« Situation folle, quelque chose d’irréparable »

Après le revers contre les Lakers, James Harden en avait gros sur la patate mais refusait de faire son auto-critique. Vous avez dit leader ? Plus globalement, le comportement détestable d’Harden est à l’image de cette nouvelle génération de basketteurs nombrilistes souhaitant prendre la tangente à la moindre contrariété et lorsque les résultats ne suivent pas. Qu’il semble loin le temps des Magic, Bird, Jordan, Ewing, Olajuwon, Kobe, Duncan et Nowitzki !

La nuit passée, les Lakers se sont imposés à Houston 100 à 117 sans que les Texans ne semblent en mesure de résister à James (26 pions), Davis (19 points et 10 rebonds) et toute leur clique. De quoi agacer James Harden qui, quelques jours après s’être montré pourtant plus rassurant, confirme ses envies d’ailleurs.

« J’adore cette ville. J’ai fait tout ce que j’ai pu. Cette situation est folle. C’est quelque chose d’irréparable. Nous sommes très loin du niveau de cette équipe – les Lakers – et même des autres grosses formations de la ligue. On n’est pas assez fort, niveau talent, niveau alchimie, tout. C’était très clair lors des deux derniers matches » a déclaré Harden.

Avec un bilan de quatre revers en cinq matchs depuis son retour et quatre matchs consécutifs à vingt points ou moins, Harden n’est pas non plus étranger aux résultats médiocres de la franchise texane. Son absence de remise en question confirme que ses qualités de leader sont limitées et cela ne va pas encourager les autres franchises à faire tapis pour l’acquérir.

Cependant, les dernières déclarations du barbu texan ont eu raison de la patience de ses dirigeants – et de ses coéquipiers ! – qui se sont empressés de l’envoyer à Brooklyn après l’avoir prié de rester chez lui.

Le comportement d’Harden est assez symptomatique de cette nouvelle génération de basketteurs – heureusement pas tous ! – assez nombrilistes et qui estiment avoir le droit de changer de crèmerie – et vont au bras de fer pour y arriver – lorsque les résultats ne suivent pas alors que, justement, ils sont (très) grassement payés pour amener des victoires à leurs franchises. Qu’il est loin le temps des Magic, Bird, Olajuwon, Jordan, Malone, Ewing et même Kobe, Duncan et Nowitzki !