Toumani Camara, un rookie qui se distingue déjà

Trois matchs et trois défaites pour Toumani Camara mais du positif à retirer des premiers pas du Belge en NBA.

Les trois premiers matchs des Blazers se sont soldés par autant de défaites mais rien d’alarmant pour une franchise qui a perdu son leader Damian Lillard et qui a décidé de se lancer dans une grande reconstruction autour du second choix de draft et de jeunes prometteurs.

En trois matchs, Toumani Camara a déjà confirmé qu’il était un vrai joueur NBA. Efficace défensivement et abile dans les coupes, le Belge joue chaque match un peu plus : 16, 23 et 28 minutes. Si son adresse reste fluctuante, il n’hésite pas à saisir sa chance et à apporter dans différents compartiments. Parmi les rookies, le Bruxellois est le quatrième au nombre de minutes passées sur le parquet mais aussi le quatrième meilleur passeur et le septième scoreur. Bravo !

Victoire de la « Bien Belle Equipe » au MOSA

A cinq, les Angleurois ont bien lutté mais ont fini par craquer face à la « Bien Belle Equipe » d’Alleur new look.

Cette saison, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur a procédé à un rajeunissement des cadres et présente une formule hybride. Au MOSA face aux cinq courageux locaux, les Alleurois ont dû s’employer pendant 40 minutes. Profitant de leurs installations Kabeya (21 points), Braconnier (13) et leurs trois coéquipiers ont résisté le plus longtemps possible avant de céder dans le dernier quart -12-20 – pour laisser la victoire à Wathelet (12), Chartry (11), Charlier (10) et aux All Blacks, 59-67.

Crédit photo : PP Photography

Muller, Huby, Rossinfosse et les Bobelins dominent l’Olympic

Adroits de loin, les Bobelins ont assuré contre Mont-sur-Marchienne.

A domicile, Muller (20 points), Rossinfosse (16) et leurs coéquipiers faisaient preuve d’une belle adresse – 11 triples au total – pour directement faire la différence et prendre le large, 30-17 après dix minutes et 51-37 à la pause.

Au retour des vestiaires, Huby (18), Pluys (11), Hendrick (8) et leurs coéquipiers continuaient leur marche en avant pour faire 73-54 à la pause avant que les visiteurs ne réduisent l’écart dans le dernier quart-temps. Les Bobelins s’imposaient 92-80 pour confirmer leurs bons débuts dans la division. Bravo !

« Cela doit être un déclic pour toute l’équipe pour la suite de la saison. »

Les Ninanais ont tenu la dragée haute aux Carolos du Spirou pour une rencontre qui restera dans les mémoires.

La salle Freddy Winkin était remplie pour ce huitième de finale entre la TDM2 du désormais Royal Basket Club Ninane et l’emblématique D1 du Spirou Charleroi. Si les Carolos refaisaient rapidement leurs dix points de retard, 23-28 après dix minutes, Gillotay (14 points), Dupont (11), Bodson (9) et les Calidifontains allaient tenir la dragée haute aux pensionnaires de BNXT League. A la pause, le marquoir affichait 39-53. A la reprise, l’écart grandissait certes un peu – 54-78 à la demi-heure – mais Vanmichel (7), Winkin (6), Nicaise (4) et leurs coéquipiers ne baissaient jamais les bras et faisaient pratiquement jeu égal dans le dernier quart-temps pour s’incliner avec les honneurs, 69-98.

« Franchement, je savais que nous étions capables de montrer de belles choses avec une mentalité de guerrier. Nous l’avons fait durant tout la Coupe de Belgique », rappelle Nicolas André. « Désormais, je n’attends qu’une seule chose : c’est un transfert de cela en championnat. »

Le coach du RBCN a savouré le moment. « C’était formidable de voir mes gars transcendés à chaque panier, s’arracher sur chaque ballon et en vouloir toujours plus », sourit-il. « C’était un super match de gala avec des souvenirs mémorables pour le club et les joueurs. Et cela doit être un déclic pour toute l’équipe pour la suite de la saison. » Des propos confirmé par Gary Dupont. « Nous pouvons retenir que même dans le dur, nous sommes restés soudés et nous ne nous sommes pas écroulés malgré un rythme de jeu plus élevé que d’habitude. Nous devons absolument conserver cette même mentalité pour les prochains matchs qui arrivent », défend celui qui semble avoir pris une autre dimension.

Devenu « Royal » durant la semaine, le matricule 1200 a vécu un moment historique. « Pour le club cela faisait du bien de revoir la salle remplie et la cafétéria aussi. Je pense que tout le monde a passé une bonne soirée », observe Cyril Vanmichel. « Quelle belle soirée », s’enthousiasment les Ninanais sur les réseaux sociaux. « Un repas qui n’a eu que des éloges, une salle comble de supporters, nos cheerleaders plus en forme que jamais, des bénévoles au top et surtout un superbe match face au Spirou Basket. Nos joueurs ont tout donné, merci pour ce beau spectacle. » Et merci au club de Ninane d’être depuis déjà tant d’années un magnifique étendard du basket liégeois !

Crédits photos : Orizon Photographie

« Les sourires sur les visages dans l’assistance faisaient plaisir à voir »

Gary Dupont et les Ninanais ont affiché une belle combativité contre la D1 du Spirou et espère enfin débloquer leur compteur ce vendredi à Tongres.

Gary, t’attendais-tu à réussir pareille prestation face à la D1 du Spirou Charleroi ?

Nous avions tous à coeur de réussir une bonne prestation devant cette belle assemblée et contre cette équipe du top de la D1. La motivation était donc au maximum. L’ambiance dans la salle nous a aussi portés dans les moments plus difficiles.

Que retiens-tu de cette rencontre et de cette soirée historique pour l’équipe et le club tout entier ?

Nous pouvons retenir que même dans le dur, nous sommes restés soudés et nous ne nous sommes pas écroulés malgré un rythme de jeu plus élevé que d’habitude. Nous devons absolument conserver cette même mentalité pour les prochains matchs qui arrivent. Le Comité et les bénévoles se sont démenés pour organiser une belle soirée et les sourires sur les visages dans l’assistance faisaient plaisir à voir.

Ce match peut-il enfin lancer votre saison ?

J’espère qu’il nous servira de déclic et nous permettra d’effacer les frustrations des dernières semaines afin d’aller décrocher notre première victoire ce vendredi à Tongres.

Crédit photo : Orizon Photographie

« L’occasion de jouer contre mes anciens U21 avec qui nous avons été champions il y a deux ans »

Vendredi, la P3 de Blegny recevra la P2 du RBC Awans pour un seizième de finale qui sera le théâtre de belles retrouvailles pour Hervé Odeurs.

Hervé, comment abordez-vous ce match de Coupe contre le RBC Awans ?

Nous abordons la Coupe tous les autres matchs, avec l’envie de nous amuser sur le terrain et d’essayer de produire du bon basket.

Quelles seront les clés de ce match ?

Il y en a assez bien. Nous devons absolument essayer de contrôler la vitesse de jeu de nos adversaires, leurs facilités en pénétration et essayer de contrecarrer au maximum leur jeu intérieur. Malheureusement pour nous, notre effectif sera fortement diminué par l’absence de plusieurs joueurs.

La Coupe est-elle un objectif pour vous ?

Non, elle ne l’est pas. Cette compétition offre des matchs amusants à jouer car cela nous permet de nous confronter à des équipes d’échelons supérieurs. De plus, pour moi, c’est l’occasion de pouvoir jouer contre mes anciens U21 avec qui nous avons été champions il y a deux ans.

Apprécies-tu cette compétition ?

Je ne dis pas que je l’apprécie ou pas. Dans le cas d’une équipe comme la nôtre, ce sont des matchs où certains joueurs peuvent en profiter pour prendre des vacances afin d’essayer de ne pas louper des matchs en championnat.

« Face à l’adversité, nous avons été faibles »

Sans langue de bois, Nicolas Gerads analyse la victoire du RBC Awans contre Aubel et le début de saison de son équipe en P2A.

« Il était temps de regagner un peu », sourit Nicolas Gerads après la victoire des siens 73-61 contre Aubel. « Comme je l’avais annoncé à mes joueurs avant le match dans le vestiaire : belle ou laide peu importe, nous devions regoûter à la victoire car nous venons de passer quelques semaines assez catastrophiques au point de vue de la motivation, des présences aux entrainements et des blessures. J’espère d’ailleurs que nous avons mangé notre pain noir à ce niveau-là alors que la Coupe peut peut-être rebooster un peu le groupe. »

Face aux Herbagers, les Awansois ont bien débuté la rencontre. « Pour une fois que nous prenons le match au sérieux et jouons des deux côtés du terrain, notre entame de match fut décisive » souligne le coach local qui avait le bonheur de voir ses troupes mener 16-1 après cinq minutes de jeu. « Nous savions qu’Aubel possède une belle équipe et qu’il fallait s’attendre à une réaction. Nous avons su rester soudés un moment pour ne pas subir le retour des Aubelois mais nous sommes tout de même retombés dans nos travers à discuter sur tout. » Et d’ajouter : « Lorsque les joueurs comprendront que cela ne leur apporte rien, que du contraire, nous pourrons enfin avancer. Néamoins, cette fois, ce fut de plus courte durée que d’habitude. Nous avons su nous remobiliser lorsque les Aubelois sont revenus dans le match et avions mieux géré les échanges. »

Après sept matchs, le RBC Awans affiche un bilan de trois victoires et quatre défaites. « Pour être franc, j’espérais mieux, je suis un peu déçu après une bonne préparation et une bonne entame de championnat », avoue Nico. « Dès que nous avons eu un peu d’adversité, nous avons été faibles mentalement et avons cherché des excuses au lieu de d’abord se regarder le miroir. Mis à part Harimalia – qui se cache à affirmer ne pas être favori alors que cette équipe l’est largement -, nous pouvons regarder n’importe qui dans les yeux malgré le départ de joueurs importants de la saison passée. J’espère que la suite sera meilleure, à mes yeux elle ne peut que l’être. »

De Waleffe et les Panthers craquent à Natoye

Les Liégeoises se sont inclinées 63-57 à Natoye.

Chez les Namuroises, les Panthers se retrouvaient menées 13-9 après dix minutes et 33-25 à la pause. Après des ajustements salutaires durant la mi-temps, les Liégeoises revenaient sur le parquet avec le couteau entre les dents. De Waleffe (12 points), Wéry (11), Genot (6) et leurs coéquipières passaient un 12-19 aux locales pour revenir à 45-44 mais les Namuroises se reprenaient dans la dernière ligne droite pour s’imposer 63-57.

« Quand nous avons joué collectivement, nous avons eu des options »

Avant un déplacement périlleux à Tongres ce vendredi, Cyril Vanmichel revient sur l’historique huitième de finale du RBC Ninane contre le Spirou Charleroi.

Cyril, t’attendais à une telle prestation de votre part contre les Carolos ?

Honnêtement, je pensais que le score allait être plus sévère. Nous savions qu’il s’agissait d’un match sans enjeu et cela nous a permis de nous libérer offensivement.

Que retiens-tu de cette rencontre ?

La combativité affichée par le groupe face aux géants adverse mais surtout le fait que dès que nous avons joué collectivement, nous avons eu des options.

Pour le club aussi, cette rencontre était spéciale juste après être devenu « Royal ».

Oui, pour le club cela faisait du bien de revoir la salle remplie et la cafétéria aussi. Je pense que tout le monde a passé une bonne soirée.

Ce match peut-il enfin lancer votre saison ?

Oui, je pense qu’un match comme celui-ci peut enfin lancer notre saison. Nous voyons une amélioration après chacun de nos match mais face au Spirou nous nous sommes prouvés à nous-mêmes que nous pouvons bien jouer même contre une équipe plus forte que nous.

Timothée Lekeu en mode sniper, l’Union Liège qualifié pour les huitièmes de finale

Avec un Tim Lekeu hyper prolifique derrière l’arc, les Unionistes se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique en éliminant Harimalia 97-76.

A l’Union, Harimalia présentait un effectif limité avec seulement six joueurs. Et malgré dix points d’avance, Peeters (18 points) et les Abeilles n’auront tenu qu’une mi-temps, 56-43. Il faut dire qu’en face, Tim Lekeu avait réglé la mire : 26 points dont 7 triples ! De quoi permettre aux pensionnaires de P1 de s’imposer 97-76 malgré une belle réaction des visiteurs dans le dernier quart-temps.