Match piège pour Belleflamme

 

Après avoir largement pris la mesure de Cointe le weekend dernier, Belleflamme accueille Beez, antépénultième de R1. Un match piège pour les Verts, comme nous le confirme Sébastien Peremans.

 

Pour l’ailier liégeois, il s’agit d’un match piège face à une formation qui avait vendu chèrement sa peau au match aller.

Ce sera un match piège ce soir. Nous sortons d’un match référence contre Cointe et nous jouons contre une formation du bas de classement. Notre entraineur nous a mis en garde car il est conscient que la motivation est différente pour cette rencontre. Toutefois, nous voulons tout gagner et il est hors de question de perdre des points à domicile contre ce genre d’équipe. Il ne faut pas oublier que nous ne nous sommes imposés que de trois points chez eux. D’autant plus que nous devenons l’équipe à abattre chaque semaine au vu de nos bons résultats et Beez va devoir lutter chaque semaine pour assurer son maintien.

Belleflamme ne sera pas au complet pour aborder cette rencontre.

Il va falloir prendre ce match au sérieux et se mettre le plus rapidement possible à l’abri d’une mauvaise surprise. Un facteur important est à prendre en considération puisque nous jouerons sans notre « papy » Mampuya. Blessé au dos, il est laissé au repos. Mais nous avons les armes pour passer outre son absence.

Des échéances importantes se profilent pour Belleflamme, notamment un déplacement dans deux semaines chez le co-leader de la série, Fleurus.

De gros matchs nous attendent dans les semaines à venir. Il faudra un groupe au complet, dix joueurs en totale possession de leurs moyens si nous voulons rivaliser pour le titre jusqu’au bout.

Belleflamme – Beez, c’est ce soir à 21h à la salle de la rue Nicolas Spiroux.

Verlaine toujours invaincu

 

Le BC Verlaine réalise un championnat époustouflant en quatrième provinciale! Les gars de Jérôme Louwette sont tout simplement invaincus et ont infligé une défaite record à Waremme le weekend dernier, 120 à 24 (les Wawas avaient beaucoup d’absents). Avant leur déplacement à Hannut, nous nous sommes entretenus avec Gilles Jacques, ailier-meneur du jeune matricule 2700.

 

Gilles, depuis combien de temps évolues-tu à Verlaine?

C’est ma troisième année au sein du club, tant comme entraineur des Dames que comme joueur au sein de notre P4. Le club a été fondé il y a trois ans et c’est une belle aventure. J’entraine aussi les « baby basket ».

Pourquoi avoir décidé de te joindre à ce projet, toi qui est originaire de Nivelles?

J’ai été pendant quatre ans au Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas, initié et dirigé par Yvan Fassotte, j’apprécie la région liégeoise. J’ai emménagé à Verlaine avec ma copine de l’époque. Cela s’est finit mais je suis resté. J’habite désormais à trois kilomètres de Waremme, avec ma nouvelle compagne. Je travaille à Bastogne comme Coordinateur de projet d’intégration dans l’enseignement spécial. Verlaine et ses alentours sont un bon compromis entre mon lieu de travail et Nivelles où réside ma famille.

Vous aviez déjà réalisé une belle saison l’année passée…

Tout à fait, nous avions fini troisièmes à cause d’un forfait, ratant la montée de peu.

 

 

« Nous allons monter »

 

Mais cette année, vous semblez bien partis pour décrocher votre ticket pour l’étage supérieur…

Oui, cette saison est excellente. C’est très positif. Mais nous n’avons pas encore rencontré la Vaillante Jupille (ndlr: les Jupillois sont à égalité avec Verlaine, invaincus eux-aussi en douze rencontres). Nous ne les connaissons pas, nous appréhendons un peu car c’est véritablement le match de l’année pour nous.

3ème année à Verlaine.

Comment juges-tu ton équipe?

Nous avons un effectif dense, avec onze joueurs capables d’apporter leur écot, et complet. Chez nous, le danger peut venir de partout et huit ou neuf gars ont déjà planté plus de vingt points cette saison. Nous possédons de bons pivots, de l’expérience, de la rapidité. Nous avons un nouveau meneur talentueux, mais qui ne sait pas être là à chaque fois, ainsi qu’un jeune qui s’intègre de mieux en mieux.

Et votre entraineur est une figure bien connue du basket liégeois…

Oui, Jérôme Louwette en est à sa troisième année avec nous. Il fait de l’excellent travail, c’est vraiment un super coach.

La troisième provinciale est donc l’objectif affiché?

Oui, nous allons monter, nous le voulons tous et c’est réalisable. Nous aurons les deux matchs contre la Vaillante en fin de championnat. De ces deux parties découleront notre billet pour la P3 ou bien l’obligation de passer par un tour final.

 

 

« Quantité et qualité »

 

Quels sont vos forces par rapport à vos concurrents?

Notre bilan immaculé, pour commencer (rires). Plus sérieusement, c’est la densité de notre effectif, qui allie qualité et quantité. Ainsi, nous possédons trois intérieurs de deux mètres. C’est assez rare à ce niveau.

Toi qui a pas mal bourlingué, comment juges-tu le niveau de la P4 liégeoise?

C’est vrai que j’ai évolué dans le Brabant Wallon, dans le Hainaut et à Namur avant d’atterrir ici. Et c’est évident que le niveau de la quatrième provinciale liégeoise est plus relevé que dans les autres provinces, où cette division n’existe parfois même pas.

Et comment décrirais-tu l’ADN du basket liégeois?

Les joueurs sont concernés par le jeu en lui-même. Il y a beaucoup de passionnés, tant chez les pratiquants que chez les sympathisants. Beaucoup d’équipes se connaissent entre-elles. A titre personnel, cela me fait toujours plaisir de recroiser des anciens de Liège Atlas, comme cette saison avec Roland Reeber, Benjamin Henrard ou Jérôme Lerho.

 

N.B.: Gilles Jacques a aussi la passion des « sneakers » et s’occupe de redonner une seconde jeunesse au baskets fatiguées. Pour en savoir plus, consultez notre article à ce sujet: ici.

Comblain aura bien resisté

 

Pour se remettre en jambes après les fêtes et combler un trou dans le calendrier, Ninane recevait Comblain samedi dernier pour un match amical. Et les hommes de Mike Bodson se sont admirablement bien défendus.

 

Il n’y avait pas foule au BC Ninane pour ce « derby des amis« . Et c’est un euphémisme de le dire. Arrivés sur place, nous taillons le bout de gras avec Julien Schreiber, l’entraineur des Dames d’Esneux. Cette rencontre était pourtant l’occasion de revoir à Ninane des têtes connues. Jean-Pierre Darmont, Rémy Collard et Laurent Radermecker ont porté le maillot calidifontain plusieurs années durant et les staffs des deux clubs s’entendent particulièrement bien.

 

 

Premier quart-temps

 

Xavier Collette, Dedave, Fassotte, Moray et Henrard débutent pour les locaux. Joachim Thiry, Rondoz, Collard, Darmont et Nyssen font de même pour Comblain. Ce sont d’ailleurs les visiteurs qui prennent le meilleur départ, devant des gradins vides. Sur un trois points de Joachim Thiry, c’est 6 à 15 après trois minutes trente de jeu.

Jean-Pierre Darmont se fait contrer par Yannick Moray, les pieds dans le béton mais Rémy Collard marque en pénétration avant que Darmont ne serve Thiry. C’est 8 à 19 et il reste quatre minutes trente dans ce premier quart-temps. Romain Nicaise et Sébastien Maio montent au jeu et Dedave score en contre-attaque. Laurent Radermecker fait, également, son entrée au jeu et Yannick Moray, derrière les 6,75 mètres ramène son équipe à huit points. C’est 15 à 23.

Jean-Pierre Darmont enchaine ensuite un superbe move et une passe décisive pour Collard, c’est 19 à 30. Romain Fassotte provoque la faute et inscrit ses deux lancers pour sceller le score à 21-30 après dix minutes.

 

 

Deuxième quart-temps

 

En moins de deux minutes, les Calidifontains recollent à cinq points, avant que Martin Henry et puis Darmont, aux lancers-francs, ne redonnent huit points d’avance aux visiteurs. Maio sert habilement Kaluanga tandis que Henrard « cake » méchamment Thiry. Nyssen, à longue distance puis avec un assist en back-door, redonne de l’air à Comblain, c’est 28 à 38.

Ninane recolle au score et, sur un floater de Dedave, fait 35-38. Mike Bodson est obligé de craquer un temps-mort. Au sortir de celui-ci, Dedave, encore lui (très belle prestation de jeune homme), score en back-door avant que Collard ne lui réponde from downtown. Comblain est toujours devant, 37 à 41.

Dedave et Kaluanga combinent bien sur pick-and-roll et Moray, sur la ligne de réparation, ramène les locaux à une unité. C’est 40-41. Et puis 44 partout sur une faute de Rondoz au rebond offensif offrant des lancers-francs. Malgré un temps mort à 26 secondes du terme, Ninane rejoint les vestiaires avec un point d’avance, 45-44.

 

 

Troisième quart-temps

 

Le public commence à arriver, principalement pour le match qui suit, entre les P4 de Ninane et de Liège Basket. Pierre Leté et Brice Moreau rejoignent également la cafétéria locale pour encourager leurs anciennes couleurs.

Le troisième quart-temps est équilibré, et offensif. Les deux équipes se rendent coup pour coup. Le ballon décide de faire des siennes en se calant entre le cercle et la planche. A 18 secondes, un temps-mort est demandé mais ne change pas le score. C’est 67 à 65 en faveur des locaux avant l’ultime période.

 

 

Quatrième quart-temps

 

Maio, tout seul au lay-up, tente l’alley-oop mais échoue et Comblain part en transition, stoppé par un gros contre de Moray.

A cinq minutes de la fin de la partie, c’est 75 à 71. Au sortir du temps-mort, Dedave redonne six points d’avance aux Ninanais. Darmont rate son lay-up mais prend son propre rebond. Un double tip-in Moray/Kaluanga voit ce dernier obtenir le 2+1. C’est 82 à 73 et nouveau temps mort. Il reste trois minutes à jouer.

Nyssen réalise l’interception et rapproche Comblain, 82 à 75. Dedave -quel match!- fait 86 à 77 avant que Darmont -quel talent!- n’inscrive un magnifique step-back pour revenir à 86-79. Trop tard cependant, la messe est dite et Ninane s’impose 88-81. Les Comblinois auront vendu chèrement leur peau et n’auront pas démérité face à un adversaire évoluant une division au-dessus.

 

 

Le public est sporadique

 

Alors que nous interrogeons Marc Hawley, le mentor local, sur la faible affluence, celui-ci nous donne son point de vue. « Tout d’abord, il s’agit d’un match amical » commence-t-il. « Mais il faut aussi prendre en compte que beaucoup de match se jouent en même temps. Même en déplaçant nos rencontres de championnat au vendredi (ndlr: pas comme ce soir-là), l’affluence reste sporadique. »

Pour Ninane, ce match aura servi de répétition avant une rencontre cruciale ce dimanche 14 janvier à Houthalen, bon dernier en TDM1. « Ca va se jouer au mental » avance Marc. « Et défensivement, il faudra montrer autre chose que ce soir, sinon nous serons en problème. »

Nul doute que le talent présent dans l’effectif calidifontain devrait aider Ninane à se sauver mais il conviendra d’aborder chaque match avec rigueur.

 

Opération maintien à Dison-Andrimont

 

L’opération maintien est lancée à Dison-Andrimont qui enregistre deux nouveaux renforts. De quoi étoffer un noyau particulièrement réduit.

 

« Nous avons désormais quatre joueurs « out », c’est loin d’être l’idéal pour redémarrer le deuxième tour. J’estime cependant que notre équipe a les capacités pour se sauver » nous confiait Mike Petit, lui-même sur la touche pour plusieurs semaines, lors de la trêve hivernale.

Dison-Andrimont est avant-dernier de R2A avec un bilan de trois victoires en treize rencontres. Et, coup dur, a dû acter la démission de son entraineur, Yves Perugini.

Pour le remplacer, le comité a misé sur Goran Milanovic. Ce dernier ne débarque pas seul nous apprend L’Avenir. Pour pallier les blessures des cadres de l’équipe et tenter de maintenir le club en deuxième régionale, deux renforts arrivent à Dison. Maxime Amoranitis et Ugo Pol, qui ne sont pas des inconnus dans la région verviétoise, vont venir apporter leur aide à un groupe considérablement déforcé.

Les deux comparses devraient pouvoir être alignés dès samedi. « Oui, tout est en ordre » nous précise aujourd’hui le pivot local. « Ils ont signé leur affiliation mardi et devraient donc être autorisés à participer à la rencontre. » Au contraire de Mike, toujours blessé et dont on ne pourra retirer la broche que le 24 janvier prochain.

Ce weekend, malgré les renforts, la tâche s’annonce ardue pour les Disonnais qui reçoivent le BBC Brainois, deuxième du championnat avec cinq défaites en quatorze rencontres. Toutefois, Benjamin Liégeois et ses coéquipiers nous ont déjà réservé de belles surprises ces derniers mois. « Nous avons déjà gagné contre des formations du haut du tableau » nous rappelait Mike Petit.

 

Neuville se qualifie

 

 

Neuville sera -comme lors de la précédente édition- dans le dernier carré de la coupe provinciale. Le Rebond s’est imposé, à domicile, 75-69.

 

Neuville a pris goût à la Coupe, et l’a confirmé hier en s’imposant contre Hannut, 75 à 69. « Même si nous n’avons pas eu de réussite, perdu trop de ballons, raté des paniers faciles et que nous avons commis beaucoup d’erreurs défensives, évitable avec plus de concentration » avance l’entraineur local, Kevin Reyserhove. « Je suis tout de même assez content car nous nous sommes imposés alors que nous étions menés dès le départ. Or, les deux derniers matchs où nous avons dû courir après le score dès l’entame de la partie, nous avions perdu. »

Pas cette fois, pardi! « Contre Hannut, nous avons continué à jouer, nous nous sommes battus et avons fini par émerger » explique Kevin. « Avec cette mentalité, et en corrigeant tous ces petits détails, assez basiques finalement, nous pourrons devenir bons. »

Le Rebond rejoint donc Waremme, Haut-Pré Ougrée et l’Etoile Jupille dans le dernier carré de la compétition. Des Jupillois qu’affrontera Neuville en demi-finale le samedi 27 janvier pour un match qui s’annonce d’ores et déjà palpitant, les deux formations ne cachant pas leurs ambitions.

Pour Hannut, l’occasion de se racheter arrive fissa puisque la team de David Beck recevra -déjà- Neuville ce vendredi, en championnat.

Au revoir Roger Grégoire

 

Roger Grégoire, figure marquante et emblématique du basket liégeois, s’en est allé. Un grand monsieur qui laissera sa trace pendant bien des années encore.

 

Roger Grégoire, dont les obsèques ont eu lieu mardi, était un figure bien connue du basket liégeois. Il avait officié dans différents clubs de la région -Pepinster, Athénée Jupille, Stockay et Standard notamment- et avait oeuvré pour l’ADEPS comme formateur d’entraineurs. Il avait été le conseiller de Jean Joly chez les Principautaires.

Habitué des coursives du Country Hall, il a donc manqué la réception d’Ostende vendredi dernier mais la totalité des personnes présentes n’a pas manqué de lui rendre un vibrant hommage en applaudissant à tout rompre pendant une minute, avant le coup d’envoi de la rencontre.

Liège & Basketball présente, une nouvelle fois, ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Retrouvez ici le très bel hommage que lui a rendu l’AWBB.

Hannut ou Neuville en demi-finale?

 

Le nom du dernier qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Province sera connu ce soir. Qui du Rebond Neuville ou d’Hannut rejoindra le dernier carré?

 

L’Etoile Jupille s’était brillamment qualifiée aux dépens du leader de P1, Aubel, lors de match à suspens. Les Jupillois, également très en verve dans leur championnat, sont la seule équipe de deuxième provinciale à se hisser dans le dernier carré de la Coupe. Haut-Pré et Waremme les y ont rejoint, logiquement, en prenant la mesure d’une formation située en cran en-dessous d’eux. Haut-Pré avait vaincu les jeunes de la P2 de SFX-Saint Michel tandis que Waremme s’était imposé contre Awans.

Si l’Etoile Jupille ne cache pas ses ambitions, Haut-Pré qui effectue une superbe saison – deuxième de P1- peut également raisonnablement espérer décrocher cette Coupe. Pour Waremme, cette compétition offre une respiration salutaire dans une saison plus compliquée et l’occasion de se rattraper d’un championnat cahin-caha.

L’autre deuxième de notre élite provinciale tachera également de se qualifier ce soir en recevant Hannut. Neuville, qui a pris goût à la Coupe depuis sa finale lors de l’édition précédente voudra batte un adversaire coriace, bien placé, également, en P1.

 

 

Une double confrontation

 

L’entraineur du Rebond se méfie de la formation de David Beck. « Hannut est une équipe composée de joueurs pouvant tous scorer, notamment à trois points » nous confie-t-il. « Il faudra être intransigeant en défense, ne pas leur laisser d’espaces, ni les laisser prendre confiance. »

Les Hesbignons, qui se sont renforcés voici quelques temps avec l’arrivée de Defraine, n’ont pas joué lors du weekend de reprise. Au contraire de Neuville qui s’est largement imposé face à Visé, 96 à 69.

A noter que les deux formations se rencontreront à nouveau vendredi, en championnat. Un championnat dans lequel les deux équipes font preuve d’ambitions et peuvent revendiquer le titre en fin de saison, même si Aubel est toujours leader de la série avec une seule défaite.

Pour rajouter un peu de piment à une rencontre qui n’en manque pas, il convient de rappeler que Kevin Reyserhove, l’entraineur de Neuville, a été sorti -en tant que joueur avec Modave- de la Coupe au tour précédent par cette même équipe d’Hannut au terme d’un match houleux.

Les carnets du basketteur: Anadia, nous voilà

 

Les carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »… Pour cette première : Wandel, Ramsay et les Belges à Anadia.

 

1988, notre équipe nationale est à l’agonie. Plus personne n’en veut. Même pas la fédé ! C’est alors qu’un homme aussi providentiel qu’exceptionnel décide de relever un pari complètement fou : Léon Wandel. Ce juif d’origine polonaise, mais Belge avant tout a le don de savoir se doter des moyens de ses ambitions. C’est ainsi qu’il parvient à boucler, en un temps record, un budget de 10 millions de francs belges (250.00 euros) uniquement pour le tournoi qualificatif à l’Euro. Soit, pour une compétition de cinq jours seulement au Portugal. Sur le plan médiatique, il organise sa conférence de presse de présentation au… Comme Chez Soi. Avec vue plongeante sur la cuisine du célèbre « étoilé » bruxellois. De quoi faire saliver les « plumitifs » de service. Dont votre serviteur. Au niveau sportif, Tony Van den Bosch, l’entraîneur, se voit épauler par une « belle mère » de luxe. Un certain Jack Ramsay, coach emblématique de la NBA avec un titre et 1647 matches au sein de la ligue pro américaine.

L’ensemble de la délégation débarque ainsi à la mi-mai 89 à Anadia, charmante petite cité située entre Coimbra et Porto. En arrivant au Curia Palace, énorme surprise car Jacques André, homme fort à l’époque de l’Olympic Mont-sur-Marchienne, Léon Dothée, ex-mentor spadois de Verviers (D1), et leurs épouses sont déjà sur place. Ils ont effectué les 4000 bornes totales en voiture. Pour se qualifier, les Cornia, Deheneffe et autre Marion doivent terminer dans les deux premiers. Une formalité car les nôtres s’offrent les scalps successifs d’Israël, de l’Islande, de la Hongrie et du pays organisateur.

Pour marquer le coup, Van den Bosch lie plus que connaissance avec une accompagnatrice hongroise. Impossible de l’ignorer vu un ramdam s’entendant jusqu’à la réception. Voilà qui n’aurait rien de répréhensible – que du contraire – si ce n’est que dans la chambre voisine crèche un journaliste flamand dont la belle-fille est… la compagne officielle du Beau Tony. Un Anversois qui, quelques années auparavant, avait très bien connu également une présidente verviétoise. Mais, c’est une autre histoire que je vous raconterai, peut-être, plus tard…

 

Michel CHRISTIANE

« En mode Playoffs »

 

Neuville et Hannut sont les deux dernières équipes à devoir encore s’affronter pour décrocher une place en demi-finale de la Coupe de la Province. C’est ce mercredi qu’aura lieu cette rencontre. Petite particularité, les deux formations,  toujours en course pour le titre en première provinciale, se retrouveront à nouveau vendredi, dans le cadre du championnat. Kevin Reyserhove évoque cette double confrontation pour Liège & Basketball.

 

Kevin, c’est particulier de jouer la même équipe de façon aussi rapprochée en Coupe et championnat?

Oui, c’est spécial, en effet. Nous sommes un peu en « mode Playoffs » voire semaine européenne (rires). C’était compliqué de trouver une date qui arrangeait tout le monde puisque pas de weekend de Coupe réservé pour ce match.

Comment avez-vous préparé ces échéances?

Nous nous sommes entraînés hier (ndlr: lire lundi) et cela sera notre seul entraînement. Avec les boulots de chacun, trois séances semaine, difficile de faire plus. C’est d’autant plus compliqué qu’après la trêve hivernale, il aurait fallu éliminer la bûche de Noël.  Mais c’est impossible de faire du physique et de la tactique en profondeur sur une séance. Il a donc fallu combiner.

Sur quoi devrez-vous insister pour vous imposer demain?

Pour nous imposer, cela passera par la défense. Hannut est une équipe composée de joueurs pouvant tous scorer, notamment à trois points. Il faudra être intransigeant à ce niveau-là, ne pas leur laisser d’espaces, ni les laisser prendre confiance. Demain nous serons chez nous, ce ne sera pas facile pour la cause. Et vendredi, chez eux, cela sera encore plus compliqué. Les joueurs se connaissaient -certains sont même amis- et ils devraient avoir envie de bien faire. J’espère les voir motivés et concentrés pour réaliser deux bonnes prestations.

Illustres Liégeois

 

Cette saison, Liège Basket a tapé dans le mille avec ses nouvelles recrues. Tant Tyler Larson que Bojovic ou Terry Deroover s’illustrent chaque weekend et figurent dans le top 3 de différentes catégories de notre élite nationale.

 

Le leader de championnat à l’évaluation? Tyler Larson. Aux points? C’est Bojovic qui devance son coéquipier américain d’un point. Bojovic est aussi troisième de la Ligue aux interceptions. Une Ligue que Larson mène aux passes décisives.

Avec des moyennes des moyennes de 17,7 points, 4,8 rebonds et 5,7 passes décisives pour 24 d’évaluation, Tyler Larson se pose en candidat crédible pour le titre de MVP.

Pour Milos Bojovic, sa contre-performance contre Ostende n’a pas trop nuit à ses statistiques, qui sont fameuses: 18,8 points, 3,8 rebonds et 1,8 steal pour 15,3 d’évaluation.

Enfin, comment ne pas évoquer le cas Terry Deroover. Le shooteur, formé au Centre de formation de l’AWBB, n’est pas loin d’être le meilleur sixième homme du championnat. Terry est le troisième meilleur marqueur de Liège Basket avec 12 points, à des pourcentages proprement remarquables pour un meneur de son gabarit. Son match face à Ostende était tout bonnement époustouflant.

 

 

Certains brillent mais tous contribuent

 

Mais si ces trois joueurs semblent crever l’écran, il ne faut pas oublier qu’ils sont mis en valeur par le coaching staff et profitent de la qualité de leurs partenaires pour prendre la lumière. Cebasek, troisième de l’équipe à l’évaluation, Darnell Harris par son adresse aux tirs, François Lhoest avec sa défense et son sens du collectif, Hazard et sa polyvalence ou encore Boris Penninck qui se bat chaque rencontre avec des adversaires plus grands et costauds tout en faisant preuve d’adresse longue distance épaulent parfaitement le trio mentionné ci-dessus.

C’est d’ailleurs grâce à cette cohésion collective que Liège a pu faire trembler Ostende et réalise un bon championnat. Et les Principautaires devront tous être  à leur meilleur niveau pour faire tomber le Spirou ce vendredi 12 janvier.

 

N.B.: malheureusement pour Liège Basket, Boris Penninck est blessé et manquera plusieurs semaines de compétition.