Van Rossom brille sur les rives du Bosphore

A Istanbul, Sam Van Rossom a livré une prestation trois étoiles pour conduire Valence à la victoire.

Vendredi, les Belgian Lions brillaient de mille feux contre la République Tchèque pour conserver leur brevet d’invincibilité. Retenu par son club de Valence qui dispute l’Euroleague, Sam Van Rossom n’était pas du voyage en Lituanie.

Qu’à cela ne tienne, comme pour faire hommage à ses compatriotes qui avaient plus tôt ferraillé avec des Tchèques sans provision, l’expérimenté meneur a endossé le costume de super héros dans le choc contre le Fenerbahçe Istanbul. Visiblement très à son aise dans la cité stambouliote – dont l’exubérant public ne pouvait évidemment être présent – et en réussite offensivement, Van Rossom a livré une prestation trois étoiles: 20 points à 70% aux tirs et 5 passes décisives. Surtout, le Belge fut décisif dans le money time en scorant les six derniers points de Valence.

Après un premier quart équilibré (17 à 16), les locaux, toujours privés de Nando De Colo, appuyaient sur le champignon. Bobby Dixon (16 points, 5 rebonds et 5 passes) et Dyshawn Pierre (18 pions) prenaient leurs responsabilités et permettaient à la phalange turque de prendre le large. D’une claquette-dunk « on the buzzer », Jan Vesely (10 points et 4 rebonds) faisait 43-33.

Au retour des vestiaires, dans le sillage de son distributeur belge et du bondissant Derrick Williams (13 points et 3 rebonds), les Espagnols stoppaient l’hémorragie et commençaient à grignoter leur retard. A la demi-heure, la moitié du job était fait alors que le marquoir affichait 64-59. Dans la dernière ligne droite, les Ibères se montraient plus adroits et Valence l’emportait 86-90.

« L’arbitrage est une école de vie »

Très jeune, Adin Gojak a attrapé le virus – bien plus réjouissant que le Covid-19 – de l’arbitrage et a rapidement gravi les échelons. Entretien avec un « ref » bien dans ses baskets.

Adin, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Adin, j’ai vingt ans, je suis étudiant à HEC Liège en ingénieur de gestion et je viens de la région de Verviers.

C’est là que tu as commencé à jouer au basket ?

Oui, j’ai commencé à l’âge de six ans à SFX et j’y suis resté quelques années avant de partir à Pepinster où j’ai joué jusqu’à mes seize ans. A ce moment-là, j’ai mis un terme à ma « courte carrière » de joueur pour pouvoir me consacrer plus intensivement à l’arbitrage.

Qu’est-ce qui te plait tant dans ce sport ?

Ce qui me plait sur un terrain de basket c’est que, aussi bien les joueurs que les coachs, les supporters ou même les arbitres, nous partageons tous, chacun à notre manière, la passion de la balle orange.

Tu as commencé l’arbitrage très jeune. Pourquoi ?

En effet, j’ai commencé l’arbitrage très tôt, à Pepinster, sur les conseils de mon père qui trouvait que je râlais beaucoup trop à son goût sur des personnes qui faisaient pourtant de leur mieux pour arbitrer. Il m’a donc proposé de suivre les cours d’arbitrage, ce que j’ai fait uniquement pour découvrir une autre facette de mon sport et prouver à mon père que j’avais raison de râler. Une fois le sifflet aux lèvres, j’ai remarqué que ce n’était pas si facile. Il y avait des points de règlement dont je ne connaissais pas l’existence ainsi que l’exigence et la pression de certains acteurs – et oui, cela commence très jeune. C’était de multiples raisons de ne pas continuer dans cette voie mais, en ce qui me concerne, c’est ce qui m’a justement poussé à persévérer et m’a même convaincu de m’investir plus intensivement dans l’arbitrage. Je vais même aller plus loin: c’est ce qui, aujourd’hui, m’a appris à être exigeant envers moi-même.

« Honnêteté et capacité à se remettre en question »

Tu as rapidement gravi les échelons. A quel niveau siffles-tu désormais ?

Actuellement, je siffle dans les divisions nationales: TDM1, TDM2 et TDW1.

Qu’est-ce qui te passionne dans l’arbitrage ?

L’arbitrage est une école de vie. C’est là que j’ai appris ce que c’était d’avoir des responsabilités, de prendre des décisions mais aussi la communication et tant d’autres choses qui me sont utiles au quotidien dans ma vie de tous les jours. Mais ce qui me plaît par-dessus tout, ce sont les moments passés avec toutes les personnes que j’ai rencontrées notamment des collègues dont certains sont devenus des amis et avec qui j’ai passé d’excellents moments.

Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir arbitre et, de facto, un bon arbitre ?

Je pense que ce sont avant tout l’honnêteté et la capacité à se remettre en question. La communication me semble aussi importante mais elle viendra, selon moi, par la capacité à se remettre en question.

Quelles sont tes ambitions dans l’arbitrage ?

Il y a l’ambition de fournir la meilleure qualité d’arbitrage aux deux équipes, à chaque match et durant toute la saison. Ensuite, il y a l’ambition de carrière, c’est-à-dire un jour, peut-être, pouvoir arbitrer dans de prestigieuses compétitions européennes et internationales.

« Laurent Beck, un ami et un mentor »

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu es arbitre ?

Il y en a vraiment beaucoup… Celui qui me vient spontanément en tête, c’est un match amical entre les équipes nationales U16 de la Belgique et des Pays-Bas. J’ai eu la chance d’arbitrer ce match avec Tom De Lange – un arbitre belge FIBA – et Laurent Beck qui se trouve être un ami et un mentor pour moi.

Durant ce second confinement, continues-tu à t’entretenir physiquement ou à étudier les règlements pour être prêt en cas de reprise ?

Oui, absolument. A l’inverse du premier confinement lors duquel je me suis mis au repos, je profite de ce second pour faire beaucoup de renforcement musculaire et de la course à pied. J’aime aussi beaucoup regarder les compétitions européennes, que cela soit l’Euroleague ou la FIBA Champions League. Il y a toujours quelque chose à retirer de ces matchs: le placement, le management et tant d’autres choses.

Que dirais-tu à un jeune pour le convaincre de tenter l’aventure de l’arbitrage ?

Je lui dirais de se lancer ! Cela ne coûte rien d’essayer. Au contraire, il pourra voir son sport d’une autre manière, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre à prendre des décisions et à gérer son stress mais aussi se faire un peu d’argent de poche – même si ceux qui ne font ça que pour l’argent arrêtent généralement assez vite.

Et enfin, comment décrirais-tu le basket liégeois ?

Des Ardennes à la Côte, le basket belge en général est une grande famille. Une famille qui attend patiemment la fin de cette crise du Coronavirus pour se réunir et jouer au basket.

Crédit photo: Marc Paulus

« Le temps que je reste en l’air n’est pas très long »

Que peut concrètement apporter Marc Gasol aux Lakers ?

Gasol aux Lakers, c’est l’un des gros coups d’une intersaison déjà réussie dans la Cité des Anges. L’Espagnol vient remplacer Dwight Howard et Javale McGee, deux joueurs dont le profil et les qualités sont radicalement différents. « Il y a des choses que je ne peux pas faire, je ne suis pas une menace en altitude » reconnait Gasol dans les médias. « Mais je peux faire pleins d’autres choses pour aider mes coéquipiers. »

L’impact du cadet de Pau devrait se faire ressentir des deux côtés du terrain. D’abord en défense, un domaine dans lequel excelle l’ancien Defensive Player of the Year. « J’essaie d’arriver dans certaines zones en avance sans sauter car le temps que je reste en l’air n’est pas très long. J’essaie donc d’utiliser mon instinct et ma science du jeu, la façon dont je l’étudie, pour arriver avant les autres attaquants. J’utilise beaucoup la communication en tant que pivot. Tu es derrière tout le monde. Je pense que la communication façonne la confiance et résout des problèmes. Je sais qu’elle sera très bonne. On sera tous sur la même longueur d’onde parce qu’au final la défense permet de gagner des matchs » détaille Gasol avant d’évoquer l’autre secteur dans lequel il peut apporter une aide précieuse aux champions en titre: l’attaque. « Je suis le genre de gars qui pense d’abord à faire des passes. LeBron marque quand il veut marquer. Donc il faut essayer de créer de l’espace, des angles d’attaque, d’occuper son joueur autant que possible. Ce sera un effort d’équipe avant tout. On verra ça sur le parquet quand on sera ensemble, c’est forcément différent quand tu imagines les choses de l’extérieur. »

De basketteur pro à vendeur de glaces à Miami

Après une belle carrière en France, en Italie et en Espagne, Michel Morandais s’est reconverti dans la vente de glaces et de crêpes à Miami.

Michel Morandais a toujours aimé les States. L’élégant shooteur passé par la France et l’Espagne s’était fait un nom en NCAA, avec quelques jolis cartons. Désormais retraité des parquets, Morandais est parti s’installer en Floride pour y développer un business étonnant: la vente de glaces et de crêpes. « C’est un business qui va bien avec la chaleur. Ce n’est pas évident avec la crise sanitaire mondiale mais on essaye de garder la tête au-dessus de l’eau. Je sors du basket mais mon père et mon frère sont aussi des entrepreneurs et le fait d’avoir grandi avec eux m’a permis d’avoir certaines connaissances. J’ai toujours eu la passion de la cuisine avant de faire du basket. Quand tu es pro, il faut se reconvertir. Je suis à la retraite mais il faut travailler quand même » rigole-t-il dans le podcast Espwa.

« Ostende a l’air très fort, comme chaque année »

Tant sur le plan sportif que scolaire, la seconde vague du Covid-19 n’est pas sans conséquences pour Tom Malempré. L’espoir liégeois se réjouit de retrouver la compétition et de faire ses grands débuts sur les parquets de D1. Interview.

Tom, comment vis-tu ce second confinement ?

Je suis très déçu que le championnat prenne cette tournure… Je me réjouissais beaucoup de commencer la saison et voilà qu’un nouveau confinement a tout chamboulé.

Celui-ci perturbe-t-il également tes cours à Sainte Marie ?

Oui, assez car j’ai tous mes cours en ligne, ce qui est très différent des cours en présentiel.

Qu’est-ce qui te manque le plus en cette période ?

C’est sans aucun doute le rythme de la compétition ou d’un championnat et, évidemment, les matchs avec de l’ambiance et une salle remplie…

Comment cela se passe-t-il avec Liège Basket ?

Pour l’instant, nous n’avons plus d’entrainements collectifs donc nous nous contentons de quelques entrainements individuels. J’en profite donc pour jouer énormément chez moi et continuer de bosser sur mon physique durant cette nouvelle « trêve » forcée.

As-tu un peu suivi le début du championnat de D1 et qui vois-tu déjà comme favori ?

Oui, j’ai regardé les quelques matchs qui se sont joués et je me réjouis de pouvoir affronter mes futurs adversaires à partir de janvier ! Comme chaque année, Ostende a l’air très fort, à l’image de ses bonnes performances en Coupe d’Europe.

Crédit photo: JPh Ciraolo

Les Lions cartonnent sous Gjergja… Tout un symbole !

A l’instar des Cats, l’équipe nationale masculine vit de très beaux jours… Et cela fait plus de 2 ans que cela dure !

Nous devons certes parler d’un groupe mais il n’empêche un nom mérite toutefois de ressortir, celui de Dario Gjergja ! A sa tête, les Lions sont irrésistibles. Au-delà même d’un bilan comptable parfait jusqu’ici (7 succès en autant de rencontres), c’est le visage affiché par les Lions lors de chaque sortie qui impressionne.  

Dans cette équipe, pas de star, mais du cœur ! La force des Belges, c’est d’abord un collectif des deux côtés du terrain, un appui sur une défense imperméable et une intensité de tous les instants qui permettent de dérouler et surtout de voir le cuir partagé en attaque.

L’un des plus gros motifs de satisfaction réside certainement dans le fait que les Belgian Lions ne se contentent pas de paraître derrière une étiquette de « petit pays ». Face à des formations qui transpirent le basket comme la Lituanie, pas de complexe, même lorsque plusieurs cadres sont absents (Tabu, Serron, De Zeeuw, Van Rosom, Bako…) comme sur cette seconde fenêtre.

Un perfectionnisme de bon aloi et la recette de la gagne

Car ne comptez pas sur le mentor Belgo-Croate, dont le perfectionnisme n’est plus à démontrer, pour se chercher des excuses. Ce qui fait aussi sa renommée et lui forge une solide réputation, même bien au-delà de nos frontières, ce sont ses qualités de formateur, certes strictes, mais capable de transformer et de mettre en confiance tout basketteur évoluant sous ses ordres.

Doit-on dès lors encore s’étonner de voir les couleurs noire, jaune, rouge dans une aussi belle dynamique ? Peut-être pas tant que cela lorsqu’on connait tout le travail effectué par le tacticien depuis plus d’une décennie sur les parquets de Belgique. Ce dernier connait les recettes de la gagne. Avec cet entraineur à la barre, le message semble claire : avec de l’application et de l’implication, le talent national s’octroit le droit de regarder bon nombre d’opposants dans le blanc des yeux !

Beaucoup, même ceux qui se retrouvent quelques fois gênés par ses excès en bord de touche en EuroMillions League, reconnaissent qu’il est l’homme idéal pour mener à la baguette notre vivier de joueurs nationaux.  Depuis sa prise de fonction, force est de constater que Gjergja et son staff insuffle un climat de travail optimal qui semble extrêmement fédérateur. Plus que jamais, avec ce coach emblématique du pays, les observateurs ont désormais la certitude – et le plaisir qui en découle – de suivre un groupe déterminé quelles que soient les circonstances.

Compte tenu de tout ceci, le ticket pour la qualification à l’Euro ne serait qu’une récompense des plus logiques qui clôturerait sans la moindre rature une première étape de l’ère Gjergja sélectionneur. Et au vu de l’ambitieux prologue, on peut s’attendre à ce que la suite de l’histoire nous offre encore de belles pages… !

Loïc DINON

Ajay Mitchell est dans la place !

Contre le Brussels, Ajay Mitchell a régalé ! Mais face à lui, Louis Hazard et William Robeyns ont livré d’excellentes prestations pour offrir la victoire au Brussels, 77-88. Reportage.

En marge de la rencontre des Belgian Lions avait lieu une joute amicale entre Limburg et le Brussels. Battus à Alost mercredi, les Bruxellois avaient à cœur d’engranger un résultat positif. Pourtant, c’étaient Marnegrave (2 points et 3 passes) et ses coéquipiers qui prenaient le meilleur départ pour se détacher à 9-5 après cinq minutes de jeu. Les entrées de Hazard (14 points à 80% aux tirs et 100% aux lancers) et de Robeyns (7 points et 7 passes décisives) – meilleur passeur de la partie – permettaient au Brussels de recoller au score et de passer devant à la sirène: 15-16.

Au début du second quart, les échanges étaient équilibrés. Mukubu (11 points, 9 rebonds et 6 passes) au four et au moulin, Ajay Mitchell (17 points à 60% aux tirs et 5 passes) percutant et leurs partenaires résistaient bien aux Bruxellois. C’était 28 partout après quinze minutes. Les troupes de Ian Hanavan serraient alors la vis derrière tout en trouvant des solutions devant et creusaient un écart qui allait par la suite se révéler déterminant. A la pause, le marquoir affichait 34-43.

Au retour des vestiaire, le scénario de la fin de la première période continuait. Louis Hazard piégeait Niels Marnegrave sur une tentative de fade-away. L’ancien de Liège Basket convertissait ses deux lancers, c’était 46-55 à la demi-heure. Les Limbourgeois voyaient alors leurs adversaires réussir à accroitre inexorablement leur avance. A la demi-heure, la messe semblait dite: 52-67.

Pourtant, dans le dernier quart et malgré un parquet glissant, les locaux n’allaient pas abdiquer. D’un joli tir tête de raquette, Ajay Mitchell – très remuant dans le money time – maintenait l’espoir chez les hôtes d’un soir. Ian Hanavan prenait alors – excellente décision – un temps-mort pour replacer ses ouailles. Au sortir de celui-ci, Hazard la jouait finement pour déjouer la pression défensive limbourgeoise et obtenir deux lancers mais Mitchell servait alors idéalement Désiron d’abord, Depuydt ensuite. Cela ne suffisait toutefois pas et le Brussels assurait sa victoire, 77-88.

Les clubs ont besoin d’un réel coup de pouce

Un large sondage de l’AISF permet de mieux appréhender le modèle économique des clubs sportifs amateurs en Fédération Wallonie-Bruxelles et de constater à quel point la crise sanitaire les touche de plein fouet.

« L’AISF a mené un large sondage sur le modèle économique des clubs sportifs amateurs en Fédération Wallonie-Bruxelles » communique l’AISF. « Cette analyse permet de constater que de lourdes menaces pèsent sur les recettes des clubs. En effet, les cotisations représentent 42,4% de celles-ci. Quant aux buvettes, évènements (tombolas, soirées, soupers, tournois …), ventes de matériel, etc., ils permettent des rentrées pour 41%. Le sponsoring se fixe lui à 9,1%. Ces trois postes, qui représentent un total de 92,5% des recettes, sont en grande diminution, voire proche de zéro. En effet, la limitation très stricte des activités sportives, la fermeture des buvettes ou encore les difficultés rencontrées par les entreprises qui sponsorisent les clubs, démontrent aisément la nécessité de mettre en place des mesures fortes d’aides au mouvement sportif. »

Un constat limpide. « Si certaines dépenses ont été réduites, elles n’en demeurent pas moins nécessaires pour maintenir les clubs en vie. Les fédérations sont elles-mêmes en difficulté financière et, si certaines d’entre elles ont pu faire un geste vis-à-vis de leurs clubs, elles ne seront pas en mesure de compenser le manque de recettes de ceux-ci » explique encore l’AISF. « Par ailleurs, cette enquête a permis de faire le constat de la nécessité pour les clubs sportifs, grâce au travail de milliers de bénévoles, de diversifier leurs rentrées pour offrir à leurs membres la possibilité de pratiquer leur sport dans de bonnes conditions et avec un bon encadrement. À ce titre, on peut relever que les seuls postes de dépenses liés à l’infrastructure (location, entretien, charges), au lien à la fédération (en ce compris les assurances) et à l’encadrement sportif et administratif représentent 52,9% et ne sont donc pas couverts complètement par les cotisations (42,4%). Cette diversification des recettes démontre aussi que différents niveaux de pouvoirs peuvent intervenir pour aider le sport amateur et l’AISF se félicite de l’initiative de la Ministre des Sports en FWB de les réunir début décembre. »

Concrètement, de nombreux clubs sportifs amateurs, et donc de nombreux clubs de basket, se trouvent actuellement dans une situation économique précaire et ont bien besoin d’un coup de pouce des fédérations et des autorités. « L’AISF qui représente 62 fédérations reconnues, plus de 7.000 clubs affiliés, 120.000 bénévoles, près de 700.000 sportifs affiliés et des milliers d’emplois directs et indirects, réclament aujourd’hui des mesures supplémentaires pour que le secteur sportif puisse continuer à offrir aux citoyens de tous âges une activité sportive et physique, du lien social, un partage de valeurs de respect et une bonne santé physique et mentale.
Rappelons aussi que l’AISF réclamait, déjà avant la crise sanitaire, un doublement du budget « sport » qui ne représente que 0,5 % du budget global de la FWB »
conclut l’AISF.

Superbe entrée en matière des Lions

Superbe victoire des Belgian Lions qui ont livré une excellente prestation pour dominer la République Tchèque et demeurer invaincus dans ces qualifications. Reportage.

Pour son premier match de son dyptique à Vilnius, la Belgique affrontait ce vendredi la République Tchèque. Dario Gjerga décidait d’aligner Lecomte, Obasohan, Mwema, Gillet et Tumba dans le cinq de départ. C’était le Liégeois Gillet qui déflorait la marque côté belge pour faire 3-2. Après un nouveau triple de leur adversaire, les Lions poussaient l’accélérateur. Après un panier et une interception d’Obasohan (excellent dans cette partie), Jean-Marc Mwema plantait deux triples et un post-up pour propulser la Belgique à 6-14.

Les Tchèques stoppaient l’hémorragie mais Lecomte enfilait deux paniers, imité ensuite par Obasohan from downtown. C’était 10-19 après cinq minutes et temps-mort de la République Tchèque. Au sortir de celui-ci, les concurrents des Belges pesaient au rebond offensif tandis que Dario Gjergja effectuait ses premières rotations avec Van Vliet et Van Wijn pour remplacer sa paire d’intérieurs. A peine monté au jeu, Akyazili plantait un triple et deux lancers pour faire passer le score de 15-22 à 15-27. Dans les dernières secondes du premier quart, sur contre-attaque, les Tchèques faisaient 17-27

L’étincelle Libert

Le début du second quart appartenait à Alex Libert. Après deux paniers d’Andy Van Vliet – ses premiers avec les Lions – qui faisaient du bien pour répondre à l’adresse des Tchèques, le capitaine du Spirou scorait sur contre-attaque avant de planter un gros shoot dans le corner et puis de profiter du plongeon d’Akyazili – qui déviait parfaitement le ballon pour son compère de backcourt – pour faire 25-37 et permettre à la Belgique de recreuser l’écart.

Balvin décidait alors de prendre le jeu offensif de sa formation en main et de peser de tout son poids – et de sa taille ! – dans la raquette belge. L’intérieur tchèque faisait un chantier aidant son pays à rester au contact. Heureusement, Libert encore, via un superbe floater par la planche, Tumba tête de raquette ainsi qu’Obasohan et Gillet derrière la ligne des 6,75 mètres répondaient parfaitement au coup de semonce du jeune pivot adverse. A la pause, c’était 36-47.

Obasohan, Van Wijn et Gillet: le trio de choc

Comme en première mi-temps, c’était Gillet qui marquait le premier panier belge pour faire 38-49. Mais contrairement au début de la première période, celui de la deuxième était davantage défensif et laborieux. Lecomte maladroit en pénétration, Tumba peu en réussite sur la ligne de réparation, les Belges subissaient l’agressivité et l’adresse des Tchèques. Cependant, Obasohan d’abord puis Van Wijn derrière l’arc donnaient de l’air à la Belgique. C’était 44-54 avant que Manu Lecomte ne vole un ballon et ne file en contre-attaque pour marquer après avoir mystifié son défenseur avec une feinte de passe derrière le dos.

Après un temps-mort adverse, la Belgique remontait sur le terrain avec l’envie de dresser les barbelés. Les Lions volaient des ballons et Gillet allumait de loin avant que Retin Obasohan, insaisissable, n’inscrive un lay-back acrobatique. L’arrière belge servait ensuite Van Wijn dans le corner et puis, après une nouvelle interception, envoyait le pensionnaire de Dijon au alley-oop. Le banc belge exultait, c’était 46-66. Balvin, gêné par sa cheville, ne revenait pas au jeu après le temps-mort tchèque. Van Wijn, idéalement servi par Gillet, puis Obasohan, sur contre-attaque et grâce à l’assist de l’ancien Giant après un solide rebond de l’actuel Ostendais, fixaient le score du troisième quart-temps: 51-70.

Les Lions toujours invaincus !

Le dernier quart était une formalité pour les Lions. Gillet démontrait toute son importance dans le dispositif belge et nos compatriotes ne lâchaient rien même si la réussite était moins présente. Libert envoyait Tumba à l’alley-oop, c’était 56-78 à cinq minutes du terme. L’écart se creusait inexorablement, Gjergja faisait tourner son banc et Michael Gilmore profitait de ses premières minutes avec les Lions. Akyazili réalisait une action de grande classe pour faire 60-88 alors que le match se terminait presque en roue libre. Score final: 62-90.

Les Lions ont parfaitement rempli la première partie de leur contrat et conservent leur invincibilité dans cette campagne de qualifications. Rendez-vous dimanche contre la Lituanie avec une possible ticket pour un cinquième Euro consécutif à la clé !

Boukichou (encore) avec Crevecoeur

On s’en doutait depuis un certain déjà, le couple bruxellois se reforme du côté de Gravelines. Du moins jusqu’à la mi-janvier. Mestdagh et De Zeeuw, de leur côté, n’ont pas loupé leurs débuts à Schio et à l’Hapoel Holon tandis qu’Angola prend aussi la direction d’Israël où des retrouvailles l’attendent… Ce sont les infos d’EMCE.

Le Bruxellois rejoint Serge Crevecoeur et… son frère Younes à Gravelines

L’arrivée de Khalid Boukichou (28 a, 2,08 m, photo), c’était l’Arlésienne de la Côte d’Opale : on ne cessait de l’annoncer sans le voir débarquer. Cette fois, tout est réglé puisque l’imprévisible géant bruxellois défendra les intérêts du BCM Gravelines jusqu’au 15 janvier prochain. Il sera, en effet, le pigiste médical en remplacement de l’Israélien, Itay Segev (blessé). Un statut qu’il avait honoré en 17/18 lorsqu’il avait déjà rejoint Serge Crevecoeur à Pau/Orthez. Amusant : chez les « Maritimes », il jouera un peu en famille puisque son jeune frère Younes (17 ans) évolue également au Sportica en équipes de jeunes.

Débuts victorieux pour Kim Mestdagh et Maxime De Zeeuw

Dès mercredi soir, Kim Mestdagh (5 pts, 7rbs) prenait part au derby de D1 italienne opposant Lupari à Schio. Et ce, pour le compte de la 9e journée de championnat. Il n’y avait pas vraiment photo puisque les nouvelles couleurs de notre « Cat » imposait aisément leurs vues à 56-76. A noter qu’elle faisait partie d’emblée du cinq de base. Hier, l’Hapoel Holon disputait un 1/16e de finale de la Coupe d’Israël sur le terrain du Maccabi Hod Hasharon (D2). L’occasion pour Maxime De Zeeuw d’étrenner son nouveau maillot. Avec bonheur puisque son équipe d’adoption filait à 31-76, au cap de la demi-heure, pour conclure à 50-90. Soit, la préparation idéale avant le rendez-vous de dimanche (lire ci-dessous)…

Cap sur Israël, aussi, pour Braian Angola à Ironi Ness Ziona (D1)

Quand il annonçait son départ du Partizan Belgrade, on savait que Braian Angola (26 a, 1,98 m) ne resterait pas longtemps sur le carreau. Pour preuve, il vient de s’engager avec la phalange israélienne de D1 de l’Ironi Ness Ziona. Là-bas, l’international colombien aura pour équipier Kwan Cheatham (25 a, 2,06 m, Willebroek de 17 à 19). Et il y a tout lieu de penser que l’ancien Ostendais sera aligné, dès dimanche soir, à… l’Hapoel Holon d’un certain Maxime De Zeeuw. La boucle est bouclée.

La télé crève l’écran

Sûr que vous gouterez cet après-midi devant votre télé en suivant sur VOOsport World ou sur la VRT (15 h 25) le duel entre nos Lions et les Tchèques. Votre souper à peine avalé, retour devant l’étrange lucarne (VOOsport World 2, 20 h 45) pour ASVEL – Barcelone, en Euroligue. On croise les doigts pour le « petit frère »… Enfin, dimanche (18 h 25), retour des Belges contre les Lituaniens sur VOOsport World ou la VRT.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BCM