François Bens a décidé de quitter Liège Atlas Athénée Jupille à la fin de la saison. Il sera remplacé par Tony Fernez.
Hier soir, LAAJ était sur les parquets pour un derby contre Ans, dernier de la série. A domicile, le groupe de Nicolas André a récolté une très belle victoire, 86 à 82. Un résultat important dans la quête du maintien pour Mossay et ses coéquipiers.
En marge de cette rencontre, une nouvelle est tombée. François Bens a décidé de quitter LAAJ à la fin de la saison. Pour le remplacer à la tête de la R1, le club a jeté son dévolu sur Tony Fernez.
Loin d’être un inconnu au sein du basket liégeois, le super meneur pourra mettre toute son expérience au service des jeunes d’Atlas.
Derby entre Ans et LAAJ. Pour les troupes de Nicolas André, chaque match est crucial dans l’optique du maintien.
Au regard du classement, nous pourrions croire que le déplacement des jeunes de Liège Atlas n’est guère risqué. C’est bien mal connaitre la force de résilience de Stephane Mossay et de ses coéquipiers. « C’est un déplacement difficile car cette équipe est en train de monter en puissance » reconnait Gael Colson. « Nous avons toujours des joueurs en examens et Pecoraro est parti pour un mois à Manchester. Cela sera notre première partie sans lui, c’est une grosse perte. »
Néanmoins, LAAJ sait comment aborder cette rencontre. « Nous allons essayer de continuer sur notre lancée de samedi dernier pour engranger un deuxième succès » continue Gael. « Il faudra jouer vite et être agressifs car Ans possède de bons éléments capables d’alimenter le marquoir. »
Ce weekend, Spa a largement battu Sainte Walburge. Cette rencontre a été marquée par l’énorme performance de Gaetan Hertay. L’intérieur spadois a inscrit 45 points et une pluie de trois points. Retour sur ce match.
La victoire des Bobelins s’est dessinée dans la première mi-temps. Les visiteurs souffraient face à l’adresse des Spadois dont Gaetan était le principal protagoniste. Après vingt minutes, l’intérieur avait déjà fortement alimenté le marquoir, faisant apprécier sa palette offensive.
Pour revoir la rencontre en intégralité, voici le lien de Télévesdre ici (1ère mi-temps) et ici (2ème mi-temps).
Ryan Moss a beau avoir quarante-trois ans et des poussières, il continue de faire des ravages dans les raquettes de… Hong Kong! Son équipe est d’ailleurs première en ABL. Le formidable intérieur bahaméen a marqué l’histoire de Fléron et Liège Basket et reste très attaché à notre pays. Entretien avec Ryan, un gars dont le large sourire amène du soleil partout où il passe.
Ryan, où joues-tu pour le moment ?
À l‘instar des deux dernières années, je joue à Hong Kong. Les premières années en tant que « Physical Trainer » et joueur.
Pourquoi là-bas ?
J’ai toujours désiré jouer en Asie. Il se fait qu’un coach pour qui j’ai joué a obtenu un job ici et m’a contacté. J’ai tout de suite considéré cette proposition comme une bénédiction et une superbe opportunité pour progresser dans ma carrière.
Après ta carrière en Belgique, où es-tu allé ?
Après avoir joué en Belgique, j’ai foulé les terrains en Amérique du Sud, au Mexique, au Venezuela et en République Dominicaine.
Toujours aussi performant malgré les années.
Tu es physiquement très athlétique, as-tu un secret pour te maintenir en si bonne forme?
Je prends toujours mon travail et ma carrière très au sérieux. Je fournis à mon corps davantage ce dont il a besoin que ce dont il a envie. L’une des mes grandes forces est que j’ai conscience de ce que cela coûte de garder son corps dans sa meilleure forme. Le fait d’avoir été un entraineur physique m’a également beaucoup aidé en ce sens. Il faut dire aussi que j’ai une mentalité différente de celle des autres car je passe la majorité de mon temps à me demander et chercher de nouvelles façons de m’améliorer… Car le jeu continue, même hors du terrain. A l’inverse d’autres joueurs, je ne recule pas devant la difficulté et le travail acharné.
Comment est le championnat dans lequel tu joues cette année ?
Il s’agit d’une ligue forte et bien organisée qui m’offre la possibilité de découvrir le monde, enfin, ce qu’il me reste à en découvrir (rires).
Liège, ville de coeur
De quoi te rappelles-tu plus particulièrement de tes années passées à Liège ?
Ce dont je me souviens le plus, ce sont toutes ces personnes incroyables que j’ai pu y rencontrer. D’ailleurs, encore aujourd’hui, je garde contact avec la majorité d’entre elles via les réseaux sociaux ! Liège sera toujours mon « chez moi » à l’étranger et aura toujours une place dans mon cœur. Je garde un excellent souvenir de cette Coupe de Belgique que nous avions gagnée alors même que personne ne s’y attendait. Et aussi de tous ces supporters de feu.
Une muraille défensive.
Que pensais-tu alors du basket en Belgique ?
J’ai adoré chacune de mes années en Belgique. Les joueurs travaillaient dur et se donnaient à fond sur le terrain. On prenait un plaisir énorme sur le parquet, comme tout un chacun se devrait d’en prendre. Et, à mon avis, cela a été possible parce que chacun d’entre nous s’investissait comme il se doit, et qu’on prenait les responsabilités qui nous incombaient.
Que penses-tu de la Belgique, et plus particulièrement de Liège ?
J’adore la Belgique. J’ai vraiment rencontré des gens formidables dans ce pays et à Liège, et certaines de ces personnes comptent parmi les meilleures que je connaisse.
Yvan Fassotte, quel coach!
Justement, avec qui gardes-tu contact ?
Avec tous mes anciens coéquipiers et fans, ce serait trop long de tous les nommer, mais les personnes concernées se reconnaîtront.
Quel est ton meilleur souvenir en Belgique ?
Le meilleur de tous mes moments passés en dans ce plat pays qui est presque le mien, c’est clairement et sans aucun doute le jour où j’y ai rencontré ma belle et tendre épouse.
Et au sens plus large, quel est ton meilleur souvenir basketballistique ?
Comme évoqué plus tôt, je garde un excellent souvenir de notre victoire lors du championnat de D2. On formait une équipe de gars qui travaillaient très dur et cette saison a été formidablement agréable à jouer. Comme j’aime ces joueurs… et ce coach (ndlr: Yvan Fassotte)!
Marc Hawley nous a demandé de te remettre ses amitiés, as-tu quelque chose à lui dire ?
À toi Marc, mon « bro », je t’aime et cela sera toujours le cas quand on se reverra.
En une semaine de temps, deux basketteurs liégeois se sont illustrés en atteignant la barre des 45 points inscrits. Avec à chaque fois une victoire à la clé.
La semaine dernière, Stéphane Grandry explosait la défense des Wawas en inscrivant 45 points. « C’est le meilleur marqueur de la série, il a juste un peu plus scoré que d’habitude. Lors de ce match, il a pris feu et beaucoup de ballons sont arrivés à lui » nous expliquait son entraineur, Yves Dehousse.
Le scoreur du Haut-Pré a de nouveau fourni une prestation remarquable ce weekend avec 31 points pour battre Ensival, 92 à 66.
Des performances remarquables qui se sont soldées par des victoires, tant pour Spa en TDM2 que pour le Haut-Pré en P1. Et c’est finalement cela le plus important.
Une perte dommageable tant le meneur était étincelant depuis le début de saison. Premier à l’évaluation et aux passes décisives, second au scoring, il formait avec son comparse Milos Bojovic (meilleur marqueur du championnat) le backcourt le plus craint des parquets de l’EuroMillions Basketball League.
Un départ qu’il faudra compenser, ce qui ne sera pas aisé car à cette période de l’année, peu de joueurs sont encore disponibles. On peut sans doute regretter le choix de Larson de quitter si rapidement un club qui avait su le mettre si bien en valeur. Nul doute que le staff et les dirigeants liégeois seront capables de trouver le joueur idoine pour cette équipe, eux qui peuvent se targuer d’avoir parfaitement réussi leur recrutement lors de la dernière inter-saison.
Au chef d’orchestre américain, Liège & Basketball souhaite beaucoup de succès dans sa nouvelle aventure et le remercie pour avoir ébloui les spectateurs liégeois durant ces quelques mois.
Il y avait encore des matchs à enjeu ce weekend sur les parquets de notre élite provinciale. Aubel conserve son leadership et les deux promus ont enchainé avec une nouvelle victoire, occasionnant un regroupement en bas de classement.
Les trois formations du trio de tête se sont imposées. Aubel a battu Hannut 65 à 62 avec une marque bien répartie. Avec 19 unités, Bollaers finit meilleur marqueur d’une rencontre où Benoit Blanchy a manqué aux Hesbignons.
Neuville reste en embuscade grâce à sa victoire 67 à 51 face à Spa. Idem pour le Haut-Pré Ougrée qui a démoli Ensival 92 à 66. Le meilleur marqueur de la série, Stéphane Grandry, s’est de nouveau illustré avec 31 pions passés à la défense verviétoise.
Aubel est toujours en tête du classement, suivi de près par Haut-Pré et Neuville (toujours en lice en Coupe Provinciale). Ensival et Saint Louis suivent alors qu’un regroupement s’opère avec Hannut, Spa, Waremme et Angleur. Dans la lutte pour le maintien, là aussi, cela se resserre. Pepinster, Visé, Jupille et Alleur sont à quatre victoires. Belleflamme en possède une de moins alors qu’Alleur compte toujours deux à trois matchs de moins que ses concurrents directs. Cela promet encore quelques belles bagarres.
Retour sur le weekend de nos représentants en Nationale: trois matchs et trois victoires.
Ninane était au repos en TDM1, ce sont donc exclusivement nos équipes de TDM2 qui étaient sur le pont. Et, hasard du calendrier, quatre d’entre-elles s’affrontaient. Trois matchs seulement à évoquer et trois victoires.
C’est Spa, ensuite, qui a pris la mesure de Sainte Walburge 88 à 58. Les Spadois ont pu compter sur un Gaetan Hertay des grands soirs. L’intérieur des Bobelins a sorti une prestation hallucinante: 45 points dont dix tirs primés! Il dépasse ainsi la marque de son scoreur de coéquipier, Fred Delsaute.
Guy Muya et Lionel Bosco tiennent enfin leur troisième victoire au terme d’une fin de match complètement folle! Mercredi, Liège Basket recevra un Basic Fit Brussels qui sera, sans doute, gonflé à bloc après sa performance de ce dimanche.
A la mi-temps, Lionel Bosco –8 points et 3 passes décisives sur la rencontre– et ses coéquipiers menaient au score, 43 à 36. Mais au retour des vestiaires, les défenses se resserraient -9 à 11- et Mons grappillait un peu son retard. Le dernier quart était aussi en faveur des visiteurs -20 à 24- mais tout allait se jouer dans les ultimes secondes.
Dans la dernière minute, Justin Cage rentrait un gros tir à trois points pour faire 68 à 69 et l’entraineur Bruxellois craquait son dernier temps-mort. A la sortie de celui-ci, Domien Loubry servait Mike Smith et les locaux repassaient devant, 70 à 69. Daniel Goethals prenait deux temps-mort à quelque secondes d’intervalle.
Domien Loubry, ce héros
Sur l’avant-dernière possession, Chris Jones scorait sur une pénétration tout en puissance pour faire 70-71. Mais il restait suffisamment de temps pour que l’idole du Basic Fit, Domien Loubry remonte le terrain à toute allure et allume la mèche à distance. Le ballon transperçait le filet et la foule exultait. Guy Muya, encore précieux hier, et ses coéquipiers l’emportait 72 à 71.
Battue à Hamoir la semaine dernière, La Villersoise avait à coeur de se reprendre ce samedi face à La Spéciale Aywaille. Des Aqualiens qui restaient sur une victoire convaincante face à Harimalia le weekend précédent et sur une série positive de six succès en huit rencontres.
Face aux dix joueurs de Thibault Wéry, la Spéciale Aywaille arrivait avec un effectif étriqué de sept joueurs, Morgan Wey étant à Barcelone et Pierre Philpkin à Paris. Pas de quoi entacher l’envie de vaincre des visiteurs face à cette très belle équipe de La Villersoise, troisième au classement.
Malgré le manque de taille flagrant des Aqualiens face au secteur intérieur de Villers, Aywaille démarrait tambour battant dans un premier quart-temps offensif à souhait. Après dix minutes de jeu, les visiteurs menaient de cinq points: 24 à 29. Les deux entraineurs se retrouvaient ennuyés avec deux joueurs crédités de deux fautes rapides : Robin Horrion (8 points en 8 minutes au total) pour Aywaille et Laurent Dodémont (11 unités) pour le club hôte. Les deux basketteurs allaient d’ailleurs très peu jouer durant la rencontre, récoltant des fautes avec une folle célérité dès leurs passages sur le terrain. La Villersoise ne pouvait dès lors compter sur la taille et le scoring de son capitaine tandis que La spéciale se voyait contrainte de tourner à six.
Mais lors du deuxième quart-temps, portés par un Julien Vanlaar incandescent -16 points sur la première mi-temps- et augmentant leur intensité défensive, les Aqualiens allaient accroitre leur avantage et se détacher pour regagner les vestiaires avec un viatique de sept unités, 39 à 46. Vingt minutes plaisantes auxquelles assistait un public clairsemé mais bruyant et que regardait avec attention Giovanni Bozzi.
Le manque de fraicheur condamne Aywaille
La Villersoise redémarrait le troisième quart-temps avec une défense de zone resserrée qui faisait mal à Alexandre Koch (18 points) et ses coéquipiers, maladroits à distance. Julien Filbiche -9 unités durant ces dix minutes- sonnait la révolte et les locaux repassaient devant d’une courte tête avant l’ultime période, 56 à 60.
Aywaille faisait le dos rond mais la fraicheur commençait à manquer et trois joueurs étaient crédités de quatre fautes. Le manque de lucidité et de réussite profitait à La Villersoise et deux temps-mort visiteurs ne changeaient pas la donne. Les locaux prenaient une dizaine de points d’avance à cinq minutes du terme. Kaikoullis inscrivait sept pions durant ce dernier quart-temps, bien aidé par Fraipont (18 unités sur la rencontre), et les gars de Thibault Wéry se montraient redoutables de précision. Ereintés, Brice Moreau (12 points) et ses coéquipiers, tentaient pourtant de revenir mais ne disposaient plus des ressources nécessaires et devaient s’incliner 83 à 66.
L’écart final ne reflète en rien la physionomie d’une rencontre agréable à suivre et particulièrement bien arbitrée par un duo compétent et communicatif. A noter aussi le fair-play de La Villersoise qui a fourni tout le personnel de table. Aywaille étant en sous-effectif, les visiteurs avaient préalablement prévenu leur adversaire de leur incapacité à fournir un bénévole pour la feuille et les locaux avaient fait le nécessaire pour que la rencontre puisse avoir lieu. Les Aqualiens ont remercié le club à leur manière, buvant quelques godets dans la buvette locale en compagnie de leurs opposants du jour.