Verlaine toujours invaincu

 

Le BC Verlaine réalise un championnat époustouflant en quatrième provinciale! Les gars de Jérôme Louwette sont tout simplement invaincus et ont infligé une défaite record à Waremme le weekend dernier, 120 à 24 (les Wawas avaient beaucoup d’absents). Avant leur déplacement à Hannut, nous nous sommes entretenus avec Gilles Jacques, ailier-meneur du jeune matricule 2700.

 

Gilles, depuis combien de temps évolues-tu à Verlaine?

C’est ma troisième année au sein du club, tant comme entraineur des Dames que comme joueur au sein de notre P4. Le club a été fondé il y a trois ans et c’est une belle aventure. J’entraine aussi les « baby basket ».

Pourquoi avoir décidé de te joindre à ce projet, toi qui est originaire de Nivelles?

J’ai été pendant quatre ans au Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas, initié et dirigé par Yvan Fassotte, j’apprécie la région liégeoise. J’ai emménagé à Verlaine avec ma copine de l’époque. Cela s’est finit mais je suis resté. J’habite désormais à trois kilomètres de Waremme, avec ma nouvelle compagne. Je travaille à Bastogne comme Coordinateur de projet d’intégration dans l’enseignement spécial. Verlaine et ses alentours sont un bon compromis entre mon lieu de travail et Nivelles où réside ma famille.

Vous aviez déjà réalisé une belle saison l’année passée…

Tout à fait, nous avions fini troisièmes à cause d’un forfait, ratant la montée de peu.

 

 

« Nous allons monter »

 

Mais cette année, vous semblez bien partis pour décrocher votre ticket pour l’étage supérieur…

Oui, cette saison est excellente. C’est très positif. Mais nous n’avons pas encore rencontré la Vaillante Jupille (ndlr: les Jupillois sont à égalité avec Verlaine, invaincus eux-aussi en douze rencontres). Nous ne les connaissons pas, nous appréhendons un peu car c’est véritablement le match de l’année pour nous.

3ème année à Verlaine.

Comment juges-tu ton équipe?

Nous avons un effectif dense, avec onze joueurs capables d’apporter leur écot, et complet. Chez nous, le danger peut venir de partout et huit ou neuf gars ont déjà planté plus de vingt points cette saison. Nous possédons de bons pivots, de l’expérience, de la rapidité. Nous avons un nouveau meneur talentueux, mais qui ne sait pas être là à chaque fois, ainsi qu’un jeune qui s’intègre de mieux en mieux.

Et votre entraineur est une figure bien connue du basket liégeois…

Oui, Jérôme Louwette en est à sa troisième année avec nous. Il fait de l’excellent travail, c’est vraiment un super coach.

La troisième provinciale est donc l’objectif affiché?

Oui, nous allons monter, nous le voulons tous et c’est réalisable. Nous aurons les deux matchs contre la Vaillante en fin de championnat. De ces deux parties découleront notre billet pour la P3 ou bien l’obligation de passer par un tour final.

 

 

« Quantité et qualité »

 

Quels sont vos forces par rapport à vos concurrents?

Notre bilan immaculé, pour commencer (rires). Plus sérieusement, c’est la densité de notre effectif, qui allie qualité et quantité. Ainsi, nous possédons trois intérieurs de deux mètres. C’est assez rare à ce niveau.

Toi qui a pas mal bourlingué, comment juges-tu le niveau de la P4 liégeoise?

C’est vrai que j’ai évolué dans le Brabant Wallon, dans le Hainaut et à Namur avant d’atterrir ici. Et c’est évident que le niveau de la quatrième provinciale liégeoise est plus relevé que dans les autres provinces, où cette division n’existe parfois même pas.

Et comment décrirais-tu l’ADN du basket liégeois?

Les joueurs sont concernés par le jeu en lui-même. Il y a beaucoup de passionnés, tant chez les pratiquants que chez les sympathisants. Beaucoup d’équipes se connaissent entre-elles. A titre personnel, cela me fait toujours plaisir de recroiser des anciens de Liège Atlas, comme cette saison avec Roland Reeber, Benjamin Henrard ou Jérôme Lerho.

 

N.B.: Gilles Jacques a aussi la passion des « sneakers » et s’occupe de redonner une seconde jeunesse au baskets fatiguées. Pour en savoir plus, consultez notre article à ce sujet: ici.