« Michael Markowicz coachera notre P1 »

Pour une équipe promue au sein de l’élite provinciale, Sainte Walburge a livré une saison de fort bon aloi et un deuxième tour remarquable tout en respectant ses exigences de formation. Avant de prendre en main la R1 des Sang et Marine, Chris Camus dresse le bilan de l’année écoulée.

Chris, quel bilan dresses-tu pour la saison écoulée?

Un bilan plus que positif car le maintien est en poche et nous avons pu donner du temps de jeu à deux jeunes du club: Jacoby (seize ans et deux mois) et Teng (dix-sept ans).

De quoi es-tu plus particulièrement fier?

Du boulot effectué par les joueurs car je pense que nous aurions pu disputer les Playoffs et aller loin dans ceux-ci mais la formation prime sur le reste.

Des regrets?

Non si ce n’est les arrêts pendant la saison de Fezzani et Belha à cause de leurs boulots.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Notre deuxième tour et le sept sur sept en championnat où j’avais demandé un trois sur cinq pour commencer.

La suite, pour toi, c’est la prise en charge de votre R1…

En effet, il s’agit maintenant de préparer la prochaine saison de la R1 avec de nouvelles tactiques et une nouvelle philosophie défensive à élaborer car il s’agit d’une toute nouvelle équipe. Cette préparation se fera en étroite collaboration avec notre P1 qui sera coachée par Michael Markowicz.


« Villars prône les mêmes valeurs que Tilff »

Vivant en Suisse depuis plusieurs années déjà, Thomas Petitfrère a réalisé le doublé Coupe-Championnat avec son club de Villars. Le meneur, qui se tient au courant du basket liégeois et de son club de coeur, Tilff, via Liège & Basketball, revient sur la superbe saison réussie par sa formation et sur la situation du basket au pays du gruyère.

Thomas, tu évolues à Villars Basket, en Ligue 2 fribourgeoise. Comment s’est déroulée ta saison?

Elle s’est plutôt très bien passée. Nous n’avons connu que deux petites défaites dont une de cinq points contre Veveyse qui fut clairement un accident de parcours. Nous devions dominer cette équipe mais, ce soir là, nous étions apparemment un peu à côté de la plaque (rires).

Une saison conclue par un superbe doublé Coupe-championnat. C’était votre objectif initial?

Oui, le doublé était notre objectif, surtout avec les arrivées de trois nouveaux joueurs: Malik, Val et Boris.

Est-ce ton premier titre en seniors?

Non, c’est mon second titre avec cette équipe mais, malheureusement, l’année dernière j’étais absent pour fêter notre sacre lors du dernier match.

Quel fut le moment fort de ta saison?

De pouvoir rejouer après presque deux mois sans toucher le ballon à cause d’une épine calcanéenne au talon droit. Cela fait un mal de chien et prend longtemps pour guérir. Cela devenait trop long pour moi sans pouvoir faire de sport!

Par rapport à la Belgique, quelle place occupe le basket en Suisse?

C’est clairement un sport moins populaire en Suisse qu’en Belgique. Mais Villars prône les même valeurs que Tilff. C’est un club familial et c’est pour cela que je me sens bien. J’ai rejoint, il y a deux ans, cette équipe composée de gars qui jouent ensemble depuis des années et ils m’ont très vite intégré. Je me suis vite senti à l’aise. Mes coéquipiers sont des gars simples qui aiment le basket comme moi et qui ne se prennent pas la tête alors que plusieurs ont joué au niveau national et en équipe nationale suisse.

Un petit mot sur Tilff qui a aussi réalisé une superbe saison?

Je suis encore l’actualité régulièrement grâce à Liège & Basketball. Tilff reste mon club de coeur. Ce sont mes années « poraises » qui m’ont forgé mes meilleurs souvenirs de basket et de troisièmes mi-temps. C’est également à Tilff que j’ai pratiqué mon meilleur basket grâce, notamment, à Pat Maquinay qui me faisait confiance.

« Beaucoup d’arrivées pour un groupe traditionnellement peu étoffé »

Vainqueur des Playoffs de première provinciale, Haut-Pré découvrira la R2 avec un effectif remanié et un nouvel entraineur.

Au terme d’une belle campagne de Playoffs, Haut-Pré a décroché son ticket pour la deuxième régionale. Un superbe accomplissement pour une équipe qui trustait les premiers rôles en P1 depuis deux ans déjà. Une montée synonyme de nouveau cycle sous la houlette de Philippe Maurissen, le remplaçant du méritant Yves Dehousse.

Au niveau de l’effectif aussi, quelques changements majeurs ont lieu. Sebo Lussadissu a pris la direction de Bilzen (P1 limbourgeoise) et David Bernard celle de l’Etoile Jupille. Marc Braconnier (Harimalia), Lionel Werll (Awans), Loïc Franken (Amay), Gérôme Leclercq (Alleur) et Quentin Badel (France) arrivent pour renforcer le noyau des promus. « Beaucoup d’arrivées dans un groupe qui avait l’habitude de ne pas être étoffé » souligne Philippe Maurissen. « Cela va changer les habitudes de pas mal de joueurs mais je pense que c’est nécessaire pour la R2. Une saison est longue et nous aurons besoin de tout le monde. »

Ayant toutefois conservé l’ossature de l’équipe, le matricule 1429 veut éviter de faire l’ascenseur. « Nos objectifs sont relativement simples: gagner quelques matchs le plus vite possible pour nous mettre à l’abri et ensuite travailler pour construire une équipe fiable en R2 » nous informe le nouveau coach du Haut-Pré. « Je me réjouis de pouvoir bosser avec ce nouveau groupe. »

L’effectif complet du Haut-Pré:

Bastien Efferz, Christophe Grandry, Stéphane Grandry, Gaël Laffalize, Maxime Werll, Benjamin Herman, Lionel Cremer, Marc Braconier, Lionel Werll, Gérôme Leclercq, Loic Franken, Quentin Badel.

« Il a fallu s’habituer à une nouvelle méthode et à la redistribution des rôles »

Pour Liège & Basketball, Steve Fontaine revient sur la saison vécue par Comblain et les objectifs qui seront poursuivis lors du prochain championnat de deuxième provinciale. Interview.

Steve, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Notre saison avait bien commencé avec tous les gars impliqués. Les blessures – liées à nos super hygiènes de vie et à l’âge qui avance – ont clairement compromis le bon rythme du début. Notre changement de coach ne fut pas simple non plus car nous nous séparions de quelqu’un que j’apprécie énormément et pour qui j’ai beaucoup d’affection. Néanmoins, Thomas Doneux a amené avec lui tout ce qu’il nous manquait: rigueur, discipline ainsi que de bonnes consignes suivant le déroulement des matchs. Il a fallu du temps du temps pour s’habituer aux méthodes de Thomas et à la redistribution des rôles. Nous pouvons désormais dire que tout le monde avance dans le bons sens. Nous nous bougeons et notre nouvel entraineur comprend comment nous fonctionnons et nous accepte tels que nous sommes. Ce n’est jamais simple chez nous tant c’est particulier humainement avec ce groupe festif et soudé.

Est-ce justement votre changement de coach qui fut le moment fort de votre saison?

Oui, indubitablement. Mais je suis très heureux de voir que cela « prend » et que nous repartons avec un certain cadre déjà accepté par tous.

Quels objectifs poursuivrez-vous l’an prochain?

Comme toujours, cela sera difficile de gagner à Comblain pour celui qui s’y déplacera. Nous allons récupérer Thibaut Constant après une blessure qui l’a éloigné des terrains pendant un et je compte sur notre Pablo comme jamais (rires). Tom Durante est toujours aussi fort et en forme et le reste fera le taf comme toujours. Chez nous, l’essentiel est de nous sentir bien ensemble. Néanmoins, nous pouvons déjà annoncer que nous jouerons pour les deux premières places. L’objectif est clair: la montée! Finalement, cette saison, nous ne sommes pas passés loin. Et avec les retours de blessés, la stabilité du groupe et Welkenraedt et Bellaire qui ont rejoint la P1, la montée s’annonce jouable. En tout cas, on va tout faire pour! On voudrait parader en fin de saison (rires).

« Retrouver l’élite provinciale! »

La saison de la Vaillante Jupille, soldée par une antépénultième place en P2A, fut décevante. Déçu mais loin d’être abattu, Olivier Henry dresse le bilan de l’exercice écoulé et et évoque l’avenir et l’armada que présenteront les Jupillois.

« Ce fut une année contrastée » reconnait Olivier Henry. « Une première partie positive jusque fin novembre où nous avons bataillé pour la troisième place avec un groupe au complet et puis en enchainement de blessures touchant plus de la moitié de l’effectif. Notre deuxième tour fut catastrophique – arrêts, absences, blessures – et nous avons terminé à l’antépénultième place au classement. Un bilan forcément négatif et très décevant.« 

Tout ne fut pourtant pas négatif pour Oli et la Vaillante. « Ce dont je suis le plus fier cette année, c’est de la naissance de ma fille » sourit le coach de Jupille. « Sportivement, une enseignement positif fut l’éclosion du jeune Quentin Mraz qui, pour sa première année en seniors, est venu au secours d’un groupe manquant de joueurs. Il fut exemplaire tant sur le terrain que dans la mentalité affichée!« 

Le rideau est désormais tombé sur la saison 2018-2019 et le mentor Jupillois ne veut pas s’appesantir sur le passé. « Des regrets, oui, il y en a mais cela ne sert à rien de se lamenter, il faut avancer » recadre-t-il à juste titre. L’avenir s’annonce radieux du côté des Argilières. « Au vu des transferts réalisés – six nouveaux joueurs – ainsi que de l’arrivée d’Yves Perugini à mes côtés, les objectifs seront clairs la saison prochaine: retrouver l’élite provinciale. Mais, pour cela, nous devrons le prouver sur le terrain. Je suis impatient!« 

Pour coller à leurs ambitions, les Jupillois ont constitué une véritable armada avec, notamment, les arrivées de Xavier Hubert et Mike Petit qui évoluaient tous les deux en R2 cette saison (Aubel et Ans), du duo d’Awans Jean-Paul Husser et Sylvain Denoël ou encore de l’artificier en chef d’Harimalia, Kevin Lesoinne.

Le noyau complet de la Vaillante:

Meneurs: Xavier Hubert, Kevin Loupart.

Ailiers: Cédric Petit, Jean Paul Husser, Sylvain Denoel, Pierre Perugini, Kevin Tarchamps.

Pivots: Michael Petit, Julien Linotte, Christophe van Bossuyt, Kevin Lesoinne Christophe Henri.

« J’ai besoin de prendre un peu de recul »

Pour une première année en R1, quelle année! Comme de coutume, les Collégiens ont bluffé les observateurs et trusté les premiers rôles. Maxime Gonda revient sur la belle saison vécue avec Saint Louis et évoque son futur loin des parquets. Entretien.

Maxime, comment juges-tu votre première saison en R1 avec Saint Louis?

Une très bonne saison d’un point de vue collectif puisque nous avons atteint les Playoffs mais je n’en suis pas surpris car je l’avais prédit, même si l’on m’avait alors pris pour un fou (rires). Je suis toutefois un peu déçu de n’avoir pu entièrement jouer les deux confrontations contre Pepinster à cause de mon nez cassé lors du game 1.

De quoi es-tu le plus fier?

Je suis assez fier d’avoir remporté ma deuxième Coupe AWBB avec, en plus, deux belles prestations en demi-finale et en finale. C’était clairement un objectif annoncé en début de saison et nous l’avons rempli à merveille.

As-tu des regrets dans la vie?

Je n’ai pas pour habitude de regretter quoi que ce soit dans ma vie. Je tiens juste à « m’excuser » de ne pas avoir pu tenir mes engagements vis-à-vis d’Esneux (double affiliation). Avec mes études à Maastricht qui font que j’ai des examens tous les deux mois ainsi que ma blessure à la cheville qui m’a éloigné des terrains pendant deux mois, c’était compliqué pour moi d’être à fond dans les deux clubs que sont Esneux et St-Louis.

Quels moments forts retiendras-tu?

Ce que je retiendrai plus globalement, c’est la magnifique ambiance qui a régné parmi les joueurs tout au long de la saison. C’était avant tout pour cela que j’avais décidé de revenir à la « maison ». De plus, nous avons su aller chercher de très belles victoires contre SFX, Pepinster, Mazy ou Nivelles.

La prochaine saison sera celle de la confirmation pour Saint Louis mais tu n’y participeras pas.

Effectivement, cela sera moi. J’ai annoncé voici quelques mois que je désire faire une « pause basket » l’année prochaine.

On ne te verra donc plus sur un terrain la saison prochaine?

Non, sauf si le basket me manque trop, j’ai un accord avec le club pour que je puisse revenir jouer. Mais cela fait maintenant seize ans que je joue au basket et j’ai besoin de prendre un peu de recul.

Crédit photo: PP Photography amateur.

« Former un groupe soudé »

En plus d’être l’assistant d’Arnaud Lardinois en R2, Jean-François Loop prendra en main la P3 d’Aubel.

Voici quelques semaines, nous annoncions que Jean-François Loop serait l’assistant d’Arnaud Lardinois pour la R2 d’Aubel. Parallèlement, le sympathique entraineur nous informe qu’il sera le nouvel entraineur de la P3 des Herbagers. « L’équipe sera relativement remaniée puisque composée pour moitié de joueurs provenant de Visé ainsi que de rescapés de la P3 aubeloise de l’exercice qui vient de s’achever » nous précise Jean-François.

Pas de pression pour le futur mais des objectifs clairement définis. « Nous voulons former un groupe soudé, prendre du plaisir sur le terrain et engranger des points pour passer une saison agréable » poursuit le nouvel entraineur Aubelois. « Pour moi, c’est un nouveau challenge.« 

Une nouvelle compétition pour les jeunes!

Saint Louis organise, en collaboration avec Laurent Beck, un nouveau trophée « jeunes » pour la prochaine saison.

Excellente initiative que celle prise par le club de Saint Louis. Avec la collaboration de Laurent Beck, arbitre de l’Euro Millions League (anciennement D1), le matricule 2663 a décidé de lancer un nouveau trophée pour la saison 2019-2020. Ce serait « en quelque sorte la renaissance des défuntes coupes U10 et U12 provinciales » selon les termes utilisés par les Collégiens.

L’objectif premier de cette initiative sera « de créer une vraie compétition pour donner davantage de possibilités de rencontres à ces catégories » selon le communiqué du Collège.

Ayant déjà bien travaillé en amont, le club liégeois a réussi à dénicher un sponsor qui supportera le coût de l’organisation et donnera son nom à cette nouvelle compétition. Bonne nouvelle pour les enfants, de belles récompenses sont à prévoir. « Un équipement complet NBA par joueur est actuellement envisagé » annonce le club.

Plus concrètement, le tableau final sera limité à 32 équipes par catégorie. Chaque club ne pourra dès lors y inscrire qu’une seule équipe par catégorie. A noter que l’inscription est totalement gratuite et que cette compétition débuterait le weekend des 7 et 8 septembres. Les rencontres – hormis celles des équipes du matricules 2663 – se dérouleraient à Saint Louis. Attention, les inscriptions doivent être faites pour le 28 juin au plus tard.

Une superbe initiative, à saluer!

N.B. : Pour toutes informations supplémentaires, vous pouvez consulter ce lien.

« La NBA semble relancée »

L’arrivée d’Anthony Davis aux Lakers, les Finals, la prochaine saison NBA et sa passion pour LeBron James: autant de sujets abordés par Jordan Maucourant pour Liège & Basketball.

Jordan, qu’as-tu pensé de ces Finals?

Je ne les ai pas vraiment regardées, hormis les game 5 et 6. J’estime que Toronto mérite amplement son titre pour la saison réalisée. Mais nous serons tous d’accords pour reconnaitre que les blessures de KD et Klay Thompson furent des facteurs non-négligeables pour les Raptors. Toutefois, ce serait dommage de ne retenir que cela des ces Finals à la place du mérite de la franchise du nord.

Anthony Davis vient d’être « tradé » aux Lakers. De quoi te faire plaisir?

Je ne soutiens pas les Lakers donc cela ne me fait pas spécialement plaisir mais je suis content que LeBron soit de nouveau accompagné d’une vraie star.

Toujours aussi fan de LeBron?

Oui, toujours! J’étais déçu de sa blessure mais c’est la preuve qu’il est humain (rires). D’un autre côté, je pense que son repos était bien mérité après huit saisons à disputer les Finals. Cela reste LeBron James de toute façon, il sait tout faire.

L’arrivée d’AD aux Lakers fait-elle de la franchise californienne la favorite pour le titre?

Difficile à dire. Beaucoup de facteurs ont changé par rapport à la saison qui vient de s’achever. Il faut que la situation se décante pour voir qui sera en mesure de prétendre au titre. De gros joueurs sont agents libres et cela va aussi influencer certaines équipes et la ligue également. La Free Agency sera, je pense, assez mouvementée!

La prochaine saison s’annonce plus ouverte que jamais…

Exact! Lorsque la saison dernière a démarré, beaucoup de personnes ont pensé: « les Warriors seront champions ». Cette fois, l’effectif de Golden State est plus que réduit et tout semble relancé. Des équipes comme Portland, Denver, Toronto ou Milwaukee commencent réellement à dominer la ligue. Cela promet!

« Je dois quitter ce formidable noyau P2 »

Pour Liège & Basketball, Jason Dorjo, qui évoluera l’an prochain en P3, dresse le bilan de la saison de Theux en P2A.

Jason, comment juges-tu la saison écoulée?

En P2, elle fut assez mitigée. Nous avons réalisé un bon début de championnat avant de connaitre des hauts et des bas. La fin fut meilleure mais nous terminons septièmes alors que nous visions le Top 5.

De quoi es-tu le plus fier?

Je suis assez fier du parcours effectué en Coupe et de notre fin de saison réussie malgré les blessés.

As-tu des regrets?

Celui de perdre en huitièmes de finale de la Coupe car nous avions une voie royale pour atteindre les demies. Un autre regret est lié au manque de communication car je dois finalement quitter, avec Gilles Lerho et Rémi Caro, ce formidable noyau P2 pour rejoindre la P3.

Quels moments forts retiendras-tu?

L’ambiance aux entrainements et aux match et, surtout, notre cohésion et notre caractère lors de matchs compliqués contre les équipes du Top 3.

Tu évolueras la saison prochaine en P3. Avec quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Nous aurons une belle équipe, compétitive et jeune. Nous enregistrons l’arrivée de trois renforts de l’extérieur ainsi que trois membres de l’équipe P2 – dont moi – qui redescendent. L’optique du coach Cédric Lemoine est de viser au moins le Top 5.