« J’aime créer pour mes coéquipiers »

 

Avant un déplacement crucial à Neufchâteau, nous partons à la rencontre du meneur explosif -il y a du Thomas Heurtel en lui- du BC Ninane, Raphael Allemand. Entretien avec une jeune homme sympathique et un basketteur talentueux.

 

Raphael, depuis combien de temps pratiques-tu le basketball?

J’y joue depuis que j’ai cinq ans. J’ai commencé à Alleur avant de rejoindre Liège à seize ans. J’y ai d’abord évolué en D2 puis en Espoirs tout en faisant partie du groupe D1. C’est désormais ma deuxième saison à Ninane, un club que j’ai rejoint pour finir mes études et continuer de pratiquer à un bon niveau.

Et tu as d’ailleurs fini tes études cette année?

Tout à fait, je suis kinésithérapeute depuis juin.

Dans ta deuxième saison à Ninane, comment décrirais-tu ce club?

Il s’agit d’un club familial et avec une ambiance de feu. Tout le monde s’y sent bien grâce à des bénévoles qui se donnent à fond en coulisses pour que celui-ci tourne de la meilleure des manières. Il y a toujours plein d’activités organisées par le club pour rassembler ses membres.

Chez les Calidifontains, tu as l’opportunité d’évoluer avec deux sommités à leur poste, Xavier Colette et Sébastien Maio. Cela accélère-t-il ta progression?

C’est évident que jouer avec des gars qui possèdent une telle expérience est toujours très enrichissant, pour n’importe quel joueur à vrai dire. Ils prodiguent de nombreux conseils qui sont utiles et intéressants à emmagasiner.

 

 

« J’aime créer pour mes coéquipiers »

 

D’un point de vue collectif, cette saison est mi-figue, mi-raisin. D’un point de vue plus personnel, comment juges-tu ta saison?

Celle-ci n’a pas trop mal commencé, avec plusieurs bons matchs et des victoires à la clé. Mais depuis quelques rencontres, je suis moins constant. Il faut que je parvienne à élever mon niveau de jeu, comme chacun dans le groupe, pour arriver à notre objectif.

Comme décrirais-tu ton jeu?

Je suis un meneur qui joue d’abord pour les autres et qui essaie de créer. Mais, bien évidemment, comme tout le monde, j’aime aussi shooter.

Quel regard portes-tu sur le championnat de TDM1 et le niveau de celui-ci?

C’est indéniablement un très bon niveau, grâce, notamment, à plusieurs anciens joueurs de D1 ou même des jeunes provenant d’effectifs actuels d’équipes professionnelles.

Poursuis-tu l’objectif d’évoluer plus haut à moyen terme, donc en première division?

Avec le métier de kiné que j’ai débuté en juillet, je pense qu’il me sera difficile d’évoluer au plus haut niveau en tant que pro.

 

 

« Porter le maillot de l’équipe nationale reste spécial »

 

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

J’en ai plusieurs, bien évidemment! Tout d’abord, chaque titre remporté en juniors à Liège ainsi que la Coupe AWBB. Je pense aussi à la saison où nous avons été invaincus en Espoirs: 36 victoires en autant de matchs. D’avoir été champions en R1 avec Liège aussi reste un excellent souvenir, tout comme le titre en pupilles avec Alleur. Ensuite, les sélections nationales  U16 et U18 restent de très agréables souvenirs. C’est toujours très spécial et un véritable honneur de porter la vareuse de son pays.

Hormis le basket, as-tu d’autres passions?

J’apprécie le sport en général, je m’y intéresse constamment. Maintenant, je considère aussi mon métier comme une passion. La kiné est perpétuellement en train d’évoluer donc j’aime rester « à la une » des nouvelles techniques pour être un bon thérapeute. Enfin, passer du temps avec mes amis, ma famille et ma copine est également important pour moi.

Si tu pouvais inviter trois personnes à dîner, vivantes ou non, célèbres ou anonymes, quelles seraient-elles?

Tout d’abord LeBron James car c’est mon basketteur préféré. Puis aussi Antonio Conté, l’entraineur italien de football, pour connaître ses notions de coaching. Et le troisième, ce serait Rafa Nadal car son approche mentale du sport est très intéressante pour chaque compétiteur.

Enfin, un mot sur ta soeur qui joue à l’ASVEL, comment juges-tu son évolution?

Elle progresse de jour en jour au contact des entraineurs et joueuses professionnels depuis ses dix-huit ans. Partir dans un championnat étranger, un des meilleurs européens en plus, lui a encore permis de franchir un cap dans son jeu. Elle a encore de nombreux points à améliorer, elle les connait d’ailleurs car nous lui en parlons souvent, mais je suis certain qu’elle fera une grande carrière en Europe car elle sait se remettre en question à chaque fois.

 

Huy fait un grand pas vers le maintien

 

On n’arrête plus l’Union Huy! Depuis que Lionel Bosco a repris les rênes de l’équipe, les Hutois enchainent les succès. Ce jeudi, Jaco et ses coéquipiers ont remporté leur quatrième victoire d’affilée, face à Waterloo, et ont réalisé un grand pas vers le maintien.

 

« Cette saison, nous voulons vraiment nous maintenir afin de permettre aux jeunes de continuer leur apprentissage et leur progression » nous confiait le Président hutois, Alain Bernard, durant la trêve. A ce moment là, Huy était mal embarqué et venait de nommer Lionel Bosco à la tête de l’équipe.

Depuis lors, l’Union n’a plus mordu la poussière et reste sur une série en cours de quatre victoires. A Kain, contre Andenne et Maffle et ce jeudi face à un concurrent direct, Waterloo. Un beau succès, 76 à 63, qui permet aux Mosans de prendre de l’avance sur leurs poursuivants. A égalité avec La Rulles, les jeunes de Huy devancent -largement- trois formations au classement. De quoi voir le spectre de la relégation s’éloigner. Tout bénéfice pour les Noir et Jaune et le basket liégeois.

L’aventure paloise de Serge Crevecoeur se termine

 

Serge Crèvecoeur n’est plus l’entraineur de l’Elan Bearnais. Le Bruxellois et sa direction se sont séparés  suite à l’absence de résultats. Dommage tant l’ancien mentor du Basic Fit Brussels possède toutes les compétences pour amener une réelle plus-value à une équipe.

 

Le technicien bruxellois et Pau, c’est fini. Et c’est un véritable crève-coeur tant l’histoire était belle! « Si on m’avait dit, il y a 10 ans, que j’allais me retrouver dans cette situation, je ne l’aurais pas cru. Mais ce n’est que du bonheur » nous avait-il confié quelques temps après sa prise de fonction. Et tout avait d’ailleurs démarré sur les chapeaux de roues pour une équipe paloise qui enchainait les succès. Mais depuis, c’est la dégringolade au classement. A tel point que Pau ne compte qu’une victoire d’avance sur les deux premiers reléguables, Boulazac et Hyères-Toulon. Et comme souvent dans ces cas là, c’est le coach qui trinque.

Pourtant, un peu plus tôt dans la semaine, Didier Gadou, le Directeur exécutif du club palois soutenait son entraineur. « Ceux qui poussent depuis plusieurs semaines au départ de Serge Crevecoeur peuvent ranger leurs couteaux. Le club n’a pas l’intention de s’en séparer, ni les moyens d’ailleurs, alors que le coach belge est sous contrat jusqu’en juin 2019 » déclarait-il alors à Sud Ouest.

 

 

Serge Crevecoeur était pourtant l’homme de la situation

 

Ce soutien aura visiblement été de très courte durée, Pau décidant de se séparer du technicien belge malgré un contrat de deux ans qui liait les deux parties. C’est Laurent Villa, l’adjoint de Serge Crevecoeur qui reprend les rênes de l’équipe.

Cette séparation est regrettable. Au-delà des compétences unanimement reconnues du Bruxellois, il met en lumière l’instabilité du métier d’entraineur et le peu de logique de certains choix. Certes, le coach est toujours le premier fusible à sauter lorsque les résultats se font attendre. Cela coûte moins cher que de changer la moitié de l’effectif en place. Mais il faut du temps à un coach pour instaurer sa philosophie de jeu au sein d’une équipe. D’autant plus quand celle-ci connait une préparation tronquée et de nombreuses blessures. A Liège & Basketball, nous sommes persuadés que Serge était la personne idéale pour aider Pau à atteindre ses objectifs. Le juger sur une aussi courte période, si peu significative en somme, relève d’un manque de vision à moyen terme. Nul doute que le talentueux entraineur qu’est Serge saura rebondir et trouver un challenge à la hauteur de ses compétences et de son enthousiasme.

 

« Le maintien est largement possible »

 

Wanze connait une saison compliquée eu deuxième Provinciale. L’opération maintien a été lancée et le club mosan veut croire en ses chances.

 

« L’équipe était mal balancée au départ » nous explique Mike De Keyser. « Nous avons ensuite rajouté deux joueurs supplémentaires qui font du bien. Mais nous savons que nous allons devoir cravacher pour nous maintenir. Il faut continuer à travailler le plus sérieusement possible et encore aller chercher quatre ou cinq victoires. Néanmoins, je pense que nous sommes sur la bonne voie. »

L’ancien basketteur professionnel est revenu à Wanze en octobre grâce à un concours de circonstances. « Lorsque j’ai été viré de Charleroi avant même le début de saison, j’étais dégoûté et je n’avais pas envie de me replonger dans le basket » se remémore-t-il. « Mais Wanze est venu me trouver avec un challenge intéressant. » Et l’aspect affectif a joué un grand rôle. « J’ai tout de même passé treize années dans ce club et j’avais la possibilité de coacher trois-quatre joueurs que j’avais accompagnés de la catégorie benjamins aux équipes seniors. »

Ce samedi, Wanze se déplacera à Aywaille pour y affronter le 4A. « Ca va être difficile » reconnait celui qui prendra en main la destinée de Waremme la saison prochaine. « Je regrette le faux-pas de la semaine dernière à Ans. Là, nous aurions dû nous imposer. » Les Mosans doivent encore rencontrer Waremme et Braives, deux formations moins bien classées. Le match contre Braives sera d’ailleurs l’avant-dernier de la saison, et il sera sans doute décisif.

Jordan débarque à Liège Basket

 

En remplacement de Tyler Larson, Liège a signé John Jordan, un meneur américain passé par la G-League.

 

Larson parti à Varèse, il fallait lui trouver un successeur. Le staff de Liège Basket ne s’est pas précipité afin de dénicher la perle rare. Et c’est John Jordan qui débarque chez les Principautaires annonce le club sur sa page Facebook.. S’il est trop tôt pour prédire si cette nouvelle recrue va pouvoir suppléer qualitativement Tyler Larson -qui était tout de même le meilleur joueur du championnat à l’évaluation– ce renfort va faire du bien aux Liégeois et permettre à Bojovic d’évoluer à sa position habituelle.

Jordan, un nom prédestiné pour la pratique du basketball… Le nouvel arrivant  est un petit format – 1,78 mètre pour 82 kilos- âgé de 25 ans. Il évoluait cette saison en Finlande. La saison dernière, il était membre des Raptors 905 en ligue de développement NBA. Il y affichait des moyennes de 5,9 points, 3,2 passes décisives et 1,1 interceptions en 17 minutes. Souhaitons la bienvenue au jeune point guard et beaucoup de succès avec sa nouvelle équipe.

« Merci à Tilff pour ces belles années »

 

Dépositaire du jeu de Tilff en P2, Pierre Vandersanden a décidé de quitter le club après plusieurs années de bons et loyaux services pour rejoindre La Spéciale Aywaille en troisième provinciale. Pour Liège & Basketball, Il explique son choix et revient sur ses belles années dans le club du bord de l’Ourthe.

 

Pierre, depuis combien de temps étais-tu à Tilff?

Un sacré bail à vrai dire. J’approchais d’une décennie sous le maillot bleu et blanc.

Qu’appréciais-tu particulièrement là-bas?

La mentalité du club, en premier lieu. Il s’agit d’un club ambitieux mais humain. Il existe une réelle proximité entre les joueurs des différentes équipes et les membres du comité, par ailleurs très actif. C’est une grande famille avec une ambiance de feu. Je garde en mémoire quelques souvenirs mémorables.

Pierre garde d’excellents souvenirs de Tilff.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre La Spéciale Aywaille?

J’ai été séduit par le projet mis en place par ceux qui ont repris le club et le dynamisme insufflé. Le challenge sportif proposé me titillait et j’avais très envie de rejouer avec mes anciens coéquipiers et de retrouver des amis d’enfance.

 

 

« M’amuser en pratiquant un basket compétitif »

 

Quels seront tes objectifs pour la saison prochaine sous le maillot aqualien?

Ceux-ci sont assez simples mais aucunement simplistes. Je veux m’amuser tout en pratiquant un basket compétitif et, pourquoi pas, jouer la montée.

Un brin de nostalgie apparait bien souvent lorsqu’on quitte un club dans lequel on a évolué pendant si longtemps. Que voudrais-tu dire aux club de Tilff et à ces membres?

Je remercie infiniment Tilff pour toutes ces belles années que je continuerai de chérir. Je remercie le club pour les belles fêtes vécues et l’ambiance qui anime l’entité depuis toujours. Enfin, j’adresse un merci tout particulier à mes coéquipiers qui m’ont fait et vu grandir. Merci Tilff!

 

Promotions internes à Spa

 

A Spa, une certaine continuité et un jeu des chaises musicales a été mis en place concernant le coaching des équipes seniors la saison prochaine.

 

Le club spadois vit une actualité mouvementée. Au niveau de l’effectif de l’équipe fanion, Julémont et Deblond rejoignent Pepinster tandis que le duo d’artificiers Delsaute/Hertay prennent la direction de SFX-Saint Michel pour ce qui annonce de fameux derbies et une âpre lutte pour les premiers rôles en R1. Les Bobelins enregistrent l’arrivée de Mertens en provenance de Sprimont comme l’annonce Jean-Jacques Bloemers à Sudpresse.

Au niveau du coaching aussi, pas mal de changements et un jeu des chaises musicales. Thomas Doneux ne sera plus à la tête de la TDM2 la saison prochaine. Il sera remplacé par Bruno Dagnely, l’actuel entraineur de la P1. Et pour prendre sa place à la tête de l’équipe thermalienne de notre élite provinciale, c’est Antoine Massart, coach de la P2 cette saison, qui reçoit une promotion et monte d’un échelon nous apprend L’Avenir. Une certaine continuité avec des techniciens qui connaissent bien la « maison spadoise ».

En deuxième provinciale, la formation du futur mentor de la P1 réalise une saison mi-figue mi-raisin. Dans une série dominée par le trio Etoile Jupille-Bellaire-Sainte Walburge, Spa est neuvième avec un bilan déficitaire de 6 victoires en dix-sept rencontres. Antoine, pur produit spadois dont les beaux-frères, Baptiste et Antoine Mottard, sont actifs du côté de Tilff, amènera toute son expérience à un effectif qui fait mieux que tenir sa place en P1 et vient d’ailleurs de faire tomber le leader du championnat, Aubel.

« Nous souffrons des absences »

 

Ce weekend, Aubel a mordu la poussière pour la deuxième fois de la saison, seulement. Une défaite à domicile, 68 à 77, qui permet à Neuville et Haut-Pré, éliminés en demi-finale de la Coupe, de revenir à hauteur des Aubelois. Xavier Hubert revient sur ce faux-pas et les importantes échéances à venir.

 

Xavier, une défaite surprenante à domicile…

Nous savions que nous aurions du mal à combler le départ à l’étranger de Demarteau et, malheureusement, Benja Deflandre est blessé et nous manquera encore en février. A cela, s’ajoutent des absences pour le boulot, notamment. Nous sommes d’ailleurs moins nombreux à l’entrainement et cela se paie cash. Pour pallier à l’indisponibilité de Deflandre, je joue à la mène avec Tim Palotai mais, du coup, on me « perd » sur le poste 2. Toutefois, je pense qu’avec une rotation supplémentaire en périphérie, nous aurions pu l’emporter dimanche dernier contre Spa.

Quels sont les enseignements à tirer de cette rencontre?

Nous avons bien géré les vingts premières minutes. En deuxième période, quelques signes de fatigues sont apparus. Pas tant dans la raquette où nous disposions de trois intérieurs mais bien en périphérie où quatre joueurs pour trois places, c’est une peu juste à ce niveau. D’ailleurs, leurs deux très bons ailiers shooteurs ont pris feu à la fin du troisième quart-temps, tant sur la zone -choisie pour se préserver des fautes- que sur la défense individuelle que nous avions reprise ensuite. Ce changement de défense  est sans doute arrivé trop tardivement, mais nous n’avions guère le choix, car Desert et Claes sont restés chauds jusqu’au terme de la partie, malgré le bon travail défensif de Beckers.

Avec également un impact offensif moindre?

Oui, nous marquons moins ici sans Fontaine, Gerarts et nos deux meneurs du premier tour: Deflandre et Demarteau. Ce sont quatre joueurs qui aliment habituellement le marquoir. A titre personnel, j’ai dû monter la balle trente minutes durant face à un « press » tout terrain, ce qui a inéluctablement influencé ma fraicheur en fin de match.

 

 

« Deux matchs cruciaux arrivent »

 

Cette deuxième défaite permet aussi à vos concurrent directs, Neuville et Haut-Pré de revenir à votre hauteur…

La tête du championnat va se jouer entre ce trio de tête qui est un cran au-dessus de ses poursuivants. Nous allons d’ailleurs rencontrer nos deux adversaires principaux ces deux prochains weekends. Autant dire que les quinze prochains jours seront cruciaux!

Vous excellez pourtant face aux ténors.

Nous avons en effet gagné tous les gros matchs, que cela soit contre Neuville, Haut-Pré, Saint Louis ou encore à deux reprises contre Ensival et Hannut. Par contre, nous sommes passés par la petite porte en Coupe contre la P2 de Tilff et avons été éliminé par la P2 de l’Etoile et nous sommes inclinés contre Waremme et Spa.

 

 

« Le championnat est encore long »

 

Mais terminer en tête reste toujours dans vos cordes?

Oui mais pour cela, il faudra d’abord remporter nos deux prochains matchs. Ces deux prochains weekend sont vraiment prépondérants et, malheureusement, nous aurons encore des absents pour ces deux rencontres. Ensuite, il faudra tenir jusqu’au bout sans reperdre des plumes contre des équipes du ventre mou. Le championnat est encore long puisqu’il reste onze parties à disputer.

Comment pouvez-vous parvenir à conserver ce leadership que vous possédez depuis le début du championnat?

Nous devons nous reconcentrer sur nous et reproduire un basket collectif en se donnant à 100%. Actuellement, vu le peu de joueurs alignés, nous nous préservons trop. Notre coach, vu la difficulté d’être dix à l’entrainement, nous a  intelligemment organisé deux matchs amicaux, contre la R2 de Visé et la R1 de SFX.

Te rappelles-tu d’un championnat aussi serré?

Oui, bien sûr, aussi serré en janvier, j’en ai déjà connu dans différentes divisions. Ce que je regrette, ce sont les appels pour des transferts qui arrivent trop tôt. J’ai moi-même déjà dû reporter trois propositions, car c’est encore trop tôt dans la saison. Construire une équipe pour la P1 ou la R2, c’est totalement différent. A Aubel, nous nous réunirons le mardi 13 février pour un premier tour de table.