Gael Hulsen, un basketteur qui a vu du pays

 

Pepinster, Charleroi, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et désormais Neufchâteau, on ne peut pas dire que la carrière de Gael Hulsen soit un long fleuve tranquille. Tout sauf sédentaire, le Liégeois est revenu en Belgique après cinq années passées à l’étranger et nous raconte ses escapades.

 

Cette saison, Gael évolue à Neufchâteau, en TDM1. Une signature qui a été initiée via…Facebook. » Matthieu Fivet, mon entraineur actuel, m’a contacté via le réseau social bien connu » confirme le joueur originaire de Grivegnée. Rien de surprenant pour Gael qui a très vite compris l’importance d’être présent sur la toile avec son propre site web, sa page Facebook et Linkedin. « Nous vivons dans un monde avec beaucoup de médias, notamment digitaux. Les coachs et les agents travaillent beaucoup via les réseaux sociaux. Linkedin, notamment, permet beaucoup de contacts. C’est impératif désormais pour les sportifs professionnels d’avoir une visibilité online. »

Fan de basket depuis toujours.

Un statut officiel de pro qu’a perdu Gael pour la première fois même s’il garde le rythme de vie auquel il s’est habitué. « Je suis joueur et entraineur au sein du BCCA » précise-t-il. « Mais, en plus des deux entrainements semaine, je m’entraine de mon côté avec du cardio, du shoot et de la muscu. Et je vais aussi régulièrement donner un coup de main à Liège Basket. Comme l’effectif de Liège est réduit, cela les arrange d’avoir des joueurs supplémentaires pour faire du cinq contre cinq et moi cela me permet de garder un bon rythme. C’est tout bénef pour les deux parties. » Une présence aux practices liégeois qui permet à Gael de garder un pied au sein de l’élite. « Pour l’instant, je suis à Neufchâteau et je suis concentré sur ma saison » déclare-t-il. « Mais si je reçois une proposition en fin de saison, cela méritera réflexion. Je ne cache pas que j’ai dans l’optique de retrouver officiellement le statut de joueur professionnel. »

 

 

Un premier contrat pro à 17 ans

 

Le talentueux combo-guard est professionnel depuis ses dix-sept ans lorsque Charleroi lui a offert son premier contrat. « Les Spirous m’ont signé très jeune pour ensuite me prêter deux saisons à Pepinster » nous dit-il  Un club qu’il connait bien puisque c’est là qu’il a effectué ses gammes, à partir de ses treize ans, dans le centre de formation pépin. « C’était vraiment très sérieux. Niksa Bavcevic faisait tout dans le club, il dormait même parfois à la salle et c’est lui qui donnait les camps. » Une formation qui lui apprend le professionnalisme. « C’est un processus à ingérer, un peu comme lorsque nos parents nous apprennent la vie » compare Gael. « J’ai appris la discipline, le dépassement de soi et le respect. Une valeur que semble un peu perdre la nouvelle génération. »

Gael lors de son passage au Spirou de Charleroi.

Parallèlement à sa formation pépine, Gael Hulsen est scolarisé au Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas. Le basket est donc littéralement au centre de son existence. « C’était une belle expérience. Je sais que de nombreuses personnes critiquent Liège Atlas mais pour les amoureux du sport, c’est super à vivre. Les personnalités des basketteurs sont spéciales et quand vous en rassemblez autant ensemble, c’est du bonheur » rappelle-t-il. « Et puis, cela m’a beaucoup aidé à m’améliorer. Grâce à Yvan Fassotte et Dominique Piette, en plus de Pepinster, j’ai pu acquérir un excellent niveau technique et un super maniement de ballons. »

Des prédispositions techniques qui lui valent, à dix-neuf ans, d’être rappelé par Charleroi pour une saison délicate. « Les Spirous avaient un gros groupe de quinze joueurs. Ils jouaient l’Europe et les étrangers faisaient même la tournante. C’était difficile d’accéder à l’équipe première » se souvient le Liégeois. « Nous nous entrainions principalement avec Eric Lambert, le préparateur physique, et je jouais aussi avec l’Essor en deuxième division. »

Et à la fin de cette saison-là, Gael revient au Hall du Paire pour sa dernière année en double affiliation. Un souvenir douloureux puisqu’à la fin de la saison, il n’est pas resigné. « Je pensais sincèrement prolonger mon aventure à Pepinster. Je rentrais totalement dans leur cadre et mes performances avaient été plutôt correctes. Mais ce ne fut pas le cas » déclare-t-il, un peu amer. « C’est du business, juste du business. Maintenant je sais comment cela fonctionne. Cependant, en tant que pro, on ne peut pas se morfondre, même si c’est parfois difficile. Il faut switcher rapidement et se dire qu’une meilleure opportunité nous attend ailleurs. »

 

 

Go to Liverpool

 

MVP de Liverpool.

Un principe qu’il met en application pour signer à…Liverpool! « C’était une super situation pour moi, avec un coach qui faisait confiance aux jeunes. J’ai très vite été capitaine de mon équipe grâce à mon sérieux et à ma régularité. J’ai d’ailleurs été élu MVP de la ville. Un petit trophée, certes, mais qui faisait plaisir. » Dans la ville des Beatles, Gael peut compter sur le soutien des autochtones. « Mon anglais n’était pas terrible en sortant de l’école mais je suis tombé sur des personnes géniales qui m’ont beaucoup aidé. Quasiment chaque weekend, j’étais invité par les parents d’un joueur ou chez des amis. J’ai d’ailleurs gardé de bons contacts avec pas mal d’entre-eux, et je retourne souvent là-bas pour les vacances. »

Sur le terrain aussi, ça se passe bien et Gael s’éclate en jouant plus de trente minutes par rencontre. « Le niveau est loin d’être celui de la D1 belge mais est supérieur à celui de notre D2 » confesse-t-il. « Il y a pas mal d’Américains, mais plus vieux. Les défenses sont moins solides, les arbitres sifflent plus. Le public est présent lors des grosses affiches et pour soutenir les grandes équipes. » Si l’acclimatation outre-manche se passe à merveille, le Liégeois doit pourtant faire ses valises à la fin de la saison. « Le club a fait faillite et a été rétrogradé en troisième division, qui n’est pas du tout professionnelle. Il n’y avait plus de budget, j’étais contraint de partir. »

 

 

Champion d’Allemagne  à deux reprises

 

1er titre de champion avec les Kangourous.

Le jeune ailier, reconverti à la distribution, atterrit en Allemagne, à Iserlohn plus précisément. » Une saison extraordinaire » s’exclame Gael. » Nous avions de grosses ambitions et j’ai signé car je savais que le club voulait être champion. » Situé non loin de Dortmund, le club évolue en quatrième division. « Mais c’était le même processus qu’en D1, avec deux entrainements quotidiens et des jeunes qui étaient aussi en double affiliation. » Si la vie chez les Germains lui plait un peu moins qu’en Angleterre, Gael se fond très bien dans le moule et poste douze pions par rencontre. « Nous avons perdu deux matchs d’affilée, en championnat et en coupe, et directement le président est venu nous voir pour voir si tout allait bien et si nous ne manquions de rien. » Des conditions optimales pour les Kangourous qui réalisent un championnat parfait et décrochent le titre, synonyme de montée et de départ pour Gael. « En quatrième division, il n’y a pas de limitations du nombre d’étrangers par équipe » nous explique-t-il. « Mais en D3, il y a un système de protection des joueurs locaux et seulement deux non-allemands sont autorisés. Du coup, les équipes changent tout le roster. »

Gael signe à Wulfen.

Gael doit donc reprendre son baluchon et signe à Wulfen. « C’était de bonnes conditions aussi mais l’équipe était moins talentueuse. » L’objectif du maintien acquis, grâce notamment à ses quatorze points par match, Gael tente sa chance plus au Nord, à Hanovre. « Le club m’offrait des perspectives salariales plus intéressantes » reconnait-il. Mais, après cinq matchs, le vaillant Liégeois se rompt le tendon d’Achille et sa saison est foutue. « C’était très dur » confie-t-il. « Sur le moment-même, tu es fâché, en rage. Et puis tu acceptes et tu t’occupes comme tu peux. Au début, ça va, mais très vite cela devient de plus en plus difficile. Une sorte de tristesse te gagne. Je ne parle pas de dépression mais cela s’en rapproche. Tu sens qu’il manque quelque chose dans ta vie. » Privé du basket, Gael s’épanche auprès de son kiné. « Il m’a expliqué que cela était normal, que le cerveau produit certaines substances pendant l’effort et que ce n’est plus le cas lorsque l’on reste inactif. Finalement, on se retrouve à avoir une vie normale et calme, débarrassée des émotions qui font le sel de l’existence d’un sportif de haut niveau. »

2e titre de champion en 4 ans.

Après cette saison noire, l’ancien Pépin revient en Rhénanie-du-Nord-Wesphalie, à Schwelm où il remporte son deuxième titre de champion. « Ce fut une belle saison, avec un bon groupe composé de joueurs ayant évolué plus haut. » Mais pour la deuxième fois, victime de la réglementation en vigueur concernant le nombre d’étrangers, Gael doit quitter le club où il vient de fêter un titre. « Je me suis dit qu’il était peut-être temps de me diriger vers autre chose et de revenir en Belgique. »

 

 

 

Heureux de vivre de mon sport

 

Explosif en pénétration.

Et c’est donc dans la Province du Luxembourg qu’il décide d’aller exercer ses talents. « J’ai vécu une bonne intégration. Je connaissais déjà plusieurs joueurs, cela aide, et il y a une bonne ambiance dans le groupe » nous dit-il. Neufchâteau réalise un début de saison intéressant et est neuvième au classement, à égalité avec Ninane. « Le but est de se maintenir. Nous avons fait quelques matchs surprenants et je trouve que nous avons un gros potentiel. Nous pouvons clairement faire mieux que ce que l’on pouvait penser à l’entame du championnat » déclare Gael qui retrouve un rôle d’ailier. « J’étais combo-guard depuis que j’étais parti à l’étranger. Je retrouve donc mon poste naturel mais il faut un temps d’adaptation, surtout que le style de jeu est différent de ce que j’ai pu connaître. C’est plus lent et plus physique. » Pour aider les Blanc et Vert, Gael se base sur ses qualités et sur l’expérience engrangée. « J’ai pratiqué différents styles de basket et j’ai beaucoup joué partout où je suis allé ces dernières saisons. C’est ainsi que j’ai pu apprendre un maximum, et évoluer » argumente-t-il. Mais pas de quoi faire évoluer sa nature profonde. « Je reste très solide en défense, c’est ma qualité première. Et je suis un facilitateur, j’essaie de donner beaucoup de bons ballons à mes coéquipiers. Je peux aussi me reposer sur mon shoot à mi- et longue distance mais je manque de finition après contact » confesse-t-il humblement.

Une nouvelle expérience que vit pleinement Gael qui, malgré des coups du sort, ne regrette absolument pas son choix de carrière. « C’est certain que ce n’est pas toujours facile de vivre de son sport mais quand je vois mon papa qui doit se lever aux aurores tous les matins pour aller au turbin, je n’ai vraiment pas à me plaindre. Vivre de sa passion ne peut que te rendre heureux. »

 

 

50 % de victoires pour les Liégeois en Nationale

 

Ce week-end, Ninane voulait renouer avec la victoire, Sprimont recevait Esneux pour un derby, Comblain se rendait à Bornem pour un match crucial tandis que Spa et Sainte Walburge évoluaient à domicile. Bilan: trois victoires pour nos représentants de TDM1 et TDM2.

 

 

TDM1

 

Les matchs se suivent et se ressemblent pour Ninane qui n’arrive pas à s’extirper de sa série de revers. C’est à nouveau dans le premier quart-temps que les Calidifontains ont pêché, perdant celui-ci 31 à 22. Si les trente minutes suivantes furent équilibrées, Xavier Colette – irréprochable avec 22 points (6/10 à distance) en 24 minutes- et ses coéquipiers ne purent inverser la tendance et durent s’incliner 100 à 89 face au Royal IV Brussels.

Cette défaite face à un concurrent direct -où évoluait Justin Kohajda pour l’occasion et qui a posté 5 points et 5 rebonds en 12 minutes- est déjà la cinquième d’affilée et laisse le groupe de Mark Hawley à la dixième place (mais avec un ou plusieurs matchs d’avance sur toutes les autres équipes moins bien classées).

Xavier, en réussite à distance.

Il est grand temps pour Kaluangua (19 points dimanche), Moray (13 points et 5 rebonds) de se réveiller pour ne pas devoir jouer le maintien le reste du championnat. Face aux Bruxellois qui ont pu compter sur les 21 points d’Adam Hall et les 16 points et 8 rebonds d’ Enobakhare, les Blanc et Rouge n’ont pas su exploiter les 21 pertes de balle locales et se sont fait manger au rebond, 32 prises à 21. On savait qu’avec cet effectif atypique, sans véritable big man hormis Henrard, et avec la perte de François Lhoest, Ninane souffrirait dans ce secteur. Mais il importe que les ailiers puissent se mêler à la bataille du rebond pour soulager un secteur intérieur qui rend kilos et centimètres à ses adversaires.

Les Ninanais ont désormais quinze jours pour travailler d’arrache-pied aux entrainements avant de jouer deux fois d’affilée dans la salle Fredy Winkin, le 1er décembre face à Gent et le 8 contre Anvers. Rien n’est joué mais il commence déjà à y avoir urgence!

 

 

TDM2

 

Jérôme Flagothier nous annonçait un derby particulier contre Esneux, sur fond de rancoeur puisque la saison dernière avait vu Esneux refuser de déplacer un match alors que les Carriers étaient loin d’être au complet. Mais fort malheureusement pour les spectateurs présents, il n’y eut guère de match. Les Dragons ont d’emblée assommé les locaux pour remporter les dix premières minutes 11 à 27. Ils enfoncèrent le clou dans le deuxième quart pour mener 22-45 à la pause. Les Carriers avaient, semble-t-il, l’esprit ailleurs, peut-être perturbés par l’annonce de leur entraineur, Pascal Horrion? En effet, juste avant le match, celui-ci a annoncé à ses joueurs qu’il arrêterait à la fin de la saison et quittait également le Conseil d’Administration du club (plus d’informations à ce sujet dès demain) après douze ans à la tête du Point Chaud. Malpas (21 points) et ses coéquipiers s’inclinait 53-81 dans un triste derby.

Résultat inverse pour Comblain. Mike Bodson nous expliquait jeudi à quel point ce match était important pour lancer sa nouvelle saison. Et le message était visiblement passé auprès de tous ses joueurs. Dans un style plus défensif que lors de leur dernière sortie, les Comblinois ont pris d’entrée de jeu le contrôle du match pour mener 23 à 39 à la pause. Bornem était asphyxié par la défense de Lodomez et consorts. Malgré une petite baisse de niveau – logique puisque le Mailleux ne pouvait aligner que sept joueurs- dans le dernier quart-temps, Comblain s’impose méritoirement 65 à 69. Une victoire collective puisque chaque joueur a scoré, et cinq d’entre-eux étaient en double figure.

Le coach du Royal Casino Spa.

Spa aussi s’est imposé, mais à domicile, face à Kontich. Une belle victoire puisque les Wolves devançaient les Spadois au classement. Thomas Doneux a pu compter sur un grand Gaetan Hertay (31 points), bien secondé par Fred Delsaute (15 pions) et Julémont (17 unités) pour remporter ce match 78-70. Une victoire qui offre un bilan équilibré aux Thermaliens qui sont actuellement sixièmes en compagnie d’Esneux.

Rencontre à domicile aussi pour Sainte Walburge mais malheureusement pas victorieuse pour les Sang et Marine. Une défaite qui conforte leur dernière place (mais deux matchs de moins que Bornem) et une cause qui semble entendue concernant la descente. Pourtant, tout avait bien commencé pour Marganne (19 points) et ses coéquipiers qui étaient devant de dix points après 30 minutes, 52-42. Un dernier quart-temps catastrophique pour le groupe de Dominique Jacobs qui explosait totalement. Incapables d’alimenter le marquoir, les Liégeois étaient débordés défensivement et encaissaient à tout va pour perdre le quart-temps 8 à 26 (!) et le match par la même occasion, 60-68.

 

Liège Atlas, c’est très fort!

 

Francis Torreborre  souhaite revenir sur les parquets de l’EuroMillions Basketball League. Un désir qui est né assez rapidement et s’est trouvé conforté lors de sa scolarité à Liège Atlas, dont il garde d’excellents souvenirs.

 

« J’y suis resté de ma troisième année secondaire jusqu’à la fin de ma rhéto » précise le bondissant meneur d’Houthalen. « Ce sont des souvenirs très forts car j’y ai rencontré mes meilleurs amis dont Sebastien Voet qui y est éducateur et Karim Belah qui m’a appris à dunker. C’était une grande famille et je côtoie toujours encore beaucoup d’anciens élèves. »

Pour celui qui passait tous ses étés sur les playgrounds, Liège Atlas s’est montré crucial. « Il faut toujours bosser pour progresser, c’est la base » affirme-t-il. « Et le cadre mis en place par Yvan Fassotte au Sport-Etudes m’a vraiment aidé dans ma progression. »

Yvan Fassotte, une personnalité du basket liégeois qu’affectionne Francis. « Je l’adore, il est venu me voir jouer la saison dernière à Melsele. Je lui voue un grand respect. »

Liège Atlas, c’est aussi une époque insouciante pour l’ancien Pépin et de nombreux souvenirs. « J’ai joué contre Enes Kanter » s’exclame-t-il. « C’était au tournoi interscolaire en Turquie. Nous nous y sommes très bien amusés et y avons fait de chouettes rencontres. Ce fut vraiment une expérience inoubliable!« 

Match spécial pour La Spéciale

 

Ce dimanche à 15h, Wanze accueillait la Spéciale Aywaille avec le ferme intention de briser la bonne dynamique des visiteurs qui restaient sur deux victoires de rang. Hélas pour les Rouge et Blanc, il ne purent rien faire face à l’intensité  des Aqualiens et s’inclinèrent 74-83.

 

Si le match commençait avec une bonne demi-heure de retard, la différence d’effectif sautait aux yeux. Les locaux alignait une véritable équipe de football tandis que leurs visiteurs ne disposait que de sept joueurs valides et un seul pivot, Morgan Wey, très précis en début de rencontre.

Toutefois, ce sont bel et bien Julien Legrand (très bon match du Waremmien) et ses coéquipiers qui imposaient d’emblée leur rythme et leur agressivité. Remarquable en défense et profitant des rotations courtes de leur entraineur, les Aqualiens étouffaient Wanze pour rentrer au vestiaire avec douze points d’avance, 28-40.

 

A 5 pour le dernier quart-temps

 

Et rebelote à la reprise du jeu, c’est une nouvelle fois Pierre Leté (impérial et diabolique à distance) et compagnie qui démarraient le mieux. La Spéciale enfonçait le clou et comptait jusqu’à 25 points d’avance. Wanze, dans les corde, cherchait à réagir en durcissant le jeu (Alexandre Koch victime d’un contact fort rugueux) et faisait de nombreuses fautes, ce qui hachait considérablement la partie.

Toutefois, Aywaille pouvait se reposer sur un confortable matelas de vingt points à l’entame du quatrième quart-temps et Wanze semblait sans solution face au match solide que livrait Aywaille. Mais, dès le début de l’ultime période, Robin Horrion recevait sa cinquième faute synonyme de renvoi définitif sur le banc tandis que Brice Moreau, coupable d’une technique un peu plus tôt, se voyait gratifier d’une anti-sportive très légère et devait donc rejoindre les vestiaires.

Les Wanzois en profitaient pour tenter de revenir au score, faisant montre d’un peu plus d’adresse à distance et profitant de leur supériorité numérique pour commettre de nombreuses fautes. Si les Aqualiens gaspillaient quelque peu sur la ligne des lancers-francs, ils n’étaient jamais réellement inquiétés et s’imposaient méritoirement après avoir dominé toute la partie.

Avec cette troisième victoire d’affilée, la Spéciale rejoint Hamoir et Saint Louis. De bon augure avant de recevoir Alleur dans deux semaines pour un match qui permettra à Vanlaar (malheureusement toujours blessé) et ses amis de tenter la passe de quatre.

 

 

Haut-Pré Ougrée conforte sa deuxième place

 

C’est à Angleur que le Haut-Pré Ougrée est allé chercher sa huitième victoire de la saison! Pourtant, Angleur qui en était à 6 victoires en neuf matchs n’étaient pas un oiseau pour le chat mais à la faveur de bons deuxième et troisième quart-temps, les Rouge et Blanc se sont imposés 59-71.

 

La victoire est d’autant plus belle que le matricule 1429 se rendait déforcé chez les Vanbockestal. En effet, l’effectif des visiteurs se limitait à six joueurs pour aborder cette rencontre. Cependant, avec les deux Grandry qui cumulèrent 39 points, guère besoin d’être plus nombreux. Surtout que ce sont les locaux qui se virent le plus sanctionnés par l’arbitrage: 18 lancers-francs à 36!

Une bien belle victoire pour Cremer et ses coéquipiers que personne n’attendait à pareille fête. Haut-Pré partage désormais la deuxième place avec le Rebond Neuville.

Des Neuvillois qui se sont imposés à Pepinster (comme Haut Pré avant eux) dans une rencontre qui a vu Rossinfosse (19 points sur le match) et compagnie littéralement exploser dans le dernier quart-temps. Victoire 62-86 pour le Rebond.

 

 

Ninane qui rit, Dison qui pleure

 

Ce samedi, Dison-Andrimont accueillait l’équipe B du BC Ninane. Un match déséquilibré sur le papier puisque Etienne Dubois et ses coéquipiers occupaient le haut du tableau avec 6 victoires en neuf rencontres tandis que les troupes d’Yves Perugini stagnaient à deux victoires en huit matchs. 

 

C’est pourtant à un duel équilibré qu’assistaient les spectateurs qui avaient fait le déplacement. Au bout d’un chassé-croisé de quarante minutes, ce sont les Calidifontains qui émergeaient et s’imposaient 87 à 92.

Le coach calidifontain

Dans un match offensif, c’est Dison-Andrimont qui entamait le mieux la partie et menait 29 à 17 après dix minutes. Ninane refaisait ensuite son retard pour regagner les vestiaires avec un point d’avance, 43 à 44. Dans le troisième quart, Lussadissou (étincelant avec 30 points) permettait à Dison de repasser devant de deux points. Mais le manque de rotation côté verviétois se payait cher et Ninane, porté par Ferette (23 points) et Troisfontaine (26 unités), allait chercher la victoire.

Les young boys d’Olivier Matray sont donc bien installés à la troisième place – à égalité avec Tilff, défait 64-59 à Profondeville- de cette R2A. Pour Dison, cette défaite est synonyme de dernière place (mais avec respectivement un et deux matchs de retard sur Ressaix et Courcelles).

 

Le match dans son intégralité, c’est ici et ici.

Le Thé ou Café de Quentin Pincemail

 

Quentin Pincemail, entraineur heureux de la R2 du RBC Tilff s’est livré à l’exercice du Thé ou Café.

 

Quentin, tu es plus attaque ou défense?

Comme entraineur, défense, sans hésitation.

Trois points ou stop défensif?

Un stop.

Tu préfères gagner en jouant mal ou perdre en jouant bien?

Une défaite dans un match abouti.

Préfères-tu jouer ou coacher?

Je dirais coacher, désormais.

Plutôt P1 ou R2?

Impossible à dire, ce n’est pas comparable. En P1, c’était super car j’y avais beaucoup d’amis, ça faisait de chouettes samedis. En R2, le niveau basket est quand même un cran au-dessus donc c’est agréable également.

Tu préfères une défense de zone ou une men-to-men?

Ni l’une ni l’autre. Je m’adapte à l’adversaire. C’est vrai qu’en défense individuelle, on met l’impact sur l’autre équipe mais je choisis la défense qui va le plus embêter mon adversaire.

Et enfin, thé ou café?

Ni l’un, ni l’autre. Je ne bois pas ces breuvages.

La crise au 4A Aywaille?

 

Ce samedi, le 4A Aywaille recevait Tilff pour un match qui valait son pesant de cacahuètes. Les deux formations semblaient surfer sur des dynamiques différentes. Les Aqualiens marquent un peu le pas après un bon début de saison tandis que les Porais se relèvent bien après une entame de championnat manquée. Surtout, les hommes d’Alain Demarteau devaient faire oublier leur court revers d’il y a deux semaines à domicile contre Bellaire. Liège & Basketball était sur place et vous livre le récit de la soirée.

 

Les spectateurs ne s’étaient pas trompés sur l’importance de cette rencontre puisque nombreux avaient décidé de faire le déplacement. Nous croisons Pierre Vander, Jean-François Servais et d’autres joueurs de Tilff présents pour supporter leurs copains. Un ancien de la Spéciale Aywaille, Jean-Roch Bonhomme, et un nouveau dans cette même Spéciale, Pierre Philipkin, venu voir ses anciennes couleurs, et pas mal d’observateurs avisés.

Le 4A enregistre le retour de Grignet, en provenance du Canada. Son papa, Alain, Président du club local nous confie qu’au vu des récents résultats « il sera difficile de monter, même si j’espère tout de même remonter en P1 dans les prochaines saisons. » Il regrette le match à Sainte Walburge où « les locaux ont fait redescendre des joueurs de D3, cela a faussé la rencontre. » Néanmoins, le coach a toute la confiance du comité qui estime qu’il faut que ce nouveau groupe puisse travailler au mieux « afin de réaliser la meilleure saison possible. »

On ne peut s’empêcher d’évoquer la rumeur selon laquelle Yorick Godin partirait à Theux la saison prochaine. « C’est n’importe quoi » réagit Yves Jadoul, directeur technique du 4A. « C’est juste une photo qui est parue, ce n’est absolument pas fondé. » Alain Grignet enchaine en expliquant que « c’est normal qu’un joueur comme Yorick, avec sa taille et ses aptitudes, soit courtisé. C’est un excellent joueur malgré son petit moral. Et il est très bien ici. » Ce que nous confirmera le principal intéressé plus tard dans la soirée. « Je suis au 4A et je compte y rester. C’est mon club et j’apprécie y jouer. Il ne faut pas croire les rumeurs. »

 

Une première mi-temps équilibrée

 

Les arbitres sifflent la minute, le match va pouvoir débuter. Et ce sont les locaux, grâce notamment à deux bombes d’Urbain, qui entrent le mieux dans la rencontre et mènent 13 à 9 après cinq minutes. Les Porais passent ensuite devant via Kenny Boers (très en jambes durant cette partie) et des transitions offensives efficaces. C’est 15 à 16. Nicolas Letesson, revenu au 4A après un détour par le football, remet les Aqualiens devant avec deux rebonds offensifs et un tir longue distance. C’est 22-16.

Benjamin Meunier, un ancien de la maison et qui nous confiera après le match que « c’est toujours particulier de revenir jouer ici et d’affronter des anciens coéquipiers. J’étais d’ailleurs tout particulièrement motivé aujourd’hui. » Cela se traduit par une jolie interception et deux points dans la foulée. Il est imité par Henrard, le petit jeune de Tilff, adroit à mi-distance (et qui livrera une belle prestation).

Aywaille au rebond.

Après treize minutes, le match tient toutes ses promesses et les locaux sont devant d’un petit point, 29-28. André Yon, l’impressionnant pivot tilffois, est furieux contre l’arbitrage qui le siffle au moindre contact. Tilff perd une balle et encaisse, c’est 31-28. Quentin Jolibois, qui a visiblement bien relu les nouvelles règles du « marcher« , fait trois pas en allant au lay-up mais rate sa tentative et tente de se racheter de loin. C’est à nouveau manqué. Yon prend sa troisième faute et sort furibard.

A quatre minutes trente de la fin du deuxième quart-temps, les troupes de Patrick Maquinay sont pourtant revenues à hauteur de Leonard et compagnie,  c’est 31 partout. Cependant, de mauvais replis défensifs permettent aux Aqualiens de reprendre quatre points d’avance. Le coach visiteur, Patrick Maquinay, craque un temps-mort. Au sortir de celui-ci, Henrard, qui n’a décidément pas froid aux yeux malgré son jeune âge et son manque d’expérience, plante deux jolis tirs pour faire 37-35. Mais Guillaume Bastens perd une balle et prend une technique pour s’être fâché sur lui-même (!). C’est 42-38 à la mi-temps.

 

Rififi à la mi-temps

 

En regagnant les vestiaires, une altercation éclate entre les Porais et Christian Gengou, assistant-coach d’Alain Demarteau. L’ancien pivot du 4A est renvoyé en tribune par les arbitres pour la seconde période.

Autour du bar, chacun y va de son commentaire. Jean-François Servais, Polster pour les intimes, nous donne son opinion. « Les Porais font un bon match mais je crains qu’ils ne craquent face à la taille adverse. » Pierre Philipkin est ravi du match et précise que si « Di Palma rentre ses shoots, cela peut changer la donne pour Tilff. »

Di Palma, justement, enquille d’entrée de jeu à 6 mètres 75 et P-Mac exhorte ses troupes, c’est 47-43. Nous sentons que la rencontre peut basculer dans un sens comme dans l’autre. Coup dur cependant pour Tilff qui voit André Yon prendre sa cinquième faute. L’intérieur, dépité et en colère, est contraint d’abandonner ses coéquipiers. Pascal Maquinay décide de relever ses manches pour compenser l’absence sur le terrain. Il gobe du rebond mais se fait contrer par Godin de l’autre côté. Malgré une grosse faute sur Bastens, Tilff marque et revient à deux points. Maquinay prend un troisième rebond de suite et les Bleu et Blanc passent devant sur un triple de Kenny Boers. C’est 47-48. Alain Demarteau prend un temps mort pour stopper la remontada tilffoise mais Henrard en remet une couche. Tilff mène de trois points, 51-54, avant l’ultime quart-temps.

 

Tilff émerge dans le dernier quart

 

Et pour ces dix dernières minutes, l’intensité monte encore d’un cran. Les joueurs des deux camps se livrent une véritable bataille et se jettent sur tous les ballons. Sur un splendide « tear drop« , Jolibois fait 51-57. Mais deux pertes de balles de Bastens et une offensive -contestée- de Roland François permettent au 4A de recoller au score, 57 partout.

Di Palma, efficace en 2e mi-temps.

Bastens se rattrape en volant une balle et Kenny Boers inscrit un panier en pénétration. Roland François sur un tip-fait 57-63. Un ballon sort des limites du terrain et les combattants des deux camps plongent dans les gradins pour tenter de la sauver. L’intensité est à son comble, Grignet commet une (légère) anti-sportive pour couper la transition offensive des Porains (cf: les nouvelles règles) et un somptueux alley-oop de Boers pour François offre dix points d’avance aux visiteurs, 57 à 67. Temps mort des locaux, il reste trois minutes et quarante-six secondes à jouer.  Malheureusement pour Aywaille, un manque de réussite aux tirs et, surtout, une excellente gestion de fin de match de Boers (quel superbe eurostep!) empêchent d’inverser la tendance. Le 4A s’incline 64 à 76 au terme d’une rencontre plaisante et âprement disputée.

 

« Il faut qu’on retire nos Pampers! »

 

Dans la superbe nouvelle buvette du hall omnisports d’Aywaille, les réactions divergent selon les parties, mais tous les spectateurs reconnaissent avoir pris du plaisir à suivre la rencontre. Patrick Maquinay, coach victorieux, exprime sa satisfaction. « Ce qui a fait la différence, c’est notre défense de zone hyper bien placée. D’ailleurs, nous n’avons pas changé de défense car nous savions que nous aurions du mal à contenir leurs trois double-mètres. Quarante minutes avec un secteur intérieur finalement dominant pour nous. Nous avons appliqué notre plan de match à la lettre et cela a bien fonctionné pour nous. » Toutefois, ce match ne relance pas les ambitions de montée des Porais. « L’Etoile Jupille et Sainte Walburge restent intouchables dans la série, avec Bellaire en embuscade. Nous allons essayer d’accrocher les quatrièmes places, c’est notre objectif pour le moment. »

Chez Alain Demarteau, par contre, l’amertume est palpable. « Nous faisons une bonne première mi-temps avec une bonne intensité même si on pêche sur certains errements défensifs. Après vingt minutes, nous menons de quatre points et je suis serein. J’en profite pour dire à mes gars de rester calme concernant les décisions arbitrales qui sont plutôt en notre faveur » commence-t-il. « Mais en deuxième mi-temps, nous touchons le fond au niveau de la mentalité. Nous n’appliquons pas les consignes, nous ne servons pas en-dessous alors que nous y avions l’avantage et nous ne mettons pas un shoot. Il faut que mes joueurs retirent leur Pampers! Il ne doivent pas jouer avec la peur au ventre. » Une défaite qui est difficile à avaler pour le coach du 4A qui débute avec des seniors après une belle carrière de basketteur, en deuxième et troisième nationale notamment. « Cela remet la suite du championnat en question. Notre envie de jouer est nulle, avec cet état d’esprit, on ne pourra jamais chatouiller le top 3. Il n’y a plus d’envie, plus d’enthousiasme. Le duo Demarteau-Gengou gêne-t-il? » s’interroge l’entraineur, désabusé.

Pourtant, Nicolas Letesson nous explique que le groupe a pas mal parlé dans le vestiaire. « Nous savons que nous aurions dû nous imposer. Cette défaite est dommage mais pas dramatique. Le groupe vit bien, nous sommes derrière le coach et nous allons nous reprendre » conclut-il.

C’est sur ces dernières paroles -et tandis que l’équipe gagnante enchaine les tournées- que nous prenons congé, non sans avoir salué une dernière fois les nombreux afficionados de la balle orange restant à Aywaille pour profiter d’une chaleureuse soirée, comme sait en offrir le club aqualien.

Fin de série pour Belleflamme

 

Plus une série dure et plus elle se rapproche de sa fin.

 

Et fort malheureusement pour Belleflamme, ce vieil adage s’est vérifié lors de son déplacement à Nivelles. Cette rencontre entre deux équipes du top promettait d’être disputée et ce fut le cas puisqu’à la mi-temps les deux formations étaient à égalité: 36 partout.

Deux équipes en phase ascendante. Les Liégeois, après un zéro sur deux pour entamer la saison, restaient sur une série de neuf victoires. Les Brabançons quant à eux, pointaient à trois défaites seulement, et avaient giflé Ans la semaine dernière (65-85) sur les anciennes terres de Stéphane Moreau.

Les Verts se déplaçaient sans leur coach, Vincent Clavier, et Matumuini, tous deux en vacances. Cela ne les empêcha pas de prendre l’avantage durant les dix premières minutes conclues sur le score de 17 à 22.

Las, ce fut la seul période remportée par Mampuya (encore solide avec vingt points) et ses coéquipiers, qui concèdèrent neuf points en deuxième mi-temps pour s’incliner 78-69.

Il n’y a pas péril en la demeure pour la fratrie Peremans et leurs coéquipiers qui restent solidement ancrés dans le trio de tête et qui auront à coeur de renouer avec la victoire lors de leur prochain match, dans deux semaines. Une rencontre qui promet d’être savoureuse puisque Belleflamme recevra Liège Atlas-Athénée Jupille pour un derby liégo-liégeois!

 

 

SFX-St Michel poursuit sur sa lancée

 

Ce vendredi, SFX-Saint Michel Verviers recevait Ans. Les Collégiens voulaient poursuivre sur leur bonne dynamique et conforter leur quatrième place au classement général.

 

Mission accomplie pour Adrien Gerarts et ses coéquipiers qui se sont fort logiquement imposés 88-61 face à des Ansois qui souffrent en ce début de championnat.

Les Verviétois en sont désormais à huit victoires en onze rencontres et sont en bonne position pour accéder aux Playoffs en fin de saison. A condition de maintenir le cap d’ici la trêve.

 

« Nous restons soudés »

 

L’absence d’Errol s’est faite sentir hier à SFX.

A l’inverse, le bilan des troupes de Nicolas André est bien maigre: une seule victoire. « Notre début de saison n’est pas génial » reconnait Errol Koçur. Si l’intérieur n’a pu être présent pour raisons professionnelles pour affronter les Noir et Jaune, il n’en reste pas moins concerné, comme le reste de l’équipe. « Tout le monde reste soudé malgré l’absence de victoires » affirme-t-il. « A l’entrainement, nous sommes concentrés et appliqués, nous travaillons bien. Nous sommes persuadés que les victoires vont suivre. »

C’est avec ce genre de mentalité exemplaire qu’Ans pourra remonter la pente. Avec un groupe qui vit bien et un coach de la trempe de Nico André, nul doute qu’il ne faut pas trop vite enterrer le Royal Ans Basket.