« En mode 300! »

 

Ce samedi 20 janvier, Dison-Andrimont se déplace à Profondeville. Face à une équipe au bilan équilibré, les Disonnais savent que la tâche sera ardue. Mais chaque match est comme une finale si les Verviétois veulent se sauver. Liège & basketball a rencontré Sebastiao Lussadissu pour faire le point sur les dernières semaines mouvementées.

 

Sebo, as-tu été surpris du départ d’Yves Perugini?

Quelque part, oui, quand même. Je pense que l’équipe avait besoin de lui et avoir pu compter sur un entraineur qui nous soutenait dans les moments difficiles était très motivant, même si les résultats ne suivaient pas forcément. D’un autre côté, je ne suis pas si surpris que cela car il avait des soucis qui ne lui permettaient pas de se sacrifier complètement pour le basket. Gérer des problèmes familiaux et professionnels, ce n’est jamais simple.

Comme s’est déroulée la transition avec le nouvel entraineur?

Cela se passe plutôt bien. Je le connais déjà suite à de nombreux « évènements basket »: tournois, matchs, pick-up games à la plaine de Cointe. Goran est un jeune entraineur, il doit continuer son apprentissage mais je pense qu’il a la maturité nécessaire pour réussir ce nouveau challenge. Pour le moment, il s’en sort bien.

Et l’adaptation avec les nouveaux joueurs?

Comme toujours dans une nouvelle équipe, les nouveaux venus doivent s’adapter, cela peut parfois prendre un peu de temps. Mais il peuvent nous apporter beaucoup! Pour l’instant, c’est tout frais, tout nouveau, mais cela évolue positivement.

Vous êtes derniers, le maintien est-il encore possible?

Tout à fait! Il faut se battre jusqu’au bout et tous ensemble. La venue de quelques renforts va nous faire du bien mais nous savons qu’on n’obtient rien sans rien. Il faudra donc se battre à chaque match.

Dans quel état d’esprit vous déplacerez-vous à Profondeville ce samedi?

Avec le couteau entre les dents! On se battra jusqu’au dernier souffle! En mode « 300 » (rires).