« Liège est ma ville de coeur »

 

Ryan Moss a beau avoir quarante-trois ans et des poussières, il continue de faire des ravages dans les raquettes de…  Hong Kong! Son équipe est d’ailleurs première en ABL. Le formidable intérieur bahaméen a marqué l’histoire de Fléron et Liège Basket et reste très attaché à notre pays. Entretien avec Ryan, un gars dont le large sourire amène du soleil partout où il passe.

 

Ryan, où joues-tu pour le moment ?

À l‘instar des deux dernières années, je joue à Hong Kong. Les premières années en tant que « Physical Trainer » et joueur.

Pourquoi là-bas ?

J’ai toujours désiré jouer en Asie. Il se fait qu’un coach pour qui j’ai joué a obtenu un job ici et m’a contacté. J’ai tout de suite considéré cette proposition comme une bénédiction et une superbe opportunité pour progresser dans ma carrière.

Après ta carrière en Belgique, où es-tu allé ?

Après avoir joué en Belgique, j’ai foulé les terrains en Amérique du Sud, au Mexique, au Venezuela et en République Dominicaine.

Toujours aussi performant malgré les années.

Tu es physiquement très athlétique, as-tu un secret pour te maintenir en si bonne forme?

Je prends toujours mon travail et ma carrière très au sérieux. Je fournis à mon corps davantage ce dont il a besoin que ce dont il a envie. L’une des mes grandes forces est que j’ai conscience de ce que cela coûte de garder son corps dans sa meilleure forme. Le fait d’avoir été un entraineur physique m’a également beaucoup aidé en ce sens. Il faut dire aussi que j’ai une mentalité différente de celle des autres car je passe la majorité de mon temps à me demander et chercher de nouvelles façons de m’améliorer… Car le jeu continue, même hors du terrain. A l’inverse d’autres joueurs, je ne recule pas devant la difficulté et le travail acharné.

Comment est le championnat dans lequel tu joues cette année ?

Il s’agit d’une ligue forte et bien organisée qui m’offre la possibilité de découvrir le monde, enfin, ce qu’il me reste à en découvrir (rires).

 

 

Liège, ville de coeur

 

De quoi te rappelles-tu plus particulièrement de tes années passées à Liège ?

Ce dont je me souviens le plus, ce sont toutes ces personnes incroyables que j’ai pu y rencontrer. D’ailleurs, encore aujourd’hui, je garde contact avec la majorité d’entre elles via les réseaux sociaux ! Liège sera toujours mon « chez moi » à l’étranger et aura toujours une place dans mon cœur. Je garde un excellent souvenir de cette Coupe de Belgique que nous avions gagnée alors même que personne ne s’y attendait. Et aussi de tous ces supporters de feu.

Une muraille défensive.

Que pensais-tu alors du basket en Belgique ?

J’ai adoré chacune de mes années en Belgique. Les joueurs travaillaient dur et se donnaient à fond sur le terrain. On prenait un plaisir énorme sur le parquet, comme tout un chacun se devrait d’en prendre. Et, à mon avis, cela a été possible parce que chacun d’entre nous s’investissait comme il se doit, et qu’on prenait les responsabilités qui nous incombaient.

Que penses-tu de la Belgique, et plus particulièrement de Liège ?

J’adore la Belgique. J’ai vraiment rencontré des gens formidables dans ce pays et à Liège, et certaines de ces personnes comptent parmi les meilleures que je connaisse.

 

 

Yvan Fassotte, quel coach!

 

Justement, avec qui gardes-tu contact ?

Avec tous mes anciens coéquipiers et fans, ce serait trop long de tous les nommer, mais les personnes concernées se reconnaîtront.

Quel est ton meilleur souvenir en Belgique ?

Le meilleur de tous mes moments passés en dans ce plat pays qui est presque le mien, c’est clairement et sans aucun doute le jour où j’y ai rencontré ma belle et tendre épouse.

Et au sens plus large, quel est ton meilleur souvenir basketballistique ?

Comme évoqué plus tôt, je garde un excellent souvenir de notre victoire lors du championnat de D2. On formait une équipe de gars qui travaillaient très dur et cette saison a été formidablement agréable à jouer. Comme j’aime ces joueurs… et ce coach (ndlr: Yvan Fassotte)!

Marc Hawley nous a demandé de te remettre ses amitiés, as-tu quelque chose à lui dire ?

À toi Marc, mon « bro », je t’aime et cela sera toujours le cas quand on se reverra.

 

Sophie El Hassan & Thiebaut Colot