Hamoir, mi-figue mi raisin

 

Hamoir souffle le chaud et le froid cette saison en troisième provinciale mais présente désormais un bilan équilibré. Avant un duel important, tant pour le maintien que pour le Top 6 face aux Buffalos de Grâce-Hollogne, un petit focus sur le club des frères Pire.

 

Six victoires en douze rencontres, six défaites en douze matchs. Le bilan d’Espoir Hamoir 96 peut se voir tel le verre à moitié plein ou à moitié vide. Une saison mi-figue, mi-raisin pour une équipe capable du meilleur comme du (Gary) pire. C’était le meilleur le weekend dernier face à La Villersoise, troisième de la série. « Nous avons très bien joué défense durant le deuxième quart-temps et un peu accéléré en attaque » nous raconte Richard Verdin, joueur et Président du matricule 2054. « Après avoir creusé notre écart, je pense que nos adversaires n’y ont plus vraiment cru tandis que nous continuions de dérouler notre jeu. »

Une victoire qui fait du bien pour entamer positivement cette nouvelle année. « Notre première partie de saison est plutôt décevante » concède Richard. « Mais nous avons toujours été plus performants au second tour. » Avec des objectifs clairs. « Nous souhaitons, comme les saisons précédentes, nous maintenir en P3 et figurer le plus haut possible au classement. Nous jouons aussi pour nous défouler, nous amuser et être ensemble, notamment après les matchs autour d’un verre. »

 

 

La polyvalence, l’atout number one

 

Pour continuer d’engranger des victoires, dès ce dimanche à Grâce-Hollogne, Hamoir peut compter sur certaines qualités et des qualités certaines. « Notre plus gros atout, c’est notre polyvalence » confesse le joueur-Président. « Chacun d’entre nous peut évoluer avec bonheur à différentes positions. Notre autre avantage est que nous jouons ensemble depuis de nombreuses années et nous connaissons bien. »

Une cohésion collective primordiale pour rester compétitif au sein d’une série particulièrement dense. « Ca peut paraitre cliché de dire cela, mais ce n’en est pas moins vrai: tout le monde peut battre tout le monde » avance Richard. « Certes, Grivegnée est fort mais, selon moi, Barry Mitchell et ses coéquipiers vont encore perdre un match ou deux contre des équipes moins bien classées. » Et de conclure, bouclant ainsi la boucle de cet article: « nous le voyons chaque weekend, chaque formation est capable du meilleur comme du pire. »