« La suspension de notre capitaine était injuste »

Malgré une saison compliquée et riche en rebondissements, Sainte Walburge est parvenu à sauver sa peau en première provinciale. Avant de rejoindre l’Etoile Jupille, Clément De Liamchine revient sur la campagne mouvementée des Sang et Marine. Interview.

Clément, que retiendras-tu de cette saison?

Ce fut vraiment une saison compliquée. Nous avons perdu notre capitaine vraiment tôt dans la saison et j’ai dû, avec Sébastien Voets, dépanner plusieurs fois au poste 4. Je crois qu’au deuxième tour, nous n’avons pas joué cinq matchs avec de vrais pivots. Malgré cela, nous avons réussi à nous sauver. Même si l’ambition initiale n’était pas de jouer le fond de classement, je pense que nous nous en sommes bien sortis.

Vous aviez d’autres objectifs que lutter pour le maintien?

Oui mais au regard des péripéties et circonstances défavorables de cette saison, ne pas descendre est une réussite.

Tu seras encore en P1 la saison prochaine, mais à l’Etoile. Qu’apprécies-tu dans cette division?

J’aime bien le niveau proposé par la P1. Malgré le nombre important de rivalités dans cette division, on peut noter une certaine amitié entre les équipes et j’aime cette ambiance-là de jeu.

Comment juges-tu tes prestations?

Je n’ai pas vraiment d’avis sur la question même si je crois que j’aurais dû apporter plus à l’équipe. Mais nous avons connu beaucoup de problèmes cette saison et ce n’était pas facile à gérer.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

La suspension de notre capitaine qui était, selon moi, injustifiée. Je comprends que ce qu’il a fait sur le moment est inexcusable et que cela ne doit pas se produire sur un terrain mais de là à se servir de lui comme d’exemple et lui infliger le maximum alors qu’il n’a jamais eu aucun rapport de la part des arbitres en trente ans de basket… J’ai trouvé ça injuste.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

De partager encore une année de basket avec Louis Collet, mon collabo (rires).

Quels regrets as-tu?

Je n’en ai pas. J’ai arrêté de vivre dans le regret. J’avance et l’année prochaine sera un nouveau chapitre que j’ai hâte de commencer!