DMC rebondit aux Clippers !

L’ancien pivot All-Star va s’engager avec les Clippers.

Les Lakers ont réalisé un gros coup en signant Andre Drummond mais les Clippers ne sont pas en reste en attirant DeMarcus Cousins. En potentiel pur, DMC est le meilleur pivot de la ligue avec Embiid et Jokic. Reste à voir comment ses deux lourdes blessures l’ont affecté mais il a déjà prouvé à Houston en début de saison qu’il savait encore sacrément bien jouer. En Playoffs, nul doute que l’apport de Cousins sera déterminant, tant dans sa capacité à scorer de près et de loin qu’à manger du rebond et à distiller des assists depuis le poste haut.

« Un titre NBA ne changerait pas ma vie »

Contrairement à d’autres joueurs, Russell Westbrook n’est pas obnubilé par la quête d’une bague.

A l’inverse de certains de ses pairs, Russell Westbrook se soucie davantage de ce qu’il est capable de faire et de réussir hors des terrains pour aider la jeunesse et sa communauté et ne voit pas dans l’obtention d’un titre la seule manière de laisser un héritage positif et de valider sa carrière. Une position plus qu’intéressante que Westbrook a pris le temps de développer pour ses interlocuteurs.

« Je joue au basket depuis toujours. Comme ma femme l’a dit, il est capital de ne pas laisser les gens vous dissuader de vos objectifs, de votre plan. Le meilleur exemple, ce sont les matches universitaires que je regarde. On dit n’importe quoi sur ces gamins à la télévision. On ne connait pas ces jeunes, ni leurs familles, ni d’où ils viennent, ni ce qu’ils ont traversé. On ne connait pas leurs peurs ou leurs douleurs. Mais ce qui est dit à la télévision peut déterminer notre vision de ces gamins, ce qui va influencer leur façon d’atteindre leurs buts. Peut-être qu’un de ces gamins ne sera pas drafté, qu’il ne pourra pas prendre soin de sa famille et ainsi créer de la richesse pour sa communauté. Ça va bien plus loin que le basket. Ma vie est concentrée sur ce sujet-là. Ma femme l’a dit : je reste en retrait, je ne parle pas beaucoup car je n’aime pas polémiquer avec les gens. Mais il y a une chose que je ne vais plus tolérer : qu’on raconte des histoires et de la merde sur moi, sans raison » explique Russell Westbrook dans des propos traduits par Basketusa. « J’essaie d’aider des gens dans le monde entier avec ma position et personne ne peut m’enlever ça. J’ai la chance d’être dans cette position. Un titre NBA ne changerait pas ma vie. Je suis heureux. Je suis un champion depuis que je suis arrivé en NBA. J’ai grandi dans la rue. Je suis un champion. Je n’ai pas besoin d’être champion NBA. Je connais beaucoup de champions NBA qui sont misérables, qui ne font rien pour les autres, ni pour les gens du monde entier. Mon héritage n’est pas celui du terrain, car je vais jouer au basket toute ma vie. Mon héritage, c’est ce que je fais en dehors des parquets, les gens que je peux aider et inspirer. C’est pour ça que je continue, et c’est important de ne pas laisser la négativité s’installer. Ça a toujours été comme ça dans ma carrière, aucun joueur ne prend autant que ce que j’encaisse constamment. Mais je prends le côté positif car, si on parle de moi, c’est parce que je fais quelque chose de bien. C’est comme ça que je vois les choses. »

Dans la Capitale de l’Oncle Sam, l’ancien MVP peut sans doute trouver un terreau fertile pour développer ses projets « off the court ».

Le All-Star Game version Covid-19, les Liégeois au sommet ?

En cette période troublée par une crise sanitaire d’envergure, l’EuroMillions Basketball League réinvente son All-Star Game. Pierre-Antoine Gillet, Olivier Troisfontaines, Romain Boxus et Iaro pour le concours à trois points et Ajay Mitchell, James Potier et Ludo Lambermont pour le Skills Challenge: ça aurait de la gueule, non ?

« EuroMillions Basketball propose un nouveau concept : Orange All Star GamesLa Pro Basketball League belge n’organisera pas d’All Star Game avec public cette année. Ce match où les meilleurs joueurs locaux affrontent une équipe des meilleurs joueurs étrangers, fait place à un nouveau concept digital. L’objectif du All Star Game reste le même : offrir au grand public le spectacle et le divertissement du basket-ball à travers les meilleurs joueurs de notre ligue. L’événement physique sera rebaptisé « Orange All Star Games » pour cette quatrième édition. Au lieu de réunir les meilleurs joueurs des clubs en un seul endroit, nous irons les chercher dans les clubs eux-mêmes. Nous nous rendrons sur place avec une équipe de tournage et les joueurs se lanceront à fond dans les trois défis connus des All Star.Concrètement, les joueurs des dix équipes de l’EuroMillions Basketball League s’affrontent par club dans un skills challenge, un 3pts contest et un dunk contest. Le tout sera combiné en un spectacle passionnant de 6 à 8 minutes qui sera diffusé à la mi-temps de l’un de leurs matchs télévisés sur Play Sports, VOO Sport et Proximus Sports.À partir du vendredi 2 avril, il y aura un épisode des « Orange All Star Games » par semaine. On commence ce vendredi avec le VOO Liège Basket.Au final, le champion du 3pts contest et du skills challenge sera déterminé sur la base des classements. Le champion du dunk sera élu par les fans via les réseaux sociaux EuroMillions Basketball ! », partage l’AWBB sur les réseaux sociaux.

Alors amis liégeois, n’hésitez pas à plébisciter vos représentants ! Pierre-Antoine Gillet, Olivier Troisfontaines, Romain Boxus et Ioann Iarochevitch seraient parfaits pour le concours à trois points. Ajay Mitchell, James Potier et Ludo Lambermont pourraient fièrement défendre les couleurs de la Principauté au Skills Challenge, par exemple. Et Kevin Stilmant et Romain Bruwier pour le dunk contest ?

Crédit photo: Philippe Collin

Encore un énorme triple-double pour Westbrook !

Nouveau triple-double de mammouth pour Russell Westbrook mais cette fois les Wizards se sont inclinés contre Charlotte.

Vingt-quatre heures après une performance historique, Russell Westbrook a récidivé avec un nouvel énorme triple-double: 22 points, 15 rebonds et 14 passes ! En l’absence de Beal, le meneur de Washington a pu compter sur l’apport de Hachimura (30 pions) mais cela s’est révélé insuffisant face à Hayward (26 points, 11 rebonds et 6 passes) et Rozier (27 points). Washington s’est incliné 104-114.

Beaucoup plus de rebonds et de passes que de points pour Batum

Les Nuggets ont dominé les Sixers, les Suns ont battu les Hawks et Orlando a créé la surprise en s’imposant chez les Clippers.

Sans leader offensif, les Sixers se sont inclinés contre les Nuggets de Murray (30 pions), Porter (27 points et 12 rebonds) et Jokic (21 points, 10 rebonds et 5 passes), 104-95.

Le collectif des Suns (sept joueurs à dix points ou plus) a eu raison des Hawks de Young (19 points et 13 passes) et Capela (14 points et 16 rebonds), 117-110.

Les Clippers se sont inclinés 96-103 à domicile malgré la ligne de stats surprenante de Nico Batum: 10 rebonds, 5 passes et 2 points.

« J’oublie tout quand je suis sur un terrain de basket »

Jeune meneur de vingt-deux ans qui étudie à HEC, James Potier est en progression constante avec la D1 de Liège Basket. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce Verviétois bourré de talent.

James, ton parcours basket est particulièrement linéaire.

Il n’est pas très compliqué à retracer, en effet (rires). J’ai joué à SFX-Saint-Michel à Verviers jusqu’à mes quinze ans. Ensuite, je suis venu à Liège où l’on m’a donné ma chance.

Qu’est-ce qui te plait tant dans le basket-ball ?

Il n’y a pas une chose qui me plaît plus particulièrement. J’adore simplement le basket-ball, j’oublie tout quand je suis sur un terrain.

Quels sont tes caractéristiques comme joueur ?

Tout d’abord, j’adore le « un contre un » et je pense aussi être un créateur en attaque et capable également de scorer. Mais j’adore aussi la défense, faire des stops et partir en contre-attaque.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Ce sont simplement les années passées quand je suis arrivé à Liège car j’ai vraiment joué avec toute une bande de potes qui, en même temps, travaillaient dur pour s’améliorer. Nous nous amusions super bien « on and off the court » !

Qu’apprécies-tu dans la vie de basketteur pro ?

Ce que j’aime bien, c’est cette rigueur. Je veux dire, nous bouffons du basket tous les jours ! Comment ne pas s’améliorer dans ces conditions ?

Et à Liège ?

A Liège, le plus gros point fort est que nous possédons un groupe soudé. Nous rigolons toujours bien ensemble même s’il y a de la compétition une fois sur le terrain.

Explosif et spectaculaire !

Qu’est-ce qui te frappe dans le basket pratiqué en EuroMillions Basketball League ?

Oufti, la plus grosse différence par rapport aux autres divisions, c’est la vitesse d’exécution et le rythme. Le physique aussi est différent. Il faut clairement passer un « step » à tous ces niveaux-là.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Je trouve qu’il n’est pas si mauvais que ça. Certes, nous ne comptons pas beaucoup de victoires mais cela ne reflète pas notre manière de jouer. Nous nous améliorons de jour en jour et je pense que nous serions capables de faire tomber n’importe quelle équipe de ce championnant.

Comment analyses-tu vos trois derniers matchs contre Alost ?

Je pense que ces trois matchs nous ont beaucoup appris. Après avoir gagné le premier en n’encaissant pas beaucoup de paniers, nous nous sommes pris une lourde défaite lors du deuxième match. Mais ce revers a eu un effet positif sur l’équipe, nous étions encore plus motivés et avions compris le rôle essentiel de la défense si nous voulons gagner davantage de matchs. Nous avons certes perdu la troisième manche mais ce fut une partie totalement différente du deuxième match. Et cela montre que nous nous améliorons sans cesse.

Vendredi, vous irez à Louvain défier des Bears qui semblent monter en puissance. Comment allez-vous aborder cette rencontre et que devrez-vous faire pour ramener les trois points ?

Nous allons aborder ce match comme tous les autres, en commençant par suivre les tactiques et conseils du coach. Ensuite, le reste dépendra de nous.

Vous enchainerez par la réception de Malines dimanche. N’est-ce pas trop difficile d’enchainer les matchs à cette cadence ?

Honnêtement, si, c’est dur de jouer à cette cadence. Mais nous avons la chance d’être bien encadrés et d’avoir de bons stretchings, notamment, qui aident à rester en forme.

Impossible de ne pas te poser la question vu l’évolution de tes performances depuis la reprise: quelles sont tes aspirations et envies pour la suite de ta carrière ?

J’aimerais juste devenir la meilleure version de moi-même et voir jusqu’où je peux aller.

Crédit photos: Philippe Collin

Crochet par l’Evêché

Le Vertbois, ci-dessus, a longtemps réalisé des miracles dans la cour de l’Evêché. C’est que les Liégeois croyaient en leur bonne « Etoile ». Sans Obasohan, Nymburk croque Bamberg et ses « Belgicains » en… Bosnie. Reste les Ostendais qui sont de nouveau privés de « tour de contrôle ». Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, l’Etoile Vertbois

Au moment où a été pris le cliché, l’équipe du centre-ville évoluait en 2e Provinciale. Elle s’appuyait sur Alain Hockins qui la quittait rapidement pour prêter ses services à une D2 nationale. Cette anecdote encore : il faut savoir que l’Etoile Vertbois (dénomination exacte) a longtemps joué dans la cours de l’Evêché. Quand j’ai entamé l’an passé la série consacrée aux terrains extérieurs, j’ai contacté ce même Evêché afin de savoir s’il était possible d’obtenir une photo d’époque de l’aire de jeu. La réponse tenait, en résumé, en ces termes : « Une piscine a bel et bien été construite dans nos installations, mais nous n’avons jamais accueilli un terrain de basket. » Décidément, les voies du Seigneur sont impénétrables…

Ligue des Champions : de Bamberg à Holon en passant par Nymburk

Hier soir, les playoffs de la Ligue des Champions faisaient notamment étape en Bosnie où… Bamberg offrait l’hospitalité à Nymburk. Covid oblige. L’équipe allemande et sa kyrielle de « Belgicains » (Larson 2, Thompson 0, Fieler 19, Ruoff 0) s’inclinait (80-91) devant des Tchèques privés d’Obasohan. C’était encore 58-56, à la demi-heure. Nymburk est d’ores et déjà qualifié. Aujourd’hui (20 h), l’Hapoel Holon recevra les Italiens de Brindisi. Au match-aller, les troupes de Maxime De Zeeuw (entretien à découvrir ici) avaient coiffé sur le fil (85-87) celle de Josh Bostic, ex-MVP de Liège Basket. Il y a donc comme de la revanche dans l’air…

Parcours du combattant pour Ostende afin de trouver un substitut à Welsh

Au soir de la victoire en coupe, le club du littoral annonçait le départ précipité de Thomas Welsh devant se faire opérer aux Etats-Unis. Les Côtiers croyaient avoir déniché le substitut idéal en la personne de Jonathan Teske. On savait que le gaillard avait un caractère assez particulier et ne tardait pas à le démontrer. C’est ainsi qu’en début de semaine, il invoquait son mal du pays pour regagner sans autre forme de procès ses pénates outre-Atlantique. Moralité : les champions en titre sont de nouveau en quête de la perle rare ( ?) devant protéger leurs raquettes. A suivre, donc…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Boukichou cartonne mais Dijon gagne

Le « match des Belges » entre la JDA Dijon et le BCM Gravelines-Dunkerke fut remporté par les locaux malgré l’excellente prestation de Khalid Boukichou.

La logique fut respectée ce mardi pour la rencontre entre la JDA Dijon – deuxième en Jeep Elite – et le BCM – dixième au général. Les locaux, toujours privés d’Hans Vanwijn victime d’une fracture de la tête du péroné, sont parfaitement rentrés dans le match pour mener 22-17 après dix minutes et 42-30 à la pause. Au retour des vestiaires, en s’appuyant sur la productivité de Boukichou (15 points et 6 rebonds) inside, les Nordistes réduisaient l’écart à 62-56 à la demi-heure mais les Dijonnais ne tremblaient pas dans la dernière ligne droite et, plus adroits de loin, pliaient l’affaire, 83-73.

« L’idée dans cette ligue est quand même de monter la meilleure équipe possible »

En signant Blake Griffin et LaMarcus Aldridge, les Nets ne sont pas faits que des amis. Idem pour les Lakers dont la signature d’André Drummond fait grincer des dents.

Les Nets en attirant Griffin et Aldridge et les Nets en engageant Drummond – tous pour le salaire minimum – sont les grands gagnants sur le marché des joueurs libres. Dotés d’un contrat massif, les trois gaillards ont négocié un buy-out et se sont engagés ensuite avec un contender pour le minimum vétéran. Brooklyn attire ainsi deux vrais renforts, certes plus dans leur prime, tandis que les Lakers s’offrent pour peanuts un pivot All-Star dans la fleur de l’âge. De quoi faire grincer pas mal de dents. « Honnêtement, je n’entends pas ce qui se dit. Je vis dans un cocon et n’ai aucune idée de ce que disent les gens. Mais on a fait venir James Harden et perdu de très bons jeunes joueurs, avec un paquet de picks. Les deux gars que l’on a recrutés sur le marché du buy-out sont de grands noms, avec de grandes carrières, toujours capables de contribuer, mais ce n’est pas comme si nous avions fait quelque chose d’illégal (rires). Je ne sais pas ce que l’on est censés faire. Ne pas essayer d’améliorer notre roster et rester inactifs ? L’idée dans cette ligue c’est quand même de monter la meilleure équipe possible, mais ça ne garantit rien » a ainsi réagi Steve Nash dont le noyau semble taillé pour le titre suite à ces deux récentes arrivées pour entourer un trio de superstars. « Rien n’est figé dans une équipe et tant que tu peux essayer de monter la meilleure équipe possible, tu dois le faire. Puis cette équipe doit réussir à se connaître, à développer une cohésion, une compréhension et une alchimie. On espère avoir toutes ces pièces et que tout se jouera sur la rigueur de notre travail. »

Blake Griffin a, lui, préféré en rire. « Voilà un an que j’entends que je suis mauvais. Et là, d’un coup, les gens se mettent à dire que ce n’est pas juste que j’ai rejoint Brooklyn. Je trouve que c’est assez drôle » a rigolé « Quake ».

Reste à voir si les Lakers et les Nets se retrouveront en Finals. Mais avec de tels effectifs, ne pas y parvenir serait à coup sûr ressenti comme un échec.

Bastien Winkin rejoint l’Etoile

L’ancien Calidifontain vient compléter le noyau P4 de l’Etoile Jupille qui aura fière allure.

Patrick Noel pourra compter sur douze joueurs pour la prochaine saison suite à l’arrivée de Bastien Winkin, meneur formé à Ninane et passé par La Spéciale Aywaille. Nul doute que les Etoilés pourront lutter pour la montée lors de la future saison.

Le noyau de l’Etoile: Corentin Collette, Ludo Bodson, Kenny Boers, Mickey Jordan, Xavier Jacot, Sébastien Maréchal, J-B Bardot, Olivier Coheur, John Bal, Sébastien Konings et David Disbechl.