La Villersoise remporte une belle victoire

 

Battue à Hamoir la semaine dernière, La Villersoise avait à coeur de se reprendre ce samedi face à La Spéciale Aywaille. Des Aqualiens qui restaient sur une victoire convaincante face à Harimalia le weekend précédent et sur une série positive de six succès en huit rencontres.

 

Face aux dix joueurs de Thibault Wéry, la Spéciale Aywaille arrivait avec un effectif étriqué de sept joueurs, Morgan Wey étant à Barcelone et Pierre Philpkin à Paris. Pas de quoi entacher l’envie de vaincre des visiteurs face à cette très belle équipe de La Villersoise, troisième au classement.

Malgré le manque de taille flagrant des Aqualiens face au secteur intérieur de Villers, Aywaille démarrait tambour battant dans un premier quart-temps offensif à souhait. Après dix minutes de jeu, les visiteurs menaient de cinq points: 24 à 29. Les deux entraineurs se retrouvaient ennuyés avec deux joueurs crédités de deux fautes rapides : Robin Horrion (8 points en 8 minutes au total) pour Aywaille et Laurent Dodémont (11 unités) pour le club hôte. Les deux basketteurs allaient d’ailleurs très peu jouer durant la rencontre, récoltant des fautes avec une folle célérité dès leurs passages sur le terrain. La Villersoise ne pouvait dès lors compter sur la taille et le scoring de son capitaine tandis que La spéciale se voyait contrainte de tourner à six.

Mais lors du deuxième quart-temps, portés par un Julien Vanlaar incandescent -16 points sur la première mi-temps- et augmentant leur intensité défensive, les Aqualiens allaient accroitre leur avantage et se détacher pour regagner les vestiaires avec un viatique de sept unités, 39 à 46. Vingt minutes plaisantes auxquelles assistait un public clairsemé mais bruyant et que regardait avec attention Giovanni Bozzi.

 

 

Le manque de fraicheur condamne Aywaille

 

La Villersoise redémarrait le troisième quart-temps avec une défense de zone resserrée qui faisait mal à Alexandre Koch (18 points) et ses coéquipiers, maladroits à distance. Julien Filbiche -9 unités durant ces dix minutes- sonnait la révolte et les locaux repassaient devant d’une courte tête avant l’ultime période, 56 à 60.

Aywaille faisait le dos rond mais la fraicheur commençait à manquer et trois joueurs étaient crédités de quatre fautes. Le manque de lucidité et de réussite profitait à La Villersoise et deux temps-mort visiteurs ne changeaient pas la donne. Les locaux prenaient une dizaine de points d’avance à cinq minutes du terme. Kaikoullis inscrivait sept pions durant ce dernier quart-temps, bien aidé par Fraipont (18 unités sur la rencontre), et les gars de Thibault Wéry se montraient redoutables de précision. Ereintés, Brice Moreau (12 points) et ses coéquipiers, tentaient pourtant de revenir mais ne disposaient plus des ressources nécessaires et devaient s’incliner 83 à 66.

L’écart final ne reflète en rien la physionomie d’une rencontre agréable à suivre et particulièrement bien arbitrée par un duo compétent et communicatif. A noter aussi le fair-play de La Villersoise qui a fourni tout le personnel de table. Aywaille étant en sous-effectif, les visiteurs avaient préalablement prévenu leur adversaire de leur incapacité à fournir un  bénévole pour la feuille et les locaux avaient fait le nécessaire pour que la rencontre puisse avoir lieu.  Les Aqualiens ont remercié le club à leur manière, buvant quelques godets dans la buvette locale en compagnie de leurs opposants du jour.

 

 

Esneux doit renouer avec la victoire

 

Ce dimanche à 16h, les Dragons accueillent Guco Lier avec la ferme intention de renouer avec la victoire et rejoindre ainsi Sprimont et Comblain au nombre de victoires.

 

Suite à sa victoire de vendredi à Sprimont, Comblain a rejoint les Carriers au classement. Et un regroupement liégeois pourrait bien avoir lieu à la fin de cette journée. Si Esneux l’emporte, les gars de Didier Longueville présenteront le même nombre de victoires -sept- que leurs homologues sprimontois et comblinois.

Mais avant cela, Esneux, qui compte deux matchs de retard sur ses voisins, devra battre une solide équipe de Lier. Les flamands présentent un bilan équilibré: huit victoires et autant de défaites. Les Verts ont démarré cette nouvelle année en s’inclinant à Hasselt et n’ont plus gagné en championnat depuis la mi-novembre, à Sprimont, justement.

Pour l’emporter cet après-midi, Esneux devra renouer avec ce qui fait sa force: esprit de groupe, cohésion, combativité et engagement. A domicile, les Dragons ont toutes les cartes en main pour renouer avec cette victoire qui les fuit depuis quelques matchs.

 

La défense liégeoise prend l’eau à Anvers

 

Liège Basket s’est incliné 100 à 78 face à l’adresse des Anversois. Une défaite qui s’est dessinée en première mi-temps pour les Liégeois, privés de Boris Penninck et Tyler Larson.

 

Avec un premier quart-temps conclut sur le score de 30 à 21, c’était une nouvelle fois dans une partie offensive que se lançait Liège Basket. Déjà menés après dix minutes, les Liégeois allaient voir Anvers en remettre une couche durant les dix suivantes. A la pause, les Giants étaient largement devant, 59 à 49.

En deuxième mi-temps, les Principautaires parvenaient à contenir quelque peu l’attaque locale et faisaient pratiquement jeu égal. Insuffisant toutefois pour l’emporter, Anvers s’imposant finalement de vint-deux points.

 

 

« Terry-fic! »

 

Ce sont deux remplaçants qui se sont particulièrement illustrés lors de cette rencontre. Tyler Kalinoski côté anversois, avec 29 points à 8 sur 13 à trois points, et Terry Deroover pour les Liégeois. Malgré l’absence de Larson, Terry ne figurait pas dans le cinq de départ. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir la meilleure évaluation du match grâce à ses 27 points à 70% aux tirs (et un joli 8 sur 8 aux lancers-francs).

Les Giants ont délivré pas moins de 27 passes décisives lors de cette rencontre, contre 11 aux Liégeois qui ont également perdu 15 ballons. Bojovic a connu une soirée difficile en terme d’adresse (11 points mais à 3 sur 13), tandis que Darnell Harris apportait sa solide contribution (14 points et 9 rebonds).

Cette défaite fut l’occasion pour  les jeunes Mirza Skrelja et Orly Nzisabira de fouler le parquet, respectivement six et cinq minutes.

VOO Liège Basket tentera de renouer avec la victoire dès mercredi face au Basic Fit Brussels de Guy Muya et Lionel Bosco.

 

Second round pour Ninane

 

Engagé dans un weekend chargé, Ninane a parfaitement géré le premier acte en s’imposant contre Ciney. Les gars d’Olivier MacFly vont, ce dimanche, tenter de réaliser la passe de deux lors de leur déplacement au Fresh Air.

 

Une belle victoire contre Ciney pour entamer le weekend, Ninane a déjà rempli la moitié de son contrat. « C’était un match agréable à jouer, avec une certaine tension à la fin » nous raconte Romain Nicaise. « Nous avons développé notre jeu, pris de l’avance mais nous nous sommes ensuite relâchés, permettant ainsi à nos adversaires de revenir dans la partie. »

Les consignes du coach avaient pourtant été claires. « Nous savions qu’il y avait de gros shooteurs en face et nous leur avons donné de la confiance » regrette l’ailier à tout bien faire. « Nos opposants ont ainsi pu nous faire peur jusqu’à la fin de la rencontre. » Mais la victoire était tout de même au bout pour les Calidifontains. « Je suis vraiment heureux que nous ayons gagné. Je devais me racheter de ma contre-performance contre Natoye » précise Romain. « D’autant plus que Ciney nous avait battu lors du match aller. »

 

 

Acte 2 au Fresh Air

 

Cette victoire en appelle une autre, ce dimanche au Fresh Air. « Nous devrons jouer notre jeu, réaliser des stops défensifs et inscrire des contre-attaques » préface celui qui évolue aussi en TDM1. « Nous aurons besoin de tout le monde si nous voulons remporter ce match à l’extérieur. »

Et la période des examens n’est pas brandie comme excuse par le matricule 1200, malgré les complications que cela peut engendrer. « C’est possible que les examens perturbent un peu le niveau des joueurs, mais sans certitude aucune » avance Romain. « Le seul hic, c’est de se retrouver déforcés pour certaines rencontres, comme aujourd’hui où Mazy et Dupont seront absents. » Et de conclure: « c’est pour cette raison que chaque joueur devra hausser son niveau de jeu pour revenir avec la victoire. »

 

« Capables de vaincre Bellaire »

 

Match crucial ce dimanche entre Sainte Walburge et Bellaire. En cas de victoire des Sang et Marine, les Blues Rabbits compteraient une défaite de plus que l’Etoile Jupille (qui a infligé une rouste à Waremme samedi: 102-68) et n’en compteraient plus qu’une de moins que leur adversaire du jour. Liège & Basketball fait le point avec Lionel Moreira avant cette affiche.

 

Lionel, Que penses-tu de la saison de Sainte Walburge en P2?

Nous réalisons une très belle saison! Nous sommes pour l’instant dans un petit creux, ce qui nous a valu deux courtes défaites d’un seul petit point, juste avant la trêve hivernale. Malheureusement pour nous, il y a deux très belles équipes au-dessus de nous. Et elles déroulent une saison quasi parfaite! A nous de nous surpasser pour les rattraper. J’estime que nous en sommes capables.

Votre objectif est-il de monter?

Bien entendu, au regard de notre effectif, la montée est logiquement notre objectif. Cependant, nos faux-pas nous compliquent quelque peu la tâche. Mais nous y croyons encore!

 

Lio et son épouse.

 

Gros choc contre Bellaire ce dimanche, sur quoi le match va-t-il se jouer d’après toi?

La volonté et l’envie de gagner! Ces deux raisons expliquent d’ailleurs pourquoi nous sommes dans un creux actuellement. Si nous nous battons et si nous restons concentrés l’entièreté de la rencontre, je pense que nous n’avons pas de soucis à nous faire. Le basket suivra.

Quelles sont les forces de votre équipe?

Il y a énormément de talent dans notre effectif. Nous sommes très forts en un contre un. Nous sommes également rapides et nous avons du banc, avec deux ou trois remplaçant aussi talentueux et efficaces que ceux qui débutent la partie.

Que penses-tu de votre série de P2?

Le trio de tête, duquel nous faisons partie, est vraiment bon et au-dessus du lot. Ensuite, viennent des équipes comme Aywaille, Flémalle ou Waremme qui peuvent causer de sérieux problèmes à leurs opposants. Enfin, après ces clubs sus-mentionnés, le reste de la série est composé de bonnes formations, avec du répondant, mais pas suffisamment que pour revendiquer mieux que le milieu de classement.

Hamoir, mi-figue mi raisin

 

Hamoir souffle le chaud et le froid cette saison en troisième provinciale mais présente désormais un bilan équilibré. Avant un duel important, tant pour le maintien que pour le Top 6 face aux Buffalos de Grâce-Hollogne, un petit focus sur le club des frères Pire.

 

Six victoires en douze rencontres, six défaites en douze matchs. Le bilan d’Espoir Hamoir 96 peut se voir tel le verre à moitié plein ou à moitié vide. Une saison mi-figue, mi-raisin pour une équipe capable du meilleur comme du (Gary) pire. C’était le meilleur le weekend dernier face à La Villersoise, troisième de la série. « Nous avons très bien joué défense durant le deuxième quart-temps et un peu accéléré en attaque » nous raconte Richard Verdin, joueur et Président du matricule 2054. « Après avoir creusé notre écart, je pense que nos adversaires n’y ont plus vraiment cru tandis que nous continuions de dérouler notre jeu. »

Une victoire qui fait du bien pour entamer positivement cette nouvelle année. « Notre première partie de saison est plutôt décevante » concède Richard. « Mais nous avons toujours été plus performants au second tour. » Avec des objectifs clairs. « Nous souhaitons, comme les saisons précédentes, nous maintenir en P3 et figurer le plus haut possible au classement. Nous jouons aussi pour nous défouler, nous amuser et être ensemble, notamment après les matchs autour d’un verre. »

 

 

La polyvalence, l’atout number one

 

Pour continuer d’engranger des victoires, dès ce dimanche à Grâce-Hollogne, Hamoir peut compter sur certaines qualités et des qualités certaines. « Notre plus gros atout, c’est notre polyvalence » confesse le joueur-Président. « Chacun d’entre nous peut évoluer avec bonheur à différentes positions. Notre autre avantage est que nous jouons ensemble depuis de nombreuses années et nous connaissons bien. »

Une cohésion collective primordiale pour rester compétitif au sein d’une série particulièrement dense. « Ca peut paraitre cliché de dire cela, mais ce n’en est pas moins vrai: tout le monde peut battre tout le monde » avance Richard. « Certes, Grivegnée est fort mais, selon moi, Barry Mitchell et ses coéquipiers vont encore perdre un match ou deux contre des équipes moins bien classées. » Et de conclure, bouclant ainsi la boucle de cet article: « nous le voyons chaque weekend, chaque formation est capable du meilleur comme du pire. »

 

« En mode 300! »

 

Ce samedi 20 janvier, Dison-Andrimont se déplace à Profondeville. Face à une équipe au bilan équilibré, les Disonnais savent que la tâche sera ardue. Mais chaque match est comme une finale si les Verviétois veulent se sauver. Liège & basketball a rencontré Sebastiao Lussadissu pour faire le point sur les dernières semaines mouvementées.

 

Sebo, as-tu été surpris du départ d’Yves Perugini?

Quelque part, oui, quand même. Je pense que l’équipe avait besoin de lui et avoir pu compter sur un entraineur qui nous soutenait dans les moments difficiles était très motivant, même si les résultats ne suivaient pas forcément. D’un autre côté, je ne suis pas si surpris que cela car il avait des soucis qui ne lui permettaient pas de se sacrifier complètement pour le basket. Gérer des problèmes familiaux et professionnels, ce n’est jamais simple.

Comme s’est déroulée la transition avec le nouvel entraineur?

Cela se passe plutôt bien. Je le connais déjà suite à de nombreux « évènements basket »: tournois, matchs, pick-up games à la plaine de Cointe. Goran est un jeune entraineur, il doit continuer son apprentissage mais je pense qu’il a la maturité nécessaire pour réussir ce nouveau challenge. Pour le moment, il s’en sort bien.

Et l’adaptation avec les nouveaux joueurs?

Comme toujours dans une nouvelle équipe, les nouveaux venus doivent s’adapter, cela peut parfois prendre un peu de temps. Mais il peuvent nous apporter beaucoup! Pour l’instant, c’est tout frais, tout nouveau, mais cela évolue positivement.

Vous êtes derniers, le maintien est-il encore possible?

Tout à fait! Il faut se battre jusqu’au bout et tous ensemble. La venue de quelques renforts va nous faire du bien mais nous savons qu’on n’obtient rien sans rien. Il faudra donc se battre à chaque match.

Dans quel état d’esprit vous déplacerez-vous à Profondeville ce samedi?

Avec le couteau entre les dents! On se battra jusqu’au dernier souffle! En mode « 300 » (rires).

 

 

« Marquer deux points de plus que l’adversaire »

 

Le Haut-Pré Ougrée ne cesse d’éblouir depuis le début de saison! Avec un effectif réduit, Grandry et ses coéquipiers ne se sont inclinés qu’à deux reprises et sont seconds du championnat. Liège & Basketball a discuté avec l’entraineur du Haut-Pré, Yves Dehousse, pour faire le bilan de cette première moitié de saison et évoquer les objectifs à venir. Entretien.

 

Yves, c’est ta première saison à la tête de cette équipe?

Oui, l’année dernière j’étais à Hamoir, également en première Provinciale. Nous avions commencé avec un trois sur trois avant de perdre toutes nos rencontres suivantes. Nous savions que cela serait difficile et avons terminé la saison tant bien que mal.

Haut-Pré Ougrée avait aussi connu une saison délicate…

Tout à fait. C’était assez spécial car l’entraineur de l’époque avait démissionné après le premier match. C’est le Directeur Technique qui avait repris le coaching, mais il a connu des problèmes de santé. Haut-Pré a dû faire avec les moyens du bord, c’était quasiment un entraineur différent à chaque match. Le club cherchait de la stabilité et m’a contacté.

Tu as repris un effectif qui n’a finalement que très peu changé…

Deux joueurs sont partis. Un est allé retrouver Jimmy Stas à Orp-Jauche et Nathan Stevens a rejoint Grivegnée. Nous n’avons réalisé qu’un seul transfert,  Benjamin Herman, en provenance de Tilff.

Ce qui signifiait un noyau restreint.

Nous n’avions que huit joueurs pour démarrer la saison. Mais, manque de chance, nous avons connu pas mal d’absences.

Vous passez à un effectif particulièrement étriqué…

Ce n’était pas évident, bien sûr. Lionel Cremer a été absent deux mois à cause d’une blessure au coude, David Bernard s’est blessé également. Et un de mes pivots devait partir en Erasmus à Londres. Finalement, il n’y est resté que deux jours. Suite au Brexit, il n’a pu obtenir de titre de séjour.

 

 

« Nous aurions pu être invaincus »

 

Mais, pourtant, vous êtes deuxièmes!

Oui. Il faut préciser que je dispose de joueurs de qualité. Et nous sommes parvenus à passer entre les mailles du filet. Nous pourrions même être invaincus car nous perdons de deux points après prolongations contre Aubel alors que nous étions en sous-effectif et on s’incline, sans Bernard, de cinq points à Neuville. Ceci dit, nous avons décroché trois victoires en revenant du diable vauvert. Contre Saint Louis, nous étions menés de 18 points avant de finir par l’emporter, idem contre Pepinster mais avec cette fois un débours de 21 points à remonter.

Surpris par votre position actuelle?

Un peu tout de même compte-tenu des circonstances de cette première moitié de saison. Mais mes joueurs sont talentueux. Notre plus gros adversaire, finalement, c’est nous-mêmes. Nous ne respectons parfois pas assez nos opposants et nous attendons d’être au pied du mur pour réagir. Mes gars sont un peu caractériels -dans le bon sens du terme- et ce sont des gagneurs.

Qu’est-ce qui explique votre superbe bilan?

Les joueurs évoluent ensemble depuis plusieurs saisons. C’est la même ossature alors que, pourtant, plusieurs gars ont reçu des propositions d’ailleurs. Mais ils font partie du club, du projet, ils paient leur cotisation et veulent rester ensemble, tant sur le terrain que pour la troisième mi-temps.

 

 

« Les Playoffs sont une obligation »

 

Désormais, quel est votre objectif?

Nous n’en savons rien! Nous sommes capables de gagner ou de perdre contre n’importe qui, ce qui rend la capacité à se projeter assez difficile. Nous allons aborder cinq rencontres compliquées -Ensival, Waremme en Coupe, Hannut, Aubel et Neuville- qui permettront sans doute d’y voir plus clair. Je pense aussi qu’avec les renforcements des équipes de bas de classement, cela peut changer la donne.

Néanmoins, vous visez les Playoffs?

Oui, au vu de notre premier tour, c’est même une obligation! Et si l’opportunité se présente, nous pouvons rêver d’encore mieux.

Rejoindre la R2?

Je pense que le club serait d’accord de rejoindre l’échelon supérieur. Mais nous n’en avons pas encore parlé car il reste douze matchs, la saison est encore longue. En tout cas, mes joueurs ont envie de bien faire et nous aborderons chaque rencontre pour la gagner.

Votre autre objectif, c’est la Coupe?

Nous allons affronter Waremme en demi-finale le weekend prochain. Ce sera un match à double tranchant.

Pourquoi?

Nous les avons sèchement battus au début de ce deuxième tour. Quelle sera la mentalité des Wawas? Ils voudront sans doute se racheter et leur envie sera décuplée. D’autant plus qu’une rencontre de Coupe, sur terrain neutre, avec de l’ambiance, c’est toujours spécial.

 

 

« La Coupe serait pas mal dans l’armoire du club »

 

Mais vous la voulez cette Coupe?

C’est quatre très belles équipes dans le dernier carré et toutes peuvent légitimement briguer ce trophée. Mais on va jouer pour l’emporter. Une Coupe de la Province, ça serait pas mal dans l’armoire du club (rires).

Contre Waremme, Stéphane Grandry a livré une prestation matamoresque avec 45 points. Surpris?

Non, c’est le meilleur marqueur de la série, il a juste un peu plus scoré que d’habitude. Lors de ce match, il a pris feu et beaucoup de ballons sont arrivés à lui. Dans ce groupe, personne ne tire la couverture à soi et quand un joueur à la main chaude, ses coéquipiers l’alimentent en bons ballons. Nous avons d’ailleurs facile à marquer. Contre Waremme, nous avons inscrit quinze trois points et sept de mes gars se sont illustrés derrière les 6,75 mètres. Le danger peut vraiment venir de partout.

Ce qui correspond bien à ta philosophie…

J’ai toujours été un fervent adepte de marquer deux points de plus que l’adversaire, même s’il ne faut pas négliger la défense.

A ce propos, tu étais au Country Hall pour le match contre Charleroi. Que penses-tu des Liégeois?

Ce style de jeu, avec des tirs en première intention et des systèmes qui mettent en valeur les attaquants me plaît beaucoup.

Tu es un habitué des rencontres de Liège Basket?

Je n’y vais pas régulièrement mais toujours avec plaisir. Cela permet de croiser des anciens joueurs que j’ai coachés, comme François Lhoest. C’est toujours agréable de les revoir, de discuter un peu avec eux. Et cela reste une petite fierté.

Tu es par contre un gros consommateur de match en streaming…

Oh que oui. Je regarde des matchs de partout. Australie, Corée et beaucoup de rencontres de NCAA dont je m’inspire d’ailleurs pour mes systèmes.

 

 

L’Etoile grande gagnante du weekend?

 

L’Etoile Jupille va observer l’affiche de dimanche entre Sainte Walburge et Bellaire avec une attention décuplée. Mais avant de se perdre en conjectures, il faudra battre Waremme.

 

L’Etoile jouera contre Waremme ce weekend. Une rencontre plus qu’abordable au vu du classement, ce que tempère Julien Van Roy. « Cela ne sera pas facile du tout, je pense que tous les matchs à venir vont être difficiles » justifie le meneur jupillois. « Nous l’avons encore vu dimanche dernier durant le troisième quart-temps face à Ans. D’autant plus que j’estime que les Wawas ne sont pas à leur place au classement. Nous savons que peu importe le score durant la rencontre, Waremme va se battre sur tous les ballons durant quarante minutes. »

Mais l’autre point essentiel du weekend pour l’Etoile, c’est la grosse affiche entre Sainte Walburge et Bellaire (dimanche à 17 heures). En effet, Jupille partage le leadership avec les Blue Rabbits tandis que Sainte Walburge est troisième, en embuscade. « C’est le gros choc du weekend » confirme Julien. « C’est la première fois que les deux formations se rencontrent et je me réjouis de voir ce que cela va donner. Difficile de faire un pronostic. »

 

 

Difficile de faire un pronostic

 

« Bellaire a un jeu très physique avec les frères Michel et Antoine Froidmont. C’est vraiment très solide » continue ce papa de deux charmants enfants (ndlr: Liège & Basketball en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire à son aînée, Nola). « Chez les Sang et Marine, ce sont des jeunes très talentueux et excellemment dirigés par Papy Benoit Bouché. Si Haytam Baeri décide de mettre sa cape de magicien, il sera innarêtable et cela pourrait faire mal à Bellaire. »

Une victoire qui pourrait tomber dans l’escarcelle des deux équipes. « Sur le strict plan comptable, c’est mieux pour nous si Sainte Walburge s’impose » explique Julien. « De plus, mon ami d’enfance Lionel Moreira évolue là-bas, cela me ferait plaisir pour lui. » Et d’ajouter. « Nous jouerons bientôt contre Bellaire, ça sera un match terrible. J’espère que nous nous imposerons, nous sommes plusieurs à avoir décalé notre séjour aux sports d’hiver pour être présents. »

 

Des rencontres savoureuses en P1

 

C’est encore un weekend chargé en rencontres importantes qui démarre au sein de notre élite provinciale avec des duels qui valent le détour.

 

Dans le haut du classement, deux affiches se profilent. Tout d’abord Haut-Pré Ougrée qui reçoit Ensival. Après la défaite de la semaine dernière, Nicolas Demey et ses coéquipiers voudront renouer avec la victoire. Une victoire qui est indispensable pour Haut-Pré afin de rester au contact d’Aubel et de Neuville dans cette lutte pour le titre. « Nous allons aborder cinq matchs difficiles avec Ensival ce weekend, et puis Waremme en Coupe, Hannut, Aubel et Neuville. Ces quelques semaines vont s’avérer cruciales » nous confie Yves Dehousse.

Dimanche, Aubel recevra Hannut. Les gars de David Beck seront déforcés avec, notamment, Benoit Blanchy, blessé pour plusieurs semaines. Une épine dans le pied du mentor visiteur face à la redoutable équipe aubeloise.

Neuville recevra Spa tandis que les Wawas se déplaceront à la Vaillante Jupille. Un match que Waremme abordera sérieusement pour se préparer au mieux pour l’échéance à venir, la demi-finale de la Coupe.

Dans l’âpre lutte pour le maintien, quatre concurrent directs s’affrontent. Belleflamme reçoit Visé. Les résidents de la Cité d’oie voudront valider leur succès de la semaine dernière et, ainsi, dépasser leur adversaire du jour au classement. Alleur se rendra à Pepinster avec la volonté de confirmer sa victoire de la semaine dernière et de rejoindre les Pépins au classement.

Il y aura encore de l’enjeu sur les terrains ce weekend et des rencontres qui valent le coup d’oeil.