« Le Forum d’Alost, une ambiance incomparable! »

Cette intersaison, Justin Kohajda a rejoint un autre club flamand, après Ostende. Un nouveau challenge pour un joueur impatient de faire sa place dans les raquettes de l’Euromillions Basketball League.

Si le jeune intérieur liégeois était dans une situation idéale au BC Ostende, qui lui a permis de franchir un nouveau pallier, il lui tardait de devenir -enfin- une vraie rotation dans un club ambitieux. « Alost est le premier club qui croit vraiment en moi comme joueur à part entière de l’équipe. C’est ce qui m’a poussé à les rejoindre » explique-t-il. « Les dirigeants, les entraineurs, le staff, me font confiance, je le ressens au quotidien. De plus, c’est un club qui donne leur chance aux jeunes, j’en suis un exemple concret. »

Welcome to Alost!

Si Justin ne s’est engagé que pour un an, c’est avec la ferme intention de réussir. « Cette saison, je veux tout donner pour prouver que j’ai ma place en D1. Je travaille dur au quotidien pour y parvenir » précise-t-il.

 

« Projet 2020 »

 

Les Okapis réalisent un excellent début de championnat et sont actuellement deuxièmes au classement, de quoi envisager la suite avec optimisme. « Alost est un club ambitieux, qui a mis en place le ‘Projet 2020‘, un plan qui a pour objectif de gagner au moins un trophée avant la deuxième décade du millénaire » nous dit-il. « Pour l’instant, nous avançons step by step mais avec la ferme volonté d’aller le plus loin et le plus haut possible. Cette saison, les cartes ont été redistribuées plus équitablement. Le BC Ostende, même s’il reste très fort, n’est pas forcément favori. Charleroi se relève bien. Anvers n’est pas mal non plus. Mais Alost est un club de battants et je nous vois bien réaliser quelque chose de spécial. »

JMJ, vainqueur de la Coupe Korac en 2001 avec Malaga.

Pour concrétiser ses ambitions, les Okapis ont engagé une légende du basket belge, Jean-Marc Jaumin. « Je ne le connaissais pas personnellement auparavant mais, étant gamin, j’ai suivi son parcours, au Real Madrid notamment » confesse le talentueux Liégois. « En tant que coach, j’adore vraiment sa façon de travailler. Si tu foires, tu en prends pour ton grade mais ça reste toujours positif. Et ça t’encourage à donner le meilleur de toi-même. »

 

« Ca fait plaisir de parler français de temps à autres. »

 

Justin continue de découvrir la mentalité flamande, après son expérience ostendaise. « J’ai l’impression qu’il y a une autre mentalité de ce côté de la frontière linguistique, même si je ne veux pas sombrer dans les clichés. J’ai toutefois le sentiment que l’éthique de travail est différente en Flandres. » Et d’ajouter: « Mais c’est juste un feeling que j ‘ai. »

Oli, élu meilleur joueur de l’année la saison dernière  devant Gillet, un autre Liégeois.

Une impression qu’il peut confronter avec un autre Liégeois de son équipe, bien connu du Country Hall, Oliver Troisfontaines. « Je connais Oli de Liège Basket, donc c’est sympa de le retrouver. On a d’ailleurs été champions LBL ensemble en 2012″ nous précise Justin. « Et je dois reconnaitre qu’être les deux francophones crée des affinités, même si l’ensemble du groupe est plutôt soudé. Et puis, cela fait du bien de pouvoir parler français de temps à autres. »