Le géant de Wiltz

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Partons cette fois à la découverte d’une personnalité d’exception qui vient malheureusement de nous quitter: Henri Roemer.

En milieu de semaine, je vous parlais de Bernard Heens, le kiné-miracle de Wiltz. On reste dans une cité grand-ducale située à une dizaine de bornes de notre frontière avec une personnalité d’exception. Tant physiquement que professionnellement. Attention, c’est du (très) lourd !

Voici deux, trois ans maintenant, je suis justement là-bas pour un match de l’équipe locale de foot et me retrouve à table avec un impressionnant géant intarissable. Il me bombarde de questions et, visiblement, le courant passe bien. C’est alors qu’une connaissance me glisse à l’oreille : « Tu ne le connais pas, mais il a été un des bonzes de l’UEFA. » Et pas que, mais par où débuter ?

Henri Roemer, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a d’abord été un diplomate de haut vol avant d’endosser les fonctions de consul de Luxembourg à Paris où il donnait des cours à la réputée Ecole des Relations Internationales. Il a encore été député et conseiller particulier de Gaston Thorn, 1er ministre grand-ducal de l’époque, à propos duquel il a d’ailleurs écrit un bouquin. Le bureau wiltzois de mon interlocuteur est tapissé de photos où il pose en compagnie du Pape Jean-Paul II, de Nelson Mandela, de François Mitterrand, de Juan Carlos, j’en passe et des meilleurs. Il est vrai que quand on parle dix langues différentes… « J’ai aussi été un des rares à voir Mao Tsé Toung de son vivant et dans son cercueil », s’amuse-t-il quasi. Et d’ajouter : « C’était une vie de dingue. J’ai ainsi pris huit avions différents dans la même journée. »

Sans oublier que ce bougre d’homme eut également le temps de se muer en boss de RTL Luxembourg.

Véritable boulimique de foot, il a été longtemps le président de la fédération de son pays. « J’aurais voulu qu’un de nos clubs prennent part à votre championnat de D2, mais ça n’a jamais réussi », me confiait-il fataliste. Ensuite, il accédait à des responsabilités majeures à l’UEFA. Comme, par exemple, membre du comité exécutif, l’instance suprême : « Mon bureau à Nyon était juste à côté de celui de Platini », poursuivait-il sûr de son effet. Dans la foulée, il était omniprésent lors de l’Euro 2004 au Portugal : « Je me suis arrangé pour assister à la bagatelle de 26 rencontres sur 31 en l’espace de 22 jours. » Rangé des voitures depuis peu, il s’était attaché à redynamiser les splendides « Anciennes Tanneries » de Wiltz, devenues une des meilleures tables du pays.

Je n’en crois pas mes oreilles tout en doutant quelque peu de la véracité de ses propos. Je décide donc de le tester : « Mr Roemer, vous souvenez-vous du tout premier club de Platini ? » Son ignorance se lit sur son visage, mais est loin de se démonter. Il dégaine son GSM, tape sur une seule touche : « Dis Michel, c’est Henri ici : peux-tu me rappeler où tu as commencé à jouer ? » Je suis sur le…

Il est décédé le week-end dernier à 68 ans pour ne pas avoir pris en compte une surcharge pondérale tout aussi hors norme.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DP.lu

« Un impact émotionnel tellement important »

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin.

C’est du moins un principe généralement admis même si, statistiquement, cela ne repose sur rien de concret. « Nous le savions que c’était terminé. Il y a un impact émotionnel tellement important. Mais les gens peuvent difficilement le comprendre. Quand une équipe perd son avantage, son envie, sa motivation, c’est ensuite tout simplement la fin » confiait Steve Kerr à propos de la dynastie des Bulls dans le podcast All The Smoke. « Les gens peuvent dire ‘mais si vous étiez revenus’ ou ‘si Michael n’était pas parti faire du Baseball vous auriez eu 8 titres de suite’. Moi je le dis, ce sont des conneries. Il y avait trop de fatigue dans le groupe et cette fin est donc survenue pour une raison. Cette aventure devait se terminer de cette manière. »

« Davis est plus talentueux que Duncan »

Depuis le banc des Lakers, Jared Dudley a pu observer le parcours privilégié des Lakers pour ramener le titre dans la Cité des Anges. Le rôle player des « Purple and Gold » est plus « punchy » dans les médias que sur le terrain. Au point d’en perdre toute objectivité ?

« Le truc avec Anthony Davis, avant même que je le connaisse, quand il est arrivé il a annoncé qu’il voulait être le défenseur de l’année. Il n’a pas dit qu’il voulait être MVP, il a dit : ‘Je vais mettre LeBron au défi.’ Et lors du premier entraînement, il a lancé : ‘Non, je veux qu’on défende comme ça.’ Il n’est pas un gars qui donne beaucoup de la voix, mais là il a donné le ton et on s’est dit ‘Okay, il sait que c’est son rôle dans l’équipe défensivement, il veut avoir cet impact défensivement et être le défenseur de l’année.’ Il recadrait LeBron sur certaines choses défensivement. Il a fait en sorte que LeBron élève son intensité pendant la saison régulière. Nous savons que LeBron choisit ses moments, mais il ne pouvait pas faire ça avec AD qui voulait être défenseur de l’année et une des meilleures équipes défensives » confie Dudley qui ne peut s’empêcher d’encenser son jeune coéquipier. « Il peut dribbler, il peut shooter, il peut poster, donc ils essaient de mettre des arrières sur lui et ce que je lui disais c’était : ‘AD, dans le 4ème quart, je ne veux pas te voir dans le corner, je peux me mettre dans le corner, c’est le boulot des role players. Je m’en fiche que LeBron shoote, va jouer un pick & roll, pousse un switch en défense, va au dunk.’ Vous l’avez vu lors du Game 6, quand il devient agressif et a cet état d’esprit… et c’est là que c’est génial de jouer avec LeBron car LeBron allait le voir souvent pour lui dire : ‘Yo, mec c’est à ton tour.’ La façon dont Bron lui parlait était différente des autres et c’est normal. C’était aussi mon boulot de lui dire : ‘Quand tu es au poste bas et qu’ils font prise à deux sur toi, tu es Anthony Davis, ils ne peuvent pas t’arrêter juste en faisant prise à deux, parce que tu as un jeu à mi-distance. Fais un pick & roll avec Rondo et si l’intérieur aide, tu peux shooter du coude de la raquette.’ Il shootait à 50% à mi-distance ! C’est du jamais vu pour un intérieur. Quand je l’ai vu lutter malgré ses blessures alors que jusque là c’était ce qu’on lui reprochait à New Orleans, qu’il était toujours blessé, qu’il ne pouvait pas finir la saison. Je lui disais : ‘passe du temps en salle de muscu, cravache.’ Et j’ai vu LeBron le pousser, le forcer à aller en salle de muscu. C’est comme s’il commençait à lui passer le relais. Il veut pouvoir lui dire un jour : ‘AD c’est ton show désormais, je suis ton lieutenant.’ Leur relation était spéciale et je suis content d’avoir vécu ça. »

Au point d’en perdre toute objectivité ? Dudley assure qu’Anthony Davis est le meilleur ailier fort de l’Histoire. « Je pense que Duncan a surtout fixé la norme. Dans un sens où tu savais exactement ce que tu allais obtenir de Duncan. Il pouvait alterner intérieur, mi-distance, et je pense qu’AD est bien plus talentueux, meilleur défensivement. Surtout dans cette ère moderne, il peut switcher et défendre sur des extérieurs. Je pense qu’AD a encore un autre niveau à attendre et je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Et la question c’est est-ce que son état d’esprit va être : ‘Écoutez, je vais être encore plus agressif.’ Et je m’attends à ce que ce soit l’année prochaine en tant que champion et avec un rôle encore plus important » affirme le journeyman des Lakers.

« J’ai perdu 17 kilos, ce n’est pas pour les reprendre maintenant »

Si la compétition, ses coéquipiers et l’ambiance du basket manquent à Robin Malpas, il ne reste toutefois pas inactif. Interview.

Robin, le basket est désormais à l’arrêt et de nombreuses et logiques incertitudes planent pour la suite de la saison.

Nous nous doutions bien que cela allait finir ainsi donc ce ne fut pas vraiment une surprise. Comme tous les basketteurs je crois, je suis déçu. Mais je me fais une raison.

Qu’est-ce qui va te manquer le plus au cours des prochaines semaines ?

Ce sont forcément la compétition, mes coéquipiers et l’ambiance.

Vas-tu entretenir ta condition physique durant cet arrêt forcé ?

Evidemment ! J’ai perdu 17 kilos, ce n’est pas pour les reprendre maintenant (rires). Et pour garder la forme, je fais généralement du vélo.

« Comme si le virus n’existait pas pour l’Euroleague »

La semaine dernière, Alfonso Reyes se plaignait du traitement réservé aux joueurs professionnels par l’Euroleague.

Alors que plusieurs championnats européens sont à l’arrêt, notamment la D1 belge féminine pour deux semaines, l’Euroleague continue sa marche en avant avec un programme démentiel. De quoi inquiéter certains joueurs et une problématique que soulève Alfonso Reyes, Président de l’association des joueurs de la ligue espagnole.

« La bulle à Valence (pour le tournoi amical de présaison) a été un succès parce que l’ACB, les joueurs et les médecins ont travaillé ensemble. Un protocole strict a été suivi, validé par les docteurs, et toute s’est bien passé. Mais aujourd’hui, pour l’Euroleague, c’est comme si la COvid-19 n’existait pas. Le calendrier n’a pas bougé. Et on savait que ce serait compliqué parce que chaque pays gère les choses à sa façon certes, mais là, quand on voit l’ampleur du phénomène… Ce n’est pas la première que ceci arrive avec l’Euroleague. Quand il s’agit de prendre des décisions, les joueurs sont la dernière roue du carrosse » confiait Alfonso Reyes dans une longue interview à ABC.

En Belgique, les matchs des équipes de D1 peuvent encore avoir lieu mais sans public. A l’inverse, les compétitions amateures sont suspendues.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« La loi des réseaux sociaux »

La situation sanitaire justifie amplement un arrêt momentané des compétitions et cela s’avère être une terrible déception pour de nombreux joueurs. Pour un tas de coachs aussi, ces derniers mois furent particulièrement éprouvants alors que le futur n’incite pas forcément à l’optimisme.

Comme tout les acteurs du basket, Nicolas Gerads oscille entre déception et compréhension. « Bien évidemment, je suis déçu que la saison soit arrêtée. Cela casse vraiment le rythme de tout monde mais la situation sanitaire nous y oblige, même si de nombreux internautes sur les réseaux sociaux semblent savoir quoi faire » ironise le coach des Wawas. « Plusieurs joueurs de mon équipe furent en quarantaine même s’ils n’ont pas contracté le virus au basket mais bien au boulot ou dans la sphère familiale. A Waremme, nous avons toujours respecté les protocoles demandé par les autorités et cela semblait fonctionner dans nos installations. »

Au départ, Nicolas Gerads faisait contre mauvaise fortune bon coeur avec des entrainements sans contact. « Les entrainements individuels ne sont pas mauvais même si, en seniors, ils préfèrent tous jouer du « cinq contre cinq ». Mais cela ne fait pas de tort à certains de revoir les bases » glisse malicieusement celui qui dirige aussi la P1 de Bilzen. « Ceci dit, après quelques semaines, les coachs auraient sans doute fait le tour avec des entrainements sans contact. »

« La situation n’avait rien de simple pour les coachs »

Pour les joueurs, ne plus pouvoir s’adonner à leur passion est évidemment un crève-cœur, même si la situation l’exige – pas d’ambiguïté à ce sujet. Mais pour les coachs, la tâche s’annonce difficile depuis le début de la préparation. « Comme l’a déjà fait remarquer la star du coaching Quentin Pincemail dans Liège & Basketball, la situation n’avait rien de simple pour les coachs » confirme Nico. « Nous ne savions pas préparer correctement les matchs car nous ignorions quels joueurs nous pourrions aligner, si les rencontres auraient bien lieu, comment allait se présenter l’adversaire. Cela planait constamment au-dessus de nos têtes et ce n’était pas agréable. Désormais, de nouvelles interrogations se profilent pour une éventuelle reprise. Il faut qu’une position claire soit adoptée rapidement afin d’apaiser les esprits. Il n’y a pas de solution idéale, il y aura toujours des gens qui critiqueront les décisions prises mais il faut faire avec: c’est la loi des réseaux sociaux. »

Deux options sont sur la table: un demi-championnat à partir de janvier ou une saison blanche. « Selon moi, c’est le second scénario qui devrait être privilégié. Jouons ce que nous pouvons jouer quand nous pourrons retrouver les terrains en laissant peut-être des jeunes sauter des divisions inférieures afin de compléter des groupes décimés par le virus » assure l’entraineur des Wawas. « Nous pourrions peut-être ainsi donner leur chance à des jeunes d’évoluer sans pression et peut-être verrions nous ainsi des gars exploser. »

 

« La NBA est le rêve ultime »

Ajay Mitchell, Niels Marnegrave, Wen Mukubu et Sacha Massot – les Liégeois du Hubo Limburg – se sont inclinés par deux fois contre le Spirou où Marlon Makwa figurait dans la sélection.

Trois jours après avoir dominé Limburg 71-62, le Spirou a récidivé avec un score plus offensif: 88-79. Le jeune Marlon Makwa figurait dans la sélection carolo. Bel athlète évoluant sur les postes extérieurs et membre de l’équipe nationale U16 et U18, Marlon a débuté le basket dès l’âge de trois ans avant de passer par Courcelles et Mons-Hainaut avant d’atterir à Charleroi. « J’ai rejoint le Spirou pour ma formation, tout simplement. Je sentais que c’était là-bas que je pourrai le mieux progresser et me former. A Charleroi, j’ai quatre entrainements par semaine avec de la préparation physique, de la musculation, de la tactique et du jeu en situation » nous confiait en mai 2019 ce jeune talent capable de noircir la feuille de stats. « J’ai envie de passer pro, peut-être de disputer l’Euroligue ou, rêve ultime, de rejoindre la NBA. »

Un jeune talent, il y en un aussi à Limburg: Ajay Mitchell ! « Je sais que les Limbourgeois veulent former des jeunes. Avoir une chance comme celle-là, c’est rare ! », nous assurait le fiston de Barry après s’être engagé avec le Hubo en février dernier. Dans la province limitrophe à notre Principauté, Ajay n’est guère dépaysé puisque Niels Marnegrave, Sacha Massot et Wen Mukubu apporte une touche liégeoise à un effectif qui, historiquement, a souvent su faire des merveilles en attaque.

Face au Spirou, les Limbourgeois débutaient d’ailleurs parfaitement la partie pour mener 2-11. Libert (18 pions) et Lambrecht (17 unités) sonnaient la révolte et les Carolos passaient devant et se confectionnaient un petit avantage, 46-41 à la pause. Au retour des vestiaires, Charleroi creusait encore un peu l’écart (68-57) à la demi-heure mais Mukubu et ses partenaires n’abandonnaient pas et recollaient à 72-69. Les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les locaux finissaient par émerger, 88-79.

Travis, le pote de Lynch

On a retrouvé la trace de l’ancien distributeur du Country Hall qui n’a pas oublié son séjour d’un lustre dans notre pays. Echec interdit, samedi soir, pour la « bande à Goethals » contre le BBC Nyon (avec un ex-Pepin) car on continue de jouer en Suisse. Quant à Ostende, il aurait joué contre un « positif ». Ce sont les infos d’EMCE.

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui : Conlan, ancien meneur liégeois

Déjà à l’époque, Travis Conlan (1,94 m, 44 ans aujourd’hui) était un peu dégarni du caillou et déclinait un look d’intellectuel des parquets. Après une saison à Bree, il débarquait au Country Hall pour l’exercice 2006/2007. Il faisait notamment équipe avec Karim Souchu, Xavier Collette, Roger Huggins, Ron Ellis, Jean-Pierre Darmont et (déjà) François Lhoest. Le tout sous la direction de Gio Bozzi. Ensuite, il évoluait à Mons de 07 à 10. « Je suis quand même resté cinq ans en Belgique où j’ai appris à me débrouiller en français et où je suis surtout devenu un homme », déclarait récemment celui qui est, pour l’heure, le directeur des opérations « basket » de l’université du Michigan (photo). Ce qu’on ignore davantage c’est que, lors de son séjour chez nous, il avait formé un groupe avec Brian Lynch appelé « The Garbage Men » ayant enregistré un single à Anvers. Comme quoi, il connaissait la musique !

Suisse : Neuchâtel et Goethals sous pression face au BBC Nyon

Hier, la Ligue helvétique a décidé que le championnat pro se poursuivrait à huis clos. Raison pour laquelle, la rencontre opposant Neuchâtel au BBC Nyon devrait pouvoir se tenir, samedi, à 18 heures. Victoire indispensable pour les ouailles de Big Dan demeurant sur un piètre 1 sur 3. « Il nous a manqué de constance, d’expérience et, surtout, d’un cerveau sur le terrain », confiait notre compatriote à la presse locale. Dans les rangs adverses, on retrouvera Nolan Berry (26 a, 2,09 m) en provenance de Limburg United ainsi que Stefan Ivanovic (34 a, 2,00 m) ayant squatté le Paire en 12/13. Le duel sera retransmis en direct sur la page Youtube de « Swiss Basketball ». Toujours bon à prendre par ces temps de disette…

Darüssafaka : un positif au Covid après le match contre Ostende

Jeudi, le club istanbuliote a annoncé qu’un de ses joueurs avait été testé positif au coronavirus au lendemain de la rencontre de Ligue des Champions face aux Ostendais. Il a été mis immédiatement en quarantaine. En espérant qu’il n’y aura pas de conséquences fâcheuses pour les troupes de Dario Gjergja.

La télé crève l’écran

Après plusieurs soirées « foot » à la télé, le basket refera surface, ce soir, via l’Euroligue. Pour l’occasion (20 h 30), VOOsport World 2 vous proposera le derby ibérique entre Vitoria et Barcelone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : University of Michigan

« Le meilleur coach que j’ai connu en NBA »

Chez les New Orleans Pelicans, Stan Van Gundy retrouvera J.J. Reddick, son sérial shooteur de la belle époque du Magic.

Stan Van Gundy est le nouvel entraineur des Pelicans. Après quatre saisons très moyennes à Détroit, le frère de Jeff était resté sur la touche un moment mais a finalement retrouvé de l’embauche. Dans la ville du Jazz et du Mardi Gras, l’ancien coach du Magic aura à sa disposition une escouade jeune et à fort potentiel. Il y a retrouvera aussi J.J. Reddick qui fut son serial shooteur lors des dernières belles années d’Orlando.

« Je pense que Stan est l’entraîneur qui a eu le plus gros impact sur ma carrière. Doc aussi évidemment, parce que c’est le premier qui m’a vu comme un titulaire et m’a donné plus de responsabilités en attaque. Mais Stan est probablement le meilleur que j’ai connu en NBA » confiait Reddick dans le podcast All The Smoke. « J’ai toujours eu le sentiment que sur les séries de playoffs, il allait nous offrir la victoire. Il faisait l’ajustement, trouvait le plan de jeu, en volait un pendant le match du genre ‘je vais faire ça et ils ne s’y attendront pas’, et ça marchait souvent. Il nous permettait de gagner des matchs parce qu’il était tellement préparé, qu’il travaillait tellement dur, et prenait tellement ses responsabilités sur ce qu’il pouvait contrôler. »

Les Lions à l’assaut du berceau du basket

La présélection des Belgian Lions pour le futur déplacement à Vilnius est connue.

Du vingt-trois novembre au premier décembre, les Belgian Lions seront à Vilnius pour la fenêtre internationale. Deux matchs attendent les troupes de Dario Gjergja, d’abord contre la Lituanie le vingt-sept novembre et puis contre la République Tchèque le surlendemain. Ces deux rencontres ont lieu dans le cadre des qualifications pour le prochain Eurobasket. Notre équipe nationale avait commencé sa campagne de qualification par un excellent deux sur deux ((86-65 contre la Lituanie et 72-88 au Danemark) rappelle basketballbelgium.be. Les Lions visent une cinquième participation consécutive à l’Euro.

Les joueurs qui figurent dans la présélection: Thomas Akyazili (Bahçesehir Koleji), Ismael Bako (Villeurbanne), Vrenz Bleijenbergh (Telenet Giants Antwerp), Khalid Boukichou (no club), Haris Bratanovic (Filou Oostende), Seppe D’Espalier (Leuven Bears), Maxime De Zeeuw (no club), Leander Dedroog (HUBO Limburg United), Pierre-Antoine Gillet (Filou Oostende), Michael Gilmore (no club), Vincent Kesteloot (Telenet Giants Antwerp), Elias Lasisi (Bamberg), Emmanuel Lecomte (Fraport Skyliners), Alexandre Libert (Spirou Charleroi), Jean-Marc Mwema (Filou Oostende), Retin Obasohan (Nymburk), Jean Salumu (Rasta Vechta), Loïc Schwartz (Filou Oostende), Quentin Serron (Bilbao), Jonathan Tabu (Manresa), Kevin Tumba (Kolosso Rodou), Sander Van Caeneghem (Belfius Mons-Hainaut), Andy Van Vliet (BC Siauliai), Hans Vanwijn (JDA Dijon).