« Les sacrifices d’un groupe pour la quête ultime »

C’était avec une impatience non-dissimulée que Gino Fortuna attendait la diffusion de The Last Dance.

« Vraiment, j’attendais avec impatience la diffusion de The Last Dance » nous avoue Gino Fortuna. Comme des millions de téléspectateurs, le prochain coach de Welkenraedt ne loupe pas une miette du docu proposé par Netflix. « Cela montre les sacrifices d’un groupe qui suit son leader dans son rêve ultime de titre. Un groupe incroyable dirigé par un meneur d’homme exceptionnel qu’est Phil Jackson. Sans doute le meilleur coach que cette équipe pouvait avoir. »

Forcément, certains scènes diffusées et valeurs défendues par les Bulls font écho à la philosophie basket prônée par Gino. « On peut constater le rôle important qu’avaient les hommes autour de MJ. Tous avaient leurs propres secteurs et faisaient leur job à perfection dans un but commun » souligne l’ex-Disonnais. « Se servir des ses échecs pour s’améliorer, c’était la force de cette équipe! J’ai adoré l’épisode 3 où on décrit en profondeur Rodman, son caractère, son rôle. Après avoir obtenu un congé, il revient comme un tueur pour apporter de la défense et du rebond. Ces gars là avaient tous compris que chacun devait apporter sa pierre à l’édifice pour conquérir le titre. »

« Mes 42 points contre Atlas »

Avant de prendre la direction de Comblain, Charly Bernard revient sur la saison de Gembloux, solide leader de première régionale. Entretien.

Charly, quel bilan fais-tu de cette saison avec Gembloux?

Nous avons réalisé, dans l’ensemble, une bonne saison. Les objectifs du club – être en bonne place pour les Playoffs – furent atteints même si, dans le vestiaire, nous ne cachions pas notre volonté d’être champions.

Si aucun titre ne sera décerné, on peut tout de même estimer que vous êtes les champions de R1. Une première place logique et méritée selon toi?

Oui, je pense que nous méritons de terminer à cette première place. Nous ne la volons à personne, nous y sommes depuis le premier match de la saison et avons su enchainer. Heureusement d’ailleurs car avant que la saison ne débute, j’avais dit aux journalistes que nous serions champions si nous étions épargnés par les blessures… (rires).

A titre personnel, comment juges-tu tes prestations?

Je suis assez content de ma saison. J’ai essayé d’apporter au mieux à l’équipe, tant devant que derrière. Dans une équipe telle que la nôtre cette saison, tu ne dois pas t’attendre à mettre vingt-cinq ou trente points tous les matchs. Il y a tellement de joueurs capables de le faire qu’il faut parfois se mettre en retrait au scoring et compenser autrement: rebonds, passes décisives, steals ou même leadership.

Qu’as-tu pensé de cette série que vous avez dominé?

Le niveau y était assez bon mais moins élevé que la saison précédente avec Pepinster et Nivelles. C’était un championnat assez chouette à disputer et, cette année, il n’y avait vraiment pas de petites équipes. Il ne fallait pas se référer aux noms sur le papier mais à la réalité du terrain.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Collectivement, nos deux défaites contre le Royal 4 Brussels, surtout la deuxième chez nous où nous avons pris vingt-sept pions dans les gencives. Personnellement, mon match contre Atlas lors duquel j’ai planté 42 points. Sorry Tony (rires). Pour terminer, le jour où le club à remercier Bruno Rowet alors que son équipe était première.

As-tu des regrets?

Oui, deux. Le premier est de n’avoir pu faire taire Maxime Princen sur le terrain (rires). Plus sérieusement, je regrette l’arrêt du championnat même si les raisons sont tout à fait compréhensibles: la santé est plus importante que tout. Je suis simplement déçu de n’avoir pu aller au bout de la saison et de n’avoir pu fêter notre titre avec le club, l’équipe, le comité et les supporters.

« Walravens: une arme supplémentaire pour l’équipe »

Yoann Hertay fait le bilan de la belle saison de Tongres en TDM2B. Les Limbourgeois – qui seront encore davantage « Liégeois » la saison prochaine avec l’arrivée de Gaëtan Hertay – terminent sur le podium.

« Même si on peut toujours faire mieux et que nous aurions pu éviter l’une ou l’autre défaite, nous avons réalisé une bonne saison. Avant l’entame du championnat, nous avions pour objectif d’être compétitifs à chaque match » rappelle Yoann Hertay. « Nous avons rempli cet objectif sauf sur un ou deux matchs où nous sommes passés à côtés. Sur l’ensemble de la saison, nous méritons notre place sur le podium. »

Dans une série très relevée, Yoann fut à nouveau le général des Limbourgeois. « Ma saison fut correcte mais il est vrai que j’ai eu moins d’impact cette année. Nous avions davantage de joueurs qui ont pris leurs responsabilités et l’arrivée de Julien Walravens a donné une arme supplémentaire à notre équipe » souligne le meneur. « Le niveau de notre série était plus relevé que la saison précédente. Hormis Kontich qui était imprenable sur la longueur du championnat, toutes les autres équipes étaient redoutables. Cela a rendu la saison agréable car c’est toujours mieux de disputer des matchs qui restent tendus jusqu’au coup de sifflet final.« 

A Tongres, Yoann s’épanouit et verra son frère le rejoindre pour la prochaine saison. « L’arrêt prématuré du championnat nous a marqué. Je ne regrette rien si ce n’est les défaites encourues après n’avoir pas été compétitifs, après n’avoir pas suffisamment mouillé le maillot. Comme chaque année, j’apprécie de prendre du plaisir sur le terrain, jouer contre des anciens coéquipiers et contre des équipes liégeoises » conclut le distributeur.

Crédit photo: Philippe Collin

« Le jeu NBA est bien différent du jeu en Europe »

David Blatt est revenu sur son aventure en NBA avec les Cavs.

Pour EuroHoops, David Blatt est revenu sur son aventure NBA avec les Cavs. « D’abord, je ne suis pas allé en NBA seulement à cause du titre d’Euroleague de 2014″ a rappelé le coach aux multiples titres. « J’avais fait partie de nombreuses équipes qui ont connu du succès avant ça. Le titre de 2014 n’était pas la seule raison. Deuxièmement, quand je suis arrivé à Cleveland, l’équipe que je devais entraîner à l’origine n’était pas une équipe qui devait jouer le titre, c’était une équipe qu’on espérait construire avec certains joueurs en place et l’opportunité d’en ajouter d’autres au fur et à mesure pour devenir un prétendant aux playoffs puis au titre. Mais tout ça a changé très rapidement quand on a pu ramener LeBron et que Kevin Love a été échangé contre notre premier choix de draft. Tout à coup, on était un prétendant. Mais il fallait tout de même suivre un processus. Les équipes nouvelles comme ça ne gagnent pas le titre dès la première année en général. On a réussi une belle saison et on a joué notre meilleur basket en playoffs, battant même Atlanta 4-0 en finale de conférence Est, alors qu’ils avaient fait une saison à 60 victoires et avaient l’avantage du terrain. On a ensuite disputé les Finals sans Kyrie et sans Kevin à cause de blessures, ce qui nous a largement compliqué la tâche, même si la série a tout de même été compétitive. L’année suivante, on était en première place à l’Est et en bonne position pour jouer le titre et l’équipe ira au bout.« 

Une expérience qui tournera court, Blatt étant éjecté de la franchise de l’Ohio lors de sa deuxième saison. « Ce que j’ai appris de cette expérience, c’est que le jeu NBA est bien différent du jeu en Europe. Et que le jeu en dehors des terrains est encore plus important et dominant qu’en Europe. Cela exigeait une différente approche du coaching. Notre situation est passée de développer une équipe à gagner le titre immédiatement. C’était très difficile et ça m’a forcé à faire beaucoup de changements dans mon approche et ma philosophie. Quand j’y repense, ce n’était clairement pas la meilleure chose qui ait pu m’arriver mais, par rapport aux demande de la franchise, je leur ai fourni une équipe qui gagne. Pour moi, il n’y a pas de souci. J’ai eu une superbe expérience en NBA. Il n’y a rien qui me désole. Je peux dire que j’ai eu l’opportunité de coacher certains des meilleurs joueurs de la planète, d’avoir participer à des Finales NBA, d’avoir vécu de nombreuses aventures glorieuses en Europe avec des titres. J’ai une bague de champion NBA aussi. Il y a pire…  » a-t-il conclut.

« J’ai copié presque 100% de sa technique »

Le meilleur imitateur de Michael Jordan? C’était Kobe Bryant.

Il n’est pas difficile de retrouver de vraies similitudes entre les jeux de Jordan et de Bryant. Et pour cause! Il y a trois ans, dans un entretien avec Howard Beck du Bleacher Report, Kobe Bryant racontait sa fascination pour Michael Jordan et la manière dont il avait bossé dur pour imiter les « moves de « His Hairness ». Basketsession a traduit en intégralité les propos du « Black Mamba »:

« J’ai copié presque 100% de sa technique. Je le voyais comme la somme de tous les autres grands arrières avant lui : les Jerry West, Pete Maravich, ou même des ailiers comme Elgin Baylor, David Thompson ou Julius Erving. Pour moi, Michael Jordan était le produit de toutes leurs techniques. Quand je regardais Michael jouer, je regardais surtout son footwork, les endroits du terrain depuis lesquels il attaquait. Comment est-ce qu’il avait réussi à attaquer de là ? Pourquoi avait-il attaqué de là ? Avant, j’avais du mal à shooter par-dessus des joueurs plus grands. Je me souviens avoir faire un pick-up game avec Richard Dumas quand j’avais 16 ans. Je n’arrivais pas à déclencher mon tir par-dessus lui. Il n’arrêtait pas de me contrer, putain. Donc je suis rentré chez moi et j’ai immédiatement regardé les Finales 1993, pour voir quelle technique Michael Jordan utilisait pour déséquilibrer Dumas et être capable de s’élever au-dessus de lui pour shooter. Je fais la même taille que Michael, donc je me suis demandé s’il y avait quelque chose que je faisais mal sur le plan technique et si je pouvais changer ça. […] J’ai beaucoup appris en faisant ça. C’est la même chose dans tous les métiers. Au cinéma, entre Hitchcock et Scorsese, ou même des choses comme ce que fait Damien Chazelle avec La La Land en s’inspirant d’autres comédies musicales. On trouve un dénominateur commun dans tout ça. Je crois que quand tu veux vraiment accomplir quelque chose, il faut étudier les grands qui sont passés avant toi. Il faut étudier leur technique, l’utiliser et essayer de la pousser aussi loin que possible ».

« Le shoot venu d’ailleurs de notre « Zoulette » au buzzer »

Malheureusement, perclus de douleurs à cause de son dos, Greg Dierckx a vécu une saison encore plus courte que les autres basketteurs et n’a pu aider autant qu’il le souhaitait ses coéquipiers de Waremme. Interview.

Greg, que penses-tu de la saison qui vient de s’achever?

Nos résultats sont satisfaisants dans l’ensemble même si nous n’avons pas remporté certains matchs qui semblaient pourtant à notre portée. Si la saison n’avait pas été stoppée par l’apparition du virus, je pense que nous aurions pu prendre encore deux ou trois victoires.

Terminez-vous à la place que vous méritez?

Selon moi, oui et non. Nous aurions pu figurer plus haut dans le classement. Lors de certaines rencontres, notre manque de concentration à l’entre-deux nous a porté préjudice. Cela explique notre position finale.

Qu’as-tu pensé de ce championnat?

C’était une série très relevée avec l’Etoile, Hannut, Ensival, Esneux, Bellaire… Nous avons vécu de beaux matchs de basket. J’ai connu la P1 lorsque j’étais plus jeune – notamment avec Waremme où nous étions montés en R2 et avec Tilff – et le niveau était tout autre. Ce championnat est agréable à disputer.

Même si ta saison fut particulièrement courte, qu’as-tu pensé de tes prestations pour ton retour au sein de l’élite provinciale?

Il faut demander à mon coach (rires). Plus sérieusement, je pense avoir apporté mon expérience au groupe, mes paniers en attaque et ma communication – souvent notre faille – en défense.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Inévitablement l’arrêt du championnat à cause de ce satané virus. C’est la première fois que cela arrive, je n’avais jamais vécu cela en plus de trente ans de basket. Notre parcours en Coupe et ce shoot venu d’ailleurs de notre « Zoulette » à Montegnée sur le buzzer me resteront aussi en mémoire.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Comme toutes les autres saison, j’ai aimé passé un bon moment entre potes à boire un verre après nous être donné sur le terrain.

Eprouves-tu certains regrets?

Oui, à titre personnel, à cause de ma blessure au dos – ma saison s’est terminée fin novembre. J’aurais aimé jouer davantage avec mes potes et être en mesure de les aider mais, malheureusement, mon corps en avait décidé autrement.

« Au moins un point commun avec une star NBA »

C’est avec ravissement et attention que Gael Colson se plonge dans The Last Dance.

The Last Dance était le documentaire sportif le plus attendu. Une plongée au coeur de la dernière saison des Bulls de Michael Jordan. Comme de nombreux amateurs de basket, Gael Colson n’en loupe pas une miette. « Ce documentaire donne des frissons, surtout quand on entend l’intro des Bulls en voyant MJ » sourit Gael. « Ce qui m’impressionne le plus, c’est la soif de Jordan de n’être jamais « arrêtable ». Il veut vraiment être le meilleur et on peut également observer à quel point certains joueurs à ses côtés peuvent le rendre meilleur. »

Les épisodes quatre et cinq reviennent notamment sur la rivalité entre Chicago et Detroit. « Les Bad Boys étaient l’exemple type de « no easy basket » que j’aime » précise le futur joueur de Liège Basket. « Ce que j’ai aimé dans l’épisode 3, c’est de voir Dennis Rodman demander deux jours de congé à Phil Jackson pour aller se ressourcer à… Vegas! J’ai au moins un point commun avec une star NBA (rires)!« 

« Bauerman, Vandenbosch et Casteels puaient la passion! »

Figure emblématique du basket belge et auteur d’une belle première saison à la tête de Neuchâtel, Daniel Goethals se livre à Liège & Basketball. Entretien.

Daniel, en tant que joueur, qu’appréciais-tu dans le basketball? 

Le jeu. Dans tous les sports auxquels j’ai pris part, j’ai toujours été passionné par le jeu et la compétition. Et encore maintenant, que ce soit au golf ou dans une partie de Uno avec les enfants, je joue pour gagner et dominer! 

Quels sont tes meilleurs souvenirs en tant que joueur? 

Il y en a beaucoup, mais je vais choisir mes années en équipe nationale. Représenter son pays est quand même quelque chose d’honorifique et, surtout, il y a peu de places. 

Lorsque tu étais joueur, t’imaginais-tu devenir coach? 

Honnêtement, non, mais dans tous les sports que j’ai pu faire, j’ai toujours été dans l’analyse et la mise en place. Parfois même en étant incompris par mes équipiers ou mes coaches.

Daniel a porté les couleurs d’Ostende pendant quatre saisons. Crédit vidéo: RTBF

Quels coachs t’ont marqué durant ta carrière?  

Dirk Bauerman à Ostende, Tony Vandenbosch en équipe nationale et Louis Casteels à Colfontaine. Les trois puaient la passion! Et chacun à leur façon.

Qu’est-ce qui te plait dans le coaching? 

La pression, le management et la compétition. J’aime aussi la capacité à pouvoir changer le cours d’un match sur des décisions. 

Quelles sont, selon toi, les qualités indispensables pour faire un bon entraineur? 

C’est difficile de parler du métier que l’on fait, mais je dirais que le management est devenu très important. L’honnêteté, pour moi, finira toujours par l’emporter sur le long terme.

Quels sont tes meilleurs souvenirs en tant qu’entraineur? 

Là aussi il y en a déjà quelques uns. Puisqu’il faut choisir, j’opte pour les médailles avec les équipes nationales, ma dernière saison à Willebroek, mon titre de champion avec Waregem et mes deux titres de coach de l’année, un chez les femmes et l’autre chez les hommes…. 

« Mon épouse a été fantastique »

Tu as découvert le basket suisse cette année. En quoi est-il différent – s’il l’est – du basket belge? 

La différence principale est dans les infrastructures, nous jouissons de plus de possibilités en Belgique.  Pour le niveau de la compétition, selon moi, le top 3 Suisse devrait pouvoir jouer derrière les grosses équipes belges du top 5. Mais il faut savoir que les clubs suisses jouent avec maximum trois étrangers sur le terrain, ce qui donne une difficulté à comparer. 

Comment juges-tu la saison que tu viens de passer avec Neuchâtel? Quel bilan tires-tu de cette première expérience à l’étranger? 

Malgré la fin de saison chaotique avec les conditions sanitaires, je pense que nous pouvons être satisfaits du travail et des progrès, tant des joueurs que de l’équipe. Notre objectif est de concourir dans deux ans pour un titre, nous sommes dans notre plan de marche, mais, pour le futur, tout dépendra des dégâts financiers liés au Covid19…. Plus personnellement, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à travailler dans un nouvel environnement. Certes, il a fallu s’adapter vis-à-vis de ma vie privée, mais je pense que mon épouse, les enfants et moi-même avons trouvé notre équilibre. Mon épouse a été fantastique dans son soutien et dans ses efforts pour minimiser nos séparations, quitte à parfois avoir un agenda démentiel entre mère de trois enfants, des responsabilités importantes professionnellement et le soutien mental et physique de son mari! Pour moi, ce fut plus facile car à Neuchâtel, c’est boulot, repas, dodo…

Quelles sont tes envies pour la suite de ta carrière et notamment pour ta deuxième saison dans le championnat helvétique? 

Pour la continuité à Neuchâtel, j’espère pouvoir continuer ce qui a été entrepris l’an dernier. Nous avons réussi à conserver le noyau dur de nos joueurs suisses et j’espère pouvoir recruter mes étrangers afin de pouvoir à nouveau titiller Fribourg et Genève! Pour ce qui est de la suite de ma carrière, je me veux extrêmement ambitieux, mais je suis engagé dans un projet qui me semble être parfait pour le développement d’un coach. Nous allons jouer pour des titres dans une ou deux saisons et nous avons tous l’occasion de nous montrer sous notre meilleur jour. L’avenir est difficile à prévoir et je préfère profiter du moment présent que de commencer à faire des plans sur la comète! 

Bratanovic à Ostende, Desiron à Limburg

Haris Bratanovic revient en Belgique et rejoint Ostende où il remplacera Yannick Desiron.

La saison prochaine, Sacha Massot pourra compter sur Yannick Desiron pour muscler la raquette de Limburg. Le pivot a montré de très bonnes choses cette saison à Ostende, notamment en Coupe d’Europe, même si sa tendance à prendre rapidement des fautes semblait quelque peu le pénaliser.

Pour le remplacer – numériquement du moins – dans la peinture, les Ostendais ont jeté leur dévolu sur le grand (2,09 mètres) espoir belge Haris Bratanovic. Le jeune intérieur n’a jamais réellement percé à Barcelone et revient ainsi en Belgique.