Linskens la joue modeste

Très en vue dans le relevé championnat russe, l’imposante Belgian Cats renforcera désormais une modeste phalange italienne. Comme prévu, voire redouté, Eric Bartecheky, le prédécesseur de Serge Crevecoeur, fait de la résistance à Gravelines. Et c’est le retour en force du basket à la télévision. Ce sont les infos d’EMCE.

L’étonnant transfert italien de Kyara-la-Côtière

A l’issue de la dernière campagne des Belgian Cats, chacun s’accordait à reconnaître les énormes progrès réalisés par Kyara Linskens (24 a, 1,93 m, photo). Surtout au niveau technique car on connait son impressionnant répondant physique… Son récent passage au sein de la formation d’Enisey (Russie) n’y est certes pas étranger. Raison pour laquelle, on peut s’étonner de son transfert pour une équipe toujours en D2 italienne au cours du récent championnat. A savoir, La Molisana Campobasso, dans le sud de la Botte. Là-bas, la citoyenne de Bredene fera connaissance avec l’Américaine, Julie Wojta (31 a, 1,83 m), à Namur de 2012 à 2014.

Vaudeville de Gravelines : suite et pas fin…

La reprise des entraînements est imminente chez les « Maritimes » de Serge Crevecoeur. Un rendez-vous qui risque fort de compter un invité dont on se serait bien passé. En effet, Eric Bartecheky – qui est toujours sous contrat à la Côte d’Opale – a indiqué qu’il sera présent à cette occasion. « Par élégance, j’avais accepté d’être remplacé par le coach belge jusqu’en fin de saison, mais pas au-delà et j’entends faire respecter mes droits », commente-t-il. On le voit, le vaudeville de Gravelines est très loin d’être terminé et trouvera sans doute son issue devant les tribunaux.

La télé crève l’écran

Il y a bien longtemps que l’étrange lucarne ne nous avait plus proposé autant de rencontres en direct. A vos agendas, donc, avec, samedi, Celtics – Bucks (0 h 30) et Heath – Nuggets (19 h) ainsi que, dimanche, Blazers – Celtics (21 h 30). De quoi se mettre à l’ombre en laissant passer la canicule…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

Pourquoi Zion Williamson joue-t-il si peu ?

Pourquoi le candidat au titre de Rookie of the year a-t-il passé si peu de temps sur le parquet face au Jazz ?

« « Ce n’est pas qu’une question de condition physique. Il faut aussi que je puisse retrouver le rythme. C’est la NBA. Il y a les meilleurs joueurs du monde ici et on a envie de se sentir bien pour les affronter. Je ne veux pas pénaliser mon équipe plus que je ne l’aide » explique Zion au sortir du revers des « Pels » contre le Jazz.

Limité à quinze minutes, Williamson a tout de même scoré 13 points. Mais Zion n’a pu aider ses partenaires sur le terrain dans les dernières minutes. « Bien sûr, on aurait aimé qu’il puisse jouer avec nous dans les dernières minutes. Mais on a utilisé les minutes qui nous ont été données, c’est comme ça. Les médecins nous ont dit qu’il fallait faire ça et c’est tout. Maintenant, on passe à la suite » précise Alvin Gentry.

« Je suis très près de la fin »

Jamal Crawford est de retour en NBA mais pour combien de temps ?

Jamal Crawford est certes de retour en NBA mais pas totalement sur les parquets. « Ne pas jouer pendant 15 mois, ne pas faire de cinq contre cinq pendant quatre mois… Je ne peux pas revenir d’un coup. On gère donc ça intelligemment, on essaie de me faire monter en puissance pour le début de la saison. Tout ira bien » justifie-t-il avant de reconnaitre qu’il approche doucement de la fin de sa carrière. « Je n’ai pas pensé à l’exercice qui va suivre, que ce soit à Brooklyn ou ailleurs. J’ai appris une dure leçon. Parce que l’année dernière, j’ai montré que je pouvais toujours contribuer. Je savais que j’allais avoir une offre de contrat. Parce que j’avais aussi gagné le trophée de coéquipier de l’année, j’avais montré que je pouvais toujours scorer… Faire des choses à haut niveau. Je sentais que j’allais avoir une offre, et j’ai tout planifié selon ça. Alors que rien n’est arrivé. La leçon c’est que rien ne se passe comme prévu. Donc maintenant, je veux juste rester dans le moment présent. Même avec la reprise, des équipes avaient besoin de joueurs et je n’attirais pas beaucoup d’attention. Je parlais à des équipes, mais il n’y avait pas beaucoup d’intérêt de leur part. Ce n’était pas : “Hey, viens ici pour ça et ça.” Donc je pense que je suis très près de la fin. Je ne veux donc pas trop anticiper dans mon approche des choses. Je ne veux pas aller sur le terrain et dire : “Hey, je vais marquer 50 points dans un match juste pour vous prouver que je devrais encore être en NBA.” Je veux juste apprécier le moment, peu importe ce qui va suivre. Je ne veux pas avoir un planning qui me dit que je dois marquer 40 points de moyenne, ou juste être un leader. Je veux faire ce qu’on me demande, ce dont on a besoin que je fasse dans ces prochains mois. »

« Du temps pour que la peur du contact disparaisse »

Figure emblématique de Tilff, Romain Chiappe a vécu une saison contrastée entre de nombreux mois de revalidation et les excellents résultats forgés par ses coéquipiers.

Inutile de tourner autour du pot: la campagne livrée par les Porais en P2A fut de toute beauté. « Pourtant, cette série était vraiment relevée et nous avons dû nous battre à tous les matchs pour ne rien lâcher au vu de notre position » précise Romain Chiappe. « Nous avons vraiment vécu une saison exceptionnelle avec un groupe extra tant sur le terrain qu’en dehors. Après deux défaites en ouverture, le groupe a bien su réagir et a enchainé les victoires en ne s’inclinant plus qu’une seule fois. »

Avec un bilan de dix-huit victoires et trois revers, Tilff a caracolé en tête de sa série. « Notre but était de jouer au moins le Top 5, comme l’année précédente » rappelle ce clubman. « Basile Dispa constituait un solide renfort et notre première place fut méritée.« 

Forcément, pour remporter ce titre officieux, les étoiles devaient s’aligner pour les Porais. « J’ai beaucoup apprécié la cohésion du groupe et la bonne ambiance qui régnait dans l’équipe. C’est certain que cela aide que les victoires suivent. Tout le monde était investi et c’était motivant de venir s’entrainer et être à bloc pour le match le weekend » souligne Romain. « C’était par contre dommage de n’avoir pu finir la saison et fêter le titre sur le terrain, dans nos installations et avec tout le monde. Nous fêterons ça à la reprise avec tout le club qui est une grande famille. Nous avons tout de même trois montées à célébrer.« 

Autre regret pour Romain, la blessure qui l’a écarté des terrains de longs mois. « Ce ne fut pas facile car je revenais d’une blessure au genou occasionnée – à l’entrainement par mon frère (rires) – en février 2019. Après une opération et une revalidation de neuf mois, j’ai pu reprendre deux matchs avant la trêve de Noël. J’avais beaucoup d’appréhension et il m’a fallu du temps pour que la confiance revienne dans mon jeu et que la peur du contact disparaisse » reconnait l’ailier qui retrouvait ses sensations au moment où la saison fut brutalement stoppée. « Pour cette raison, mon retour sur le terrain fut vraiment appréciable, tout comme les triplettes à Tilff qui sont toujours géniales. J’ai aussi vraiment apprécié la remobilisation de l’équipe après la claque reçue à Ensival en janvier. Nous avons su rebondir directement le match suivant alors que nous recevions Pepinster pour un match clé dans l’optique du titre. »

Romain et ses partenaires – dont un « Condor » épatant au rebond – livraient une prestation héroïque en défense pour s’offrir le scalp des Pepins dans une ambiance incroyable. Un succès qui envoyait pratiquement les Porais en première provinciale !




« Nos standards d’excellence »

Indispensables au bon fonctionnement de la ligue, les arbitres aussi se préparent à cette fin de saison particulière.

Souvent décriés, les arbitres n’en restent pas moins indispensables au bon déroulement des rencontres. Et comme les joueurs, ils se préparent à reprendre la saison après cette longue interruption. « Nos arbitres sont des professionnels et ils vont venir à Orlando en étant prêts à travailler », explique Monty McCutchen à l’Associated Press. « En toute franchise, d’un point de vue mental, nous n’avons jamais pris de repos. »

Les conditions de jeu de cette fin de saison seront inédites et auront sans doute un impact sur la manière dont les hommes en gris dirigeront les débats. « Nous chercherons à collaborer avec les joueurs et les entraîneurs et je pense qu’ils comprendront comment communiquer. Sans public, je m’attends à ce que les joueurs et les entraîneurs se disputent de temps en temps mais, étant donné qu’ils peuvent être entendus différemment, ils communiqueront différemment aussi » continue celui qui a la charge de la formation des arbitres. « Nous dépendons vraiment de nos yeux, de ces mouvements permanents, pour les déplacer où ils doivent l’être. Vous ne voyez pas ce niveau de jeu tous les jours donc nous devons rattraper ce retard. Même courir, effectuer des sprints en match, s’arrêter et repartir, c’est très différent d’un simple jogging sur tapis roulant ou dans la rue.« 

Comme les joueurs, les « refs » ont besoin de retrouver leurs repères et cela passe par des scrimmages. « Nous en avons vraiment besoinIl va y avoir une période de montée en puissance pour tout le mondeMais cela n’excusera pas le mauvais travail. Nous allons évaluer nos arbitres en fonction des standards de la NBA et en fonction de nos standards d’excellence » conclut McCutchen.

« Voilà plus de vingt jours que je suis à la montagne »

Depuis les cîmes ensoleillées de la montagne où il enchaine les randonnées en compagnie, notamment, de son beau-frère Matthieu Dallenogare, Thibaut Marien déplore le report de la reprise du basket. Entretien.

Thibaut, la déception de ne pouvoir retrouver tes coéquipiers doit être bien réelle pour toi.

Oui, bien évidemment, je suis déçu de l’annulation des matchs du mois d’août. J’attendais cette reprise avec impatience pour retrouver mes coéquipiers. Il faudrait ne pas aimer le basket pour se réjouir du report de la reprise de la saison.

Comment vas-tu peaufiner ta condition physique avant de pouvoir remonter sur les terrains ?

Je me suis déjà bien préparé pendant le confinement et, de plus, voilà vingt jours que je suis dans les montagnes où j’ai pu allier des randonnées et de la préparation physique avec mon beau-frère Matthieu Dallenogare.

« Pourtant, que la montagne est belle… »

Qu’est-ce qui te manque le plus dans ces longs mois sans basket ?

La balle orange me manque. Je n’ai pas pu réellement rejouer depuis le mois de juin à cause de la pression des examens par internet et puis de mon départ en vacances en juillet.

Avec tes coéquipiers de Comblain, allez-vous tout de même tenter de vous entrainer durant le mois d’août ?

Nous attendons les directives à ce sujet mais, entre-temps, nous allons continuer de bosser.

LeBron clutch, les Lakers verrouillent la 1ère place

Enfin ! Enfin, la saison NBA reprenait cette nuit avec deux superbes affiches – dont un derby californien – pleine de suspens.

Pour lancer les hostilités et cette mini fin de saison dans la « bulle d’Orlando », la NBA avait bien fait les choses en nous proposant un derby californien – qui pourrait être la probable finale de conférence Ouest – entre les Lakers et les Clippers. Le suspens fut au rendez-vous mais ce sont les « Purple and Gold » qui se sont imposés 103-101 grâce à un panier de LeBron James (16 points, 11 rebonds et 7 passes mais 6 sur 19 aux tirs et 5 balles perdues) à douze secondes du terme. Le « King » a reçu le soutien de Davis (34 points, 8 rebonds et 4 passes) et de Kuzma (16 points et 7 rebonds) tandis qu’en face PG (30 points) et Kawhi (28 points) furent un peu trop seuls. Cette victoire permet aux Lakers de verrouiller la première place de la Conférence Ouest et d’ainsi profiter de l’avantage du terrain – enfin, dans la « bulle » c’est anecdotique) – pour tous les Playoffs.

Suspens aussi entre le Jazz et les Pelicans. La franchise de Salt Lake City s’est imposée 106-104 grâce à deux lancers-francs de Rudy Gobert (14 points, 12 rebonds et 3 contres) à moins de sept secondes du terme. Un revers que Williamson (13 points) – dont le temps de jeu est fortement limité – et ses partenaires peuvent regretter après avoir compté plus de quinze points d’avance. Chez le Jazz, Mike Conley (20 points et 4 passes), Jordan Clarkson (23 points et 5 rebonds) et Donovan Mitchell (20 points et 5 passes) ont fait le taf. Chez les « Pels », ce sont Ingram (23 points), Holiday (20 unités) et Reddick (21 pions) qui ont alimenté le marquoir.

Begic : de Huy à Primorska

Grâce surtout à sa taille hors norme, Mirza Begic s’est forgé une intéressante carrière européenne… quasiment au départ de l’Union Hutoise. Deux autres anciens renforts étrangers de notre championnat poursuivent leur périple sur le Vieux Continent : au Portugal et en Allemagne pour Mann et Walker. Ce sont les infos d’EMCE.

La Slovénie, nouvelle destination d’un ancien géant hutois

On aurait tendance à déjà l’oublier, mais Huy a bel et bien évolué au plus haut niveau belge. C’était lors de l’exercice 2004/2005. Pour l’occasion, les Mosans avaient notamment enrôlé le géant (un peu pataud) Mirza Begic (34 a, 2,16 m, photo). Une quinzaine d’années plus tard, il fait ses valises à Mornar Bar (Monténégro) pour les poser au Primorska Koper, une D1 slovène. Quant à ce roc de Caleb Walker (30 a, 1,94 m, Brussels 18/19), il débarque à Benfica (D1 por) en provenance de Fos-sur-Mer (Pro B).

Destinées opposées pour deux anciens Montois

JJ Mann (29 a, 1,98 m) est déjà un vieil habitué de nos salles. Il connut d’abord celle de Mons (16/17) puis le chaudron du Forum de l’Okapi Alost lors du dernier exercice en date. Entre les deux, il avait foulé le parquet d’Imortal (D1 por). Cette fois, il rejoint les imposantes infrastructures du Bayer Giants Leverkusen, en D2 allemande (Pro B et ex-Euroligue). En revanche, l’infortuné AJ Slaughter (32 a, 1,91 m, Mons 11/12) se voir contraint de résilier son récent contrat avec Gran Canaria (D1 esp). En cause, des ennuis de santé qui l’écarteront, en principe, des terrains jusqu’en octobre prochain.

La télé crève l’écran

Impossible d’ignorer que c’est la reprise en NBA. Voilà pourquoi on se réjouit de suivre, cette nuit (3 heures), le prometteur derby de LA opposant les Clippers aux Lakers. Le tout sur Eleven Sports 2. Comme de bien entendu…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Baskonia

« La NBA a vraiment fait du bon boulot »

Les premiers matchs NBA viennent d’être disputés dans la « bulle » d’Orlando. Comment les coachs et les joueurs les ont-ils vécus ?

Sans public, les joueurs NBA sont également obligés de respecter la distanciation sociale sur les bancs. « C’est évidemment différent suivant où vous êtes assis. C’est assez compliqué d’être impliqué dans tout ce qui se passe comme d’habitude quand vous êtes au bord du terrain. Donc c’est différent, mais avec tout ce qui se passe la NBA veut s’assurer de prendre toutes les précautions et de donner l’exemple au reste du monde que si nous pouvons le faire ici, nous pouvons le faire partout » analyse Vucevic qui a perdu son premier match contre les Clippers. « Nous aimerions être plus proches sur le banc, mais je comprends les protocoles de la NBA et ce qu’ils dont. Ils s’assurent du respect des règles de distanciation sociale. Donc je respecte ça. Je trouve que la NBA a fait du très bon boulot pour organiser tout ça, mettre en place ce qu’il y a autour du terrain. Visuellement c’est super. Il y a une mise en scène et quand on entre on est là : ‘Yo, c’est vraiment une installation sympa.’ On dirait un tournoi FIBA. Puis le logo ‘Black Lives Latter’ sur le parquet c’était génial, tout comme les écrans. Je pense que la NBA a vraiment fait du bon boulot » ajoute Buddy Hield.

Certains joueurs semblaient déjà plus en forme que d’autres mais les conditions restent particulières. « J’ai entendu les chants ‘Defense’, mais une fois sur le parquet, je ne les ai pas entendus, je ne les ai pas ressentis, je n’ai pas vu. J’étais concentré sur le match. Je ne sais pas pour qui cette expérience est, car il n’y a pas de fans dans la salle, mais cela s’est vraiment bien passé » explique Lou Williams, auteur de 22 points. « C’était vraiment calme, donc il faut vraiment créer vous même de l’énergie. Vous pouvez entendre tout ce qui est dit sur le terrain… C’est un peu la même sensation qu’en summer league, et il faut vraiment créer vous même de l’énergie » embraie Aaron Gordon.

Le mot de la fin revient à Steve Clifford. « J’ai trouvé que c’était bien plus confortable que je ne l’aurais pensé. Je pense que les équipes qui peuvent s’adapter à cet environnement unique, sans les fans, avoir le bon état d’esprit et se concentrent uniquement sur le jeu auront un gros avantage. Mais la NBA a fait un incroyable boulot pour tout organiser de façon à ce que les joueurs soient le plus à l’aise possible » conclut le coach du Magic.

« On se prend vite au jeu quand on joue la tête »

Après trois belles saison avec Grâce-Hollogne, Hervé Odeurs quitte les Buffalos pour reprendre la P3 de Blegny. Avant de se mettre à la tâche avec les Miniers, le sympathique coach fait le bilan de sa dernière campagne avec le matricule 2701.

Dans la compétitive P3C, Grâce-Hollogne a joué les premiers rôles. « Nous avons livré, encore une fois, une belle saison. Finir dans les deux premiers est synonyme de réussite. Pourtant, nous ne visions aucune place en particulier mais il est vrai qu’au fil de la saison, nous nous sommes pris au jeu et espérions un classement élevé » débriefe le coach au beau bilan.

En P3C, seule une équipe, Sprimont, est parvenue à vaincre à deux reprises les Buffalos. « Ces deux revers me restent en travers de la gorge. Je connaissais l’équipe de Sprimont mais je n’ai jamais réussi à trouver la clé pour la battre » regrette Hervé. « Nous étions dans une série très relevée et devions nous battre chaque weekend pour empocher les trois points. Il n’y avait pas de petites équipes. La preuve est que malgré un nombre important de victoires, seules deux le furent avec plus de vingt points d’écart. »

Les Buffalos ont vécu quelques grands moments malgré un exercice tronqué par le Covid-19. « Le match retour contre l’Union Liège me reste en mémoire. Nous avions les cartes en main pour repousser notre adversaire du jour à trois défaites derrière. Malheureusement, nous fûmes battus et cela a relancer les Unionistes dans la course au titre » nous confie le futur coach des Miniers. « La victoire à domicile contre notre bête noire – la « Bien Belle Equipe » d’Alleur – fut terrible. Je regrette d’ailleurs de n’avoir pas eu la possibilité de disputer le match retour pour voir si nous aurions été capables de rééditer pareil exploit.« 

En trois saisons avec les Buffalos, le bilan d’Hervé est remarquable. « Nous avons fini à chaque fois dans les premiers monter mais sans jamais monter. Ce n’était pas réellement notre objectif mais on se prend quand même vite au jeu lorsqu’on joue la tête » glisse-t-il avant d’évoquer son nouveau défi avec les Miniers. « J’ai accepté de reprendre cette équipe car c’est un groupe assez jeune qui a envie de progresser après une première saison difficile en P3 à cause du nombre important de blessures qui ont parasité cette campagneDe plus, pour une fois, c’est tout près de chez moi.«