« AND1 : du courage, de la passion, de la persévérance et un amour indéfectible pour le basket »

Ceux qui avaient 15 ans à la fin des années 90 et au début des années 2000 ont assisté au phénomène culturel et sportif AND1. Netflix sortira prochainement un documentaire sur l’ascension puis la chute de cette entreprise iconique.

Disons le tout de suite, AND1 fut bien plus qu’un simple équipementier de basketball. La marque fondée en 1993 par trois amis fraîchement émoulus de l’unif contribua à populariser à grande échelle le streetball et la « playgroung attitude » grâce à ses « AND1 Mixtape Tour ». Un véritable phénomène amplifié par Youtube, la plateforme de vidéos débutant elle aussi son ascension.

Un phénomène de société sur lequel s’est penché Netflix avec la sortie prochaine d’un documentaire intitulé Untold : The Rise and Fall of AND1 et qui excite déjà les passionnés. « Ce n’est pas seulement l’histoire de légendes du streetball qui ont lancé un mouvement, changé la culture et qui ont réalisé leur rêve d’être payés pour jouer au basket alors que pratiquement tout le monde les a exclus. C’est aussi l’histoire de gens ordinaires à travers monde entier qui, grâce à AND1, ont enfin eu accès au pandémonium du basket-ball hyper technique et hyper intense »a déclaré Kevin Wilson, le réalisateur de ce docu, dans un communiqué.

Le film sera disponible sur Netflix le 23 août prochain.

Le 5 all time Eurobasket de Pau Gasol

Pau Gasol est peut-être le meilleur joueur FIBA de l’histoire. Pourtant, le double champion NBA ne s’inclut pas dans le cinq majeur idéal et historique du basket européen.

Pau Gasol a tout gagné des deux côtés de l’Atlantique et est peut-être le meilleur joueur européen en sélection nationale. Néanmoins, avec beaucoup d’humilité, l’Espagnol ne se place pas dans le cinq majeur « all time ». En effet, à son poste, Pau a opté pour son confrère Dirk Nowitzki qui formerait une super raquette avec Arvydas Sabonis. Toni Kukoc aka la Panthère Rose s’occuperait du poste 3 tandis que les postes arrières verraient Nick Galis et le petit Mozart Drazen Petrovic enchainer les cartons. Offensivement, cette équipe pourrait difficilement être mieux armée. Défensivement par contre, ça risquerait de coincer contre des adversaires trop athlétiques.

Source et photo : My All-Star Five: Pau Gasol plonge dans une gamme EuroBasket de tous les temps – FIBA EuroBasket 2022 – FIBA.basketball

« L’ambiance est toujours au beau fixe »

C’est par une victoire 52-68 à l’Alliance Arlon en Coupe AWBB que Simon Lambert et Hannut ont débuté leur saison.

Simon, qu’a donné votre premier match de la saison à l’Alliance Arlon ?

Nous avons gagné 52-68. Ce fut une bonne rencontre pour une reprise, sans Declercq et Goffin. Toute l’équipe a su mettre une intensité positive dans ce match même si l’équipe en face n’était pas fantastique.

Que peux-tu déjà retenir de cette première sortie ?

Nous avons bien joué défensivement en équipe. Offensivement, forcément, il y a encore du boulot avec beaucoup de balles perdues et une réussite approximative. Mais c’est de bon augure pour la suite et pour le groupe dans lequel l’ambiance est toujours au beau fixe.

« Découvrir une nouvelle région de France avec ses traditions et sa gastronomie »

Présent lors de l’avant-dernière étape du Tour de France conclue par une victoire de Wout Van Aert, un groupe de Liégeois a savouré l’expérience.

« En gros, c’était une super journée », s’exclame Nicolas Gustin, joueur à l’Union Huy. « C’est la troisième fois que nous nous rendons sur une étape. Cela nous permet de découvrir à chaque fois une nouvelle région de France avec ses traditions et sa gastronomie tout en vivant notre passion pour le cyclisme. »

Cette fois, les joyeux drilles sont allés encourager les forçats de la route à Cahors et à Rocamadour. « Nous allons à chaque fois aux chronos car ainsi nous pouvons apprécier indivuellement et plus longtemps les coureurs », me précise le fringant Hutois. « Nous restons chaque fois trois ou quatre jours sur place pour pouvoir planifier des sorties et des visites. « 

Pour l’occasion, cette bande de copains était positionnée dès six heures du matin car le « col » était ensuite fermé et devait se monter à pied. « Nous sommes toujours équipés d’une tonnelle, d’un barbecue et de baffles », nous précise Nicolas. « C’est toujours fou de voir la vitesse à laquelle passent nos champions. L’ambiance est toujours au top et – cocorico ! – pour la seconde année, c’est l’extraterreste Wout Van Aert qui gagne ! »

Sur cette étape, Nicolas et ses amis ont partagé un bon moment avec un groupe de copains venus de Huy et Wanze. Ces derniers avaient eu l’idée originale de confectionner des T-shirts reprenant les plus célèbres expressions et jeux de mots utilisés par Rodrigo Beenkens lors des retransmissons de la Grande Boucle. Un clin d’oeil que le plus apprécié des journalistes sportifs de la RTBF et véritable bible du cyclisme a apprécié, partageant même la rencontre avec ses aficionados sur les réseaux sociaux.

Une escapade franchouillarde et un millésime 2022 que Nico et ses potes ne sont pas prêts d’oublier !

« Nous avons déjà prouvé que nous étions capables de déplacer des montagnes »

C’est par une victoire 87-65 contre la R2 de Profondeville et un team building que les Porais ont lancé leur saison.

Pour leur première sortie, les Porais sont aisément venus à bout de la R2 de Profondeville, 87-65. « Les gars ont abordé le match sérieusement mais nous allons devoir trouver de nouveaux automatismes car nous sommes quand même clairement handicapés par rapport à la saison passée », souligne Quentin Pincemail. « Mais avec beaucoup de travail et, surtout, de l’assiduité, nous avons déjà prouvé que nous étions capables de déplacer des montagnes. C’est un peu cette marque de fabrique que nous aimerions rééditer cette année. »

Après le b-ball, place au team building pour un groupe qui semble bien vivre. « Humainement, ce groupe est incroyable. Nous sommes en team building et les joueurs ont vécu un parachutage avec juste une carte et une bousole comme compagnon « , ajoute le coach de Tilff résolu à continuer de faire grandir son club.

« Ce sont des légendes de la musique »

Le 11 juillet dernier, les Rolling Stones ont envahi le Stade Roi Baudouin pour prouver que les légendes ne meurent jamais. Thomas Broset, nouveau meneur de la P1 de Bellaire, a kiffé l’expérience.

Pour célébrer leur 60 ans de carrière, les Rolling Stones se sont lancés dans une nouvelle tournée débutée à Madrid. Malgré le poids des ans, Mick Jagger et ses comparses ne sont toujours pas rassasiés et pas encore prêts à quitter la scène. Le 11 juillet dernier, ils faisaient étape au Stade Roi Baudouin pour le plus grand plaisir de 50 000 fans belges dont Thomas Broset, nouveau meneur de la P1 de Bellaire. « C’était du lourd. Je suis super content de les avoir vu avant la fin », rigole-t-il. « Ce sont des légendes de la musique. Le stade était comble mais nous étions bien mis. L’attente en a valu la peine. »

Généreux dans l’effort et toujours d’attaque, Keith Richards les Stones ont enflammé leur public en reprenant leur plus grands tubes, 46 ans après leur dernier concert bruxellois. Avec un Jagger tout simplement intenable et à la joie communicative, le mythique groupe anglais a assuré une prestation d’excellente qualité. « Ils sautaient partout. Franchement, pour leur âge, c’était impressionnant », souligne d’ailleurs Thomas, conquis par le spectacle.

Sans surprise, ce sont les tubes « Jumpin’ Jack Flash », « Sympathy For The Devil » et « (I Can’t Get No) Satisfaction » qui mirent un point final à ce concert exceptionnel qui sonnait, de toute évidence, comme un adieu des Stones à leurs fans belges.

Hannut, Ensival, Dison-Andrimont et La Villersoise lancent leur saison en AWBB

Certaines équipes disputeront déjà un premier match de Coupe AWBB ce week-end. Passage en revue des duels qui attendent nos Principautaires.

Et voilà, ce dernier week-end de juillet marque pour plusieurs équipes la reprise officielle du basketball et le début de la saison 2022-2023. Certaines des formations de notre Province seront déjà sur le pont en Coupe AWBB. Ainsi, samedi, Hannut ira défier l’Alliance Arlon à 17h. Les Hesbignons bénéficieront de huit longueurs d’avance au moment de l’entre-deux initial. Dimanche à 14h, Ensival recevra la formation de Braine-le-Château. Une rencontre a priori équilibrée entre les deux équipes de R2 membre de la poule E. Déplacement, dimanche également mais à 13h, pour Dison-Andrimont à Andenne B, et à 17h à Nivelles pour La Villersoise qui comptera huit unités d’avance au coup d’envoi.

« Je pense que ce groupe méritait un test-match ou une série contre Union Liège »

Avant de relever un nouveau avec Alleur en R2, Benjamin Mertens revient sur la dernière saison vécue à Spa en TDM2 et P1. Entretien.

Benja, comment évalues-tu ta dernière saison spadoise ?

La saison de D3 a été malheureusement assez décevante suite à l’annonce du comité, en milieu de championnat, de l’arrêt de l’équipe. La fin de saison fut vraiment longue pour tous car la motivation s’en allait petit à petit. Je ne devais initialement pas jouer en P1 mais, suite aux différentes blessures, Mich (ndlr : Michel Pluys, le coach) a réussi à m’embarquer dans son groupe (rires). J’ai été très agréablement surpris car nous avons pris énormément de plaisir avec cette équipe.

Quels furent les moments forts de cette dernière saison ?

Ils furent malheureusement négatifs avec la perte tragique de notre délégué, l’arrêt de Bruno Dagnely pour des problèmes de santé et puis l’annonce du comité concernant le (non) futur de la D3.

Et que retiens-tu de cette dernière année spadoise ?

En P1, je ne retiens que du positif. Nous étions un groupe très jeune mais qui est monté en puissance au fur et à mesure des mois et je crois que tout le monde est un peu resté sur sa faim avec l’abandon des Playoffs. Je pense que le groupe méritait un test-match ou une série contre Union Liège. Ce que je vais également garder en mémoire, ce sont tous les bons moments passés à Spa sur le terrain comme en dehors.

Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison que tu disputeras avec Alleur ?

Personnellement, ce sera de continuer à grandir et de prendre de la maturité dans un groupe de nouveau très jeune. Pour ce qui est des ambitions collectives, je pense que nous sommes conscients des qualités que nous aurons et que nous viserons le plus haut possible avec en ligne de mire les Playoffs !

Crédit photo : Charnikon Prod

Chicago s’impose contre New York

Dans le duel entre ces deux grandes villes de l’Est des USA, c’est bien Chicago qui est sorti vainqueur.

Les locales ont dicté leur loi aux New-Yorkaises, 89-81. Emma Meesseman (8 points, 2 rebonds, 4 passes et 3 steals) et ses coéquipières ont dû batailler sévère pour arracher la victoire. En serrant la vis derrière dans le dernier quart-temps, Chicago parvint enfin à émerger de cette rencontre particulièrement disputée. Face à sa coéquipière à l’ASVEL Marine Johannes (13 points et 5 passes), Julie Allemand a dû se contenter de seulement 8 minutes de jeu pour 2 rebonds.

A qui le Tour ?

A qui le Tour ? Plongée en Alsace profonde au CA Rosheim Basket.

Une des dernières escales du Tour féminin aura comme point de chute le bourg de Rosheim (5000 âmes) à un long trois points de Strasbourg. L’entité alsacienne se situe le long de la célèbre Route des Vins et possède un club de basket assez dynamique. C’est ainsi que l’équipe masculine a raté de peu la montée en Régionale 2 alors que les juniors et les U13 du (grand) cru étaient sacrés champions du Bas-Rhin. Reste la question subsidiaire : comment s’appellent les habitants de Rosheim ? Les Rosheimois, pas plus compliqué que ça.

Michel Christiane