Axel Hervelle, le conquistador

 

Existe-t-il un basketteur liégeois plus connu et reconnu, par chez nous et au-delà de nos frontières, qu’Axel Hervelle? Poser la question, c’est un peu y répondre… L’occasion était trop belle pour Liège & Basketball d’aller à la rencontre de celui qui est indubitablement l’un des meilleurs joueurs belges de tous les temps.

 

Cela fait désormais plus de dix ans, treize pour être exact, qu’Axel Hervelle a élu domicile en territoire hispanique, d’abord au Real de Madrid pendant six saisons et à Bilbao depuis 2010. Un pays qui l’a adopté et dans lequel il se sent bien. « Je suis désormais plus acclimaté au rythme de vie espagnol qu’au belge » nous confie le Comblinois. « Ici, malgré ma vie de sportif professionnel, il est bien plus facile d’avoir une vie sociale active, notamment en raison des heures d’ouverture plus tardives des magasins et restaurants. »

Un pays qu’il a appris à découvrir Madrid, où il a débarqué à vingt et un an en provenance de Pepinster. « La capitale madrilène est une très belle ville, j’y ai vécu six belles années, avec beaucoup d’émotions en tout genre » précise Axel. Désormais à Bilbao, la ville qui abrite l’incroyable Guggenheim de l’architecte star Frank Gehry, Axel reconnait que la tension suite à la crise politique actuelle est palpable. « On parle beaucoup du conflit qui oppose l’Espagne et la Catalogne » reconnait-il. « C’est un sujet qui est sur toutes les lèvres, qui est au centre des discussions et des préoccupations des gens. En plus, la Belgique s’est quelque peu invitée dans le débat. »

 

La Liga ACB, le top niveau

 

Toutefois, le talentueux intérieur belge doit aussi faire face à des préoccupations plus sportives. « Nous ne sommes pas très satisfaits de notre entame de championnat » confesse-t-il. C’est que le club basque pointe à trois victoires et quatre défaites en championnat et un seul succès en trois rencontres en Eurocup. « Nous avons connu un début de saison un peu difficile, pas mal de nos joueurs étaient partis en équipe nationale et ont donc raté une partie de la préparation. »

Et c’est le genre de contre-temps qui se paie cash dans un championnat aussi relevé que la Liga ACB. « Le niveau est hyper compétitif ici. C’est en ACB que veulent évoluer les meilleurs joueurs qui ne sont pas en NBA. De par son histoire, son animation, la qualité de ses infrastructures et de ses joueurs, c’est certainement le top niveau en Europe » nous explique Axel.

Axel et Raul Lopez, coéquipiers pendant 8 ans au Real et à Bilbao.

Car des joueurs de qualité, l’ancien capitaine de Pepinster, avec qui il fut vice-champion de Belgique face à un Charleroi injouable, en a connus et rencontrés à foison. « Je me rappelle de Raul Lopez  avec qui j’ai joué au Real et à Bilbao, il avait énormément de talent et de caractère. Tout comme Alex Mumbru, mon coéquipier actuel » nous dit-il.

 

La « belgian connexion » de Bilbao

 

Parmi ses partenaires au sein du vestiaire basque, Axel peut compter sur la présence de celui qui est aussi son coéquipier chez les Belgan Lions, Jonathan Tabu. « Nous avons une relation spéciale » reconnait le Liégeois. « Nous nous connaissons depuis longtemps, nous parlons la même langue, ça nous facilite la vie sur le terrain. »

Toujours aussi fringant.

Une connection qui peut, notamment, aider Bilbao à atteindre ses objectifs, qui n’ont pas changés d’un iota malgré ces premiers mois mitigés. « On veut toujours passer le premier tour en Eurocup, se qualifier pour la Copa del Rey et, en fin de saison, faire les Playoffs » nous confirme-t-il.

 

 

 

Une détermination à toute épreuve

 

Un professionnalisme qu’il s’est forgé très tôt, grâce à Niksa Bavcevic, son entraineur à Pepinster, club dont la disparition de première division l’attriste profondément. « Niksa était un excellent coach, qui m’a énormément appris techniquement tant il m’a inlassablement fait travailler ma technique individuelle » raconte le numéro sept de l’équipe nationale belge. « Il était très exigeant mais je lui dois beaucoup. Il m’a transmis cette rigueur et ce professionnalisme. »

Une vie de basketteur de haut niveau dont Axel continue de profiter, remettant inlassablement l’ouvrage sur le métier. « Sincèrement, plus les années passent et moins je vois à long terme » avoue-t-il pourtant.

Toutefois, celui qui reste toujours aussi craint et respecté par ses adversaires, continue d’écrire avec enthousiasme de nouvelles pages de sa légende et de faire profiter le basket belge de son talent et de sa mentalité irréprochable. Et cela pour notre plus grand bonheur à tous.

 

 

Axel Hervelle ou ma madeleine de Proust

« Mais quand d’un passé ancien rien ne subsiste, seules plus frêles, mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps » (Marcel Proust)

 

« Longtemps je me suis couché de bonne heure »… J’étais alors au sortir de l’enfance, à l’aube d’une adolescence dans laquelle le basketball prendrait une place significative. Et, lorsque je dérogeais à la sacro-sainte habitude de rejoindre tôt les bras de Morphée, c’était pour aller passer une soirée d’anthologie au hall du Paire.

Anthologie n’est pas un vain mot, au contraire, tant, au début des années deux mille, l’ambiance de la petite salle pépine faisait frissonner de plaisir, à l’unisson, joueurs et supporters. C’est dans cette atmosphère fiévreuse et endiablée, que le BC Pepinster écrivit en lettre d’or son nom dans les livres d’histoire de notre première division nationale. Une légende, entamée bien des années plus tôt, lors de l’accession des Bleu et Blanc en D1 en 1985 et parachevée par la grâce d’une équipe fantastique et d’un entraineur charismatique qui offrirent au club verviétois un historique titre de vice-champion de Belgique.

C’est qu’ils étaient forts et vaillants ces joueurs que mon papa m’emmenait alors admirer un samedi sur deux. Damir Milacic, Marcus Faison, Darius Hall, les frères Massot, Guy Muya, Kris Sergeant, Dimitri Jorssen et tant d’autres que je ne me lassais pas d’encourager à tout rompre, m’époumonant dans d’inlassables chants partisans.

Mais parmi toutes ces vedettes, parmi tous ces talents, il y en avait un qui sortait du lot, tel un astre brillant plus que les autres et réchauffant de ses rayons une salle qui n’attendait que cela pour s’embraser. Celui-là, c’était Axel. Axel Hervelle. Capitaine à vingt ans d’une équipe qui avait fait de ce que l’on appelait encore la Division Un son terrain de jeu et du Hall du Paire un bastion inviolable.

Gracile malgré son double-mètre, combatif, volontaire, et redoutable au rebond et à la finition, on devinait déjà chez lui un mental d’acier qui lui permettra de devenir, par la suite, indubitablement le meilleur basketteur liégeois de l’Histoire et l’un des meilleurs joueurs belges de tous les temps.

Par sa hargne et son envie, par son talent et sa soif de vaincre, Axel Hervelle aura permis au RBC Verviers-Pepinster de se faire sa place au sein de l’élite du basket belge et au jeune adolescent que j’étais alors de vivre des moments inoubliables.

Les années ont passé, on a tous un peu vieilli, mais Axel est resté ce joueur éminemment talentueux et combatif, soucieux du collectif avant toute chose. Il a brillé à Madrid, il continue d’impressionner à Bilbao et a participé, avec l’aide de ses coéquipiers et du staff des Lions, à remettre la Belgique sur l’échiquier du basket européen.

Alors, lorsque j’ai eu l’opportunité de l’interviewer pour Liège & Basketball, ce sont de nombreux souvenirs qui me sont remontés en mémoire. Un peu comme une madeleine de Proust. Et si le joueur continue de m’impressionner, la gentillesse et la disponibilité de l’homme m’ont encore plus émerveillé.

J’espère qu’au travers des différents articles issus de l’entretien qu’Axel nous a accordé lundi depuis Bilbao, vous aurez autant de plaisir à (re)découvrir une légende vivante de notre basket que j’en ai eu à me remémorer ces merveilleux souvenirs d’une époque aujourd’hui révolue.

 

Thiebaut Colot

 

Le premier article concernant Axel est ici.

« A Los Angeles en 2019! »

 

Game Time Activity est une asbl liégeoise qui se fait fort de proposer des stages ultra-qualitatifs de basketball. Et force est de constater que cela marche du tonnerre. Ludovic Humblet, un des instigateurs du projet, nous en parle.

 

De nombreux Liégeois amateurs de basketball ont déjà entendu parler des stages Game Time. Derrière ce concept se cache un trio de choc composé de François Lhoest, Mike Bodson et Ludovic Humblet. « L’idée a germé il y a quatre ans, chez moi, autour d’un bon repas en compagnie de François Lhoest » explique Ludo, par ailleurs coach de Cointe en première régionale. « J’étais alors moniteur d’un stage de basket proposé par un club à ses affiliés et j’étais assez déçu de ce qui était proposé. J’avais eu l’impression de vivre une semaine vraiment traditionnelle où, finalement, il s’agissait plus de garderie pour les jeunes que d’une amélioration de leur niveau de jeu. » Le dîner s’éternise, les desserts sont servis et nos deux compères d’imaginer un stage plus qualitatif. « L’idée était de proposer une offre globale, avec de la diététique, de l’analyse vidéo et du travail spécifique notamment. Le tout supervisé par des entraineurs expérimentés tout en bénéficiant de la visite de joueurs de haut niveau. »

 

 

Ni une, ni deux, Ludo et ses comparses décident de se retrousser les manches afin de faire de ce désir une réalité. « Dès le premier stage, nous avons pu bénéficier de l’expertise et de la présence d’excellents coachs comme Yvan Fassotte, Marc Hawley ou encore Eddy Casteels » se souvient Ludo, par ailleurs policier depuis dix ans. « Dès le départ, cela a bien fonctionné et nous avons décidé de ne pas nous arrêter en si bon chemin, en proposant, par la suite, des stages en Grande-Bretagne, en Espagne et aux USA. »

 

Ne pas concurrencer les clubs

 

Avec toutefois un souhait, celui de ne pas entrer en concurrence directe avec les clubs. « On sait que pour beaucoup de clubs, les stages qu’ils organisent les aident à survivre, représentant un apport financier non-négligeable à une époque où il n’est pas toujours facile pour eux d’équilibrer leur budget » précise Ludo. « C’est la raison pour laquelle nous avons dès le départ opté pour des périodes où les clubs n’organisaient traditionnellement pas leur propre semaine de perfectionnement. » C’est ainsi que Game Time choisit de proposer ses activités durant les congés scolaires de Toussaint, de Carnaval et durant la période estivale.

Le staff du dernier stage.

 

Une délicatesse appréciée des différentes entités sportives de la région qui, désormais, leur proposent leurs installations pour leurs camps sportifs. « De plus, les clubs ne doivent pas craindre que l’on tente de recruter leurs joueurs lors de nos activités » précise le sympathique Liégeois. « Notre politique à ce sujet est on ne peut plus claire. Si un des entraineurs participant à nos stages se livre à une tentative de recrutement, nous ne collaborons plus avec lui. »

 

Un package complet

 

Un principe qui renforce la réputation des activités Game Time, dont la qualité n’est plus à démontrer. « On cherche vraiment à proposer un package ultra-qualitatif, pour le bonheur de nos jeunes participants » nous confie Ludo. »Pour chacun de nos stages, il y a un chef de camp de renom. Par exemple,  cette année à Toussaint c’était Thibaut Petit pour le stage de La Villersoise, Marc Hawley pour celui de Ninane et Pascal Mossay à Liège Atlas. Ceux-ci sont assistés de coachs expérimentés qui officient en R1, R2 ou P1 masculines et féminines. » Et là, encore, le terme de rigueur qui plaît tant à Ludo est d’application. « C’est la base et cela permet d’avoir un gros dynamisme sportif et une belle intensité qui est profitable à nos stagiaires » confirme l’ancien meneur de Ninane. « De plus, lors de la semaine, les enfants reçoivent une séance de diététique et profitent de la venue d’un kiné et d’un médecin sportif, Jean Vervier, avec qui nous collaborons depuis le tout début. Mais ils bénéficient aussi d’une analyse vidéo, du passage d’un sportif professionnel et reçoivent un équipement Peak. »

Un joueur NBA qu’ont pu rencontrer les stagiaires Game Time.

Puisque le succès est au rendez-vous, Game Time souhaite pérenniser sa formule, mais aussi continuer son développement. « Il est d’ores et déjà acquis que nous allons continuer de mettre en place, chaque année, les stages de Toussaint et de Carnaval en Belgique ainsi que le stage en Espagne » corrobore Ludo. « On va également continuer d’organiser le camp aux Etats-Unis chaque été. Celui de l’année prochaine à Orlando est déjà complet. »

 

A la découverte des States

 

Mais le but à moyen-long terme n’est pas de se cantonner à la ville floridienne, au contraire. « On souhaite ardemment balayer un maximum de régions américaines. Ainsi, et les contacts sont déjà bien avancés, Game Time implantera ses stages de 2019 et 2020 à Los Angeles. Et pour 2021 et 2022, on ira dans la ville qui ne dort jamais, New York City. Ainsi, tous les deux ans, on change de ville. C’est une opportunité inestimable, pour nous moniteurs mais surtout pour nos stagiaires, de découvrir d’autres environnements, d’autres cultures et d’autres façons de voir et de pratiquer le basket » conclut l’enthousiaste Liégeois. Un enthousiasme qu’il a mis à profit, avec ses partenaires habituels, pour développer un concept novateur, la Talent Faktory, dont nous vous parlerons dès demain.

« La rigueur, c’est primordial! »

 

Ludovic Humblet n’est pas une figure inconnue du basket liégeois. Celui qui est policier depuis maintenant dix ans, et qui a notamment évolué à Ninane et Awans, a arrêté de jouer à vingt-sept ans pour se consacrer au coaching. Il revient avec nous sur les joies d’être au bord du terrain.

 

Ludo, comment es-tu venu au coaching?

Ca s’est fait naturellement, j’adore ça. Lorsque j’étais joueur, de par mon poste de distributeur et ma personnalité, j’étais déjà le relais du coach sur le terrain. J’aimais organiser, tirer le groupe, analyser le jeu.

A quel âge as-tu commencé à coacher?

J’ai commencé vers seize, dix-sept ans, lorsqu’élève à Liège Atlas j’ai pu suivre les cours dispensés par Yvan Fassotte. Ca m’a donné envie d’entrainer et j’ai commencé par prendre en main des équipes de jeunes. Cela fait maintenant quatre ans que je coache des séniors. D’abord une année en P2 avec Sainte-Walburge et là j’entame ma troisième saison à Cointe, en première régionale depuis peu.

Qu’est ce qui te plait particulièrement dans le coaching?

J’adore le côté tactique. Préparer les matchs, analyser l’adversaire et mettre en place un plan de jeu pour contrecarrer l’équipe adverse.

Mais encore?

J’apprécie aussi de préparer son équipe à atteindre certains objectifs et puis, j’aime tout ce qui touche au management, à la gestion de groupe. Depuis que je suis coach, j’ai toujours eu des joueurs qui ont du caractère et j’aime ça. Moi-même, en tant que joueur, je pouvais être « difficile » donc j’apprécie retrouver cela chez mes joueurs, avoir du répondant en face de moi. D’ailleurs, lorsque je transfère de nouveaux joueurs, je ne me laisse absolument pas rebuter par des joueurs à fort caractère, au contraire.

 Quelles qualités sont nécessaires, selon toi, pour faire un bon entraineur?

Tout d’abord, je pense qu’il faut de la rigueur, c’est essentiel. Il faut également ne pas lésiner sur le temps qu’on y consacre, ne pas compter ses heures. Lorsque j’entends que certains coachs sont payés à la prestation, je trouve ça ridicule car il faut bosser sérieusement en amont afin de pouvoir fournir un travail de qualité. Je pense  aussi qu’il faut pouvoir former un groupe. Je n’aime pas les coachs qui mettent de la distance avec leurs joueurs pour se faire respecter. A Ninane, Marc Hawley était vraiment proche de ses joueurs mais ceux-ci le respectaient totalement.

Tu parles de Marc Hawley, justement, quels entraineurs t’ont marqué durant ta carrière de joueur?

Il y en a deux. Yvan Fassotte, que j’ai connu à Liège Atlas et à Ninane, et qui m’a vraiment fait découvrir le basket. J’apprécie énormément sa rigueur. Il ne laissait rien passer tactiquement, n’hésitait pas à arrêter les entrainements pour faire des corrections et au final, ses équipes jouent juste. Ensuite, j’aime beaucoup le style de Marc Hawley. C’est un rassembleur, il sait gérer son groupe. J’apprécie beaucoup ses qualités de management.

Et ton meilleur souvenir en tant qu’entraineur, quel est-il?

Indubitablement le match pour la montée avec Cointe la saison dernière. En effet, nous avons du jouer un test match contre Maffle pour avoir le droit d’accéder à la première régionale. Nous avons hyper bien préparé ce match pendant deux semaines. Mon groupe était très réceptif et le jour J, la différence était flagrante sur le terrain. Le travail fait en amont a porté ses fruits et on s’est imposé de vingt-cinq points, décrochant la montée par la même occasion.

Tu es d’ailleurs toujours le coach des Grenouilles en R1, comment se passe le début de saison?

Franchement très bien. Nous en sommes à cinq victoires en neuf matchs donc le bilan est assez positif. Mais l’objectif n’a pas changé, ça reste le maintien. J’ai un groupe assez homogène, avec lequel je prends plaisir à travailler mais nous souffrons tout de même physiquement car nous sommes plus petits et plus frêles que nos adversaires. Mais tant qu’à présent, nous arrivons à régulièrement trouver des solutions pour faire face à ce déficit athlétique et je suis satisfait de ce début de saison.

Chou blanc pour nos équipes en Nationale

 

Quatre de nos représentants en TDM1 et TDM2 étaient en déplacement ce weekend alors que le RBC Sainte-Walburge et Spa jouaient à domicile. Avec un résultat identique pour nos six clubs: une défaite.

 

 

TDM1

 

Moray, auteur d’un match solide. (Photo David Kerger)

C’est d’abord Ninane, seul club liégeois en TDM1 qui se rendait à Gistel, le club satellite d’Ostende. Face aux Ostendais, pourtant derrière au classement général, les Calidifontains encaissèrent un 10-0 d’entrée. Qu’à cela ne tienne, Moray -très solide avec 12 points et 7 rebonds- et ses coéquipiers se reprenaient rapidement pour recoller au score et terminer le premier quart-temps à deux petits points, 24-22.

La suite fut malheureusement moins positive pour l’équipe de Mark Hawley, qui perdit les trois quart-temps suivant malgré une belle réaction dans le dernier quart. Toutefois, si Romain Fassotte faisait son boulot avec 16 points, difficile d’espérer gagner en shootant à 23 sur 70 (dont 0 sur 6 pour Maio) et en perdant 17 ballons. Nul doute que Ninane, qui marque un peu le pas et est désormais neuvième au classement, aura à coeur de se reprendre vendredi prochain contre Gembo.

 

TDM2

 

JP Darmont, toujours aussi important pour Comblain (photo Facebook).

Comblain se déplaçait à Hasselt, deuxième de la série B de TDM2.  Un match déséquilibré sur le papier, les Comblinois n’ayant remporté que trois de leurs neuf premiers matchs. Pourtant, c’est bien Jean-Pierre Darmont -encore impeccable avec 26 points- et ses coéquipiers qui prirent le meilleur départ, 16-20 après les dix premières minutes. Et les troupes de Mike Bodson ne s’arrêtèrent pas en si bon chemin, remportant le deuxième quart 19 à 29 pour rejoindre les vestiaires avec 14 points d’avance. Malheureusement pour le Mailleux Comblain, après avoir mené pendant la majeure partie de la rencontre, ses joueurs durent sortir pour cinq fautes les uns après les autres, au point de se retrouver à quatre sur le terrain pour les trois dernières minutes et même à trois pour les ultimes trente secondes. C’est toutefois une belle réaction de Nyssen et consorts, qui, s’ils affichent la même envie et la même réussite, pourraient bien créer la surprise vendredi prochain lors de la réception de Tongres, troisième au général.

Sprimont se rendait, quant à lui, dans la province d’Anvers pour y affronter le Fera Bornem Basket. Face à une équipe qui ne comptait qu’une victoire, les Sprimontois démarrèrent très mal la rencontre, 21-10 après les dix premières minutes. Malgré Malpas à 21 points, Jérôme Flagothier à 14 points et le retour de Cordonnier pour palier aux absences, les carriers ne purent renverser la tendance et s’inclinèrent 67-61. Le Point Chaud Sprimont possède désormais un bilan équilibré de cinq victoires pour cinq défaites et occupe la sixième place au classement, à égalité avec Ekeren et Esneux.

Esneux qui affrontait Tongres. Pour ce court déplacement face à l’actuel troisième, les hommes de Didier Longueville avaient une belle carte à jouer. Toutefois, malgré un Benoit Scheveneels à 16 points, les Verts ne purent endiguer la folle réussite des Limbourgeois et s’inclinèrent 105 à 89 dans un match résolument offensif.

Plus de cent points encaissés (77-106) également par le RBC Sainte-Walburge lors de la réception de Lommel. Face au leader de la série, les Liégeois furent tout de suite pris à la gorge par leurs adversaires, ceux-ci remportant le premier quart-temps 20 à 34. Sans pourtant mal jouer (Stas et Kabangu à 14 points), avec malgré dix dernières minutes équilibrées, les Sang et Marine ne purent que reconnaitre la supériorité des Limbourgeois. Il y a déjà urgence pour Marganne  et ses coéquipiers, eux qui sont derniers -mais avec un match de moins- au classement.

35 points pour Hertay (photo Facebook).

Défaite à domicile aussi pour Spa qui accueillait Geel, une équipe comptant une victoire de moins que le club de la cité thermale. Cependant, Gaetan Hertay stratosphérique (35 points) et Fred Delsaute (18 points) ne purent dicter leur loi aux Anversois. A la suite d’un excellent deuxième quart-temps, les Flamands rentrèrent au vestiaire avec deux points d’avance. Un viatique qu’ils augmentèrent dans le troisième quart pour finalement s’imposer 87-92. Les Spadois sont désormais dixièmes au classement avant de se rendre à Esneux dimanche prochain pour un derby qui s’annonce d’ores et déjà passionnant.

 

 

 

Pepin s’incline d’un point à domicile, 71-72.

Ce weekend, Pepinster recevait Haut-Pré Ougrée dans le cadre du championnat de première provinciale. Un championnat dans lequel Ougrée s’illustre, pointant à 5 victoires en sept matchs avant la rencontre en bord de Vesdre. Tout l’inverse des Pepins qui n’avaient gagné que deux fois depuis le début de saison. Et, malheureusement pour les Verviétois, ce n’est pas ce weekend qu’ils purent augmenter leur capital victoires.

En effet, malgré une excellente première période, et après avoir compté plus de vingt points d’avance, les coéquipiers de Dethioux s’inclinèrent d’un petit point (71-72) face à leurs visiteurs. Une équipe dont l’équipement n’est pas sans rappeler celui des Trailblazers en NBA.

Haut-Pré occupe désormais la troisième place du classement, à égalité avec Angleur, tandis que Pepinster, avec le même bilan que cinq autres équipes (Belleflamme, Alleur, Jupille, Visé et Waremme), reste dans les dernières places.

Le match complet c’est et ici (deuxième mi-temps).

Le « Thé ou Café » de Justin Kohajda

Justin Kohajda se livre à l’exercice du « Thé ou Café ».

Justin, tu es plutôt contre ou dunk?

Dunk.

Assist ou 3 points?

Plutôt assist.

Attaque ou défense?

Défense, sans hésiter.

Bière ou vin?

Bière.

NBA ou Euroleague?

Euroleague, d’office.

Basket ou football?

Basket, I love this game.

Liège ou Alost?

Difficile mais je vis dans le présent donc Alost.

Nike ou Adidas?

Nike.

Tu choisis Steph Curry ou Lebron James?

Lebron.

Plutôt mer ou montage?

J’aime bien les deux mais quand même plus la mer.

Quick ou McDo?

Va pour Quick.

Jour ou nuit?

Le jour, clairement.

Et, enfin, thé ou café?

Thé.

Belle victoire pour Liège Basket contre Anvers

Victoire convaincante de Liège Basket vendredi soir face à Anvers, 85-81.

 

C’est une équipe alors invaincue que recevaient les Liegeois, qui n’avaient, quant à eux, engrangé qu’une seule victoire en six matchs.

Cependant, les hommes de Laurent Constentiello, n’avaient pas envie d’être un oiseau pour le chat et voulaient offrir aux spectateurs du Country Hall leur première victoire à domicile.

Si la première mi-temps fut à l’avantage de l’équipe de la métropole chère à Bart De Wever, le second acte vit les Principautaires refaire leur retard. Portée par son meneur américain, Tyler Larson, incroyable en transition offensive et auteur de 21 points et 7 passes décisives, et par l’adroit Bojovic (18 points), la team liégeoise parvint finalement à s’imposer, 85-81.

Liège Basket se replace en septième position au classement général, devant Limburg United, le Basic Fit Brussels et les Bears de Louvain. C’est d’ailleurs au Brussels, qui a récemment signé un joueur bien connu dans notre région, que se déplaceront dimanche prochain François Lhoest et ses coéquipiers afin de tenter de remporter une seconde victoire d’affilée.

« Je suis né dans le basket »: Serge Crèvecoeur, un coach passionné.

Serge Crèvecoeur a une carrière de coach atypique. Lui qui a été joueur en troisième division est devenu entraineur professionnel sur le tard, après une carrière dans le secteur financier, d’abord chez ING et ensuite chez Unicredit.

« Je suis pourtant né dans le basket » nous confie le Bruxellois, dont le papa, Guy, fut coach en division 1 et également de l’équipe nationale. « Je crois que déjà à 18 ans j’entrainais une équipe de jeunes. »

En prenant la destinée de l’Excelsior Bruxelles, qui deviendra par la suite le Basic Fit Brussels, alors en troisième nationale, Serge amorce une magnifique aventure, tant humaine que sportive, conclue en juin dernier, en finale des Play-Offs de l’Euromillions Basketball League. « Il existe tant de chemins pour devenir entraineur, tant de profils différents » analyse-t-il. Une diversité de parcours et de qualité qui fait aussi, sans doute,  la richesse de la profession.

 

« Des souvenirs incroyables! »

 

Désormais entraineur de Pau-Orthez en ProA française, l’entraineur belge à la compétence unanimement reconnue, n’en oublie pas son ancien club où il s’est forgé quantité d’excellents souvenirs. « Je garde une pensée émue pour la finale des Plays-Offs de division 3. C’est un peu ce qui a tout lancé pour moi. On avait perdu de neuf points là-bas et on s’impose de dix dans notre salle. On monte donc en deuxième division pour un petit point » se remémore-t-il. « Bien évidemment la finale de l’année dernière reste également un incroyable souvenir, tout comme notre match quatre à Anvers. Et récemment, avec Pau, la victoire contre Limoges dans la salle historique de Beaublanc fut un grand moment. »

Nul doute que le talentueux technicien, adepte d’une certaine routine d’avant match mais pas superstitieux outre-mesure, risque encore de vivre de formidables moments, lui dont la carrière a pris une nouvelle dimension avec son déménagement en terre paloise. Et vu le début de saison canon de l’Elan Béarnais, cela semble encore plus certain.

Carton offensif de La Spéciale Aywaille en P3

Ce samedi, La Spéciale Aywaille se rendait à Fonds-de-Forêt, pour un match à « six points » comme le veut l’expression consacrée. En effet, les Aqualiens, diminués par de nombreuses blessures, occupaient l’avant-dernière place de la troisième provinciale C, avec une victoire, juste devant l’équipe de Trooz, toujours à la recherche de sa première victoire.

 

Aywaille se présentait au match avec dix joueurs, fait rare pour une équipe frappée par la malchance depuis le début de saison. Le matricule 1535 enregistrait notamment le retour de son versatile poste 4, Julien Vanlaar,  ayant décidé d’enfiler son équipement malgré sa blessure aux tendons afin d’aider ses coéquipiers pour cet important déplacement. A contrario, Fonds-de-Forêt devait déplorer l’absence de son meneur titulaire, Sebastien Martinez, retenu par son travail.

Dès l’entame de match, Julien Legrand et ses partenaires, concentrés et particulièrement motivés, imposaient un jeu up-tempo afin de prendre rapidement l’avance au tableau d’affichage. Concrétisant de nombreuses contre-attaques et imposant leur solide défense, les Aqualiens étouffaient l’équipe locale et rejoignaient les vestiaires avec un confortable viatique: 21-54.

 

Une victoire collective

 

Désireux de continuer sur la même lancée, malgré un troisième quart-temps plus équilibré, Wey -particulièrement adroit et présent au rebond- et ses coéquipiers enfonçaient le clou dans l’ultime période afin de s’imposer 50-109, n’encaissant que neuf points durant ce laps de temps.

Avec une marque particulièrement bien répartie -saluons notamment l’efficacité d’Alexandre Koch, Brice Moreau et Robin Horrion-et un Pierre Leté magistral dans son rôle de chef d’orchestre, Aywaille signe là une prestation convaincante. Un match remarquable de fair-play auquel tous les joueurs ont contribué.