Sprimont domine le leader de TDM2

 

Sprimont tient son match référence! A domicile, les Carriers ont terrassé Lommel, leader de la série B de TDM2.

 

Les deux formations restaient sur des dynamiques diamétralement opposées au moment d’aborder cette rencontre. Lommel surfait sur quatre victoires de rang tandis que Sprimont venait d’enchaîner le même nombre de… défaites.

Mais la vérité du classement n’est jamais celle d’un mach -et inversément- et cela s’est vérifié hier soir chez les Carriers. Avant la rencontre, Julien Walravens exprimait sa confiance dans la capacité de son équipe à remporter des matchs importants. « Il faudra laisser nos tripes sur le terrain mais nous sommes capables d’aller chercher les victoires qui nous manquent » nous disait-il. « Défensivement, nous sommes assez bons, c’est plutôt offensivement que le bât blesse. »

Et face à une équipe qui n’avait mordu la poussière qu’à trois reprises -dont une fois à Esneux, dans les grandes largeurs, fin septembre-  il fallait que les Carriers livrent un match solide des deux côtés du terrain. Chose faite et superbe victoire! Avec une défense intransigeante et une attaque efficace, Sprimont a dominé son adversaire de la tête et des épaules pour l’emporter 85 à 63. « Toute l’équipe  livré une superbe prestation » sourit Julien Walravens en début d’après-midi. « Nous sommes parvenus à rester agressifs du début à la fin et à mettre leurs joueurs importants en problème de fautes. Nous sommes également parvenus à contrôler le rebond, 37 prises à la fin de la partie. Une belle victoire collective. J’espère que nous allons continuer ainsi lors des prochaines rencontres. »

Un match référence pour le Point Chaud qui réalise ainsi une excellente opération pour le maintien au sein de la division.

 

« NYC, just amazing! »

 

Errol Koçur a raté le derby entre Ans et Cointe. Et pour cause! Le sympathique intérieur aux tempes grisonnantes était de l’autre côté de l’Atlantique, à New York plus précisément.

 

« Cela faisait longtemps que je souhaitais aller à Big Apple » nous confie Errol. « Pour mes trente ans, ma compagne et moi nous sommes décidés et avons sauté dans l’avion. » Les premières impressions du pivot ansois se confirment et le gigantisme version US lui saute au visage. « Cette ville est impressionnante! Tout est démesuré à l’image du Madison Square Garden où plus de vingt milles personnes contribuent à une ambiance de folie « s’extasie-t-il.

Car qui dit New York dit Knicks. Le périple d’Errol ne pouvait être complet sans un passage dans la Mecque du basket pour assister au match des locaux contre les Wizards, à l’instar de Gael Colson. « L’atmosphère y était exceptionnelle, les spectateurs vivent basket et tout est fait pour passer un excellent moment. Des serveurs passent constamment prendre des commandes et te servir de grosses bières » raconte-t-il hilare.

La rencontre aussi l’a séduit. « J’ai été frappé par l’intensité du jeu et le jusqu’au boutisme des gars. Même avec vingt-sept points de retard, les Wizards y ont cru et ont fini par remporter la victoire » nous explique Errol.

Définitivement conquis par la mégolopole américaine, l’Ansois ne tarit pas d’éloge sur New York. « Elle mérite bien son surnom, cette ville ne dort jamais, il est possible d’y faire des tonnes d’activités diverses et variées. Je la recommande vivement. It was amazing » conclut-il.

« Pas gagné d’avance »

 

Performant à Ypres, qui occupe le haut du panier en TDM1, Ludo Lambermont s’apprête à recevoir le BC Ninane, qui joue sa survie à chaque sortie.

 

Ludo, comment allez-vous aborder cette rencontre?

Comme chacune de nos rencontres, en faisant preuve de rigueur et de concentration. Il y a certes une différence au classement entre nos deux formations mais il ne faut pas tomber dans le piège de se dire que c’est gagné d’avance. Ninane veut se sauver en TDM1 et nous devons gagner ce genre de match pour conserver notre deuxième place dans l’antichambre de l’élite.

Quels éléments clés avez-vous pointés pour cette partie?

Nous n’avons pas ciblé des aspects en particulier. Nous devons simplement jouer notre jeu, à l’instar de ce que nous faisons depuis un mois. Nous livrons actuellement de très grosses prestations collectives. Il faudra être particulièrement focus car nous voulons aussi préparer idéalement la finale de la Coupe de Flandre que nous disputerons la semaine prochaine. Sérieux est donc le mot d’ordre.

Est-ce spécial pour toi d’affronter Ninane, ton ancien club?

La rencontre de demain ne revêt pas un caractère particulier pour moi, c’est un match comme un autre. La première confrontation, en Province de Liège, l’était un peu car j’ai pu évoluer devant ma famille et mes amis. Ce soir, nous jouons à domicile donc je n’aurai pas grand-monde qui sera là, hormis ma maman (rires).

Le handi-basket, un sport à la fois similaire et différent

 

Récemment présélectionné en équipe nationale de « handi-basket », David Offerman, qui évolue à Natoye et aux Roller Bulls nous parle de ce sport méconnu: le basketball en chaise roulante. Un jeu à la fois similaire et différent du basket traditionnel.

 

« C’est assez spectaculaire même si la discipline manque encore de moyens et de structures » commence David.  Le handi-basket est intimement lié à la chaise roulante sur laquelle sont assis les protagonistes. « C’est un élément prépondérant de ce sport. Les chaises sont faites sur mesure et peuvent coûter 6000 euros » continue l’ancien joueur du BC Ninane. « Et au mieux tu te débrouilles avec celle-ci, au plus tu kiffes. Tu peux dès lors marquer des lay-ups, éviter des défenseurs ou partir en contre-attaque. »

Au niveau des règles, là aussi, quelques adaptations sont nécessaires. « Le règlement est, forcément, adapté, mais assez proche » juge David. « Le marcher existe. Tu ne peux pas pousser plus de deux fois la chaise sans dribbler s’en t’en voir siffler un. Les double-dribbles ne sont pas autorisés non plus. Et tu ne peux pas sortir du terrain avec la chaise, ce qui nécessite une certaine technique. »

Une autre difficulté est l’instauration d’un système de cotation par handicap. « Plus ton handicap est important, moi tu « pèses » de points en tant que joueur » détaille l’ancien Jupillois. « La plus basse cotation est de 1, quant à moi, j’affiche 4,5. Et l’ensemble des « points » sur le terrain ne peut excéder 14,5. C’est pour cela que les remplacements se font souvent de pair. C’est un paramètre supplémentaire qu’il faut maitriser. » En Belgique, chaque équipe peut compter un joueur valide dans ses rangs, pour trois en Allemagne, là où évoluent les Roller Bulls.

 

 

« Beaucoup de combinaisons en binôme »

 

Pour David, il a aussi fallu modifier son jeu. « Ma force, avant, c’était la pénétration » rappelle-t-il. « Mais, désormais, le un contre un n’est guère possible. Je me repose donc beaucoup sur mon shoot. Contrairement à de nombreux joueurs, je suis assez adroit de loin. Sans compter que ma taille est un gros avantage. A vrai dire, je ne suis plus le même joueur. »

Les concepts de jeu, également, diffèrent, pour certains. « Il y a encore plus d’écrans que dans le basket traditionnel et beaucoup de contacts. Ca cogne pas mal » précise David qui rappelle que la chaise protège le joueur. « Il y a par contre nettement moins de systèmes. Nous travaillons beaucoup en binôme, avec un joueur qui bloque pour amener son coéquipier dans la raquette. »

Par contre, dans l’intensité, les deux versions se ressemblent. « Ca joue pour gagner » nous dit David. « Il faut faire preuve de caractère, car c’est parfois un peu la débrouille mais chaque participant est animé d’une vraie rage de vaincre. De plus, chaque joueur se considère (ndlr: à juste titre) comme un vrai sportif et attends les mêmes droits et la même reconnaissance.« 

Grosse affiche à Sprimont

 

Ce vendredi, Sprimont reçoit Lommel, leader de la série en TDM2. Les Carriers joueront crânement leur chance, eux qui sont désormais à la lutte pour le maintien.

 

« Défensivement, nous tenons la route mais c’est en attaque que le bât blesse » nous explique Julien Walravens. « Nous sommes en effet l’avant-dernière équipe de la série au scoring. » Et face à un adversaire de la trempe de Lommel, qui ne s’est incliné qu’à trois reprises depuis le début de saison, il faudra que les Carriers sortent une prestation cinq étoiles des deux côtés du terrain.

D’autant plus que le spectre de la relégation pointe timidement le bout de son nez. « Nous avons récupéré nos blessés et avons livré une bonne fin de match le weekend dernier » continue l’ailier sprimontois qui évoluera à Spa la saison prochaine. « Nous avons confiance en nos capacités à nous maintenir dans cette division. Cela passe par gagner des matchs importants. » Comme ce soir?

La France voit la Bosnie vainqueur

 

Selon Vincent Collet, l’entraineur de l’équipe de France de Basket, les chances de la Belgique de l’emporter en Bosnie sont bien minces.

 

C’est sur le site de l’AWBB qu’est parue cette information: Vincent Collet estime que la Belgique a peu de chances de s’imposer en Bosnie. Voici ce qu’il déclare:

 

Je n’oublie pas que pour venir à bout, en novembre passé, de vos compatriotes, nous avions dû livrer notre meilleure mi-temps de ces deux dernières années. Il n’en demeure pas moins que, selon moi, la Bosnie est plus forte que les Belgian Lions. Essentiellement parce qu’elle est plus physique et plus efficace dans le jeu intérieur. Pourtant, Kikanovic – qui fait la loi dans la raquette à Monaco – doit se contenter du rôle de substitut de Stipanovic. J’accorde donc la faveur de mon pronostic à vos rivaux d’aujourd’hui.

 

N’hésitez pas à aller régulièrement faire un tour sur le site de l’AWBB sur lesquels vous pourrez trouver une foule d’informations utiles et intéressantes.

« L’apport de nos renforts est considérable »

 

Alleur n’en finit plus de gagner! Les All Blacks restent sur cinq victoires de rang et sont en bonne voie pour s’assurer un second tour de piste en première provinciale la saison prochaine. Pour évoquer les Noirs, Liège & Basketball s’est entretenu avec Nicolas Borguet, aussi élégant sur un terrain que pointu dans son analyse.

 

Nicolas, quels rôles occupes-tu à Alleur?

Je suis l’assistant de Maurice Notelaers en P1. Je joue en P3 où je coache en compagnie de mon ami Greg Kesikidis et du reste du groupe. Mais je suis le seul à avoir ma licence.

Cinq victoires de suite en P1, qu’est ce qui explique cela?

Nos deux renforts (ndlr: Kurtzweg et Renotte) font évidemment une énorme différence. L’apport de ces joueurs d’expérience est considérable: ils distribuent de nombreux conseils, apportent une saine concurrence et montrent l’exemple. Leur implication et leur motivation sont communicatives. Toutefois, le groupe possédait déjà de nombreuses qualités. Je crois que ces deux arrivées ont quelque peu libéré les autres membres de l’effectif et leur a enlevé une partie de la pression qui pesait sur leurs épaules. Enfin, comment ne pas citer l’influence positive du coach et de l’ensemble du club derrière cette jeune équipe qui, a de rares exceptions près, découvre cette division.

Le maintien semble désormais en bonne voie, de qui vous méfiez-vous encore?

Il ne faut surtout pas se relâcher et prendre notre maintien pour acquis. La dernière ligne droite ne fait que commencer. La rencontre de samedi dernier était particulièrement importante et nous l’avons plutôt bien négociée. Nous devons poursuivre sur notre lancée, continuer à travailler, disputer chaque match pour l’emporter et puis, seulement, nous ferons les calculs.

 

 

« Du respect pour Barry Mitchell et Casamento »

 

Que penses-tu de votre saison en général ?

Celle-ci n’est pas terminée, il est donc un peu tôt pour dresser un bilan. Nous pouvons, par contre, d’ores et déjà reconnaitre que le début de saison fut un peu difficile mais qu’il ne nous manquait vraiment pas grand chose, sans doute juste un peu de réussite. Nous ne saurons jamais si le groupe aurait pu se sauver sans l’apport de nos deux renforts. Je pense sincèrement que cela aurait été difficile mais possible car cette équipe possède moult qualités, est bosseuse et réceptive au message de l’entraineur.

Nico, tu évolues également au sein de l’équipe de troisième provinciale. Que penses-tu de cette série de P3C et quelles équipes t’ont favorablement impressionné?

Notre série compte quelques belles équipes, indubitablement. Je dois avouer que j’ai un respect particulier pour ce que font Ignazio Casamento et Barry Mitchell à Grivegnée. J’ignore s’ils prestent à ce niveau-là chaque semaine mais ils ont été très costauds lors de nos deux confrontations.

L’arrivée d’Axel Schoonbroodt vous a-t-elle fait passer un cap ?

Nous avions déjà une bien belle équipe mais un seul meneur spécifique. La venue d’Axel est évidemment un énorme plus pour l’équipe. C’est un joueur capable de mettre vingt-cinq points pour son match de retour ou d’enfiler les vingt-deux premier points de l’équipe, sans forcer, il y a deux semaines.

Quel est votre objectif pour la fin de saison?

Nous souhaitons nous amuser en proposant du beau basket.

Saint Louis fait chuter le leader Harimalia

 

Une courte mais superbe victoire pour Saint Louis contre le leader hier! Et un exploit de taille, Harimalia ne mordant la poussière que pour la seconde fois de la saison. De quoi prendre un peu d’air dans le fond du classement pour des Collégiens qui devront continuer sur cette lancée pour assurer définitivement leur place en troisième provinciale l’année prochaine.

 

« Je suis très content de cette victoire car c’est un véritable exploit » sourit Jérémy Mathieu. D’autant plus que Saint Louis s’est rendu sur les terres d’Harimalia avec trois absents. « Cela rend notre exploit encore plus grand! Certes, le manque de réussite de notre adversaire nous a bien aidé mais encore faut-il en profiter, et nous avons su le faire. »

Une victoire qui fait du bien aux Collégiens. « Après des défaites de quelques points les semaines précédentes, ces trois points font énormément de bien dans le fond du classement » contextualise le jeune entraineur. « Je suis fier de mes gars. Il faut désormais se remettre à l’ouvrage, travailler dur et enchainer les bonnes performances pour se sauver au plus vite. »

Pour Jérémy, qui a troqué les baskets contre la plaque de coach, la mentalité est bonne. « J’étais joueur en début de saison » rappelle-t-il. « J’ai repris l’équipe après le départ d’Eric Van Roy et, surtout, un zéro sur huit. Je me consacre uniquement au coaching depuis lors et mes joueurs ont directement adhéré. J’ai été bien aidé par notre première victoire de la saison à Prayon pour mon premier match sur le petit banc. Mes joueurs me font confiance et je tâche de leur rendre celle-ci sur le bord du terrain. »

 

Ninane à la croisée des chemins

 

Chaque match est désormais une petite finale pour Ninane. Si le matricule 1200 veut poursuivre l’aventure en TDM1, cela passe inévitablement par des exploits. Comme ce samedi à Ypres, deuxième du championnat?

 

Quatre équipes se tiennent dans un mouchoir de poche et possèdent le même nombre de victoires: six. Ninane fait partie de ce quatuor du bas de classement mais, à l’instar de Neufchateau, compte une rencontre de moins qu’Anvers et Houthalen. Une opportunité supplémentaire d’aller chercher une victoire, chose trop rare cette saison pour les gars de Marc Hawley.

« Nous nous disons que nous n’avons plus rien à perdre » lance Romain Nicaise avant un déplacement délicat à Ypres, confortablement installé à la deuxième place d’un championnat que domine les équipes du Nord. « Nous prenons match après match, comme le veut l’expression consacrée, et nous nous battons à 100% lors de chacune de nos sorties. »

Reste que c’est un adversaire de taille qu’affrontera Ninane dans la ville de l’ancien Premier ministre gaffeur, Yves Leterme. Ypres abordera d’ailleurs cette rencontre avec rigueur et application. « Depuis un mois, nous livrons de grosses prestations collectives » souligne Ludo Lambermont, performant pour sa team. « Nous voulons conserver notre deuxième place au classement et préparer idéalement notre finale de Coupe de Flandre qui aura lieu la semaine prochaine. Sérieux est le mot d’ordre car Ninane vendra chèrement sa peau. »

Chez les Calidifontains, il n’est plus question de tergiverser. Au contraire, c’est le couteau entre les dents que Romain Nicaise et ses partenaires se lancent dans ce sprint au maintien. « Nous ne regardons pas vraiment le calendrier, chaque rencontre doit être abordée avec la même détermination. Il va falloir sortir de gros matchs pour accrocher des équipes du top. Toute le monde veut se maintenir et personne ne lâchera le morceau » conclut le sympathique couteau suisse ninanais.

 

« Nous battre 40 minutes pour la victoire »

 

Au BC Ninane depuis deux ans, Franck Renna s’apprête à vivre un gros derby à Tilff ce samedi. Avec la volonté de repartir avec la victoire et de montrer le niveau de jeu que peuvent afficher les jeunes Calidifontains.

 

Franck, dans quel état d’esprit aborderez-vous le déplacement à Tilff?

On se rendra là-bas avec un grand désir de vaincre et une importante envie de gagner. Nous voulons aussi montrer pourquoi nous sommes là et nous avons une soif inextinguible de basket. D’autant plus que c’est un derby et que c’est toujours spécial.

Quels seront les facteurs déterminants de cette rencontre?

Il faudra principalement parvenir à ne pas stresser. Nous devrons jouer sans pression et ensemble. Il nous faudra également ne pas hésiter à nous sacrifier pour l’équipe et nous jeter à corps perdu dans la bataille. Tilff sera à domicile, avec son public et son ambiance, ce qui sera, très probablement, un adjuvant positif pour l’équipe poraise. Contrôler les « un contre un » et respecter les consignes du coach sont aussi primordiaux. Nous allons « fighter » pendant quarante minutes pour tenter de décrocher la victoire.

Tu parlais de respecter les consignes du coach. Quel genre d’entraineur est Olivier Matray?

MacFly est un coach pro et, surtout, un super gars et une personne ouverte. C’est un entraineur qui est à l’écoute, toujours présent pour aider et nous faire progresser. Certes, il crie mais cela nous remet les pieds sur terre, ce qui est parfois nécessaire, nous booste et nous offre l’occasion de nous remettre en question. De plus, il connait le basket. Avec lui, tout est constamment structuré et il a toujours des idées, peu importe la situation.

Visez-vous encore les Playoffs?

Cela peut paraitre bateau comme réponse, mais nous prenons match après match. Les Playoffs, si nous les décrochons, seront une récompense du travail fourni.