Gros double-double pour Ryan Moss

 

Actif du côté de Hong Kong, Ryan Moss a signé un double-double d’excellente facture lors de la victoire de son équipe ce weekend.

 

« J’ai toujours désiré jouer en Asie. Il se fait qu’un coach pour qui j’ai joué a obtenu un job ici et m’a contacté. J’ai tout de suite considéré cette proposition comme une bénédiction et une superbe opportunité pour progresser dans ma carrière » nous confiait le sympathique pivot voici quelques semaines. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec Eastern, en tête de l’ABL, l’ancien Liégeois de 44 ans (ndlr: Happy Birthday Ryan!) fait des ravages. Comme ce weekend où Ryan a posté 15 points et 15 rebonds, excusez du peu!

Au Robertissimo d’Embourg avec Dino Meneghin

 

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier » …

 

Les plus jeunes l’ignorent sans doute, mais il y eut une époque où l’ensemble des finales de la Coupe de Belgique des sports de salle se disputait au cours du weekend pascal et au même endroit. Selon un ordre croissant déterminé par l’intérêt du grand public. A savoir : le handball, le samedi ; le volley, le dimanche ; et, donc, le basket, le lundi. Autre particularité, cet incontournable rendez-vous de Pâques était placé sous l’égide de l’ADEPS et du BLOSO. D’où une légitime alternance linguistique. Cette espèce de triptyque sportif se déroula, en gros, de 1995 à 2000 avant que le basket ne reprenne son indépendance. On peut le regretter car ces trois disciplines bénéficiaient d’un formidable coup de projecteur médiatique.

La Principauté – comme souvent – était à la pointe du combat car ces finales jumelées se disputèrent en 1998, au hall du Paire (le 13 avril), et en 2000, au Country Hall (le 24 avril). Pour les amateurs de statistiques, on précisera que les vainqueurs « pepins » furent les Ostendais (90-80 contre Alost) et les St-Servaitoises (66-40 contre Courtrai). Quant aux lauréats « liégeois », ils eurent pour noms le Racing Antwerp (82-65 contre Ostende) et, à nouveau, St-Servais (56-50 contre Boom). Mais, les coulisses s’avérèrent tout aussi agitées. Comme on peut le présumer…

Retour sur les hauteurs de Wegnez où une réunion de préparation met autour d’une même table les différents responsables. Je suis présent pour la presse. On se retrouve préalablement sur le parquet quand arrive Philip Berben, le président de la fédération de volley. D’emblée, il jette un coup d’œil au plafond et estime la hauteur de la salle inférieure à celle exigée par le règlement. Pour en avoir le cœur net, on sort un petit engin électronique qui confirme les affirmations du dirigeant néerlandophone. Gros souci en perspective et je sens Pierre Raskin – encore lui – pour le moins embarrassé. C’est alors qu’il propose à Berben une entrevue en privé. Cinq minutes plus tard, les deux hommes font leur réapparition, large sourire aux lèvres, et le patron du volley de surprendre tout son monde : « Il n’y pas le moindre problème, on peut jouer. » Au jour d’aujourd’hui, je ne sais toujours pas ce que Pierrot a bien pu lui dire…

Deux ans plus tard, Fausto Bozzi, directeur de la communication à la Province, m’invite à déjeuner, le lundi de Pâques, au Robertissimo, à Embourg. Soit, juste avant la finale au Sart Tilman. « Et tu auras une fameuse surprise », m’assure le frère de Giovanni. Effectivement car je me retrouve face-à-face avec… Dino Meneghin. Sans conteste, le joueur italien le plus emblématique : international à 836 reprises avec 8560 points à son actif, vainqueur de 7 Coupes d’Europe, médaillé d’argent aux Jeux de Moscou, champion d’Europe en 83, élu meilleur joueur européen en 83 et en 87, aujourd’hui, président de la fédération italienne. Entre autres… A la fin du repas, il y va de cette confidence : « J’aime venir à Liège car il y a toujours de très belles filles. » On confirme.

Ultime anecdote : après chaque organisation, un débriefing est à l’ordre du jour. A l’issue des deux finales principautaires, une seule plainte officielle a été enregistrée par l’association belge des journalistes sportifs. Elle émanait d’une photographe (déjà) bien enveloppée qui se plaignait du nombre insuffisant de… sandwiches.

 

Michel CHRISTIANE

« Nous touchons au but »

 

Ce dimanche, lors de la réception de Pepinster, Sprimont a l’occasion de rafler le titre de champion. Une occasion que Marc Braconnier -qui évoluera à Harimalia l’an prochain– et ses coéquipiers ne veulent pas laisser passer.

 

Marc, êtes-vous impatients d’en découdre dimanche prochain contre Pepinster?

Même si nous devons aborder cette rencontre comme une autre, inutile de cacher que nous sommes impatients. Nous touchons au but, à la récompense d’une belle saison.

Quelles seront les clés de la rencontre?

Nous devrons proposer une bonne défense et imposer notre jeu rapide. Nous devrons surtout empêcher les Pépins de contrôler la partie.

A quelques jours d’un possible titre, comment se sent le groupe?

La groupe est super et vit très bien. Ce titre, si nous nous l’adjugeons, sera la cerise sur la gâteau après ces trois saisons sprimontoises.

Quel bilan tires-tu déjà de cette saison?

Un bilan, fort logiquement, extrêmement positif. Nous sommes premiers et nous n’avons connu qu’une seule fois la défaite, d’un point et à six, contre le deuxième.

 

Serge Crevecoeur revient au Brussels

 

L’information vient de tomber sous forme d’un communiqué officiel du club: Serge Crevecoeur revient au Basic Fit Brussels.

 

De retour en Belgique après son aventure paloise, Serge Crevecoeur revient donc à ses premiers amours puisque le technicien bruxellois reprendra les rênes de l’équipe de la capitale la saison prochaine, Laurent Monier redevenant dès lors assistant.

Celui qui est aussi assistant-coach des Belgian Lions cumulera à sa fonction d’entraîneur celle de Directeur General du Basic Fit Brussel. Dans son communiqué, le club en profite pour exposer ses ambitions et objectifs avec, notamment la « construction d’une nouvelle salle dédiée principalement au basket » ainsi que la volonté « d’établir le Basic-Fit Brussels Basketball de manière régulière dans le top 4 de l’Euromillions Basketball League » même si la direction ne cache pas risquer  » de vivre une ou deux années de transition« . Toujours dans ce communiqué, les Bruxellois expliquent leur choix: « Le Club tient à préciser que cette décision, orientée vers un projet d’avenir est indépendante des résultats insatisfaisants actuels de l’équipe première. »

 

 

Une fête en larmes* à Visé

 

Ce weekend, Visé a ri et Visé a pleuré. Si la R2 a renoué avec la victoire au terme d’une véritable démonstration, la P1 locale s’est largement inclinée contre Hannut, réduisant dès lors ses chances de maintien à peau de chagrin.

 

Grosse désillusion des Visétois au terme du match qui les opposait au Hesbignons. « La déception est énorme » reconnait Pierrick van den Brule. « Nous étions devant en première mi-temps, sans spécialement bien jouer et nous nous disions que notre adversaire allait craquer en deuxième période. Or, c’est juste l’inverse qui s’est produit. Hannut, avec une grosse réussite et malgré un effectif réduit, nous a dominé. Nous avons envoyé trop souvent nos opposants sur la ligne des lancers-francs, n’avons pu réaliser suffisamment de stops défensifs et nous avons raté pas mal de paniers faciles en attaque. Il faut désormais espérer que nos concurrents directs vont également perdre et ne rien lâcher. »

A contrario, les mines étaient plus réjouies après la réception de Courcelles. « On gagne d’une quarantaine de points et Alexandre Pierre a mis le panier des cents points, ce qui est toujours agréable » continue le pivot visétois. « Nous avons pris du plaisir sur le terrain même si le début de partie fut plutôt poussif. La faute à nos shoots qui ne rentraient pas face à la zone courcelloise. Lorsque nous avons plus utilisé nos intérieurs, cela a libéré l’espace et fait exploser la zone visiteuse. » De quoi faire sourire les locaux. « Cette victoire fait du bien au moral pour stopper notre série négative  avant une dernière rencontre à domicile et, ensuite, un gros match à Ninane, contre Romain Nicaise (ndlr: qui sera l’équipier de Pierrick à Spa la saison prochaine), que j’attends avec impatience. »

 

* « Une fête en larmes » est le titre d’un ouvrage de Jean d’Ormesson

« Gagner les Playoffs »

 

Dans le choc du weekend en R1, Belleflamme s’est incliné, à domicile, contre Fleurus et voit malheureusement ses derniers espoirs de titre s’envoler. Liège & Basketball fait le point avec Damien Aussems.

 

Qu’est ce qui n’a pas fonctionné contre Fleurus?

Notre adversaire a démarré sur les chapeaux de roues et nous a directement mis la tête sous l’eau. Nous n’étions tout simplement pas prêts au combat en première mi-temps, même s’il faut reconnaître que Fleurus a eu un pourcentage énorme durant ces vingt minutes, contrairement à nous qui ne sommes parvenus à inscrire que vingt-cinq petits points. En deuxième mi-temps, nous avons totalement inversé le cours de la rencontre. Nous avons même eu un ballon pour revenir à moins deux à une minute de la fin de la partie. Je pense que nos opposants ont vraiment eu peur.

Comment le groupe a-t-il réagi à cette défaite?

Nous étions vraiment déçus. Lorsque nous regardons notre deuxième période, nous ne pouvons avoir que des regrets. D’autant plus que la rencontre se jouait à la maison, avec le seul Tom Piron en forme dans notre camp alors que nous avons laissé un joueur secondaire nous planter vingt points. Nous sommes tombés un peu trop court.

Quel est votre état d’esprit maintenant que le titre est hors de portée?

Désormais l’objectif est clair : gagner les Playoffs devant nos supporters et aller chercher une montée que j’estime méritée.

« Une chouette expérience »

 

Ce dimanche, Kinépolis, en partenariat avec Eleven Sports, retransmettait le derby texan entre les Spurs et les Rockets. Des Liégeois s’étaient rendus au cinéma de Rocourt pour l’occasion.

 

« C’était une chouette expérience et à refaire car les Rockets, à l’image d’un James Harden assez décevant malgré ses 25 points et 8 assists, ont joué avec le frein à main » relate Gauthier Deflandre dont la présence fut saluée en direct par Erik Lenoir et Duke Tshomba au son d’un « Go Tilff, Go Tilff ». « C’est assez amusant de ressentir les émotions de chacun lorsque un des protagonistes claque un gros tomar. Cela n’arrive pas lorsque tu es tout seul dans ton salon, avec ton chien sur les genoux. »

Gauthier était, pour l’occasion, accompagné de Stéfan Lantin. « C’était super sympa.  Quand il y avait de belles actions, le public s’emballait » sourit l’homme multi-tâches de l’Elan Fexhe. « Nous étions bien installés, relax, entre amis, avec un petit truc à manger. Pas mal d’amateurs de basket était d’ailleurs présents, se sont souvent les mêmes têtes que l’on rencontre. » Dont, notamment, la jeune P4 de Belleflamme et Barry Mitchell, qui avaient décidé de venir profiter du spectacle.

 

Une belle soirée, marquée par la victoire des Spurs 100 à 83, et une expérience validée par tous les participants.

Bel exemple de sportivité à Visé

 

Très bel exemple de sportivité lors de la rencontre entre Visé et Prayon en quatrième proviciale. Retour sur un match atypique.

 

« L’équipe P4 de Prayon ne compte plus que deux joueurs » nous explique Vincent Darmont, entraineur de la P3 de Trooz. « Mais cette formation a déjà reçu deux forfaits administratifs et un troisième aurait été synonyme de forfait général. Nous devions parvenir à un forfait sportif afin de recevoir l’amende la moins élevée possible. »

Pour éviter cela, Prayon a  constitué une équipe atypique pour cette rencontre.  « Nous étions désolés de cette situation vis-à-vis de Visé qui méritait de jouer au basket » continue Vincent. « Nous avons donc formé une formation avec deux joueurs de P2, les deux rescapés de l’équipe initiale, un cadet, le coach de la P4 et moi-même. Mais nous étions inquiets qu’après cela, les joueurs de P2 et moi-même ne pourraient plus être sur la feuille de nos équipes respectives sans que celles-ci ne soient disqualifiées à leur tour. »

 

 

Visé fair-play et compréhensif

 

Face à cette inquiétude, les visiteurs ont pu compter sur le soutien du club visétois. « Une dame de Visé a pris ses renseignements, en compagnie de son Président, pour s’assurer qu’il n’y aurait pas de conséquences. De plus, en l’absence de délégué, Visé a fourni une personne supplémentaire pour faire la table » sourit Vincent qui loue la sportivité du club de la Cité de l’Oie.

La rencontre a pu être jouée et a accouché d’un scénario palpitant. « Le coach s’est prêté au jeu en n’informant pas ses joueurs de la situation. Ceux-ci pensait que cette partie revêtait un réel enjeu » continue-t-il. « Au bout du compte, ce fut un très chouette match qui s’est terminé sur le plus petit écart, 50 à 51 en notre faveur. » Et de conclure: « une agréable fin de dimanche et une belle compréhension de la part de Visé. A souligner aussi la paire arbitrale qui a joué le jeu. »

 

Victoire à l’envie pour La Spéciale

 

En ce dimanche pascal, La Spéciale Aywaille recevait la Vaillante Jupille avec la ferme intention de prendre sa revanche après sa piètre prestation aux Argilières lors du premier tour.

 

C’est avec un effectif décimé que les Aqualiens abordaient cette rencontre mais avec l’envie de prendre leur revanche du match aller et de se rattraper de la défaite subie dans leur antre la semaine dernière face à une équipe de Wanze des plus combatives. Bonne nouvelle pour les locaux, Julien Legrand – auteur d’une excellente prestation en alternant à toutes les positions- était bel et bien présent malgré une cheville toujours douloureuse.

Le début de rencontre était poussif de part et d’autre, mais Aywaille, via Bastien Winkin -8 unités au total dont deux triples- et une défense efficace virait en tête après dix minutes, 13 à 11.  Le deuxième quart-temps était l’apanage des locaux qui faisaient observer leur jeu de transition et leur impact dans la raquette pour prendre le large, 34 à 20 à la mi-temps.

 

 

Superbe troisième quart-temps de la Vaillante

 

Au retour des vestiaires, Robin Horrion (6 points) et ses coéquipiers gaspillaient leur avance et Renard, intenable avec 19 unités, ramenait les visiteurs dans la partie. Avant d’entamer l’ultime période, les Aqualiens ne menaient que de six points, 44 à 38. Dans celle-ci, Morgan Wey (6 points), capitaine pour l’occasion, dirigeait bien sa défense, Yoann Laval (21 unités) faisait un chantier dans la raquette et la Spéciale, bénéficiant du soutien vocal d’un banc exemplaire, augmentait son intensité pour prendre le large. Julien Legrand gérait bien les dernières possessions avant qu’Alexandre Koch (15 points et une belle activité au rebond offensif) ne fixe le score sur un dernier panier: 64 à 51 et victoire des locaux au terme d’une rencontre inégale.

A noter que Julien Legrand poursuivra à La Spéciale Aywaille, qui garde ainsi la totalité de son effectif et enregistre les arrivées supplémentaires de Yoann Laval, déjà actif depuis quelques matchs, Antoine Horrion, Pierre Vandersanden et Julien Halleux, pour la saison prochaine.

Double échec pour Saint Louis

 

Cette semaine, les jeunes de la P3 de Saint Louis étaient doublement sur le pont, à Alleur mercredi et à Grâce-Hollogne samedi. Avec un résultat similaire.

 

Les Collégiens n’étaient pas gâtés avec des déplacements chez les deux équipes en forme du moment. Le premier, mercredi, face à la jolie équipe d’Alleur qui est veut concurrencer Hannut pour le tour final. « Tout va se jouer lors de la confrontation face aux Hesbignons » nous avance Gérald Henkin, croisé au Country Hall vendredi. « Nous jouons bien pour le moment, c’est assez agréable. »

Dans le duel entre l’expérience des All Blacks et la fougue des jeunes de Saint Louis, ce sont Greg Kesikidis et ses potes qui l’ont largement emporté, 85 à 50. Les Collégiens pouvaient se rattraper face aux Buffalos mais ceux-ci, très en verve ces derniers temps, se sont imposés, 92 à 76. « Nous avons pourtant mal débuté sur leur zone et nous n’étions pas en réussite aux tirs, contrairement à eux. A la mi-temps, c’était l’égalité parfaite, 41 partout » nous précise Bruno Masciulli. « En deuxième période, nous avons beaucoup mieux joué défense et nous avons su trouver nos grands. Gael Verzele a planté 26 points et Pierre Etienne 14. Nous n’avions plus qu’à dérouler. »

Ces deux défaites font reculer Saint Louis – qui ne peut plus descendre- au classement. Les Rouge et Blanc sont dixièmes, ne devançant Huyqui s’est péniblement défait de la lanterne rouge– que d’une victoire.