ?

La mi-temps contre la D1 d’Ostende en Coupe de Belgique et les deux matchs contre Neufchâteau car il y avait une ambiance de feu.

Que retiendras-tu de cette année ?

Tous les moments de joie sur le terrain et en dehors mais aussi les défaites qui ont fait grandir le groupe dans sa mentalité.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Les objectifs seront les mêmes que cette année et mon envie personnelle est de remporter le titre, même si cela sera difficile.

« Un triangle et deux car ça allume chez les Theutois »

En s’offrant des White Tigers jusque là invaincus, les Brasseurs accèdent à la P3.

Superbe performance des Jupillois qui sont venus à bout de White Tigers jusqu’alors invaincus, 82-75. « Le collectif a fait la différence alors que nous avions deux blessés et avons dû jouer un triangle et deux car ça allume chez les Theutois », souligne Loïc Pissart, venus prêter main forte au coaching à Benjamin Charles (qui jouait également).

Une victoire aussi belle que capitale puisqu’elle propulse les Brasseurs, à égalité de points avec les White Tigers et les Porais, en troisième provinciale !

« Nous avons travaillé sur notre mental et mûri »

C’est sur une victoire contre Welkenraedt que les Porais ont bouclé leur tour final. Cependant, malgré un seul revers lors de ce mini-tournoi, Tilff ne reçoit pas son ticket pour la P3.

Contre Welkenraedt, les Porais ont décroché une quatrième victoire en cinq matchs, 69-62. « Nous avons eu cette capacité à gagner les matchs même si la situation n’était pas en notre faveur. Nous n’avons jamais baissé les bras même si le momentum a parfois basculé en faveur de Welkenraedt durant la rencontre », souligne Andrew Compère. « Nous étions douze joueurs contre ce dernier adversaire et tous furent importants. Chacun l’un après l’autre, nous avons pu sortir notre épingle du jeu pour accéder à cette victoire. »

Les Porais terminent avec un excellent bilan. « Nous avons su gagner des matchs que nous aurions perdu les autres années. Nous avons travaillé sur notre mental, nous avons mûri et je pense que nous pouvons être fiers de nous malgré la défaite contre les White Tigers », continue Andrew. « Nous voulions faire un bon tour final avec des victoires et la manière : ça a été le cas. » Et d’ajouter : « Mention spéciale à Saint-Louis. Troisième match là-bas et troisième fermeture de la buvette. Nous y fûmes toujours bien accueilli malgré le manque de chants en face. »

Malheureusement pour les Porais, malgré un bilan identique à celui de LAAJ et des White Tigers, ils resteront – sauf retournement de situation – en P4 la saison prochaine, l’average étant en faveur des Jupillois et des Theutois qui, eux, accèdent à la division supérieure.

Julie « MJ23 » Allemand en finale

La meneuse liégeoise débute la finale des Playoffs avec Lyon ce dimanche contre Bourges.

Julie Allemand est comme Michael Jordan : la voir en finale du championnat est presque devenu habituel. Il est en effet finalement assez rare de ne pas voir la meneuse liégeoise au dernier stade des compétitions domestiques, ses titres avec Braine et Lyon le prouvent. Cela n’en reste pas moins un superbe nouvel accomplissement réalisé par l’ancienne Alleuroise qui disputera le G1 ce dimanche contre Bourges.

Crédit photo : Indiana Fever

L’heure de vérité

Le tour final P4 livrera ses derniers verdicts ce dimanche.

Samedi, Tilff a remporté une quatrième victoire, 69-62 contre Welkenraedt, pour son dernier match du tour final. Atlas a ajouté un troisième succès (en quatre matchs) à son tableau de chasse en dominant Grivegnée 85-68. Avec un seul revers contre les White Tigers, Tilff peut croire à la montée, les deux premiers du tour final P4 accédant à la division supérieure. Tout dépendra du résultat de ce dimanche où les White Tigers et Atlas s’affronteront. Les Jupillois ne comptent qu’une défaite, contre Tilff. Les Theutois sont, eux, invaincus. Ce dimanche après-midi sonnera l’heure de vérité.