Le fiston d’une légende NBA arrive à Courtrai

Parfum de NBA dans la Cité des Eperons.

Terence Stansbury est une légende vivante du basket. Formé à Temple et drafté en quinzième position en 84 par les Mavs, il disputera trois saisons en NBA et s’illustrera au concours de dunks avant de mettre le cap sur l’Europe. Il disputera plus de dix saisons, en Belgique, en France, en Israël en Grèce et aux Pays-bas, durant lesquelles son explosivité et sa capacité à scorer lui valurent les faveurs du public.

Les chiens ne font pas des chats et, à l’instar de Barry Mitchell, autre ancien joueur NBA passé (et resté) en Belgique, Terence Stansbury a vu son fils épouser lui aussi la carrière de basketteur professionnel. Et Solly Stansbury, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est engagé avec Courtrai après deux saisons en Italie. Un superbe renfort pour les Spurs. « Ses anciens entraîneurs le félicitent pour sa capacité de marquer et ses solides capacités défensives. Ces qualités ainsi que sa grande éthique de travail, son intensité d’entraînement élevée et son excellente mentalité signifient que Solly sera un grand renfort pour notre équipe » se félicite Courtrai sur les réseaux sociaux et sur son site internet.

Paul Vervaeck disponible pour la prochaine saison

Paul Vervaeck ne sera plus l’entraineur de Malines la saison prochaine.

Alors que sa formation s’est qualifiée pour la prochaine finale de la Coupe, Paul Vervaeck a appris que son club avait décidé de ne pas lever l’option pour sa dernière année de contrat. « C’est une pilule amère à avaler » reconnait le technicien belge à Het Nieuwsblad dans des propos relayés par Basket 360.

L’expérimenté entraineur, qui rappelle avoir sorti quelques bons jeunes comme Retin Obasohan, Terry Deroover ou encore Elias Lasisi lors de son premier passage à l’ombre des Casernes, regrette la décision du club tout en affirmant son intérêt pour un nouveau poste pour le début de la future BeNeLeague.

« Je crois au projet et à l’équipe »

Avec l’arrivée de Jean Delva, Andenne doit se montrer ambitieux. C’est en tout cas ce que désire Jimmy Stas, persuadé que les Oursons peuvent surprendre positivement.

Andenne a réalisé un joli coup en attirant Jean Delva pour renforcer son secteur intérieur. « J’espère qu’il sera motivé car Jean peut nous apporter ce qu’il nous manquait parfois: des coups de folie offensifs et de l’intelligence de jeu aux postes intérieurs » résume Jimmy Stas.

Peu adepte de la langue de bois, l’ancien Sang et Marine reste toutefois relativement perplexe tant les inconnues sont nombreuses suite à presque une saison et demie passée à la trappe. « Je pense que nous devons viser la première partie de tableau même si, à cause du virus, c’est compliqué d’évaluer les autres équipes » explique Jimmy. « Personnellement, ce serait un échec de ne pas viser le haut du tableau. Je crois au projet d’Andenne ainsi qu’en l’équipe construite et je pense que nous avons les capacités pour relever le défi. » Et d’ajouter, avec le sourire: « Je mets clairement la pression sur l’équipe. »

« Je prends un jour pour aller à Aspen »

Entre fatigue mentale et déliquescence physique, Draymond Green revient sur l’impact de la crise sanitaire sur la NBA.

C’est un euphémisme de dire que Draymond Green sature de la crise sanitaire actuelle. « En règle générale, je me prends un jour pour aller à Aspen durant la saison, comme partir un jour à L.A pour me vider la tête, ce genre de choses. Maintenant tu n’as plus ces journées pour décompresser, tu ne peux pas faire un trip d’un jour comme ça, tu ne peux pas t’échapper. Même lors des jours de repos, tu dois aller au centre d’entraînement et te faire tester. Le simple fait de conduire au centre d’entraînement et de le voir, même si tu n’y vas pas pour bosser, c’est épuisant mentalement. C’est une saison très compliquée, pour ne pas dire plus, et les gars ont du mal » assure ainsi le leader vocal des Warriors. « Je ne vais pas jeter qui que ce soit en pâture, mais je parle d’une superstar en particulier, que je n’avais jamais vue hors de forme. À l’heure actuelle, il est hors de forme. Ce n’est pas Luka (Doncic) ou James Harden, et je n’avais jamais vu ce gars hors de forme, et quand nous l’avons joué, j’étais là : ‘Man, la bulle, putain ça a dû être dur’ et je comprends totalement. C’est brutal. Je ne veux pas passer pour ce gars privilégié qui se plaint alors qu’il gagne des millions, et tellement de gens ont perdu leur boulot et je ne considère pas comme acquis le fait d’avoir un boulot, mais cette saison est extrêmement difficile.  Une journée normale en NBA c’est 4 à 6 heures. Là chaque jour c’est 10 à 12 heures. »

Profondeville victime de la crise

Pour assurer la pérennité du club, Profondeville scratche sa R1 Dames.

« Les SHARKS renoncent à leur R1 Dames. » C’est ainsi que débute le communiqué de presse de l’emblématique club de Profondeville. « Face aux conséquences engendrées par la crise sanitaire qui impactent durablement les finances des clubs, le C.A. des Sharks a décidé ce lundi de renoncer à aligner son équipe R1D lors de la prochaine saison. Cette décision, d’autant plus difficile après les belles années sportives marquées par la montée en R1D suivie d’un titre de Championne, s’est prise avec la seule volonté de pérenniser le club et d’en assurer la survie. Les conséquences de la situation sanitaire pour la saison ’20-21 et les perspectives à venir, même les plus optimistes, obligent le club à réduire drastiquement ses dépenses. Les incertitudes liées aux frais fixes tels que les coûts de la fédération, un coaching de qualité et un temps de salle approprié, l’impossibilité de générer des recettes par les buvettes et les événements non-sportifs ont un impact indéniable sur les finances des clubs » explique le club namurois dans son communiqué. « Les Sharks se recentrent donc sur leurs objectifs prioritaires : la formation des jeunes, la relance d’une filière « jeunes » compétitive et le basket pour tous. Le C.A a décidé de communiquer cette décision le plus tôt possible afin de laisser aux joueuses de R1D le temps de décider si elles souhaitent poursuivre l’aventure chez les Sharks dans des divisions inférieures ou choisir un autre club de l’élite. Dans l’adversité du moment, les Sharks souhaitent à tous les clubs amateurs des jours meilleurs… »

Crédit photo: BC Ans

Solide double-double pour Torreborre

Francis Torreborre a noirci la feuille de stats mais les Lions se sont inclinés chez les Alligators.

Pour ce long déplacement, les Lions de Dornbirn étaient privés de leur coach, tiraillé par des maux de dos. « Il ne pouvait pas venir, il ne sait pas rester debout plus de dix minutes sans avoir mal. Sept heures de route, cela aurait été trop dur pour lui » nous précise Francis.

Le Liégeois, lui, a encaissé le long trajet jusque chez les Deutsch Wagram Alligators. Et cela ne l’a pas empêché de compiler 22 points, 11 rebonds, 4 assists et 3 steals. Malheureusement, Dornbirn s’est incliné 75-84.

Crédit photo: Walter Zaponig

Philippe Clément, fan de basket

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Philippe Clément, à l’instar de feu Robert Waseige, est un passionné du ballon orange et s’en inspire encore aujourd’hui au FC Brugge.

S’il y a bien un entraineur de football faisant actuellement l’unanimité en Belgique, c’est sans conteste de Philippe Clément qu’il s’agit. On l’ignore souvent, mais le premier amour sportif du mentor des « Blauwe en Zwarte » fut le basket. Il s’en est souvent ouvert à différents médias du nord du pays. Voici donc un panel de morceaux choisis qui en disent long sur une authentique passion tournant en quelque sorte en profonde frustration…

« En réalité, je suis né à Sinte-Anneke, un quartier semi-rural situé sur la rive gauche de l’Escaut juste en face d’Anvers dont on a une vue imprenable », se souvenait-il, « Et tout un chacun sait que le basket est une véritable institution dans la cité portuaire. » En fait, deux éléments déclencheurs sont à prendre en compte : « D’une part, mon père a longtemps évolué au sein de plusieurs clubs de la région (photo, n°6), il a ensuite coaché Saint-Nicolas à un niveau national et il m’a logiquement transmis le virus de la balle au panier. De l’autre, dès mes 7 ans, il m’a inscrit à Sobabee qui a, en principe, toujours privilégié la formation des jeunes. En outre, j’ai de suite accroché en découvrant l’incroyable talent de mes aînés de quelques années. Comme Steve Ibens, les frères De Boeck et, surtout, les frères Bayer. » Il y a évidemment pire en matière d’exemplarité.

Pas de chance, mais le rêve a vite tourné au cauchemar. Ici, aussi, deux paramètres sont à prendre en considération. « J’adorais vraiment ce sport et je désirais progresser au maximum, via les équipes d’âge. Malheureusement pour moi, notre coach de l’époque passait plus de temps à la buvette du club qu’à nous initier aux fondamentaux. En outre, mon papa n’a jamais rien fait pour me soutenir. Les week-ends, il n’était ainsi jamais disponible ou avait toujours une bonne excuse pour éviter un déplacement en compagnie de mes équipiers successifs. Je dois bien avouer que je lui en ai longtemps voulu. » Et, peu après son dixième anniversaire, le petit Philippe se tournait vers le football et son encadrement plus adéquat.

« C’est dommage car j’ai toujours apprécié l’aspect tactique du basket et je m’en inspire toujours à l’heure actuelle lors de mes séances de préparation de matches », conclut-il avant d’ajouter, « Sans oublier que, le lundi matin, je m’empresse encore de prendre connaissance des résultats de basket. » C’est bien connu : l’essayer, c’est l’adopter !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FC Brugge

Le Joker et Westbrook en triple-double !

Tant Jokic que Westbrook ont claqué un triple-double pour offrir la victoire aux Nuggets et aux Wizards.

Les Nuggets n’ont pas fait dans la dentelle à Oklahoma City. Jokic (19 points à 80%, 11 rebonds et 13 passes) et ses « pépites » se sont largement imposés, 96-126.

Victoire aussi pour les Wizards contre les Wolves, 128-112 et nouveau triple-double (19 points, 14 rebonds et 12 passes) pour Russell Westbrook.

« La routine me manque »

Jamais Thibaut Marien n’avait autant été privé de son sport favori et de sa petite routine basketballistique. Interview.

Thibaut, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?

Il est difficile d’établir un bilan après n’avoir pu seulement disputer qu’une poignée de rencontres. Mais une chose est certaine, c’est que nous nous réjouissons tous de nous retrouver sur le terrain afin d’enfin pouvoir repratiquer notre sport favori. Toutefois, cette coupure a pu me permettre de me concentrer pleinement sur mes stages pour la dernière ligne droite de mon bachelier.

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le Covid a forcé les sports collectifs à s’arrêter ?

La routine me manque. Terminer l’école ou le boulot puis aller m’amuser et me vider la tête avec mes coéquipiers le soir sur le terrain: c’est ça qui me manque. Nous attendons tous que les salles ré-ouvrent pour reprendre nos habitudes.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

Les Knicks récidivent !

Seconde victoire de suite pour les Knicks contre les Pacers.

Cette nuit, Randle (28 points, 10 rebonds et 6 passes) a remporté son duel contre Sabonis (15 points, 7 rebonds et 9 passes) et les Knicks ont à nouveau dominé Indiana, 110-107.