L’opération maintien est lancée à Dison-Andrimont qui enregistre deux nouveaux renforts. De quoi étoffer un noyau particulièrement réduit.
« Nous avons désormais quatre joueurs « out », c’est loin d’être l’idéal pour redémarrer le deuxième tour. J’estime cependant que notre équipe a les capacités pour se sauver » nous confiait Mike Petit, lui-même sur la touche pour plusieurs semaines, lors de la trêve hivernale.
Pour le remplacer, le comité a misé sur Goran Milanovic. Ce dernier ne débarque pas seul nous apprend L’Avenir. Pour pallier les blessures des cadres de l’équipe et tenter de maintenir le club en deuxième régionale, deux renforts arrivent à Dison. Maxime Amoranitis et Ugo Pol, qui ne sont pas des inconnus dans la région verviétoise, vont venir apporter leur aide à un groupe considérablement déforcé.
Les deux comparses devraient pouvoir être alignés dès samedi. « Oui, tout est en ordre » nous précise aujourd’hui le pivot local. « Ils ont signé leur affiliation mardi et devraient donc être autorisés à participer à la rencontre. » Au contraire de Mike, toujours blessé et dont on ne pourra retirer la broche que le 24 janvier prochain.
Ce weekend, malgré les renforts, la tâche s’annonce ardue pour les Disonnais qui reçoivent le BBC Brainois, deuxième du championnat avec cinq défaites en quatorze rencontres. Toutefois, Benjamin Liégeois et ses coéquipiers nous ont déjà réservé de belles surprises ces derniers mois. « Nous avons déjà gagné contre des formations du haut du tableau » nous rappelait Mike Petit.
Neuville a pris goût à la Coupe, et l’a confirmé hier en s’imposant contre Hannut, 75 à 69. « Même si nous n’avons pas eu de réussite, perdu trop de ballons, raté des paniers faciles et que nous avons commis beaucoup d’erreurs défensives, évitable avec plus de concentration » avance l’entraineur local, Kevin Reyserhove. « Je suis tout de même assez content car nous nous sommes imposés alors que nous étions menés dès le départ. Or, les deux derniers matchs où nous avons dû courir après le score dès l’entame de la partie, nous avions perdu. »
Pas cette fois, pardi! « Contre Hannut, nous avons continué à jouer, nous nous sommes battus et avons fini par émerger » explique Kevin. « Avec cette mentalité, et en corrigeant tous ces petits détails, assez basiques finalement, nous pourrons devenir bons. »
Roger Grégoire, figure marquante et emblématique du basket liégeois, s’en est allé. Un grand monsieur qui laissera sa trace pendant bien des années encore.
Roger Grégoire, dont les obsèques ont eu lieu mardi, était un figure bien connue du basket liégeois. Il avait officié dans différents clubs de la région -Pepinster, Athénée Jupille, Stockay et Standard notamment- et avait oeuvré pour l’ADEPS comme formateur d’entraineurs. Il avait été le conseiller de Jean Joly chez les Principautaires.
Liège & Basketball présente, une nouvelle fois, ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Retrouvez ici le très bel hommage que lui a rendu l’AWBB.
Le nom du dernier qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Province sera connu ce soir. Qui du Rebond Neuville ou d’Hannut rejoindra le dernier carré?
L’Etoile Jupille s’était brillamment qualifiée aux dépens du leader de P1, Aubel, lors de match à suspens. Les Jupillois, également très en verve dans leur championnat, sont la seule équipe de deuxième provinciale à se hisser dans le dernier carré de la Coupe. Haut-Pré et Waremme les y ont rejoint, logiquement, en prenant la mesure d’une formation située en cran en-dessous d’eux. Haut-Pré avait vaincu les jeunes de la P2 de SFX-Saint Michel tandis que Waremme s’était imposé contre Awans.
Si l’Etoile Jupille ne cache pas ses ambitions, Haut-Pré qui effectue une superbe saison – deuxième de P1- peut également raisonnablement espérer décrocher cette Coupe. Pour Waremme, cette compétition offre une respiration salutaire dans une saison plus compliquée et l’occasion de se rattraper d’un championnat cahin-caha.
L’autre deuxième de notre élite provinciale tachera également de se qualifier ce soir en recevant Hannut. Neuville, qui a pris goût à la Coupe depuis sa finale lors de l’édition précédente voudra batte un adversaire coriace, bien placé, également, en P1.
Une double confrontation
L’entraineur du Rebond se méfie de la formation de David Beck. « Hannut est une équipe composée de joueurs pouvant tous scorer, notamment à trois points » nous confie-t-il. « Il faudra être intransigeant en défense, ne pas leur laisser d’espaces, ni les laisser prendre confiance. »
A noter que les deux formations se rencontreront à nouveau vendredi, en championnat. Un championnat dans lequel les deux équipes font preuve d’ambitions et peuvent revendiquer le titre en fin de saison, même si Aubel est toujours leader de la série avec une seule défaite.
En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »… Pour cette première : Wandel, Ramsay et les Belges à Anadia.
1988, notre équipe nationale est à l’agonie. Plus personne n’en veut. Même pas la fédé ! C’est alors qu’un homme aussi providentiel qu’exceptionnel décide de relever un pari complètement fou : Léon Wandel. Ce juif d’origine polonaise, mais Belge avant tout a le don de savoir se doter des moyens de ses ambitions. C’est ainsi qu’il parvient à boucler, en un temps record, un budget de 10 millions de francs belges (250.00 euros) uniquement pour le tournoi qualificatif à l’Euro. Soit, pour une compétition de cinq jours seulement au Portugal. Sur le plan médiatique, il organise sa conférence de presse de présentation au… Comme Chez Soi. Avec vue plongeante sur la cuisine du célèbre « étoilé » bruxellois. De quoi faire saliver les « plumitifs » de service. Dont votre serviteur. Au niveau sportif, Tony Van den Bosch, l’entraîneur, se voit épauler par une « belle mère » de luxe. Un certain Jack Ramsay, coach emblématique de la NBA avec un titre et 1647 matches au sein de la ligue pro américaine.
L’ensemble de la délégation débarque ainsi à la mi-mai 89 à Anadia, charmante petite cité située entre Coimbra et Porto. En arrivant au Curia Palace, énorme surprise car Jacques André, homme fort à l’époque de l’Olympic Mont-sur-Marchienne, Léon Dothée, ex-mentor spadois de Verviers (D1), et leurs épouses sont déjà sur place. Ils ont effectué les 4000 bornes totales en voiture. Pour se qualifier, les Cornia, Deheneffe et autre Marion doivent terminer dans les deux premiers. Une formalité car les nôtres s’offrent les scalps successifs d’Israël, de l’Islande, de la Hongrie et du pays organisateur.
Pour marquer le coup, Van den Bosch lie plus que connaissance avec une accompagnatrice hongroise. Impossible de l’ignorer vu un ramdam s’entendant jusqu’à la réception. Voilà qui n’aurait rien de répréhensible – que du contraire – si ce n’est que dans la chambre voisine crèche un journaliste flamand dont la belle-fille est… la compagne officielle du Beau Tony. Un Anversois qui, quelques années auparavant, avait très bien connu également une présidente verviétoise. Mais, c’est une autre histoire que je vous raconterai, peut-être, plus tard…
Neuville et Hannut sont les deux dernières équipes à devoir encore s’affronter pour décrocher une place en demi-finale de la Coupe de la Province. C’est ce mercredi qu’aura lieu cette rencontre. Petite particularité, les deux formations, toujours en course pour le titre en première provinciale, se retrouveront à nouveau vendredi, dans le cadre du championnat. Kevin Reyserhove évoque cette double confrontation pour Liège & Basketball.
Kevin, c’est particulier de jouer la même équipe de façon aussi rapprochée en Coupe et championnat?
Oui, c’est spécial, en effet. Nous sommes un peu en « mode Playoffs » voire semaine européenne (rires). C’était compliqué de trouver une date qui arrangeait tout le monde puisque pas de weekend de Coupe réservé pour ce match.
Comment avez-vous préparé ces échéances?
Nous nous sommes entraînés hier (ndlr: lire lundi) et cela sera notre seul entraînement. Avec les boulots de chacun, trois séances semaine, difficile de faire plus. C’est d’autant plus compliqué qu’après la trêve hivernale, il aurait fallu éliminer la bûche de Noël. Mais c’est impossible de faire du physique et de la tactique en profondeur sur une séance. Il a donc fallu combiner.
Sur quoi devrez-vous insister pour vous imposer demain?
Pour nous imposer, cela passera par la défense. Hannut est une équipe composée de joueurs pouvant tous scorer, notamment à trois points. Il faudra être intransigeant à ce niveau-là, ne pas leur laisser d’espaces, ni les laisser prendre confiance. Demain nous serons chez nous, ce ne sera pas facile pour la cause. Et vendredi, chez eux, cela sera encore plus compliqué. Les joueurs se connaissaient -certains sont même amis- et ils devraient avoir envie de bien faire. J’espère les voir motivés et concentrés pour réaliser deux bonnes prestations.
Cette saison, Liège Basket a tapé dans le mille avec ses nouvelles recrues. Tant Tyler Larson que Bojovic ou Terry Deroover s’illustrent chaque weekend et figurent dans le top 3 de différentes catégories de notre élite nationale.
Le leader de championnat à l’évaluation? Tyler Larson. Aux points? C’est Bojovic qui devance son coéquipier américain d’un point. Bojovic est aussi troisième de la Ligue aux interceptions. Une Ligue que Larson mène aux passes décisives.
Pour Milos Bojovic, sa contre-performance contre Ostende n’a pas trop nuit à ses statistiques, qui sont fameuses: 18,8 points, 3,8 rebonds et 1,8 steal pour 15,3 d’évaluation.
Enfin, comment ne pas évoquer le cas Terry Deroover. Le shooteur, formé au Centre de formation de l’AWBB, n’est pas loin d’être le meilleur sixième homme du championnat. Terry est le troisième meilleur marqueur de Liège Basket avec 12 points, à des pourcentages proprement remarquables pour un meneur de son gabarit. Son match face à Ostende était tout bonnement époustouflant.
Certains brillent mais tous contribuent
Mais si ces trois joueurs semblent crever l’écran, il ne faut pas oublier qu’ils sont mis en valeur par le coaching staff et profitent de la qualité de leurs partenaires pour prendre la lumière. Cebasek, troisième de l’équipe à l’évaluation, Darnell Harris par son adresse aux tirs, François Lhoest avec sa défense et son sens du collectif, Hazard et sa polyvalence ou encore Boris Penninck qui se bat chaque rencontre avec des adversaires plus grands et costauds tout en faisant preuve d’adresse longue distance épaulent parfaitement le trio mentionné ci-dessus.
C’est d’ailleurs grâce à cette cohésion collective que Liège a pu faire trembler Ostende et réalise un bon championnat. Et les Principautaires devront tous être à leur meilleur niveau pour faire tomber le Spirou ce vendredi 12 janvier.
Belleflamme a largement pris la mesure de Cointe ce weekend en s’imposant 54 à 81. Un match solide qu’ont réalisé les gars de Vincent Clavier face à la belle équipe de Cointe. De quoi conforter le leadership de R1 et d’envisager la suite avec optimisme.
Sébastien, surpris par l’ampleur de la victoire?
Oui. En début de championnat, nous avions noté cette rencontre comme un match très compliqué, surtout dans la salle de Cointe. Du coup, nous étions bien préparés et nous connaissions bien les forces adverses.
Qu’est ce qui explique votre victoire?
Nous avons débuté le match avec une grosse intensité et grosse agressivité. Nous avons eu une très bonne réussite offensive, avec notamment neuf trois points sur l’ensemble de la partie. Nous avons joué collectivement et commis très peu d’erreurs.
Un super match en somme…
Oui, c’était un basket parfait qu’il faut essayer de reproduire. Je pense que peu d’équipes peuvent nous battre si nous proposons un jeu comme celui développé à Cointe.
Cour dur pour Liège Basket! Boris Penninck s’est blessé contre Ostende et va devoir manquer plusieurs semaines de compétition. Une absence délicate à gérer pour les Principautaires qui souffrent déjà d’un manque de taille dans la raquette.
C’est lors d’un contact mais je ne sais pas vraiment dire comment ni avec qui tellement cela a été vite. Au départ, je pensais que c’était mon ongle qui s’était « retourné ». J’ai donc continué à jouer en deuxième mi-temps, malgré la douleur. Après le match, j’ai demandé au docteur de regarder mon pouce. A la suite de son observation, il m’a envoyé passer une radio le lendemain matin. Sur base du cliché, une fracture a été détectée, au niveau de la dernière phalange du pouce gauche plus précisément.
Combien de temps seras-tu éloigné des parquets?
J’espère n’en avoir que pour quatre semaines. Nous verrons bien comment cela évolue.
Tu gardes le moral?
C’est frustrant, bien sûr. Je suis déçu de débuter l’année ainsi. Mais cela fait partie des aléas de la vie de sportif. Et ce n’est pas mon corps qui a lâché, c’est suite à un contact.
Pas trop déçu de rater le match contre Charleroi, ton ancien club?
C’est certain qu’il y a une vraie déception de ne pouvoir affronter les Carolos vendredi. C’est toujours une rencontre particulière pour moi. D’autant plus qu’à domicile, nous pouvoir faire quelque chose et aller chercher cette victoire. Mais je serai sur le banc pour encourager et supporter mes coéquipiers.
Theux est un club où il fait bon évoluer et dont l’équipe de deuxième provinciale réalise un excellent championnat. Antoine Horrion s’épanouit totalement au sein du matricule 2061, qui ne manque pas d’ambitions.
Après avoir fait ses classes de jeunes à Liège Basket et au 4A Aywaille, Antoine Horrion a évolué à Hamoir, en première et deuxième provinciale avant de rejoindre Theux, où il s’épanouit depuis quatre ans. « Ma première moitié de saison est un peu en demi-teinte car je dois encore retrouver mes sensations suite à ma grave blessure de la saison dernière » reconnait Antoine, qui s’était « fait » les croisés. « Mais j’ai la chance d’évoluer dans une équipe qui vit bien et animée d’un très bon état d’esprit. »
D’autant plus que Theux a réalisé une première partie de saison canon, s’imposant à dix reprises en treize rencontres. Malheureusement, les Theuxtois se sont inclinés à domicile ce weekend contre l’Union Liège, commençant l’année avec une défaite. « Nous savions que cela allait être compliqué, nous avions beaucoup de joueurs absents » nous précise le jeune homme de vingt-cinq ans.
Pas de quoi bouder son plaisir cependant. « Nous ne nous attendions pas à être si bien classés à l’issue du premier tour » nous révèle Antoine. « Nous avions enregistré plusieurs départs, et non des moindres. » Arnaud Delhaes était parti, tout comme Vincent Theek qui a rejoint l’Etoile Jupille et Jordan Delrez a pris la direction de Pepinster. « Remy Grooteclaes est aussi parti à Spa. C’est une vraie machine, il cartonne en ce moment avec la P1 des Thermaliens. »
De gros renforts
Suite à ces départs, il a fallu se réorganiser. « Nous savions que cela risquait d’être compliqué. Mais nous nous sommes renforcés à la distribution avec El Hajaji » nous explique le bondissant ailier. Tom Fiacre a aussi rejoint Theux, tout comme Lauren Caubergh, en provenance de La Spéciale Aywaille. « Lui, ce sera un monstre dans une ou deux saisons, il est vraiment très fort » avance Antoine. Le matricule 2061 a également enregistré la venue de Romain Klassen. « Il voulait rejouer avec des potes » détaille l’Aqualien de souche. « Il faut lui laisser un peu de temps pour revenir à niveau, mais il est déjà parfois d’une facilité déconcertante. »
Antoine fait partie d’une famille de basketteurs.
Un effectif qui a fière allure et qui explique, en partie, les bons résultats enregistrés depuis septembre. « Nous nous serrons tous les coudes et nous tirons tous ensemble dans la bonne direction » s’enthousiasme Antoine. « Le groupe est complet, avec de bons intérieurs et John Collard qui est un gros shooteur. Les rotations sont bonnes et il n’y a pas de baisse de régime lors des remplacements. » Le tout sous la férule de Benjamin Hella. « C’est sa troisième année avec nous. Comme il vient de plus haut, il a peut-être éprouvé quelques difficultés au début » concède l’ailier theuxtois. « Mais nous progressons tous ensemble et il fait de l’excellent travail. »
Un véritable kangourou
Un entraineur qui visait le top 6 au départ. « Mais avec de grosses individualités, un collectif qui tourne et un groupe au complet lors des entrainements, nous sommes désormais parmi les quatre formations de tête et avons revu nos objectifs à la hausse » nous dit Antoine, qui refuse pourtant de s’emballer. « Nous n’avons pas encore joué Welkenraedt, qui est très costaud, tout comme Sfx-Saint Michel. Nous visons le top 3 au terme d’un deuxième tour qui s’annonce captivant. »
D’autant plus que le talentueux ailier prend beaucoup de plaisir à être membre du club de Theux. « Nos infrastructures sont exceptionnelles, nous avons un super comité et un Président très présent. Nous sommes à fond sur le terrain et à la buvette. Notre esprit d’équipe est constant, même dans la défaite » sourit Antoine.
Passionné par la balle orange, il suit de près les performances de son jeune frère, Robin, qui évolue à l‘échelon inférieur à La Spéciale Aywaille. « Ce qu’il fait est impressionnant pour quelqu’un qui n’avait plus touché un ballon depuis deux ans. Il s’entend très bien avec ses coéquipiers et, à l’instar de toute son équipe, je le trouve physiquement très bien. Et puis, c’est un Horrion, donc il saute comme un véritable kangourou. Mais tout de même moins haut que moi » conclut Antoine dans un grand éclat de rire.