Francis Torreborre à la poursuite de son rêve

 

Francis Torreborre poursuit un rêve, celui de devenir basketteur professionnel et de s’imposer durablement dans la rotation d’une équipe de l’EuroMillions Basketball League. Et si le parcours semble semé d’embûches pour le natif d’Alleur, celui-ci ne renonce pas. Une abnégation qui pourrait payer.

 

Francis Torreborre a de la dynamite dans les jambes et un rêve en tête. « J’ai la réputation d’être un joueur athlétique. J’ai réussi mon premier dunk à quatorze ans » nous précise-t-il. « Mais depuis mon passage à Liège où je jouais contre de gros prospects, j’ai pris goût à défendre et j’aime humilier mes adversaires de cette manière. » Des jambes de feu et une mentalité dont se sert le Liégeois pour tenter d’atteindre son objectif ultime, celui de s’imposer sur les parquets de notre première division nationale.

Cela fait désormais presque vingt ans que Francis taquine la balle orange. S’il a commencé à Ans, il migre ensuite à Awans où son coach de l’époque, Olivier Hoyou, sait le mettre en valeur en minimes et cadets AWBB. Il commence là aussi à se frotter aux adultes en participant aux entrainements P4 et R1. Précoce pour son âge, et malgré sa relative petite taille – 1 mètre 84 – il rejoint Alleur pour y effectuer ses premières saisons en senior, sous la férule de Vincent Trinon.

 

Un pied dans le monde pro

 

Il est alors repéré par Frédéric Wilmot de Liège Basket. « Je remercie vraiment Frédéric. C’est un super coach et c’est grâce à lui que j’ai un pied dans le basket pro » nous explique-t-il. Cette première saison à Liège est particulière pour le jeune homme. Il profite de la double affiliation pour évoluer avec la D3 d’Alleur tout en évoluant avec les Espoirs de Liège. « C’était une super période. J’étais hyper motivé, je voulais me montrer et j’ai fini dans le meilleur cinq du championnat Espoir » se remémore-t-il.

Un sacré dunkeur!

C’est aussi lors de cette année-là que Francis découvre le monde professionnel. « La première fois que j’ai été appelé à l’entrainement de la D1, j’étais un peu impressionné » se souvient-il. « Il y avait d’excellents joueurs comme Lionel Bosco, Ferguson ou encore Mike Smith, qui m’a pris sous son aile. Mais passée la première fois, j’ai vraiment tout misé pour être considéré comme un pro. Je me donnais à 100% pour prouver que j’avais le niveau. »

Une attitude qui s’avère payante et qui permet à l’ancien élève de Liège Atlas de décrocher son premier contrat de sportif professionnel. « J’étais hyper content même si je savais que le chemin à parcourir était encore long » reconnait-il. Aligné en R1, où il retrouve Vincent Trinon, et en D1, Francis prend, comme à son habitude, le taureau par les cornes. « Le premier match que j’ai joué en tant que pro, c’était à Gembloux contre Pepinster. Je voulais impressionner et je claquais plein de dunks à l’échauffement » se rappelle l’explosif meneur. « J’ai fait un bon premier match, Fulvio Bastiani m’avait bien boosté. » Une façon de procéder qu’apprécie Francis, lui qui aime être mis au défi. Lors d’un match à Châlon, en France, Fulvio explique à ses joueurs qu’il ne veut pas de perte de balles, qu’il préfère qu’ils prennent un mauvais shoot que de perdre le cuir. « J’ai reçu le message cinq sur cinq. Quand tu me donnes carte blanche, je ne me fais pas prier » raconte le Liégeois. « J’ai pris rapidement cinq shoots et j’en ai inscrits trois. Et puis, sur une action, j’ai décidé de splitter un écran mais j’ai dribblé sur le pied d’un adversaire, l’arbitre n’a pas sifflé et nous avons perdu la balle. Fulvio m’a directement sorti et j’ai été benché pour le reste du match. J’étais dégoûté! »

Mais il n’en veut pas à son entraineur de l’époque, au contraire. « Sur le terrain, Fulvio est fou mais j’adore ça » explique l’actuel joueur d’Houthalen. « C’est normal, c’est un perfectionniste et je suis devenu ainsi. » Et d’ajouter: » c’est aussi quelqu’un de vrai, de sincère, qui dit les choses honnêtement. Ce qui n’a pas été le cas de certains entraineurs que j’ai pu côtoyer. »

 

Une saison délicate à Pepinster

 

Toutefois, malgré cette saison positive, celui dont la maman est Congolaise et le papa d’origine danoise décide de s’exiler en bord de Vesdre. Une expérience pour celui qui y évolue encore en tant que professionnel en D1 et D3. « C’était la  première fois que je quittais la maison. Le club me fournissait un appartement » précise-t-il. Là-bas, Francis rencontre Stéphane Moris. « Il m’a pris sous son aile, j’étais comme son petit frère. » Cependant, l’expérience pépine tourne court. Les Wolves se débattent avec des dettes abyssales et décident de mettre la clé sous le paillasson, au grand dam des joueurs et du basket liégeois dans son ensemble.

Francis et ses coéquipiers -bien que prévenus tout de même en amont par le Président du RBC Verviers-Pepinster- se retrouvent sur le carreau. A charge pour eux de se trouver un nouvel employeur. Pour le Liégeois, qui s’entraine de son côté pour garder la forme, la question ne se pose même pas: il veut rester en D1 et poursuivre son rêve.

 

Duke Tshomba, encore et toujours

 

La défense, un point fort de Francis.

Si plusieurs clubs des divisions inférieures viennent aux nouvelles, aucune équipe de l’élite ne frappe à sa porte. Et la saison 2016-2017 débute sans Francis. Une situation qui ne pouvait perdurer tant le basket occupe une place prépondérante dans la vie du jeune homme. « Armand Kabeya, avec qui j’avais joué à Liège et Pepinster y était et a pensé à moi. Il en a parlé à Duke Tshomba qui a servi d’intermédiaire et j’ai rejoint Melsele en octobre«  explique-t-il. Duke Tshomba que Francis connaît depuis de nombreuses années. « Je l’adore » s’exclame-t-il. « C’est avec lui que j’ai vécu mon plus beau souvenir lié au basket lorsqu’à Cannes, en 2011, nous avons gagné un tournoi international avec notre équipe d’été. C’était mon premier trophée collectif et cela reste un grand souvenir. Je me souviens que tout le monde se fichait de nous en arrivant là-bas et nous taxait avec suffisance de ‘petits belges’. Sauf que nous avons giflé tous nos adversaires lors des rencontres pour nous imposer en finale face à la Serbie. Après cela, tout le monde nous félicitait et nous n’entendions plus parler des ‘petits belges.‘ »

La saison dans le club de la commune de Beveren se passe bien pour Francis qui tourne à 14 points et trois passes décisives de moyenne. « Nous avions, selon moi, l’équipe la plus complète mais nous subissions trop de up and down » nous dit-il. « Il y avait une bonne ambiance dans le groupe grâce à un super capitaine, Thomas Lamotte, et j’étais vraiment proche d’Ivan Perez et d’Armand. » Sur le terrain aussi, l’acclimatation du Liégeois à la TDM1 se passe à merveille. « J’ai vraiment aimé le niveau de jeu de cette deuxième division. c’est agréable et tout de même relativement physique. Ce qui change par rapport au l’EuroMillions Basketball League, c’est le gabarit des joueurs, et des big men en particulier, ainsi que la vitesse d’exécution. » Toutefois, Francis évolue avec des joueurs qui sont au mieux semi-pro. « Beaucoup de joueurs de D2 ont le talent et les capacités pour évoluer en première division » déclare-t-il. « Mais lorsque je leur demandais pourquoi ils n’y évoluaient pas, ils m’expliquaient qu’ils étaient bien en D2, que la situation était confortable. » Le Liégeois ne renonce pourtant pas à remonter à l’échelon supérieur. « Je continuais de vivre comme un pro. Je faisais des entrainements supplémentaires, j’allais courir, faire de la muscu. Mon coach, un Serbe qui ne vivait que pour le basket, m’y encourageait. » Un entraineur qui l’apprécie et qui lui laisse carte blanche, pour son plus grand bonheur.

Aérien, le garçon.

Le bilan à la fin de la saison est plus que positif pour Francis. « Melsele voulait absolument me garder » confie-t-il. « Il m’ont proposé un contrat avec une clause de sortie et j’ai longuement hésité. » Il décide finalement de refuser le contrat, échaudé par cette clause de sortie. « Je me suis posé la question de savoir si un club ferait l’effort de payer cette clause. Et vu le peu de budget dont disposent les formations belges, j’ai préféré redevenir agent libre. »

Agent libre certes, mais surtout libre de tout club. Et rebelote! Même si certains contacts sont noués, aucun club de première division ne met une offre ferme sur la table. Retour à la case départ pour Francis qui voit, à nouveau, la saison démarrer sans lui.

 

Toujours pro dans ma tête

 

C’est alors que le Liégeois reçoit un appel du staff d’Houthalen, alors en problème en TDM1. « J‘ai été contacté le lundi avant le match à Neufchateau » explique-t-il. « Je me suis entrainé le soir-même et encore le jeudi. J’ai paraphé mon contrat dans la foulée et dans la discrétion la plus totale. Les conditions qu’on me proposait me satisfont. » Le club limbourgeois, qui met une voiture et une carte essence à disposition du meneur, ont terriblement besoin de points. « Le coach m’a dit qu’il avait besoin d’un scoreur, j’ai parfaitement reçu le message. » Dès son premier match, Francis inscrit plus de vingt points pour s’imposer en terre ardennaise. « Ma nouvelle équipe n’est pas mauvaise, mais nous pêchons sur certains détails, notamment le rebond où nous sommes archi-dominés » avance-t-il. « Mais c’est une situation intéressante pour moi. Depuis mon expérience à Melsele, je préfère évoluer du côté néerlandophone. C’est bien structuré, bien coaché. Ce qui est mis en place est carré, j’apprécie ça. »

Si la saison est encore longue, le Liégeois n’hésite pas à se fixer des objectifs ambitieux. « Nous voulons nous maintenir en TDM1 et former un ou deux jeunes de l’équipe B » explique-t-il. « A titre personnel, je veux faire gagner mon équipe et figurer parmi les top-scoreurs du championnat. » Tout cela aussi afin de convaincre un club de l’élite de lui faire confiance et de redevenir un sportif professionnel à part entière. « Dans ma tête, je suis toujours un joueur pro. Je vis comme tel et je n’abandonne pas mon rêve. Alors si j’ai la possibilité de signer en D1, je n’hésiterais pas » conclut-il.

Gael Colson, le baroudeur liégeois

Si Gael Colson a déjà pas mal bourlingué dans sa vie, en Thailande et à Las Vegas surtout, il en va de même dans sa jeune carrière, lui qui n’a que vingt-huit ans. C’est en effet huit clubs que le Liégeois a fréquenté depuis qu’il est en âge de -très- bien shooter Spalding. 

Tout commence à Bellaire pour le jeune Gael. « Bellaire, c’est toute ma vie » nous avoue-t-il. « J’y ai commencé le basket, et j’ai toujours dit que j’y terminerai ma carrière. Mon oncle y est président et c’est une grande famille. Et désormais j’y coache l’équipe senior et les U16. »

Basketteur respecté sur les parquets liégeois.

Mais n’allons pas trop vite en besogne. Après dix ans chez les Blue Rabbits, Gael ira successivement à l’Athénée Jupille et puis à Pepinster avant de signer à Liers pour une saison qu’il préfère oublier. « Peu après avoir signé, j’ai du être opéré de l’épaule et ce furent trois mois de galère. »

Toutefois, comme le dit le proverbe, après la pluie vient le beau temps. « J’ai ensuite rejoint Liège pour deux saisons où je faisais R1 et D1 et puis D3 et D1 la seconde saison » explique-t-il. « J‘y ai vécu mes meilleurs moments de basketteur. Les matchs de Coupe d’Europe et le titre en R1 avec Yvan Fassotte resteront à jamais gravés dans mon coeur. »

« Liège Atlas, mes plus belles années »

Désormais éducateur à LA et joueur à LAAJ.

Yvan Fassotte que Gael avait déjà eu l’occasion de côtoyer au Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas. « Ce sont les plus belles années de ma vie » affirme celui qui est désormais éducateur là-bas. « Chaque jour, je me levais en étant heureux d’aller en classe. Nous étions comme une famille, il y régnait une ambiance saine. Il faut y être allé pour comprendre ce qu’est un Sport-Etudes. » C’est durant ses jeunes années que Gael nouera la relation avec celui qui est désormais son entraineur en club. « C’est certain que présence d’Yvan et la fusion entre l’Athénée Jupille et Liège Atlas ont beaucoup pesé dans ma décision de rejoindre cette formation. Cela faisait deux ans qu’Yvan me proposait une place au sein de l’équipe, il était temps de sauter le pas. » La présence sur le banc de l’ancien mentor du BC Ninane représente un gage de fiabilité pour Gael. » C’est une personne hors du commun » s’enthousiasme-t-il. « Il sait tirer le meilleur de toi, sur le terrain comme en dehors et quand il aime quelqu’un, il donnera toujours son maximum pour lui. » Comme avec un groupe dont le mage fléronnais arrive toujours à en tirer la quintessence. « Tu peux lui donner n’importe quelle équipe, il parviendra à faire des résultats à chaque fois. Il est tellement bon pour sublimer un collectif. »

« Des étoiles plein les yeux »

Mais revenons à nos moutons. Gael a alors vingt ans et touche pour la première fois au monde professionnel. « J’avais des étoiles plein les yeux » reconnait-il. « Je m’entrainais avec d’excellents joueurs au sein d’une super organisation. Cela reste de merveilleux souvenirs. »

Beaucoup de talent sur cette photo entre Gael, Massot, Marnegrave et De Zeeuw.

Pourtant, après deux ans à Liège Basket, l’ailier remet le cap sur Pepinster. « C’est aussi de très bons souvenirs » nous confie-t-il. « Je vivais ma passion au quotidien, je m’entrainais deux fois par jour et je faisais D1 et D3. » Un univers que Gael apprécie. « Il fallait bosser dur physiquement pour être à niveau mais c’était tellement enrichissant d’apprendre à vivre comme un pro et d’évoluer avec des personnes de cultures différentes. » S’il ne reste qu’un an à Pepinster cette fois, ce passage le marquera à vie au niveau humain. « J’y ai tissé des liens très forts avec certaines personnes, dont Niels Marnegrave et Maxime De Zeeuw que je vois toujours régulièrement » nous dit-il.

Gael au contre lors de son passage à Esneux.

Après une saison à la Vaillante Jupille -là où il habite- Gael pose son baluchon à Esneux. Il y évoluera pendant quatre saisons en troisième division sous la férule d’un coach qu’il admire, Didier Longueville. « Ce furent quatre belles saisons et de belles rencontres. J’ai eu l’occasion d’évoluer dans l’ancienne et la nouvelle salle, qui a, je crois, permis au club de remonter dans l’estime des gens. Je garde là aussi d’excellents souvenirs. »

« On m’appelle Tonton »

Après Esneux, l’amateur de Koh-Lanta signe à Dison-Andrimont pour y évoluer une saison en compagnie de son ami Benjamin Liégeois avant de rejoindre Liège Atlas Athénée Jupille où il fait désormais figure d’ancien. « On m’appelle Tonton là-bas » rigole-t-il. « Au départ, ce n’était pas forcément évident, d’autant plus que certains de mes coéquipiers sont mes élèves à l’école. Mais nous avons discuté avec le staff concernant mon rôle et désormais cela se passe bien. » Si LAAJ a connu un petit passage à vide, la victoire face à Beez a fait du bien et l’équipe compte désormais cinq victoires en neuf matchs. « Nous sommes une équipe très jeune, il est donc difficile de se projeter » reconnait Gael. « Néanmoins, nous voulons faire mieux que la saison dernière et si l’on pouvait accrocher les Playoffs, cela serait la cerise sur le gâteau. » Avant d’envisager une montée à l’échelon supérieur? « Le club, c’est évident, veut s’améliorer mais le chemin est encore long. Toutefois, si l’occasion se présente, on ne la refusera pas. »

Gael est resté un an à Dison-Andrimont.

Un retour en TDM2 qui ne serait pas pour déplaire au talentueux Jupillois qui a très tôt fait le choix de cette division. « Je pense que j’ai manqué d’un peu de sérieux pour passer pleinement pro. Mais, surtout, je me suis posé les bonnes questions » admet-il. « J’estimais avoir plus les qualités pour jouer en seconde et troisième divisions. Et je n’étais pas particulièrement intéressé par faire le banc pendant plusieurs saisons. J’ai eu la chance de connaître les belles saisons à Liège et par la suite de beaucoup jouer dans de chouettes clubs. »

N.B. : Pour lire la dernière interview de Gaël dans laquelle il explique pourquoi il ne recommencera le basket qu’en janvier 2021, c’est ici.

Justin Kohajda et les States

 

Non content de martyriser les cercles belges, Justin Kohajda, le pivot liégeois d’Alost, est un amoureux de basket, comme il nous le confiait récemment. Et en observateur éclairé d’un sport qu’il chérit tant, nous ne pouvions manquer l’occasion de le questionner au sujet du pays où est né le basketball, les Etats-Unis.

 

Justin, es-tu déjà allé aux States?

Oui, j’y suis allé quatre jours à New York avec ma famille pour mes vingt ans. Ce fut un beau voyage et une super expérience.

Qu’est ce qui t’a marqué à Big Apple?

Un passionné de basketball.

Il y avait des Starbucks partout! Non, plus sérieusement, la taille! Tout a l’air plus grand, et pourtant je fais plus de deux mètres (rires). Mais vraiment, la hauteur des buildings, c’est impressionnant. Tous ces gratte-ciels qui forment la skyline de NYC, c’est assez majestueux.

Mais encore?

J’ai été choqué par le travail. Tous ces gens qui vendent dans la rue, qui se baladent avec des panneaux publicitaires -pour les parking notamment- ça m’a interpellé. Ca confirmait ce que j’avais pu lire auparavant concernant la sécurité sociale américaine, relativement minime au regard de ce qui se fait en Europe. Ca m’a aussi démontré qu’il n’existe point de sot métier comme le dit l’adage.

As-tu eu l’opportunité d’aller assister à un match NBA?

Oui, c’était presque obligatoire. J’ai assisté à la rencontre entre les Knicks et les Pistons de Détroit au Madison Square Garden.

Le Garden, la Mecque du basketball.

Et qu’en as-tu pensé?

Je n’ai pas été spécialement ébloui par le jeu, même si j’étais aux anges de pouvoir admirer en vrai Carmelo Anthony. C’est un joueur que j’ai toujours apprécié. J’ai plutôt été impressionné par tous les à-côtés. C’est vraiment un big show pour faire de l’argent.

The Melo-Man durant sa période new-yorkaise.

Tu n’as pas spécialement apprécié le jeu proposé, pourquoi?

Car le jeu NBA n’est pas beau selon moi, ce qui explique que mon intérêt pour la grande ligue soit relativement modéré. J’estime qu’il n’y a que trop peu de défense, que c’est beaucoup trop de un contre un. La forme du jeu n’est pas très recherchée or je préfère regarder du basket plus structuré, plus abouti.

Tu as quand même une petite idée de qui sera le prochain World Champion comme ils disent là-bas?

Je vois Cleveland gagner 4-3 face à Golden State et j’espère que Russel Westbrook gagnera un autre titre de MVP pour tout ce qu’il apporte.

 

En bonus, une compil des plus belles actions de Carmelo Anthony: ici.

Viva Las Vegas!

 

Ce n’est un secret pour personne, au presque, Gael Colson adore Las Vegas. Il se rend régulièrement dans la ville du jeu et y prend à chaque fois un plaisir incommensurable. Mais pourquoi l’ailier de Liège Atlas aime-t-il tellement cette ville perdue au milieu du désert du Nevada? Liège & Basketball est allé interroger Gael pour essayer de comprendre.

 

Gael, nous savons que tu adores Las Vegas. Combien de fois t’y es-tu déjà rendu?

J’y suis allé huit fois, tant qu’à présent.

Et pourquoi y aller si souvent?

J’en suis tombé amoureux la première fois où j’y suis allé, il y a trois ans, pour mon anniversaire. A tel point que j’essaie d’y retourner deux fois chaque année.

Gael dans son élément.

Mais qu’est-ce qui explique l’affection que tu portes à cette ville?

Je crois vraiment que les gens se font une fausse idée de ce que c’est. Ils imaginent que c’est une ville de « m’as-tu-vu », de gens plein de pognon. Alors certes, il y en a, mais c’est surtout une ville où tu n’es jugé par personne. Tu y croises des personnes déguisées, d’autres protégées par des gardes du corps ou de simples fonctionnaires de la communauté française comme moi. Et tous sont sympas. C’est la mentalité de la population là-bas que j’apprécie particulièrement.

C’est-à-dire?

C’est une mentalité hors du commun. Les gens sont simplement heureux, peu importe comment ils sont. Et ils sont heureux pour toi si tu gagnes au casino, par exemple. Et te réconfortent si tu perds. Dans la rue les gens n’hésitent pas à s’aborder et à discuter ensemble. J’ai parfois l’impression que notre monde va mal, qu’il y a beaucoup de jalousie et de mesquinerie. Or, là-bas, cela ne semble pas être le cas. Et c’est rafraichissant.

Tu pourrais y vivre de façon permanente?

Oui, complètement. Ce serait d’ailleurs un rêve de pouvoir y vivre et y travailler. Ce serait exceptionnel.

Gael et sa maman à Vegas.

Avec le nombre de séjours que tu as fait là-bas, tu dois avoir un paquet d’anecdotes…

J’en ai plein. La dernière fois, une semaine avant le départ, nous nous sommes rendus compte que le passeport de ma soeur était périmé. Il a fallu en refaire un en urgence. Sauf qu’arrivés à l’aéroport, nous avons constaté que son ESTA n’était plus valable et elle ne pouvait donc pas embarquer. Nous avons dû appeler l’ambassade et ce fut une réelle course poursuite pour être en ordre dans le peu de temps imparti.  Cela a engendré beaucoup de stress alors quand nous avons enfin pu grimper dans l’avion, nous sommes partis dans un énorme fou rire.

Voyager ainsi nécessite une certaine préparation…

Oui, et parfois on se trompe! Par exemple, nous avions réservé un hôtel à Venice Beach, à Los Angeles, pour quand nous arrivions, avant de rejoindre Vegas. Mais nous avions réservé dans la mauvaise partie de Venice. C’était glauque et même flippant. Du coup, nous nous sommes vite barrés pour trouver un autre hôtel.

Le choix d’hôtel est d’ailleurs crucial…

Je me rappelle qu’une fois nous avions réservé à The Signature, à Las Vegas. Seulement, dans cet hôtel, il n’y a que des suites. Dans la file d’attente, les gens nous regardaient du coin de l’oeil et devaient peut-être nous prendre pour des barakies car quand je suis là-bas, j’active le mode touriste. Je suis en claquettes, short de plage, marcel et casquette. Mais c’est ça Vegas, tu viens comme tu veux.

Quentin Pincemail, un coach heureux

 

Quentin Pincemail est l’entraineur de l’équipe première de Tilff. Celle-ci a accédé à la deuxième régionale cette saison. Une montée excellemment bien gérée pour le club porais qui est actuellement deuxième au classement, devancé par Ixelles (une victoire mais un match de plus). Des Bruxellois qui se sont inclinés ce samedi dans le chaudron tilffois, pour le plus grand bonheur de l’entraineur local.

 

Si Pin, le surnom dont il est affublé, fait un formidable boulot à la tête de la R2 de Tilff, il est pourtant venu au coaching par un malencontreux concours de circonstances. « J’ai subi une grosse opération du dos à vingt-six ans » nous explique-t-il. « Je suis donc devenu entraineur par défaut. » Un nouveau rôle pour l’ancien shooteur fou qu’il entame dans son club de toujours. « C’est sans doute mon plus grand plaisir » avoue-t-il. « J’entraine à Tilff, un club où j’ai plein d’amis, où je connais tout le monde. Ceci dit, en tant qu’enfant du club, il faut sans doute davantage faire ses preuves. Mais ça vaut largement le coup. Je suis hyper satisfait que le club revienne bien, de l’ambiance globale qui y règne, que chaque équipe se soutienne. » Et d’ajouter:  » quand je me gare sur le parking de la salle, je suis déjà heureux. »

Un bonheur qui ne cesse de croître au vu des résultats de son équipe, fermement accrochée à la deuxième place de sa série. « Je suis vraiment content de notre début de saison » reconnait-il. « Au départ, nous visions le maintien. Désormais, on va tâcher d’accrocher le plus rapidement possible les dix victoires et après on verra. Beaucoup d’observateurs parlent de Playoffs, mais la saison est encore longue, beaucoup de choses peuvent se passer. Il faut bien remarquer que chaque match est une bataille. »

Et la dernière en date, samedi dernier contre le leader ixellois, fût remportée par les Bleu et Blanc. « C’était un match de dingue » se remémore Quentin. « En face, il y avait des joueurs hyper physiques. Notre zone les a bien dérangés, il n’ont pas eu de réussite et nous sommes parvenus à cadenasser les rebonds. Le groupe a vraiment été très bon en défense. »

 

Le collectif avant tout

 

Baptiste Mottard, le bondissant ailier porais.

Une notion de groupe chère au coach local. « Je prône le collectif à tous niveaux et je joue avec les forces de chacun » nous dit-il. « Je ne suis pas d’accord avec le fait qu’un joueur capot doive mettre un verre car tous apporte  au collectif, et cela de différentes manières. Des joueurs comme Damien Grezinski ou Gille Dubru font un formidable travail de l’ombre par exemple. Et c’est cela notre force, cette osmose collective qui met tout le monde en valeur. »

Un collectif d’autant plus important dans un championnat que découvrent les Porais et qui recèle des individualités d’exception. « La R2 est vraiment plus physique que la P1 » concède Pin. « Des joueurs à fort potentiel y évoluent. Chaque match est difficile. »

Et pour se donner une chance de l’emporter à chaque fois, les Liégeois préparent leurs matchs avec minutie. « On travaille toutes les sortes de défense à l’entrainement pour être prêts le weekend. Il m’est déjà arrivé de changer sept fois de stratégie défensive au cours de la même rencontre » détaille-t-il. « Cela fait partie de ma philosophie, savoir s’adapter à l’adversaire. J’ai pas mal évolué là-dessus. »

 

« Je picore un peut partout »

 

Une philosophie qu’il s’est forgée avec le temps. « Je n’ai pas vraiment de modèle » confesse-t-il. « Yvan Fassotte m’a appris la technique du basket, les détails. Et j’échange beaucoup avec Lardinois. Mais je m’inspire de tout ce que je vois, que j’aime ou pas d’ailleurs. Un peu comme pour mon boulot d’enseignant. Et en picorant ainsi à gauche à droite, je me crée ma propre personnalité de coach. »

Une réputation sur le petit banc qui ne cesse de grandir au sein du basket liégeois. Un basket qu’apprécie Quentin. « Nous n’avons pas les mêmes moyens qu’à Bruxelles, c’est évident » précise-t-il. « Mais là-bas, ce n’est pas la même ambiance d’équipe non plus. Les joueurs changent souvent de club, il faut sans cesse reconstruire. » A la différence de Liège, si particulière. « Chez nous, la qualité de notre basket est élevée. Mais ce que je retiens, c’est la chaleur humaine. A Liège, l’humain est vraiment dominant » conclut-il.

Tyler Larson, MVP of the month!

 

Tyler Larson, le nouveau meneur de Liège, est ultra-rapide en transition offensive. Mais il semble faire preuve de la même célérité lorsqu’il s’agit de garnir son armoire à trophées.

 

Liège Basket va mieux. Le club principautaire vient d’enregistrer sa seconde victoire consécutive, la troisième de la saison, qui lui permet de remonter à la sixième place au classement général. Dans les coulisses aussi, le club se voit récompensé puisque son meneur américain, Tyler Larson, est le premier « EuroMillions MVP of the Month ». En octobre – avant le match à Bruxelles- le feu follet des Sang et Marine possédait une remarquable évaluation de 25,7.

 

17,8 points, 4,4 rebonds et 5,3 passes décisives

 

Si par après son index est descendu à 23, il reste le premier joueur à l’évaluation de notre compétition devant Hans Vanwijn –qui met ainsi la pression sur le staff des Lions pour être appelé pour le match contre la France– et John Tofi, ancien MVP de notre championnat. Larson, que ses coéquipiers surnomment « Typod », est le deuxième meilleur marqueur (17,8 points) de l’Euromillions Basketball League, seulement devancé par son partenaire en club, Milos Bojovic. Il est aussi deuxième meilleur passeur du championnat (5,3 assists) derrière la légende Djordjevic.

Une bonne pioche pour Liège que ce meneur explosif, habitué au froid des Pays de l’Est (Hongrie, Lettonie, Lituanie) et qui découvre avec réussite notre  Cité Ardente.  Individu souriant et très religieux, leader dans l’âme, il amène cette mentalité de guerrier sur le terrain, à l’instar de Russel Westbrook dont il apprécie le jeu.

Nul doute que si Liège Basket désire être le poil à gratter de cette compétion, il faudra que « Typod », fan de Drake et de Lil Wayne, continue de prester à ce niveau, entrainant ainsi toute l’équipe dans son sillage.

Nouvelle victoire pour Aubel dans le choc de P1

 

C’est à un match défensif que s’attendaient les supporters aubelois, présents en nombre pour assister au choc de première provinciale ce weekend. En effet, Aubel, invaincu et meilleure défense de la série recevait Angleur, deuxième tant au classement qu’au nombre de points encaissés par rencontre.

Et le classement a été respecté puisqu’Aubel s’est imposé 67-58 au terme d’un match qui s’est joué lors des dix premières minutes, remportées 21-9. Des Aubelois qui ont pu compter sur trois joueurs, Demarteau, Geraedts et Lambot, à 15 points et sur Fontaine, 12 points. Un Fontaine dont le début de saison était salué par Alain Denoel au micro de Télévesdre. « Il est probablement ce qui se fait de mieux actuellement à son poste dans la province » affirmait-il.

Les troupes de Vincent Esposito, neuf victoires en autant de rencontres, sont donc bien parties pour tenter de décrocher le titre de P1 et accéder à l’échelon supérieur.

Le match, dans son intégralité, c’est ici (1ere mi-temps) et ici (2e mi-tps).

Liège prend goût à la victoire!

 

C’est deux équipes mal en point qui s’affrontaient ce dimanche à Neder-over-Heembeek mais qui surfaient sur des dynamiques différentes. Le Basic Fit Brussels, ex finaliste des Playoffs l’année dernière, ne possédait qu’une maigre victoire dans sa besace tandis que les Principautaires restaient, quant à eux, sur une prestation convaincante face à Anvers le weekend dernier. 

 

Un match qui valait son pesant de cacahuètes tant les deux formations avaient furieusement besoin d’une victoire pour tenter de s’extraire du fond du classement.  Et les Liégeois l’avaient bien compris, eux qui sont directement rentrés dans le match afin de mener de huit points à la mi-temps. Un écart qui restera le même à la fin du troisième et du quatrième quart pour voir l’équipe de Laurent Constantiello s’imposer 82-90, et plonger un peu plus le Brussels dans la crise.

Liège Basket a pu compter sur de bons Lhoest (14 points) et Bojovic (19 points) mais surtout sur un immense Terry Deroover, bien que souffrant du dos. Aligné sur le poste 2, celui qui vit au pied de l’Atomium s’est fendu de 25 points à 75%. Une adresse folle doublée d’une créativité certaine qui ont pu faire pencher la balance en faveur des Sang et Marine.

Au Brussels, le seul à surnager fut l’ancien Liégeois Mike Smith, auteur de 24 points. Lionel Bosco a lui marqué 5 points.

Grâce à cette victoire, Hazard et ses coéquipiers se replacent en sixième position au classement général.

 

Trois victoires pour nos équipes en Nationale

 

Un nouveau weekend de basket vient de se clore et le bilan de celui-ci est plus positif que le dernier pour nos représentants en TDM1 et TDM2. Liège & Basketball fait le bilan.

 

TDM1

 

Vendredi, Ninane accueillait Gembo, équipe du trio de tête dans cette deuxième division où les Ninanais portent haut les couleurs de notre Principauté.

Maio insolent d’adresse dans le 4e quart-temps (photo D. Kerger).

Malheureusement, le club de Luc Dubois est passé à côté de la montre en or au terme d’un pourtant splendide quatrième quart-temps (Maio incandescent). De trop nombreuses pertes de balles et quelques cafouillages ont sonné le glas des espoirs calidifontains. Ils n’ont pas à rougir de leur prestation. Il ne fait aucun doute qu’en affichant cette hargne, les troupes de Mark Hawley ne pourront que remonter dans le classement, elles qui sont désormais neuvièmes.

Liège & Basketball s’était rendu sur place pour l’occasion et n’a pu que constater à quel point le BC Ninane reste un club d’exception et nos dignes représentants au sein de cette TDM1 majoritairement flamande. Pour le reportage complet sur le match, c’est ici.

 

TDM2

 

Trois victoires pour nos équipes dans cette série de TDM2B, dont une pour Spa lors du derby des montants.

Si Thomas Doneux annonçait se déplacer en outsider chez les Dragons, il ne faisait aucun doute que la rencontre serait accrochée. Avant le match, Didier Longueville, l’entraineur des Vert et Blanc, parlait même d’un match pivot.

Delsaute, 16 points hier avec Spa, alors à Sprimont et Fassote autrefois à Liège (photo FB).

C’est pourtant les outsiders auto-proclamés qui réussissaient une première mi-temps canon afin de mener de seize points, 24-40 à la pause. Malgré une deuxième période plus concluante pour les Esneutois, revenus à 70-71, ceux-ci devaient s’incliner 70-73. L’expérience de Delsaute en fin de match a permis aux Thermaliens, physiquement cramés, de garder un petit viatique et de repartir avec les trois points.

Une défaite logique pour Esneux au vu du déroulement de la rencontre, même si Didier Longueville remettait en cause l’arbitrage. « Pour la première fois de la saison, j’affirme que l’arbitrage a décidé de l’issue de la rencontre en ne sifflant pas Spa de la même manière que nous » déclarait-il à Sudpresse.

Résultat inverse pour l’autre équipe Vert et Blanc de la série puisque Sprimont s’est imposé à domicile contre Geel. Une victoire logique face à un adversaire qui n’avait gagné que quatre fois sur dix.

Grâce à une défense de fer, notamment un press tout terrain, les Carriers passaient de 62-63 à 70-65 pour une victoire qui leur permet de retrouver la cinquième place au classement général, juste derrière Tongres.

Le coach comblinois.

Le Basket Tongeren que recevait justement le Mailleux Comblain. Passées tout près de s’imposer la semaine dernière, les troupes de Mike Bodson n’ont pas raté le coche cette fois-ci. « Les joueurs ont tous réussi un match plein avec une distribution retrouvée et des blessés de plus en plus en place tactiquement » confiait-il à Sudpresse. Avec une marque bien répartie, Darmont pouvant se contenter de treize pions, Comblain s’imposait 98-93. Une victoire qui fait du bien aux Comblinois et leur permet de revenir en onzième position au classement, à égalité avec Geel. Et cela avant un déplacement important samedi prochain au Fera Bornem Basket, actuellement bloqué à deux victoires.

De victoire, par contre, il n’y en eu pas pour Sainte Walburge face à Kontich, désormais troisième de la série. Pourtant, malgré une entame de match ratée (25-16 dans le premier quart-temps), Marganne, impérial avec 22 points, et ses coéquipiers allaient revenir à deux points dans le crunch time. Toutefois, quelques erreurs mettaient fin aux espoirs des Sang et Marine qui devaient s’incliner 64-76. Une cinquième défaite d’affilée pour les Liégeois, derniers au classement. Samedi prochain, Sainte Walburge, qui a affilié Kisenga (ex-Liège), recevra Geel pour un match à six points.

 

Weekend contrasté pour le Collège Saint Louis

 

Le collège Saint Louis présente des équipes compétitives et forme d’excellents jeunes depuis de nombreuses années. Cette volonté d’offrir un excellent cadre de formation s’est traduite par plusieurs montées des différentes équipes senior ces dernières saisons. A tel point que désormais le club liégeois présente une équipe en deuxième régionale, une en première provinciale, deux en troisième et une encore au dernier échelon de notre compétition. L’occasion pour Liège & Basketball de se pencher sur un weekend type des Rouge et Blanc.

 

R2B: Saint Louis A – Nivelles B  86-72

Les Liégeois recevaient ce vendredi le Royal Nivelles Basketball. Un match à priori déséquilibré puisque les Nivellois n’avaient réussi à s’imposer lors d’aucune de leurs neuf précédentes rencontres. Au contraire de Jonathan Ventat et de ses coéquipiers, victorieux à six reprises en huit matchs.

Grâce à un premier quart-temps conclu avec onze points d’avance, les Collégiens, qui enregistraient le retour de Lozina, allaient dérouler durant quarante minutes pour s’imposer fort logiquement 86 à 72.

Portés par un Muller en réussite (24 points) et quatre autres joueurs au-dessus des dix points, les Liégeois récitaient leur basket avant le derby de samedi prochain à Hanneffe. Une équipe hesbignonne qui est à une victoire de moins que Mathieu et compagnie.

 

P1: BC Hannut – Saint Louis B  102-78

Martin Francoeur, 13 points en P1 et 24 en P3 (photo facebook).

On s’attendait à un match équilibré entre deux formations qui présentaient le même bilan, 5 victoires et trois défaites, avant de se rencontrer. Mais c’est bel et bien Hannut qui imposait d’emblée ses vues sur ce match, réussissant un excellent premier quart-temps, 28-11. Les collégiens firent bien jeu égal dans le deuxième quart mais la troisième période vit à nouveau les Hannutois creuser l’écart. Face à une équipe physique, Saint Louis eu bien du mal à exister et dût s’incliner dans les grandes largeurs. Dallenogare et ses coéquipiers sont désormais seuls septièmes de la série tandis que le groupe de David Beck occupe la quatrième place.

 

P3B: Prayon Trooz C – Saint Louis C  60-73

Belle victoire de Saint Louis, dont le nouvel entraineur est désormais Jéremy Mathieu qui remplace Eric Van Roy. Auteurs d’un début de saison décevant, les Collégiens se devaient de redresser la barre et de débloquer leur compteur. C’est désormais chose faite, avec une victoire convaincante face à une équipe qui présentait pourtant un bilan équilibré. Nul doute que le nouveau coach, frère de William, joueur en R2 et P1, redoublera d’efforts pour motiver ses troupes afin de continuer sur cette lancée au sein d’une série qui présente la particularité d’avoir quatre équipes à une seule victoire.

 

P3C: Spéciale Aywaille – Saint Louis D  69-54

Des Aqualiens concentrés pour imposer leurs vues aux collégiens (photo J. Gobert).

Ce sont des Aqualiens, transfigurés depuis deux semaines (une courte défaite face au leader Grivegnée et une correction mémorable infligée à Fonds-de-Forêt), qui ont littéralement étouffé les jeunes Liégeois. Collectif, appliqué et particulièrement efficace défensivement, le groupe de Thiebaut Colot a d’emblée mis la main sur la rencontre. N’encaissant que neuf, huit et neuf points durant les trois premiers quart-temps, Morgan Wey (impérial avec 18 points et une tonne de rebonds) et ses coéquipiers menaient 58 à 26 avant les dix dernières minutes. Dix minutes durant lesquelles Saint Louis, mené par Martin Francoeur -quel talent- auteur de vingt de ses vingt-quatre points lors de ce dernier quart, tenta de sonner la révolte. Celle-ci n’eut pourtant que peu d’effet sur Julien Vanlaar (douze points et d’importants rebonds offensifs malgré sa blessure au tendon d’Achille) et ses partenaires qui surent garder la tête froide pour s’imposer méritoirement. Une victoire collective pour une équipe dont la cohésion semble croître de semaine en semaine et qui se déplacera dimanche prochain à Wanze pour tenter la passe de trois.

 

P4E: Saint Louis E – Dison Andrimont C  51-97

La dernière équipe du Collège Saint Louis recevait Dison Andrimont, seule formation invaincue de sa série. Un match qui s’annonçait délicat pour des Liégeois n’ayant gagné qu’à une seule reprise depuis le début du championnat. Et malheureusement pour les Collégiens, il n’y eut pas de match tant les Verviétois semblent au-dessus cette saison. Une lourde défaite pour Saint Louis qui devance seulement Malmédy et le CS Outremeuse dans le fond du classement.