« Surveiller les trois gars dominants »

Ce dimanche, Pepinster tentera de prendre la mesure de Gistel.

Le week-end dernier, Pepinster est passé tout près d’empocher les trois points à Louvain. « Nous avons bien joué, avec beaucoup de volonté et tout le monde a apporté quelque chose. Mais nous ne sommes pas repartis avec la victoire, c’est dommage » résume Hugo Maréchal.

Ce dimanche, les Pepins tenteront d’être plus réalistes face à Gistel. « Apparemment, c’est une équipe qui ne lâche rien et qui compte trois gars dominants » rapporte l’intérieur verviétois. « Il faudra donc les surveiller tout en étant redoutables offensivement car nous manquons souvent de justesse devant.« 

« Un problème récurrent au rebond »

Ce dimanche, une seule rencontre de P1 au programme: Bellaire versus Belleflamme. Un derby entre deux formations qui restent sur de douloureux revers.

Ne compter pas sur Gael Colson pour pratiquer la langue de bois. « Quand on sort de deux défaites d’affilée, le troisième match est toujours très important pour repartir de la meilleure des manières » reconnait-il. « Cela va nous faire du bien de rejouer à domicile après trois semaines passées à l’extérieur.« 

Au regard du classement, les Blue Rabbits partent favoris de ce derby. « Nous allons devoir bosser dur, surtout défensivement car nous avons trop encaissé à Hannut » prévient le coach local. « Nous devrons améliorer notre rebond, une problème récurrent depuis un petit temps, pour pouvoir développer notre jeu de transition et terminer le premier tour de la meilleur des manières. »

« Le partenariat avec Saint-Louis porte ses fruits »

Pour clore ce programme dominical chargé, Tongres accueillera Esneux. Un « presque derby » spécial pour Olivier Macfly qui affrontera d’anciens coéquipiers et le club dans lequel il évolue actuellement comme joueur. Interview.

Oli, que penses-tu du début de saison des Dragons?

Esneux réalise un excellent début de saison et a les armes pour jouer le Top 6 cette année.

Appréhendes-tu d’affronter ce club?

Non, je n’appréhende pas spécialement cette rencontre que nous allons préparer comme n’importe quelle autre : avec rigueur et discipline.

Qu’est-ce que cela te fera de croiser le fer avec le club dans lequel tu évolues comme joueur – en P2 – et avec d’anciens coéquipiers?

C’est toujours un plaisir de retrouver Esneux. Je m’entends vraiment bien avec le groupe, nous nous voyons régulièrement hors des terrains de basket. Ce sont de bons gars.

Quels souvenirs gardes-tu de tes expériences esneutoises?

Esneux est un club familial et chaleureux. J’y ai vécu deux montées comme joueur, de R1 en D3 et de P2 en P1. Ce fut un réel plaisir.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Le partenariat avec Saint-Louis Basket porte ses fruits. Grâce à la double affiliation, Esneux aligne Matisse qui est dominant alors que Ventat produit d’excellentes prestations depuis l’entame du championnat. De plus, les Dragons possèdent des gars qui savent mettre la balle dans l’anneau. Chaque semaine, c’est un joueur différent qui score. Il va tous falloir les respecter.

« Un derby ne se joue pas, il se gagne! »

Ce dimanche, deux derbies auront lieu à Wanze. La P3 locale recevra Verlaine avant que la P2 affronte Huy.

Ce dimanche, les Sucriers tenteront de devenir la deuxième équipe de troisième provinciale à s’offrir le scalp de Verlaine. Une tâche ardue pour les locaux qui devront contenir les intérieurs et les shooteurs adverses tout en parvenant à trouver la faille dans l’hermétique défense des troupes de Jérôme Louwette.

Ce sera ensuite au tour de la P2 locale de négocier un autre derby avec la réception de Huy. Une rencontre spéciale pour Nicolas Gustin, ancien membre du matricule 550. « Ce sera un gros match. J’ai évolué à Wanze par le passé, c’est donc toujours particulier de revenir jouer ici » confesse le Hutois. « Ce sera un derby et un derby, cela ne se joue pas, cela se gagne (sic). Je pense donc que notre motivation sera décuplée pour tenter d’aller embêter Wanze qui semble bien tourner actuellement. »

Le bilan des deux formations est pratiquement inverse et plaide clairement en faveur des Sucriers. « Wanze est indéniablement favori mais cela reste du basket et tout peut arriver » assure Nico. « Nous devrons jouer intelligemment et éviter les erreurs stupides. J’espère que l’ambiance sera au rendez-vous mais je n’en doute guère car c’est souvent le cas à Wanze. »

« Nouveaux systèmes élaborés autour d’un Quick »

Le week-end passé, Aubel a brillamment sorti la tête hors de l’eau en s’offrant le scalp de Visé. Fred Perin revient sur la belle victoire des Herbagers, les changements tactiques autour de fast-food et le pétillant, houblonneux et explosif derby de ce dimanche contre Pepinster. Entretien avec l’homme aux soixante-deux points.

Fred, qu’as-tu pensé de votre prestation du week-end dernier achevée par une courte victoire, 63-61, contre Visé, l’un des tenors de P2A?

Cette victoire nous a vraiment fait du bien. Nous avons mené tout le match – et pas 38 minutes comme trop souvent – mais cette fois-ci nous avons tenu bon jusqu’à la dernière seconde, même si nous nous sommes laissés surprendre au dernier quart en encaissant presqu’autant que lors des trente premières minutes. Une victoire méritée, et importante!

Ce dimanche, vous recevrez un autre favori de la série: Pepinster.

Ce sera effectivement un beau derby ce week-end avec la réception de nos amis pepins. Nous sommes au début d’une alchimie et nous allons tout faire pour que cela continue. Nous commençons enfin à nous trouver et le coach – qui s’était remis en question suite à notre ultimatum (rires) – nous a dégoté deux nouveaux systèmes qu’il a élaboré avec Flo David et Stéph Ramaekers autour d’un Quick après un Super Sunday dont Aubel a le secret – véridique! Un changement payant vu le résultat enregistré contre Visé!

T’attends-tu à une chaude ambiance?

Que cela soit sur le terrain ou après le buzzer final, nous jouons à Aubel. Le Green Temple fera son effet, tout simplement.

Que devrez-vous faire pour réaliser la passe de deux ce dimanche?

Nous devrons continuer de défendre comme nous le faisons d’habitude et utiliser nos systèmes à bon escient. Dans notre série, tout le monde peut battre tout le monde. Et je me réjouis déjà d’offrir une bière de défaite à Chris Francot et Ju Lemaire (rires).

« C’est rageant! »

Après une première période catastrophique, Cointe s’est bien réveillé face au Brussels mais les efforts consentis pour revenir au score ont eu raison des Grenouilles. Reportage.

Ce vendredi, Cointe recevait le Royal IV Brussels, leader de première régionale. Face à cette impressionnante formation qui n’a connu la défaite qu’à une seule reprise depuis l’entame du championnat, les Grenouilles se loupaient complètement. La première période des locaux était catastrophique. « Nous avons raté douze lay-ups dans les vingt premières minutes » soupire Martin Henry. A la pause, le groupe de Ludo Humblet était relégué à dix-sept longueurs de son adversaire.

Le passage au vestiaire allait s’avérer salvateur pour les Cointois qui démarraient la seconde avec de bien meilleures intentions. « Nous avons commencé à joué défense en deuxième mi-temps et à faire des stops » reconnait Martin. « La confiance en attaque est revenue, mais un peu tard du coup. » Les Liégeois parvenaient à recoller à quatre unités des Bruxellois à l’entame du dernier quart. « Mais ensuite, les efforts consentis pour revenir se sont payés cash. Nous n’avons jamais su passer devant et avons craqué dans les trois dernières minutes. » Au final, Cointe s’inclinait 57-70, restant scotché à la dernière place du classement.

Les Grenouilles peuvent nourrir de sérieux regrets au vu d’une seconde période où elles se sont montrées supérieures au leader bruxellois. « Si nous avions joué toute la rencontre comme nous avons joué la seconde période, nous aurions gagné ce match » peste Martin. « C’est rageant de nous dire que la victoire aurait été pour nous si nous avions été concentrés dès le début!« 

« Nous n’avons pas le niveau »

A l’issue du derby entre Belleflamme et Ninane, les réactions étaient contrastées.

A Belleflamme, Ninane s’est imposé 69-84. Si le premier quart était relativement équilibrée, les Calidifontains se forgaient une avance conséquente dès les dix minutes suivantes. « Ce fut un bon match collectif dans lequel nous avons eu de bonne options en attaque » se félicite Gary Dupont. « Nous n’avons pas le niveau et c’est comme ça » déplore pour sa part Maxime Clavier. « Franchement, je suis dégoûté, il n’y a plus d’envie. Les Ninanais nous ont mis un 4-0 et nous avons abandonné car, chaque semaine, nous ramassons. Ninane était plus fort, c’est la vie. »

Ninane réalise une excellente opération, retrouvant ainsi la colonne de droite au classement. Pour les Haricots, lanterne rouge, la situation se complique encore davantage à mesure que les défaites s’enchainent.

« Les personnes et l’équipe passent avant le basket »

Scénario catastrophe pour Verviers à Gand. Heureusement, plus de peur que de mal pour les Verviétois et un match relégué logiquement au second plan. Retour sur une soirée riche en émotions.

A Gand, Verviers s’est incliné 105-62. « Un match difficile » commence Mayron Wilkin. En effet, Romain Bruwier, Maxence et Timothy Casamento étaient victimes – et pas en tort – d’un accident lors du long trajet reliant la Cité lainière et la métropole flamande. Les trois gaillards devaient se rendre à l’hôpital et Antoine Braibant, qui avait Tom Malempré dans son véhicule, décidait d’aller voir ses joueurs. « Il a pris la bonne décision mais est alors tombé dans les bouchons et a mis quarante minutes pour faire trois kilomètres » poursuit Mayron.

« Les joueurs présents ont décidé de jouer le match et de ne pas déclarer forfait » continue le Verviétois. Les Collégiens démarraient la rencontre à six et sans entraineur. Ils ne se débrouillaient pas trop mal et, après dix minutes, le marquoir affichait 30-17. « L’absence du coach se faisait davantage ressentir dans le deuxième quart » embraie Mayron. Saint-Michel n’inscrivait que trois petites unités et le score à la pause était de 52-20.

Tom Malempré arrivait pour la reprise et Antoine Braibant à la moitié du troisième quart. « Cela nous a relancé en fin de mach » souligne notre interlocuteur. Verviers s’inclinait finalement 105-62. « Le score est sévère mais vu les circonstances, l’équipe a donné et nous avons joué avec notre coeur et notre envie. Il n’y a rien à reprocher » explique Mayron. « Nous retiendrons surtout qu’il n’y a pas de blessé grave, le reste on s’en fout. Ce n’est qu’un sport et c’est l’équipe et les personnes qui passent avant le sport. »

Liège & Basketball souhaite un prompt rétablissement à Romain, Maxence et Timothy et félicite les Collégiens pour leur admirable comportement dans l’adversité.

« Défense exécrable et manque de cohésion offensive »

Lors de la réception de Neufchâteau, Sprimont a tenu vingt-cinq minutes avant de craquer et de s’incliner 74-93.

Cette rencontre entre Sprimont et Neufchâteau, deux des plus beaux effectifs de la TDM2B, promettait une belle bagarre et ce fut le cas pendant… vingt-cinq minutes.

Le premier quart était relativement équilibré, les deux équipes, dans des styles différents, trouvant des réponses offensives pour contrarier les défenses adverses. Après dix minutes, les Chestrolais étaient devant, 24-26. Le second quart était moins prolifique mais Sprimont gardait le cap et, à la pause, tout semblait possible, 41-44.

Au retour des vestiaires, le duel reprenait de plus belle. Les Carriers restaient au contact, 52-55, à la vingt-cinquième. Progressivement pourtant, le jeu des locaux se délitait et Neufchâteau creusait l’écart. A la demi-heure, c’était 60-68. Malgré un timide retour dans le dernier quart, les limites sprimontoises sautaient aux yeux face aux troupes de Marc Hawley qui s’en donnaient à coeur joie. Les Chestrolais alourdissaient la marque et le score final se figeaient à 74-93.

« Notre défense est exécrable et, offensivement, nous manquons toujours de cohésion » peste Robin Malpas. « Nous sommes parvenus à rester dans le match grâce à des exploits individuels mais une fois que nous n’y sommes plus arrivés, nous nous sommes effondrés.« 

« Ce fut très chaud pendant quarante minutes! »

Au bout du suspens et sur deux lancers de Tom Ventat, Saint-Louis s’est offert le scalp de Loyers, 74-73. Reportage.

C’est « à domicile » – dans l’antre d’Esneux – qu’évoluaient ce vendredi les Collégiens pour recevoir Julien Marnegrave et Loyers. Une salle que Tom Ventat, héros du match, et Martin Francoeur connaissent bien. Une seule victoire séparaient au classement les locaux de leurs adversaire avant d’entamer les débats. La rencontre s’annonçait serrée et elle le fut. « Ce fut très chaud pendant quarante minutes!« , s’exclame le meneur local.

Les débuts étaient réussis pour la bande à Joseph De Sutter qui filait à 24-18 après dix minutes. « Un excellent premier quart » souligne Tom. « Mais notre adversaire nous passe devant juste avant la pause. » Le score était alors de 39-42.

La reprise était à l’avantage des Collégiens qui prenaient le dessus pour mener jusqu’à la trente-huitième, 70-69. Loyers parvenait alors à dépasser par deux fois Saint-Louis et à faire 72-73 à deux possessions de la fin. « J’ai hérité de deux lancers et, heureusement, ils sont rentrés alors que j’en avais raté trop jusque là » souffle le distri local. « Mes coéquipiers ont ensuite fait une excellente rotation défensive sur la dernière attaque de Loyers pour empêcher nos adversaires de shooter. » Francoeur et ses partenaires l’emportaient 74-73 et pouvaient exulter.