« Un derby au top! »

 

Dans le derby entre Sprimont et Comblain, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté au terme d’un match abouti, 66 à 78. Avec cette victoire, Jean-Pierre Darmont et ses coéquipiers reviennent à hauteur des Carriers au classement.

 

« Que dire à part que c’est un top match de Comblain » s’interroge, satisfait, Jean-Pierre Darmont après la rencontre. « Nous avons vraiment bien géré les quarante minutes, ce qui était primordial. Sprimont nous a laissé rentrer dans cette partie et nous avons pu prendre confiance et réaliser une première mi-temps d’exception. Au retour des vestiaires, les Carriers étaient ultra-motivés et nous ont infligé un dix à zéro. »

L’avantage des mecs de Mike Bodson leur permet alors de rester au contact et de faire le dos rond. « Nous avons laissé passer l’orage et puis nous sommes repassés devant » précise Jipé. « La gestion du match a été impeccable avec, notamment, une distribution au top de la part de Thiry. » Et le talentueux -nouveau- poste 4 de conclure: « Une équipe de Comblain, des supporters et une soirée au top! Un derby comme je les aime. »

 

 

Belleflamme s’impose face à Liège

 

Les Verts se devaient une revanche après la déconvenue à Mont-sur-Marchienne. C’est chose faite avec une victoire 57 à 71 contre Liège Basket.

 

« Tous nos gars sont en examens. Nous savons que nous risquons de payer la session d’examen en janvier et février si nous perdons le rythme » nous avait confié Jérôme Jacquemin il y a une semaine. Une problématique à laquelle est également confronté Belleflamme.

Défaits mercredi à Mont-sur-Marchienne, les gars de Vincent Clavier avaient à coeur de ne pas perdre des plumes supplémentaires avant d’affronter Fleurus la semaine prochaine. Mission accomplie!

Porté par Romain Peremans (19 points) et Maxime Clavier (22 unités), Belleflamme -toujours privé de Mampuya- prenait la mesure des jeunes Liégeois par la grâce d’un épatant quatrième quart-temps. Une victoire 57 à 71 qui fait les affaires des Verts.

Des affaires que pourrait enjoliver SFX-Saint Michel. En effet, le groupe de Christophe Grégoire accueille Fleurus (samedi à 19h), le co-leader de la série. Nul doute qu’une victoire des Collégiens satisferait les deux parties: dans l’optique du titre pour les Liégeois et dans celle des Playoffs pour les Verviétois.

« Rigueur, organisation et intensité »

 

Le derby de la porte des Ardennes aura lieu ce soir à Sprimont dans une salle qui devrait être remplie pour l’occasion. Les Carriers reçoivent Comblain pour un duel qui s’annonce épique. Liège & Basketball fait le point avec Jérôme Flagothier.

 

Jérôme, satisfait de votre victoire contre Sainte Walburge le weekend dernier?

Oui, bien entendu. Certes, ce n’était pas parfait mais pour un match de reprise, c’était pas mal et c’est bon pour la confiance. Nos shoots sont rentrés et nous pouvons être satisfaits, d’autant plus que nous jouions sans Florian Forthomme et Charles Perrier.

Ce soir, vous recevez Comblain, abordez-vous ce match différemment des autres?

Pas spécialement. Pour les anciens et le comité, nous avons vécu cette rivalité au cours des années mais la jeune génération n’est pas réellement impactée par cela. Si ce n’est le terme derby accolé à la rencontre, sans doute plus de public, de chaleur et d’intensité, cela reste un match comme un autre. Et nous l’abordons sérieusement.

Quelles vont être les clés de cette partie?

Deux éléments me semblent prépondérants. D’une part, notre rigueur en terme d’organisation et, d’autre part, l’intensité que chaque équipe sera capable de mettre dans cette rencontre. Ce duel sera peut-être un peu plus tendu qu’un match « classique », d’autant plus que pas mal de bruits de transferts sont évoqués dans la presse. Mais nous nous sommes affrontés des dizaines de fois et nous connaissons bien.

Physiquement, comment te sens-tu?

Mon genou va beaucoup mieux. Mon dos, lui, ne rajeunit pas. J’ai l’impression d’avoir des vertèbres de papy (rires).

 

 

« Besoin d’un break »

 

Tu restes à Sprimont la saison prochaine?

C’est en discussion. Il est certain que je ne signerai nulle part ailleurs. En début de saison, j’avais dit que c’était probablement ma dernière année avant de faire une coupure. J’avais commencé la saison avec des pieds de plomb, cela a été vraiment dur de me remettre à niveau et une certaine lassitude s’installe. Je vais me marier en juin, des projets de famille vont certainement se mettre en route et j’ai besoin d’un break. Il y a 90% de chances que je ne renfile pas les baskets la saison prochaine.

Les 10% restant laissent tout de même une place à une possibilité. C’est lié au nouvel entraineur qui prendra les rênes de l’équipe la saison prochaine?

Oui, en partie. Le club est en bonne discussion avec un coach qui remporte l’adhésion des joueurs. C’est plutôt chouette.

Pascal Horrion a annoncé il y a déjà quelques mois sa décision d’arrêter. Tu le comprends?

Oui, totalement. Nous sommes un peu dans le même état d’esprit. Cela fait douze ou treize ans que nous sommes dans cette équipe, les années passent et cela finit par fatiguer et lasser.

« Deux victoires en 48H pour Ninane? »

 

Un weekend costaud attend les jeunes de Ninane! En moins de quarante-huit heures, Etienne Dubois et ses coéquipiers vont affronter deux solides équipes. L’occasion rêvée de renouer avec la victoire après la courte défaite de la semaine dernière à Natoye et de se positionner dans la course aux Playoffs.

 

Décidement, le calendrier n’aura guère gâté Ninane cette saison. En un weekend, les Ninanais joueront plus que lors de tout le mois de décembre. Pas forcément facile à gérer, d’autant plus que janvier reste toujours particulier pour les jeunes équipes, comme le confirme l’entraineur local. « C’est une période un peu compliquée pour les coachs qui ont des étudiants dans leur équipe » explique Olivier « MacFly » -oui, ce surnom est magique. « Mais j’estime qu’en étant structurés, les jeunes peuvent rater un minimum d’entrainements. Même si cela va de soi que l’école prime sur le basket. »

Vaincu de peu à Natoye le weekend passé, Ninane aura a coeur de se racheter ce weekend afin d’approcher un peu plus ses objectifs. « Nous aimerions atteindre le Top 4 » précise Oli. « Ce serait une belle récompense pour mes jeunes qui acceptent une charge de travail assez élevée. Mais pour cela, il faudra gagner, à l’extérieur, contre des ténors. Ce que nous n’avons su faire jusqu’à présent. »

Dimanche, Ninane se déplacera au Fresh Air, une équipe qui ne compte qu’une défaite de moins que les Calidifontains. Mais avant cela, il y aura d’abord la réception, ce vendredi à 21 heures, de Ciney. Une équipe efficace et qui présente un bilan équilibré. « Nous pourrons compter sur Romain Nicaise pour les deux rencontres, la TDM1 étant au repos ce weekend » nous précise Olivier.

 

 

« Saison ratée si nous ne sommes pas champions »

 

Grivegnée impressionne depuis le début de saison. Avec une seule défaite, Barry Mitchell et ses coéquipiers sont les leaders incontestés -incontestables?- en P3C. Avec une montée à l’échelon supérieur qui se profile, il était temps de se pencher sur la réussite des Liégeois. Entretien avec Nathan Stevens, l’ailier des Rouges.

 

Nathan, c’est ta première saison à Grivegnée?

Tout à fait, j’étais en P1 la saison dernière, au Haut-Pré Ougrée. Mais j’ai déjà évolué au sein de ce club lorsque j’étais plus jeune.

Que penses-tu de votre saison, tant qu’à présent?

Pour une équipe qui vient de se former, nous réalisons une bonne saison. Nous sommes assez exigeants avec nous-mêmes et nous sommes tous persuadés que nous pouvons encore mieux jouer. Nous avons remporté des matchs importants contre des concurrents directs, mais il nous en reste encore afin de s’assurer de terminer en bonne position à la fin du championnat.

A titre personnel, comment juges-tu tes performances au sein de l’équipe?

J’estime que je fais une saison correcte même si je sais que je peux apporter encore plus. Je viens avec cette étiquette d’ancien joueur de première provinciale, il y a donc beaucoup d’attentes de la part de mes coéquipiers et j’essaie de ne pas les décevoir.

Quelles sont, d’après toi, les forces et faiblesses de votre formation?

Notre atout principal est que chacun peut apporter du danger sur le terrain. A chaque poste, nous avons des gars efficaces. De plus, nos pivots sont très costauds, ce qui nous offre un avantage certain au rebond et sous l’anneau. Notre capacité à rester concentrés la totalité d’une rencontre est notre plus grosse faiblesse. Nous connaissons trop souvent un passage à vide durant la partie.

Qu’est-ce que cela fait de jouer avec une légende comme Barry Mitchell?

Evoluer avec Barry est un vrai plaisir! C’est un gars très exigeant envers lui-même et il nous transmet cette exigence. Nous avons envie de le suivre. Il apporte son immense expérience en toute circonstance. Il nous donne beaucoup de conseils et il a toujours un bon placement sur le terrain et le bon coup d’oeil sur le jeu.

Votre objectif, c’est la montée?

A ce moment de la saison, nous pouvons considérer que si nous ne sommes pas champions en fin d’exercice, la saison sera ratée. Nous avons fait un pas de géant vers le titre, mais nous devons rester concentrés car toutes les équipes ont envie de nous battre et d’ainsi déjouer les pronostics.

Que penses-tu de cette série de P3C que de nombreux observateurs considèrent comme la plus dense de troisième provinciale?

C’est une série très agréable car tout le monde peut battre tout le monde. Chaque weekend il y a des surprises et l’on rencontre de très belles équipes. C’est la première fois que j’évolue dans une série aussi ouverte, ce qui oblige à aborder chaque match avec beaucoup de sérieux.

De quelles équipes vous méfiez-vous en particulier?

Il n’y a pas d’équipe que nous redoutons en particulier. Mais nous savons que chaque weekend notre adversaire à envie de nous battre. C’est une motivation supplémentaire d’essayer de vaincre le premier du classement.

Comment décrirais-tu le club de Grivegnée?

L’ADN du club, c’est cet esprit familial qui l’anime et la loyauté de ses membres. Ce sont d’ailleurs des raisons qui m’ont poussé à revenir à Grivegnée. A titre d’exemple, notre Président, Benjamin Bouché, est un ancien jeune du club dont les parents et grands-parents ont toujours été actifs au sein du matricule. Les bénévoles de Grivegnée font beaucoup de choses pour que le club évolue dans la bonne direction.

Enfin, un mot sur le basket liégeois en général?

Selon moi, le basket provincial liégeois se renforce d’année en année, surtout dans les divisions inférieures. Je suis assez étonné du nombre de joueurs ayant les qualités requises pour évoluer en Régionale ou en P1 et qui décident de redescendre en troisième ou quatrième provinciale afin de se retrouver « entre potes ». Je ne suis plus assez le basket régional ou national pour pouvoir en juger sur la scène wallonne ou belge, mais cela me fait plaisir que  certains clubs, tels Ninane ou Comblain, se maintiennent à un bon niveau tout en faisant jouer des jeunes Liégeois.

 

Une géante victoire?

 

Samedi, Liège Basket se déplace à Anvers. Face aux Giants, virtuellement deuxièmes, au nombre de défaites, les Liégeois auront fort à faire mais sont capables de s’imposer. Une victoire dans la ville portuaire serait tout simplement…géante!

 

Les Anversois ne se sont inclinés qu’à quatre reprises depuis le début de saison et peuvent compter sur le couteau…belge, Hans Van Wijn, impeccable depuis le début de saison (9,5 points, 7,5 rebonds et 3,2 assists).

Les Giants sont aussi la troisième meilleure attaque du championnat -devancés par Liège- et la deuxième meilleure défense. Preuve qu’ils maitrisent leur sujet. Mais les Principautaires sont capables de vaincre leur adversaire du jour, comme cela avait été le cas lors de la phase aller du championnat.

Toujours privés de Boris Penninck, blessé, les Liégeois devront augmenter leur intensité défensive et se battre comme de beaux diables pour s’imposer dans la bataille du rebond. Avec Larson, Bojovic, Harris ou Deroover capables de prendre feu à distance, Liège jouera crânement sa chance. Une victoire dans la ville de Bart De Wever serait à coup sûr une excellente opération avant de recevoir le Basic Fit Brussels mercredi prochain. Et une excellente manière de célébrer le nouveau partenariat avec VOO.

Nul doute qu’en jouant comme face à Ostende ou Charleroi, François Lhoest et ses coéquipiers ont toutes les cartes en main pour repartir avec les trois points (après en avoir inscrit beaucoup durant la partie?)

Gros derby liégeois!

 

Ce vendredi soir sera le théâtre d’un gros derby en première Régionale. Les jeunes de Liège Basket reçoivent Belleflamme pour un match qui s’annonce chaud bouillant.

 

Défait à Mont-sur-Marchienne, Belleflamme se doit de réagir pour ne pas se laisser distancer par Fleurus. Nous avons sondé Damien Aussems, au club depuis dix ans, avant ce derby liégeois.

 

Damien, pas trop déçu de votre défaite à Mont-sur-Marchienne?

Si, bien sûr! Une défaite ne fait jamais plaisir et le but est de prendre le plus de points possible. Mais j’espère que cette claque nous servira de leçon pour la suite des évènements.

Sur quoi la rencontre de ce soir risque-t-elle de se jouer?

Je pense qu’il faudra imposer notre jeu, ne pas laisser Liège s’emballer et surtout ne pas laisser nos adversaires prendre confiance. C’est une jeune équipe, capable du meilleur comme du pire, avec parfois des résultats un peu bizarres. Mais ce sera loin d’être un déplacement aisé.

Serez-vous au complet?

Je crois que cela sera un peu juste pour Mampuya. Pour le reste, tout le monde devrait tenir sa place mais peut-être pas a 100% pour tous.

« Le plus beau derby »

 

C’est à un superbe derby que l’on risque d’assister vendredi entre deux clubs voisins. Sprimont reçoit Comblain et la victoire semble essentielle pour les deux formations. Jean-Pierre Darmont nous préface cette rencontre et évoque son adaptation à son nouveau rôle.

 

Jipé, dans quel état d’esprit vous déplacerez-vous à Sprimont?

Avec une grande envie! Pour Comblain, c’est le plus beau derby et il devrait y avoir du monde. Les deux équipes sont en difficulté pour l’instant à cause des blessures et la victoire est vraiment cruciale! Je pense que les spectateurs pourront assister à une très belle rencontre.

Quelles seront les clés du match d’après toi?

La gestion des émotions va être primordiale.  Le tempo du match sera aussi une des clés de la rencontre.  Il faudra jouer intelligemment -aussi bien offensivement que défensivement- et en équipe jusqu’à la dernière seconde si  nous voulons avoir une chance de revenir avec la victoire. De notre capacité à former un vrai groupe pourrait dépendre l’issue de la rencontre.

Avec les blessures de tes coéquipiers, ton rôle a évolué. Comme se passe ton adaptation au poste 4?

Cela ne se passe pas trop mal même s’il est indubitable que ce n’est pas ma place préférée. Et cela s’avère parfois frustrant de ne pas évoluer à mon poste de prédilection. Néanmoins, je tâche d’apporter un maximum pour l’équipe et de compenser mon manque de physique par ma mobilité et ma lecture du jeu.

 

N.B.: Et pour avoir vu Jean-Pierre à l’oeuvre face à Ninane, il y parvient remarquablement bien! Le résumé du match contre les Calidifontains est ici.

Un mariage réussi

 

Face à Charleroi, Terry Deroover a, encore une fois, été percutant et performant. Une union réussie entre le spectaculaire meneur et Liège Basket.

 

Ses dribbles chaloupés, ses pénétrations acrobatiques, sa capacité à provoquer des fautes et sa précision redoutable aux tirs font déjà de Terry Deroover un des chouchous du public.

« Liège était fait pour Terry et Terry était fait pour Liège » déclarait l’entraineur liégeois, Laurent Costantiello, en conférence de presse à l’issue de la rencontre face à Charleroi. « On peut dire que le mariage se passe bien. »

Et c’est peu de le dire! Avec douze points et deux passes décisives par rencontre, Terry est tout simplement le troisième meilleur marqueur et le deuxième pourvoyeur d’assists des Principautaires. Mieux, avec 55,8% aux tirs, Terry est le second joueur le plus adroit de l’équipe à deux points, derrière Carl Montgomery. Remarquable pour un joueur de ce gabarit et qui dispose d’un tel volume de tirs. Le meneur de poche est aussi celui qui présente la plus grande réussite aux lancers-francs avec plus de 90%.

Au-delà des statistiques -formidables- du Bruxellois, sa maitrise du match est remarquable. Chacune de ses entrées apporte un plus à l’équipe et Terry n’a pas son pareil pour débloquer des situations hasardeuses. Défensivement, même s’il souffre de son manque de taille, son activité reste impressionnante.

Vous l’aurez compris, Terry s’avère être une très bonne pioche pour Liège Basket qui aura encore besoin de lui dans les semaines à venir pour enfin décrocher cette sixième victoire qui lui tend les bras.

« La formation me procure du plaisir »

 

Nicolas André est un jeune mais expérimenté entraineur. Reconnu par ses pairs pour ses qualités de formateur, l’ancien meneur connait une saison plus délicate avec Ans, dernier du classement en première régionale -à égalité avec le Centre de Formation. Liège & Basketball s’est entretenu avec Nicolas sur sa passion du coaching, ses meilleurs souvenirs, les entraineurs qui l’ont inspiré, la saison que vit Ans et son départ programmé. Entretien.

 

Nico, que penses-tu de la saison que vous vivez avec Ans, actuellement dernier avec trois victoires?

Nous sommes dans une situation attendue. Après le maintien de dernière minute l’an passé, l’équipe avait été construite pour la R2. J’estime donc que nous ne nous en sortons pas si mal. Même si nous sommes en bas de classement, la saison est encore longue et le mois de janvier est primordial pour un éventuel maintien. Mes gars sont de bonne volonté mais il est clair que le niveau, très relevé, de la R1 fait que nous sommes un peu courts, tant physiquement que qualitativement.

Justement, quelle est ton opinion sur ce championnat de première Régionale?

Je trouve cette série très relevée. J’ai joué deux années en R1 et j’y ai coaché trois ans, je n’ai jamais connu un niveau aussi fort que cette saison.

Nous évoquions le bilan de Ans, que vous manque-t-il pour engranger plus de victoires?

De la constance! Nous fournissons toujours de bonnes minutes de jeu, mais comme à l’image de cette semaine (+5 alors qu’il reste cinq minutes à jouer) nous craquons souvent dans les moments chauds ou compliqués.

Sur quoi va se jouer le maintien d’après toi?

Les quatre prochaines rencontres sont primordiales pour nous. En sachant que le Centre de Formation ne descend pas (deux victoires pour nous), toute victoire du Centre contre des équipes concurrentes à la descente peut jouer un rôle dans notre maintien. Mais nous ne devons pas nous baser sur les autres. Nous sommes à trois victoires et il faudra, au minimum, aller en chercher sept.

As-tu coché des matchs clés dans ton calendrier?

Les matchs qui arrivent comme contre le Royal IV ou Beez, que nous devons encore jouer deux fois, sont cruciaux.

 

 

« Retourner dans la formation »

 

Tu as pris la décision de partir à la fin de cette saison. Pourquoi avoir décidé de ne plus coacher cette équipe la saison prochaine?

Je suis à la tête de ce groupe depuis quatre ans, à Awans d’abord puis à Ans, avec qui  j’ai connu une descente la première année suivie d’une montée et d’un maintien. J’ai besoin d’un nouveau projet sportif.

As-tu déjà une idée d’où tu seras la saison prochaine?

Je vais très certainement retourner dans la formation qui est ma passion première. Je ne sais pas encore où exactement, mais certains contacts sont plus qu’intéressants. Ce qui est d’ores et déjà acquis, c’est que cela sera avec des jeunes où tout autre aspect que le sport ne sera pas pris en compte. Je suis également en discussion avec Ans pour reprendre la Direction Technique afin d’essayer d’offrir la meilleure formation possible aux jeunes du club.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le job d’entraineur?

Le fait de toujours devoir être prêt dans chaque situation. Le basket est vraiment un sport d’action et de réaction, où chaque moment d’inattention est sanctionné. J’aime beaucoup l’idée de ne rien lâcher et de rendre mes joueurs meilleurs en les mettant dans les conditions les plus optimales possibles. Former des jeunes joueurs me procure aussi beaucoup de plaisir. Lorsque je croise sur les parquets seniors des joueurs que j’ai eus en jeunes, c’est toujours une grande satisfaction.

 

 

« De Sutter, Fassotte et Mossay »

 

Quels sont les entraineurs qui t’ont influencé?

Il y en a énormément. J’aime me nourrir de tout ce qu’il y a de bon à prendre dans chaque vision des choses. Mais, plus concrètement, le premier coach senior que j’ai eu, Joseph De Sutter, a été un modèle en ce qui concerne l’implication à 200% et de vivre sa passion à fond. Mon passage à Liège Atlas avec Yvan Fassotte a été une révélation. J’ai appris le « basket malin » avec lui. C’est d’ailleurs à l’école que j’ai passé mon premier diplôme d’entraineur. Pour terminer, je citerai Pascal Mossay avec qui j’ai eu la chance de travailler en sélection provinciale. Avec lui, les détails étaient très importants. Cela m’a permis d’acquérir une éthique de travail et d’être plus rigoureux.

Justement, qu’a représenté Liège Atlas dans ton parcours?

C’est grâce à ce passage que je pratique ma passion en tant qu’entraineur et même mon métier puisque je suis professeur d’éducation physique. Ce fut une expérience humaine incroyable. Aller à l’école pour apprendre le basket en plus des matières classiques, quoi de mieux lorsqu’on est passionné?

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

Sans hésitation la montée de R2 en R1 avec Awans, en tant que joueur. Une année extraordinaire avec Patrick Delsaux comme coach. Comme entraineur, la montée R2 – R1 avant d’arriver à Ans.