Huy doit éviter le piège contre Fonds-de-forêt

 

Ce jeudi, Huy doit éviter le piège face à Fonds-de-Forêt pour garder intactes toutes ses chances de maintien.

 

Une victoire sépare Huy de Wanze, pour éviter la deuxième place de descendant. La première est déjà promise aux adversaires des jeunes Hutois, Fonds-de-Forêt étant embarqué dans une saison galère, sans avoir pu goûter ne serait-ce qu’une seule fois à l’ivresse de la victoire.

Voici deux semaines, Huy a fait un pas de géant en allant triompher à Grivegnée. Mais ce dimanche, Wanze a décroché une victoire surprise, relançant du même coup la course au maintien.

Avec trois rencontres encore au programme, tant pour les Noir et Jaune que pour les Sucriers, un succès ce soir ajouterait encore un peu plus de pression aux gars de Steven Vanherck. De quoi aborder le match de ce soir le couteau entre les dents pour éviter de commettre un impair fatal.

Le titre promis à SFX

 

Si le suspens fait rage en P2B pour le titre de champion, celui-ci semble pratiquement acquis pour SFX-Saint Michel dans l’autre série. Un bel accomplissement pour les troupes de Julien Denooz.

 

« Rien n’est fait tant que nous ne sommes pas mathématiquement champions » tempère Hugo Maréchal. « Ceci dit, chaque semaine, il y a de moins en moins de chances que ce titre nous échappe grâce à nos victoires et aux revers de nos concurrents. » A trois match du terme de la saison, et avec deux victoires d’avance sur leur dauphin, Welkenraedt, le trophée semble bel et bien promis aux Verviétois.

« Notre première place est méritée car nous avons vaincu nos adversaires les plus coriaces » souligne celui qui explose aussi les compteurs en première régionale. « Nous ne nous y attendions pas, même si nous savions que nous aurions une belle équipe qui propose un savoureux cocktail de jeunesse et d’expérience. Cela forme un bel ensemble. »

 

 

Une réussite pour Julien Denoz

 

Au fil de la saison, SFX a émergé comme le leader de cette série. « Cette année s’est déroulée de mieux en mieux au fil des matchs. Chacun de nous a progressé et nous nous sommes vite rendus compte que nous pouvions aller au bout. Le titre est, in fine, rapidement devenu notre objectif » relate Hugo. « Le championnat semble plié, il nous reste à parachever le travail pour être fiers de l’oeuvre accomplie. »

Une belle épopée que les Collégiens doivent aussi à leur entraineur, Julien Denoz. « C’est un coach réputé pour les jeunes, mais il est aussi capable de gérer les plus vieux » remarque le talentueux poste 4. « Il est calme, réfléchi et, surtout, nous aide à progresser. Il connaît le basket. Lorsque l’on se prend à le regarder coacher, il y a très peu de situations où l’on pourrait dire qu’il n’a pas fait le bon choix. » Hugo est bien placé pour en parler, cela fait maintenant quelques années qu’il fait route commune avec son entraineur. « Cela fait cinq ans qu’il est mon coach, c’est principalement lui qui m’a formé » poursuit-il. « Je n’ai absolument pas à me plaindre, au contraire. C’était un plaisir de jouer une dernière saison pour lui… Et quelle saison! »

 

 

 

Magnifique expérience pour Belleflamme

 

Belleflamme est allé porté haut les couleurs du basket liégeois en Bretagne avec son équipe U13. Retour sur un weekend exceptionnel en compagnie des principaux acteurs.

 

Ce weekend, les U13 de Belleflamme ont vécu une superbe expérience au tournoi international de Pacé, en Bretagne. « Nous y avions déjà participé l’année dernière, avec des joueurs un an plus jeunes que la catégorie d’âge dans laquelle nous étions alignés et nous avions terminé à la vingt-cinquième place, sur trente participants » rappelle Maxime Clavier, l’entraineur de cette équipe.

Pour l’occasion, les Liégeois se sont déplacés en nombre. « Nous sommes partis en voiture avec environ vingt-cinq supporters qui ont fait le déplacement, notamment trois joueurs de R1, en plus de moi, qui n’ont pourtant aucun lien particulier avec notre équipe de jeunes » continue Maxime. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Belleflamme a mis l’ambiance! « Nos accompagnants ont mis leu feu à la salle » s’extasie le jeune entraineur. « Ce n’était plus des parents qui nous suivaient, mais de véritables hooligans (rires). Ils ont mis une ambiance extraordinaire lors de chaque rencontre, sans jamais s’essouffler et peu importe le score au tableau d’affichage. J’étais ravi de pouvoir compter sur leur présence car nous étions à six contre cinq sur le terrain grâce à leur soutien. Cela explique aussi notre belle dixième place. »

 

 

Une ambiance de folie

 

Car Belleflamme ne s’est pas déplacé pour faire de la figuration. « J’ai été favorablement surpris et ému de voir mes joueurs appliquer les valeurs que j’essaie de mettre en place » continue Maxime. « L’esprit revanchard de mes petits gars, qui serraient le poing avec hargne sur chaque panier m’a épaté. Je suis fier de mon groupe! »

Les supporters en folie!

Ce genre d’expérience s’avère éminemment positive pour de jeunes joueurs. « Contrairement à l’année passée, il n’y avait pas d’ogre mais cela restait une compétition d’un niveau bien supérieur à celui que l’on peut trouver en Belgique » précise le Liégeois. « Participer à un tournoi de ce type, c’est unique. Cela renforce les liens de groupe entre parents et enfants. Pour un club comme le nôtre, qui travaille énormément sur le collectif et l’esprit d’équipe, c’est un plus indéniable et cela explique pourquoi je me débrouille pour organiser un maximum de tournois à l’étranger. »

De quoi revenir d’Ile-et-Vilaine avec de jolis souvenirs. « C’était assez cocasse de voir deux joueurs de R1 réaliser des glissades sur les genoux au point d’en déchirer leurs trainings » sourit Max. « Nous avons remporté quatre de nos six matchs, avec deux victoires très serrées contre de belles équipes. Nous avons vraiment joué ensemble. Je n’ai d’ailleurs pas un joueur à sortir du lot, mais l’équipe a évolué à un excellent niveau, avec énormément d’implication dans les différents aspects que j’avais ciblé. Nous allons dans la bonne direction, avec des gars qui forment un vrai groupe qui démontre son potentiel. »

 

 

Des victoires et de l’amusement

 

Du côté des principaux protagonistes aussi, les avis sont unanimement positifs. Pour Nola, Thimothy, Sam, Zakaria, Chang-Jhih, Cameron, Anton, Matteo le capitaine et Nos et Owen, venus en accompagnants, ce weekend est à marquer d’une pierre blanche. « Ce tournoi nous a permis de constater le niveau des autres pays et de voir où nous nous situons par rapport à eux » nous précise Samuel Jouck, ailier shooteur. « Je suis hyper content d’avoir pu jouer des des ambiances folles grâce à nos supporters qui furent géniaux. Nous avons de la chance d’avoir des parents comme ça » se félicite Anton Bernaerts.

Les jeunes Liégeois ont impressionné.

Pour Samuel Richel, la révélation du tournoi selon son entraineur et qui avait participé au tournoi l’an passé en étant deux ans plus jeune, ce weekend a apporté son lot de satisfactions. « Je retiens nos victoires mais aussi l’amusement. En plus, j’ai marqué mes premiers points » sourit-il. « Je suis tout petit mais j’ai essayé de me battre comme un lion pour apporter à cette équipe dont je suis heureux de faire partie » embraie Timothy Beyaert. « Les gens nous accueillent chez eux alors que nous ne les connaissons pas. En Belgique, cela ne se fait guère, c’est vraiment impressionnant » poursuit le pivot Zakaria Beldjouzi, qui a réalisé un excellent weekend.

Lors de ce tournoi, Noa et Owen, qui font partie de l’équipe durant la saison régulière, n’ont pu fouler le terrain, frappés par la limite d’âge. Ce qui ne les a pas empêché de profiter de l’évènement, en qualité d’assistants-coachs. « Nous sommes tellement fiers de nos coéquipiers, de la manière dont ils se sont battus, dont ils ont joué et d’avoir remporté de belles victoires » déclarent-ils de concert. Le mot de la fin revient à Nolan, meneur de son état. « Nous avons de la chance de participer à des tournois internationaux. Tous les clubs ne proposent pas ce genre d’opportunités. Ca veut dire que le club de Belleflamme, c’est le meilleur » conclut-il, hilare.

 

Un Liégeois à l’heure suisse

 

Au pays du chocolat, de l’horlogerie, du gruyère et du secret bancaire, un Liégeois, ayant évolué à Ninane et à Tilff, s’épanouit, sur les terrains et en dehors. Thomas Petitfrère emmène Liège & Basketball à la découverte de la Suisse et de son basket.

 

Thomas, où as-tu commencé le basket?

J’ai commencé vers dix ans, à Ninane, où j’ai effectué toutes mes classes de jeunes et où j’ai pu goûter aux catégories séniors. Je suis ensuite parti à Tilff où j’ai connu deux montées successives, de P4 en P2, avec Patrick Maquinay comme entraineur. 

Comment as-tu atterri en Suisse?

En 2013,  je travaillais au Luxembourg et fin 2014, ma copine de l’époque, Charlotte, a trouvé un job en Suisse, j’ai décidé de la suivre et de tenter ma chance dans ce pays.

Etait-ce un choix difficile?

J’ai toujours eu l’âme vagabonde. La Belgique est mon pays de coeur, j’y reviendrai m’installer un jour, mais une expérience à l’étranger est toujours un plus. C’est indéniable qu’au début, on se pose beaucoup de questions, les gens qu’on aime nous manquent mais je ne nourris aucun regret.

Tu as vécu une année 2017 assez particulière…

Elle fut assez riche en émotions. En début d’année, j’ai obtenu une promotion au boulot mais quelques semaines plus tard, je me suis séparé de ma copine. J’avoue, à ce moment-là, avoir pas mal réfléchi. Fallait-il rester ou partir? Mais je souhaitais me forger ma propre expérience. Le bilan est  plutôt positif, c’est une reconstruction pour moi et un changement assez radical mais j’apprends au quotidien. Je reviens en Belgique une fois par mois environ. De plus, mon boulot m’offre la possibilité de beaucoup voyager, ce que j’apprécie hautement. J’ai déjà dû me rendre dans les pays de l’Est, à Dubaï, au Maroc, en Espagne.

Tu parles de ton boulot, quel est-il?

Je bosse pour les chocolats Villars qui  sont basés à Fribourg. Je travaille au service d’exportation afin de développer le marché international. Je suis responsable pour l’Amérique Latine et le Moyen Orient.

 

 

« Une certaine lourdeur administrative »

 

Travailler dans le chocolat, en Suisse, c’est un peu cliché. D’ailleurs, les clichés sur les Suisses et la Suisse sont-ils avérés?

Honnêtement, si on évoque la radinerie, pas du tout. Concernant la fameuse lenteur suisse, c’est vrai, surtout en ce qui concerne les démarches administratives. Il y en a beaucoup à faire, tout doit être contractuel. Enfin, le chocolat est une institution ici. Nous le produisons localement et c’est très valorisant de travailler dans ce secteur d’activité.

Comment est la vie en Suisse?

Par rapport à Liège, il est exact de dire qu’elle est un peu plus monotone. Les gens sont un peu plus fermés que dans notre belle région. L’aspect social est sans doute un peu plus négatif, car il est difficile de se lier rapidement d’amitié avec les autochtones. Mais depuis deux ans, je peux compter sur un cercle d’amis. Fribourg est un canton bilingue, où l’on parle le français et le suisse allemand, c’est assez pratique. Par contre, la qualité de vie est remarquable, avec des paysages à couper le souffle, des montagnes, des lacs.

Depuis que tu y vis, qu’est-ce qui t’a marqué dans ce pays?

Le coût de la vie! Tout y est beaucoup plus cher. Au début, je faisais super attention. Par exemple, un kilo de poulet coûte trente euros. Les paysages, aussi, sont exceptionnels, notamment pour y faire des randonnées. C’est comme au Canada ou en Nouvelle-Zélande, très dépaysant. Enfin, tout ce qui concerne les lois et les règles. Ici, tout est super cadré. Si tu fraudes, sois prêt à en assumer les conséquences.

 

 

« François Lhoest était un excellent motivateur »

 

Après un break niveau basket, tu as décidé de retâter du cuir…

Oui, j’avais commencé la muscu, mais je m’y ennuyais et le basket me manquait vraiment. C’est mon sport de prédilection, cela me libère et je me sens bien en jouant. D’autant plus que rien ne remplace l’ambiance d’équipe, même si, ici, on ne sort pas vraiment après les matchs qui ont d’ailleurs lieu en semaine.

A sa période poraise.

Où joues-tu?

Dans le club de Villars-sur-Glâne. L’équipe première du club est en Ligue B, l’équivalent de la deuxième division suisse. J’évolue pour ma part en Ligue 2, qui est la deuxième division du Canton. C’est l’équivalent d’une bonne P3 mais le basket suisse est moins fort que le basket liégeois.

Comment est considéré le basket en Suisse et que vaut-il?

Ici, le sport national est le hockey sur glace. Viennent ensuite le ski et le foot. Le basket doit être quatrième -sans oublier le tennis- et il n’y a pas grand monde qui s’y intéresse. L’équipe première de Villars ne compte qu’un Américain, qui provient du Texas. Par contre, les infrastructures sont vraiment excellentes. Nous bénéficions d’un beau gymnase avec un parquet neuf. En terme de style de jeu, je ne note pas de différences fondamentales avec ce qui se pratique dans nos contrées.

Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Ninane?

Celui d’avoir eu François Lhoest comme entraineur en minimes. C’était un excellent motivateur et nous avions réalisé une très bonne année. J’avais aussi la chance d’évoluer avec des amis comme Maxime Renson ou Pierre Vandersanden.

Et de Tilff?

Les montées successives avec Pat Maquinay ainsi que le match de Coupe contre l’autre équipe de Tilff (ndlr: celle de Quentin Pincemail) que nous avions perdu d’un point devant une énorme assistance. Je m’en voudrais également de ne pas mentionner les homériques fêtes d’après-match.

 

« Pas à rougir de finir quatrièmes »

 

Alors que la saison touche à sa fin, que la revanche entre Tilff et le 4A n’a pu avoir lieu faute d’arbitres, et après avoir donné la parole à Yorick Godin, nous avons sondé un autre Aqualien: Nicolas Letesson.

 

Nicolas, comment juges-tu votre saison jusqu’à présent?

Au niveau du classement, nous sommes un peu déçus. Il ne nous aura pas manqué grand chose pour aller embêter les trois équipes de tête.

Justement, que vous a-t-il manqué pour intégrer le Top 3?

Lors du premier match, contre l’Etoile Jupille, nous avons mené la quasi totalité de la rencontre pour finalement nous incliner de peu (cinq points). Juste après, nous perdons d’un point contre Bellaire en ayant, à nouveau, longtemps mené. Sur ces deux parties, nous avons manqué de réussite et d’une bonne gestion dans le final. Si nous avions remporté ces deux rencontres, le championnat et la saison auraient, probablement, été différents. Par après, nous avons eu des problèmes de blessures pour de nombreux joueurs et cela ne nous a, évidemment, pas aidé.

Quelles équipes t’ont impressionné durant la saison?

L’Etoile est une top équipe provinciale, la preuve avec sa victoire en Coupe. Sainte Walburge possède un noyau très complet avec des joueurs pouvant évoluer en Nationale et Bellaire est une formation complète et soudée depuis plusieurs années. Ces équipes méritent leur position et nous n’avons pas à rougir de finir juste derrière elles.

A titre personnel, que penses-tu de ta saison?

Je suis ravi d’avoir pu retrouver la deuxième provinciale et j’espère que nous pourrons faire mieux au prochain exercice pour la seconde saison avec notre entraineur, Alain Demarteau.

 

Hannut rate le coche

 

Ce weekend, alors que Grivegnée trébuchait pour la deuxième fois consécutive, Hannut avait l’occasion de revenir à hauteur des Sang et Or. Hélas, la salle des Argilières et une Vaillante Jupille ont empêché les Hesbignons de profiter de l’occasion.

 

« Nous avions pourtant bien entamé la partie avec douze points d’avance à la pause » se remémore Arnaud Duvivier. « Mais en deuxième mi-temps, la défense de zone des locaux nous a mis en difficulté, ce qui a permis à la Vaillante de rester dans le match. Félicitations aux Jupillois pour leur bon match. »

Une défaite qui empêche Hannut de rejoindre Grivegnée au classement. « Nous avons loupé une belle occasion de revenir à hauteur de Barry Mitchell et consorts » reconnait le mentor hesbignon. « Nous continuerons de nous battre jusqu’au bout, mais la fin de championnat s’annonce compliquée avec des rencontres contre de bonnes équipes de la série. »

De quoi nous offrir une course palpitante pour le titre, mais aussi pour le tour final puisqu’à l’instar de la P1, les All Blacks semblent décidément très en forme.

Du renfort pour Aubel

 

Alors qu’Aubel recevra Alleur ce jeudi, les Herbagers bénéficieront d’un renfort de choc.

 

C’est le retour de l’enfant prodige, pour paraphraser le film égyptien quasi éponyme réalisé par Youssef Chahine en 1976, à Aubel. Ce jeudi, à 13h, l’avion de Jérémy Demarteau atterrira.  « Il jouera le soir même lors du match d’alignement contre Alleur » nous confirme Jonathan Hertay. « Je suis super content de revoir Jerem, tant humainement que sur le terrain. C’est un leader, il peut transcender une équipe » embraie Xavier Hubert.

Face aux All Blacks, Aubel doit aller chercher la victoire pour se positionner pour les Playoffs, dans lesquels les cartes seront rebattues. Avec l’adjuvant positif que constitue le retour du talentueux meneur aubelois, ceux-ci ont les cartes en main pour décider de la couleur à donner à leur fin de saison. A noter,  qu’a priori, Jeremy ne sera présent que ce jeudi, à moins que les planètes ne s’alignent pour qu’il puisse donner un petit coup de main en Playoffs.

Un nouveau pivot débarque à Liège

 

Un nouvel intérieur débarque dans la Cité Ardente en droite ligne des USA.

 

C’est la page Facebook officielle du club principautaire qui annonce cette nouvelle arrivée: « À l’approche de la dernière ligne droite de la saison, VOO Liège Basket se renforce avec la signature de Gerald Beverly. Ce pivot de 2m04 évoluait cette saison en G-League à Canton Charge. »

Agé de vingt-quatre ans, cet intérieur non-drafté a déjà évolué à Bonn et en Israel et tournait à 15 points et 8 rebonds au Daemen Collège durant ses études.

Hannut se fait plaisir

 

Belle et large victoire du BC Hannut contre Waremme ce mardi en match d’alignement.

 

A la mi-temps, la messe était déjà dite, les Wawas comptant vingt-deux points de retard face à des Hesbignons solides derrières et efficaces devant. La reprise voyait les deux équipes faire jeu égal tout en éprouvant des difficultés à alimenter le marquoir mais les dix dernières minutes étaient, de nouveau, en faveur de Blanchy (29 points) et ses coéquipiers qui s’imposaient 89 à 63.

Une convaincante victoire des gars de David Beck qui présente désormais un bilan de onze victoires et dix défaites. Parmi les candidats aux Playoffs, les Verts sont ceux, avec Aubel, qui ont disputé le moins de rencontres et un « run » final pourrait bien leur offrir de prolonger leur saison.

Pas encore de titre pour Grivegnée et suspens relancé

 

Alors que l’on pensait le titre acquis pour Grivegnée en P3C, les Sang et Or se sont inclinés deux fois d’affilée, relançant du même coup le suspens pour la fin de saison.

 

Après une défaite contre Huy il y a dix jours, c’est à Harimalia que Grivegnée a trébuché ce weekend, enregistrant du même coup sa quatrième défaite de la saison. « Nous avons bien géré la première partie de la rencontre et nous avons regagné les vestiaires avec huit points d’avance » nous raconte Ignazio Casamento. « Après, tout s’est écroulé. Nous avons été dominés au rebond et nous les avons trop laissés shooter à l’extérieur. » L’adresse des locaux leur a permis de combler leur déficit et de prendre le large. « Nos adversaires ont planté cinq ou six triples en deuxième période et nous ont infligé un différentiel de plus dix-huit sur une mi-temps » continue l’expérimenté shooteur. « Nous comptions deux absents et un blessé mais, même compte-tenu de ces paramètres, nous aurions dû gagner. »

Grivegnée évoluait sans Laurent Jérôme, son entraineur. « J’ai été démis de mes fonctions avec effet immédiat » nous a-t-il informé. Pour l’occasion, c’était Sabine Genot qui drivait les leaders de la série. « Le championnat est encore long » prévient Ignazio. « Il reste encore trois matchs et il faut en remporter encore deux. Cela risque donc d’être difficile jusqu’à la fin, comme je l’avais prédit. »

Heureusement pour Grivegnée, Hannut, son dauphin, a raté la montre en or et l’occasion de recoller à égalité, en s’inclinant à la Vaillante Jupille. « Nous aurons été vraiment mal si les Hesbignons l’avaient emporté » reconnait le scoreur aux tempes grisonnantes. Avec la réception d’Hamoir et des déplacements à Wanze et à La Villersoise, les Sang et Marine vont devoir batailler ferme. « Ces matchs sont loin d’être gagnés d’avance, d’autant que chaque équipe mange du lion avant de nous affronter » met en garde Ignazio. De plus, la situation ne semble pas parfaitement idyllique chez les Sang et Or. « Cela fait cinq ou six rencontres qu’il n’y a plus d’ambiance sur le terrain, cela se ressent également en dehors » concède-t-il. « Nous ne savons toujours pas quelle sera l’équipe l’année prochaine, cinq ou six joueurs ne resteront apparemment pas et nous ne savons pas encore qui nous entrainera et qui viendra renforcer notre effectif. » Et de conclure: « nous avons deux semaines sans match, nous devons nous remettre en question et aller chercher ces deux victoires qui nous offriraient le titre que nous attendons tous. »