« Ces cinq minutes après une grande victoire à l’extérieur »

    

Qu’est ce qui pousse les coachs à poursuivre un job aussi stressant, frustrant, difficile?

   

Entraineur, un job et une passion difficile, stressante, frustrante, tellement à part. Qu’est ce qui pousse un individu à se lancer dans le coaching, y consacrant son temps, son énergie, sa santé parfois, sacrifiant des soirées en famille ou des sorties entre amis pour être montré du doigt quand les résultats se font attendre et oublié quand l’équipe tourne? Jeff Van Gundy, ancien coach des Knicks et Rockets, désormais consultant, tente une explication. « Il y a l’agonie de la défaite et les petits éclats de joie de la victoire. C’est difficile de comprendre pourquoi les gens entraînent – à moins que vous n’entraîniez. Ces cinq minutes après une grande victoire à l’extérieur, on ne les retrouve dans aucun autre aspect de la vie. Il n’y a pas d’autre extase de ce niveau. Vous ne pouvez pas retrouver la camaraderie que vous ressentez lorsque vous faites partie du staff d’une équipe que vous respectez et et que vous aimez. C’est impossible à retrouver » explique-t-il.

Et vous, qu’en pensez-vous?

Les attaques liégeoises en berne en R2

    

Ce weekend, les attaques liégeoises étaient en berne en deuxième régionale. Mais nos représentants dans la division ont d’autres arguments à proposer.

     

Hormis Haneffe, qui a renoué avec ses standards offensifs pour s’offrir une large victoire contre Neufchâteau, aucune équipe liégeoise de R2 n’a réellement brillé sur le plan offensif. Mais nos représentants dans cette division ont d’autres arguments à proposer.

Neuville, par exemple, qui, malgré une très longue période sans inscrire le moindre panier de plein a su faire le dos rond et s’arc-bouter en défense pour venir à bout de Kain, 59 à 55.

Ou Ninane, qui n’a encaissé que 31 points lors de chacune des deux mi-temps disputées contre BBC Brainois. Suffisant pour l’emporter, 68 à 62, et s’offrir sa première victoire de la saison.

Première victoire de la saison aussi pour Huy qui a tenu bon contre Maffle pour s’imposer 73 à 67. « Nous n’avons pas spécialement proposé un beau basket offensif mais derrière, nous avons été costauds » résume Arnaud Bondue.

A Ans, l’attaque ne fut guère prolifique non plus mais la défense érigée par les Verts s’est révélée être un vrai rideau de fer. Avec 7 points encaissés dans le deuxième quart-temps et 6 dans le dernier, les Ansois s’assuraient d’une victoire convaincante, 47 à 68 contre Andenne.

C’est également en défense que Visé est allé chercher, à Mariembourg, son premier succès de la saison. Une victoire 51 à 58 qui fait du bien aux Visétois.

A contrario, lorsque l’attaque s’enraille et que la défense se montre trop perméable, il s’avère difficile d’empocher les trois points. C’est ce qui est arrivé à Aubel, privé de trois joueurs, lors de son déplacement à  Ciney. Un revers 85 à 60 pour les Herbagers qui étaient déjà largement menés à la pause.

Défaite aussi pour Tilff à Flénu, 72 à 59. Sans trois joueurs également, les Porais rataient leur entame de match et ne parvenaient pas à totalement recoller au score. Le dernier quart était délicat pour les Porais qui ne marquaient qu’un panier de plein jeu. Résumé vidéo du match ici.

« Jamais connu une ambiance pareille en R1! »

    

Ce samedi, c’est dans une ambiance exceptionnelle que LAAJ a remporté, 101 à 72 face au Collège Saint Louis, l’autre superbe derby de première régionale.

    

Vendredi avait lieu le gros derby verviétois de R1 entre SFX et Pepinster. Une rencontre où les défenses prirent le pas sur les attaques. Samedi, c’est un autre derby, liégeois cette fois, qui avait lieu en première régionale. LAAJ recevait Saint Louis. Et au terme d’une deuxième mi-temps exceptionnelle, ce sont les locaux qui se sont imposés, 101 à 72. « S’il y a une seule chose à retenir de ce match, c’est l’esprit de groupe! « s’exclame Tony Fernez. « Mes joueurs ont formé une équipe soudée. Ils n’ont pas baissé les bras dans les moments difficiles. Les neufs gars alignés ont été excellents avec une mention particulière à Horrion qui s’est sacrifié en défense sur Muller et a donc moins marqué. Mais honnêtement, chaque joueur mérite d’être mis en avant pour sa contribution positive.« 

Et si le spectacle était au rendez-vous sur le terrain, c’était aussi le cas dans les gradins. « Je n’ai jamais connue une ambiance pareille en R1 » continue Tony qui profite tout de même d’une carrière longue comme un jour sans pain. « C’était la fête du club, la salle était pleine à craquer avec de nombreuses personnes qui chantaient. C’était terrible!« 

Un weekend plus que positif pour les Verts qui veulent tout de même éviter de verser dans l’euphorie. « Mes gars récoltent le fruit de beaucoup de boulot. Maintenant, nous allons retomber les pied sur terre et continuer à bosser dur » conclut le mentor jupillois.

« Le coaching a fait la différence »

    

Dans le derby des Verts entre Esneux et Belleflamme en TDM2, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, 51 à 61.

    

A la pause, les deux équipes étaient proches, les Dragons menant d’une courte tête, 31 à 29. Mais une troisième quart-temps (6 à 21) remarquable des Haricots sonnaient le glas des espoirs locaux. « La différence vient du coaching. A Belleflamme, seuls les joueurs en forme jouent alors que de l’autre côté tous les gars jouent, qu’ils soit dans un bon jour ou dans un mauvais » analyse Maxime Clavier, rendant ainsi hommage à son papa. « Si Esneux avait continué de jouer avec les gars qui avaient bien démarré le match et qui étaient dans un bon jour, cela nous aurait posé plus de soucis. »

Un deuxième succès de rang pour Makengo (20 points), Matumuini (14 unités) et compagnie et un second derby victorieux. « Nous sommes contents de ce deux sur trois, mais la saison est encore longue. Et nous sommes bien évidemment satisfaits d’avoir remporté ces derbies mais il nous reste des matchs important à gagner.« 

Après une piètre prestation à Neufchâteau, Belleflamme vient de prouver, en deux semaines, que sa place est bien en TDM2 et qu’il faudra compter avec les Haricots cette saison.

« Les lancers ont fait la différence »

    

A domicile, la Vaillante Jupille a vaincu Welkenraedt, favori -avec Bellaire- de P2A, 77-75. Une victoire qui ravit l’entraineur jupillois, Olivier Henry.

   

Olivier, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Avec des absents dans les deux camps, ce fut une rencontre intense qui s’est décidée sur un détail. Nous avons d’entrée adopté la mentalité qu’il fallait, avec de la réussite intérieure et extérieure, mais surtout de l’agressivité défensive positive collectivement malgré certains joueurs en problème de faute et un Leemans en feu. Comme bien souvent dans les matchs serrés, ce sont les lancers-francs qui ont fait la différence. Nous menions d’un point à 2,7 secondes de la fin. Welkenraedt a hérité de deux lancers mais les a loupé.

Que retiens-tu de cette belle victoire?

La mentalité affichée en défense et, surtout, l’esprit collectif en attaque pour une victoire importante à domicile, devant un public qui, comme à son habitude, à donné de la voix. Dès demain, nous préparerons la réception de Modave, en Coupe, dimanche prochain.



« Rien ne rentrait »

     

En déplacement à Angleur, Visé a vécu un vrai calvaire en attaque et s’incline 63 à 37.

    

« Offensivement, rien ne rentrait et nous avons perdu énormément de ballon » soupire Dustin Hayot, le coach de Visé. Dans ce cas là, difficile de revendiquer quoi que ce soit, même lorsque la défense tient le choc. « Nous n’avons jamais réussi à prendre le contrôle du match. Nous avons eu de bons moments mais, à chaque fois, le Mosa coupait notre remontée. Mes joueurs et moi-même n’avons pu trouver la clé pour nous imposer. »

Pour Visé, c’est une deuxième défaite de rang et pour Angleur, qui rejoint son adversaire du jour au classement, c’est la première victoire de la saison.

« La rigueur allemande n’est pas un mythe »

    

C’est par hasard, à la piscine du R Hôtel, que nous avons croisé Antoine Braibant. Nous en avons profité pour taper la discussion avec l’ancien coach de la D1 féminine de Pepinster et nous enquérir de sa nouvelle aventure allemande.

    

Antoine, comment se passe la préparation avec ton nouveau club de Neuss?

Très bien. Nous avons repris depuis quelques semaines et c’est plaisant. Lors d’un tournoi au Luxembourg, j’ai pu faire tourner mon effectif afin de mieux connaitre les joueuses et ce weekend nous l’avons emporté, en match amical, contre Lummen et mon ancienne joueuse Alyssa Barache.

Satisfait de l’équipe que tu as à ta disposition?

Oui, j’ai la chance d’avoir quatre joueuses allemandes expérimentées, qui ont joué en D1 et fait partie de l’équipe nationale. Elles encadrent très bien le groupe et possèdent un vrai vécu basket. Nous avons aussi deux américaines. L’une sait tout très bien faire, c’est vraiment une excellente joueuse. L’autre manque singulièrement de technique mais est une vraie athlète, ce qui est parfois bien utile pour batailler dans la raquette.

Quid de tes conditions de travail?

Elles sont optimales, rien à redire. Nous disposons d’une salle avec trois terrains, uniquement pour le basket, d’une salle de soins, d’un bureau. Nous nous entrainons quatre fois par semaine, je dors d’ailleurs sur place -le club a un accord avec le Dorint de la ville- le vendredi car nous avons un shooting le samedi matin. Un kiné est présent aux matchs et aux entrainements et je bénéficie du soutien de mon ami Jean-François Loop comme consultant au sein de l’équipe. C’est d’ailleurs bien agréable de pouvoir parfois converser en français car, même si mon anglais est plutôt bon, il faut être constamment concentré lorsqu’on travaille dans une autre langue.

Qu’as-tu pu remarquer sur la mentalité allemande?

La rigueur allemande n’est pas un mythe! Les filles s’autodisciplinent elles-mêmes, je ne perd pas d’influx nerveux en ce qui concerne l’application de l’autorité, c’est très agréable. Pour l’anecdote, lors du premier entrainement, après les présentations, j’évoquais quelques règles. Lorsque j’arrive à la question des retards, je précise que cela peut arriver d’être en retard mais que la moindre des choses est de prévenir le coach. Une des joueuses m’a alors interrompu pour me signifier qu’en Allemagne, on n’était jamais en retard. Je suis d’ailleurs arrivé malencontreusement trois minutes après l’heure prévue d’un entrainement et j’ai pu constater auprès de mon employeur et de mes joueuses que cela ne devait pas trop souvent se reproduire (rires).

Comment te positionnes-tu par rapport à cette saison?

C’est un peu l’inconnu pour moi car je ne connais pas les formations que nous allons affronter. Néanmoins, Jean-françois Loop m’affirme que nous avons une équipe pour réaliser une saison intéressante. Les médias nous mettent d’ailleurs un peu de pression. Le club ayant engagé un coach étranger et deux américaines, la presse locale attend de nous des résultats. Je n’ai pas vraiment le droit à l’erreur (rires).

« Le calendrier va se corser »

    

Avec une victoire 83 à 75 contre Sainte Walburge, SFX est, avec Waremme et Saint Louis, la seule équipe de P1 encore invaincue. Un début de saison idéal pour les promus mais qui ne modifie pas la vision des Collégiens et de leur entraineur, Julien Denoz.

     

Ce samedi, la salle du Collège Saint Michel abritait le duel des promus. Et ce sont les locaux qui se sont imposés, 83 à 75. « Une grosse défense dans le troisième quart pour combler notre retard et du jeu intérieur face à la zone adverse nous ont permis d’émerger » nous informe Julien Denoz.

Un début de saison idéal – trois sur trois- qui offre un confort certains aux Collégiens. « Il fallait mettre des équipes comme Angleur et Visé derrière nous, c’est fait » continue le technicien verviétois. « Mais cela ne modifie en rien note objectif qui demeure le maintien et tenter d’accrocher au maximum les grosses cylindrées. » Et d’annoncer: « Le  calendrier va se corser, l’Etoile puis Waremme nous attendent. »

Fred Perin 62, Saint Vith 52

    

Fred Perin a littéralement pris feu à Saint Vith! Incandescent, le Verviétois a planté 62 points (!) pour offrir à Aubel sa première victoire de la saison en P2.

       

Ce samedi, Saint Vith recevait Aubel. Un duel entre-deux équipes qui n’avait pas encore connu les joies de la victoire cette saison. Chez les locaux, promus en P2 suite au tour final de fin de saison dernière, les débuts dans la division sont laborieux. Le weekend dernier, les gars du Power Tower ont reçu en pleine face la déferlante Bellaire. Pour Aubel, dont la reprise est marquée par les blessures, c’est à une vraie panne offensive à laquelle doivent faire face les Herbagers.

Si tous les problèmes offensifs sont loin d’être résolus pour le groupe de Fred Delsaute, celui-ci a pu compter sur un Fred Perin on fire! « Il met 62 points » nous informe Gaetan Hertay qui joue, à SFX, avec Raph Perin.

Avec un scoring aussi dingue de son joueur, Aubel ne pouvait que l’emporter, 52 à 95. Tout aussi dingue, Fred Perin a inscrit plus de points que toute l’équipe adverse réunie. Avec ce total hallucinant, l’Aubelois dépasse le seuil franchi par Luca Fraipont, en P3 avec Haneffe, la saison dernière.

« Ambiance positive dans le groupe et boulet-frites après le match »

    

Ce vendredi, Sprimont s’est incliné contre Vilvorde. Une troisième défaite de rang pour les Carriers qui restent positifs, comme nous l’explique Quentin Thielen.

   

Quentin, qu’est-ce qui vous a manqué pour l’emporter vendredi?

Nous n’avons pas été assez agressifs en défense en première mi-temps et nous avons mis Vilvorde en confiance pour le reste du match. Nous avons aussi manqué de chance sur certaines actions décisives.

Comment le groupe a-t-il réagi à cette défaite?

Le groupe est resté soudé et tout le monde sait que si nous continuons à jouer et à nous entrainer comme nous le faisons actuellement, nous gagnerons des matchs. L’ambiance dans le groupe reste très positive comme après le match de vendredi où nous nous sommes retrouvés pour manger un boulet-frites.

Que devez vous vraiment améliorer pour décrocher votre première victoire? 

Nous devons absolument être agressif dès la première seconde du match et avoir confiance en nos shoots car ils sont bien pris.