Beghin coach de l’année par eurobasket

Les distinctions sont tombées sur eurobasket, Christophe Beghin est honoré pour sa première année au coaching.

C’est avec brio que Christophe Beghin a pris la relève de Roel Moors en septembre dernier et s’est affirmé comme un excellent coach. L’ancien intérieur des Belgian Lions a d’ailleurs été nommé entraineur de l’année par le site eurobasket. Les Anversois sont d’ailleurs plébiscités, Hans Van Wijn étant élu Belge de l’année et Bleijenbergh Rookie de l’année. Luka Rupnik et Owen Klassen figurent dans la seconde équipe type.

Crédit photo: Giants Antwerpen

« Un goût de trop peu »

Tilff réalisait la saison parfaite en P2A, n’étant qu’à quelques encablures d’un titre amplement mérité que Jonas Degée et ses coéquipiers se réjouissaient de fêter. Ce mardi, Tilff fera partie des neuf clubs qui défendront leur point de vue auprès de l’AWBB. Analyse et interview.

La décision du CP Liège d’annuler la saison n’a pas fait que des heureux. Contesté par plusieurs clubs, désavoué par les parlementaires et finalement annulé par l’AWBB, le choix du CP a fait couler beaucoup d’encre. En annulant la décision du CP, l’AWBB sommait CP de tenir une AG extraordinaire par voie électronique pour déterminer pour le 11 avril au plus tard les modalités des futurs championnats. Or, depuis lors, le CP se tait dans toutes les langues. La décision de l’AWBB ne fut pas relayée sur le site du comité provincial et, lorsque nous avons interrogé Benjamin Riga sur les décisions futures concernant la prochaine saison, celui-ci nous a répondu brièvement: « Aucun agenda n’est fixé« . Une réponse qui semble contradictoire avec l’injonction de l’AWBB.

Face à ce qu’ils estiment une décision injuste et ne respectant pas les efforts fournis depuis août, neuf clubs ont mandatés Thibaud Smoldersdont nous avions publié une carte blanche récemment – afin de faire valoir leur bon droit. C’est à l’AWBB – le CP n’ayant pas de personnalité juridique – que ces clubs parmi lesquels figurent Tilff, Stavelot, Verlaine, White Tigers, Prayon, Alleur, la Vaillante et l’Avenir Jupille, Union Liège plaideront leur cause. Leur demande principale? Que la décision d’annuler la saison soit annulée que l’AWBB prenne la main dans l’organisation des prochains championnats (voir document ci-dessous).

Cette saison aurait dû se finir en apothéose pour Jonas Degée et ses coéquipiers, leaders de P2A et appelés à rejoindre l’élite provinciale après de nombreuses belles années en P2. Un couronnement qui n’aura pas lieu et dont nous parle, ainsi que d’autres sujets, ce roi de l’interception.

Le basket:

« Bien évidemment, le basket me manque. Si fin avril je passe vite à autre chose, ici c’est différent car il reste un goût de trop peu. »

Le confinement:

« Tant pour ma fonction dans l’enseignement que pour mon job à l’agence de voyage – où je suis passé en chomâge économique – cette crise a un impact. Ce sont des moments difficiles pour le secteur du tourisme comme pour d’autres. Mais il y a évidemment plus important. »

La saison de Tilff, premier en P2A:

« Je suis satisfait de ma saison mais surtout de celle de l’équipe! Nous réalisions vraiment la saison parfaite et étions proche du titre. Ce fut vraiment frustrant de devoir stopper de la sorte même cela était tout à fait justifié. »

« Une structure unique »

Liège & Basketball est allé à la rencontre de Michael Markowicz, Président du RBC Sainte Walburge et vice-Président de Liège Basket dont il prendra la présidence dans un an, lorsque les matricules 961 et 1367 fusionneront.

La Province de Liège est encore dans l’expectative concernant les futurs championnats. « La meilleure décision serait sans doute d’autoriser les clubs à monter, de ne pas faire descendre d’équipes et de constituer de plus grosses séries pour la saison prochaine avec, évidemment, davantage de places descendantes » avance Michael Markowicz qui semble regretter la tournure prise par les évènements et ce feuilleton autour de la décision du CP Liège. « A circonstances exceptionnelles, décisions et organisation exceptionnelles » ajoute-t-il.

La saison prochaine, Sainte Walburge n’alignera plus d’équipe dames en R1. « Aucune fille du club n’y évoluait » précise Michael. « Par contre, nous alignerons une équipe dames en P1 ou P2 suivant les décisions prises par le CP. Nous aurons également des équipes hommes en R1 et en P1 ainsi qu’en P3 si notre P4 est autorisée à monter. »

Pour la R1, l’effectif est déjà pratiquement complet et sera drivé par Mike Bodson. Des cadres comme Snakers, Baeri, Bouchaouir restent, Colette et Louis devraient recevoir un rôle plus important, Jacoby pourra continuer sa progression et les jeunes renforts que sont Aerts et Domken pourront s’y épanouir. « Nous avons quelque peu rajeuni les cadres et l’objectif sera le milieu de classement en espérant atteindre les Playoffs » nous précise Michael. « En P1, nous alignerons une formation de huit joueurs, laissant quelques places de libres pour les joueurs méritants de notre P3/P4. Nous voulons être compétitifs et viser le haut du classement avec cette belle équipe dans laquelle nos jeunes de R1 joueront également. »

Partenariat avant fusion

Cette saison marquera le début de la collaboration entre Sainte Walburge et Liège Basket avant une fusion en 2021. « Lorsque l’on reste tout seul, on n’avance pas » souligne le Président des Sang et Marine dont l’implication à Sainte Walburge restera identique. « Nous manquions de bénévoles à Sainte Walburge, le comité est assez restreint et âgé et nous offrons une bonne formation aux jeunes. Cette fusion avec Liège est une excellente opportunité. »

L’objectif premier de cette fusion sera d’assurer une filière jeunes d’exception. « Ce pourrait être quelque chose d’assez unique, une belle structure qui permettra d’éviter que les jeunes talents ne partent au Spirou ou au CFWB » avance Michael. « Avec différentes salles, un ancrage dans le centre de Liège, de nombreuses équipes d’âge et des équipes seniors à tous les échelons, ce projet est enthousiasmant.« 

Avec un autre objectif assumé: « mettre des Liégeois en D1 » assure notre interlocuteur. « J’étais d’ailleurs étonné du nombre de spectateurs présents au Country Hall cette année. Il y a souvent du monde, le club enregistre entre 150 et 250 entrées payantes supplémentaires par rapport aux saison précédentes. C’est la preuve que les supporters apprécient voir des « locaux » sur le terrain même si nous ne sommes pas dupes, il faudra aussi enregistrer de meilleurs résultats. La saison prochaine, nous viserons davantage qu’une victoire. »

Actuellement, Michael occupe déjà le poste de vice-Président des Principautaires avant de prendre la présidence du club quant la fusion sera actée. « On m’avait déjà proposé ce poste il y a trois ans mais ce n’était pas le bon moment » rappelle-t-il. « Là, c’est une bonne opportunité. Je suis déjà dans le CA de Liège et j’espère que Jean-François Ravone y restera quand il quittera la présidence car il a de bonnes idées. La présence de Chris Camus avec qui je sais pouvoir travailler efficacement est un plus pour ce beau projet. »

A terme, tous les jeunes devraient être rassemblés au sein d’un même matricule. « Ce sera une belle structure et nous avons la chance d’avoir les politiques derrière nous. Avec ce projet, nous espérons garder les bons jeunes à Liège, faire revenir ceux qui étaient partis sous d’autres cieux et offrir des opportunités à tous les étages » conclut Michael, optimiste. Le début d’un renouveau pour Liège Basket? C’est tout ce que nous pouvons espérer.

Crédit photo: Liège Basket

« Mon frère et moi affichons la même détermination sur le terrain »

Pour sa première expérience en régionale, Loïc Franken a épaté tous les observateurs. Liège & Basketball vous emmène à lé découverte du nouveau renfort d’Haneffe. Entretien.

Loïc, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket assez jeune à Haneffe et j’y suis resté jusqu’en 2016-2017, d’abord en jeunes avec Jérôme Dessart et ensuite en P2 avec une montée en P1. Nous avons ensuite constitué une P4 qui a connu deux montées avec Jean-Philippe Hubert comme coach. Je suis ensuite parti deux saisons à Amay avant d’évoluer cette année au Haut-Pré en R2.

Qu’est-ce qui te plait dans ce sport?

J’ai toujours apprécié ce sport d’équipe et les rencontres que j’y ai faites pendant toutes ces années.

Quel genre de joueur es-tu?

Je suis un joueur assez impliqué dans l’esprit de groupe. J’aime relever de nouveaux défis, ce qui m’a permis de me retrouver en R2 cette saison pour une première expérience à ce niveau.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Les différentes montées et surtout le groupe qui s’est formé au cours des dernières saisons à Haneffe.

« Une belle surprise sur le plan personnel »

Que retiens-tu de cette saison au Haut-Pré?

Ce fut une première expérience à ce niveau et une belle surprise sur le plan personnel. Je ne pensais pas recevoir énormément de temps de jeu mais, au fil des matchs, j’ai pu trouver ma place. J’y ai rencontré un bon groupe. Je pense que nous aurions pu mieux défendre notre place dans cette division avec la qualité des différents joueurs qui composaient notre équipe.

Pourquoi avoir décidé de revenir à Haneffe?

J’ai reçu plusieurs propositions. A la base, je n’étais pas partant pour retourner en régionale. Ensuite est venue la proposition d’Haneffe. Comme c’est mon club formateur et que j’ai des connaissances dans l’équipe, j’ai rapidement accepté – et avec plaisir – ce nouveau challenge.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison avec les Templiers?

J’aimerais apporter un plus à l’équipe et, personnellement, continuer sur ma lancée de cette saison.

Un petit mot sur ton frère Bastian, le shooteur de folie de Verlaine.

Il a réalisé une très belle saison à Verlaine, j’espère que lui et ses coéquipiers pourront monter en P2. Nous sommes assez différents au niveau de notre style de jeu mais nous affichons la même détermination sur le terrain. J’espère un jour pouvoir rejouer avec lui.

Où a été prise cette photo ?

Il avait disparu des radars depuis un certain temps déjà, Alexandre Glaude va reprendre le championnat avec la seconde phalange d’Aubel tandis que la Confédération helvétique fait le « max » pour ses sportifs. Après l’escale à l’Union Nautique, on reprend de l’altitude pour le nouveau cliché-mystère du jour : ce sont les infos d’EMCE.

Alexandre Glaude de retour avec Aubel B (P2)

On le sait depuis un certain temps déjà, Cédric Lemoine prendra le relais de Fred Delsaute aux commandes de la P2 aubeloise. L’ex-mentor de Theux y emmènera d’ailleurs trois « Franchimontois ». Sa future phalange aura fière allure car, ce week-end, est venu s’y adjoindre Grégoire et, cerise sur le gâteau, un Alexandre Glaude qui signera ainsi son grand retour à la compétition. Ayant transité par Pepinster, Sprimont, Spa et Comblain (rien que des D3 !), il avait dû mettre ses activités sportives en veilleuse suite à sa formation pour devenir policier.

L’ancien Liégeois, Alex Ruoff, quitte Göttingen (D1 all)

Pour les raisons que l’on connait, Alex Ruoff (34 a, 1,98 m) a décidé de ne plus jouer pour Göttingen (9e en D1 all). Et, croyez-moi, l’Américain en connait un rayon sur notre pays : il avait entamé sa carrière européenne au Country Hall (09/10) avant de mettre le cap sur Alost. C’est, aussi, du Forum que vient Kyan Anderson, son équipier outre-Rhin, ayant transité par Pau à l’époque de Serge Crevecoeur. Autre pion majeur de Göttingen, Elias Lasisi (ex-Louvain, Limburg et Ostende). Les parallèles avec notre royaume ne s’arrêtent pas là car leur coach est Johan Roijakkers (assistant à Bree et Mons, résidant à Neerpelt). Enfin, Ruoff a porté le maillot de Bilbao avec… Axel Hervelle. Et si on le naturalisait ?

La Confédération helvétique au secours du sport suisse

Voilà qui devrait faire rêver chez nous en ces temps perturbés : la Confédération helvétique a décidé d’injecter 100 millions de francs suisses dans le milieu sportif national. Soit, quelques 95 millions d’euros. Cette somme rondelette sera, en outre, équitablement répartie entre sport professionnel et amateur. Pour ne rien gâcher, il sera aussi loisible de solliciter d’autres aides financières auprès des différents Cantons. Voilà qui devrait rassurer « Big Dan » du côté de Neufchâtel

Terrains extérieurs : de la Meuse aux « Haguètes » !

Vendredi, l’évocation (mosane) de l’Union Nautique n’est pas passée inaperçue. Jacques Gaspard s’en amuse toujours : « J’y a joué cinq splendides saisons. Dans les années ’60, nous évoluions en 3e nationale dans une fabuleuse ambiance assez estudiantine. J’avais notamment pour équipiers Coco Lhonneux, Paul Moreau et Guido Detrez. Comme coach, il y eut l’inimitable Nico Goessens, ou encore, « Gros Loulou » Duchesne qui est, me semble-t-il, devenu président du FC Liégeois. » Sans oublier, par la suite, Cory Hougardy. Quant à l’indice du cliché-mystère du jour : au pays des « Haguètes », le terrain extérieur des bords de Warche s’est transformé en haut lieu de la culture.

Michel CHRISTIANE

« C’est un grand joueur »

C’est une légende du basket liégeois qui va rechausser les sneakers. Steve Tihon sera le nouveau meneur de la P1 de Bellaire.

Après avoir consolidé son secteur intérieur en signant Ben Bouché et André Cybers, Gael Colson était à la recherche d’un meneur pour compenser l’arrêt de Michel. Et les Blue Rabbits viennent de frapper un grand coup en annonçant l’arrivée de Steve Tihon.

Pour les plus jeunes de nos lecteurs, Steve Tihon était l’assistant-coach de Tony Fernez à LAAJ. Mais le meneur de poche est une véritable légende du basket liégeois dont il a écrit de superbes pages, ayant gagné partout où il est passé. Sa vista, sa mentalité, ses tirs décisifs, ses passes de génie ont subjugué de nombreux amateurs de basket lors des deux dernières décennies.

« C’est un grand joueur par tout ce qu’il a fait dans sa carrière et je pense que le basket lui manquait » sourit Gael Colson. « Il est venu à mon anniversaire à Bellaire et nous l’avons chauffé. Il va nous apporter de l’expérience et du calme – par rapport à Florian Lamarche qui est plus « foufou » – et remplacer Thomas Michel. » Et d’ajouter: « C’est bien pour le club, Steve a une super mentalité. » Avec un effectif pareil, les Blue Rabbits ne pourront qu’être ambitieux!

« Le dernier bastion »

Pour le deuxième épisode du « Confinessional », c’est Christophe Muytjens de Liège Basket qui répond aux questions de l’inimitable Erik Lenoir.

Erik Lenoir a plus d’un tour dans son sac et a profité de cette période inédite pour lancer un podcast vidéo centré sur le basket. Après Nikkel Kebsi, c’était au tour de Christophe Muytjens de se plier à l’exercice.

Le DG de Liège y aborde différentes thématiques. Il se dit totalement surpris par le soutien du public cette année et confirme qu’au niveau de l’assistance, Liège était sur une excellente dynamique. « Nous étions un peu le dernier bastion qui ne jouait qu’avec des Belges » souligne-t-il, confirmant la volonté de Liège de s’inscrire dans cette voie et de réduire le nombre d’étrangers au profit de joueurs belges et liégeois.

La saison prochaine, les Principautaires aligneront deux joueurs étrangers pour un noyau composé de sept pros et de sept jeunes. Quid de Milos Bojovic? « Nous sommes en discussion avec Limbourg, c’est plutôt positif même si n’est rien encore signé » précise Christophe.

Quelles seront les ambitions de Liège lors du prochain exercice? « Jouer match par match et être performants sur quarante minutes, être constants, essayer de gagner davantage et voir où cela nous mène » répond le boss de Liège à Erik.

Un dernier souhait? « Vivre une saison enfin un peu tranquille où on ne parle que de basket – en bien ou en mal – et sans devoir se justifier sur l’extra-sportif » conclut Christophe.

L’épisode un est à revoir ici, l’épisode deux ci-dessous.

Le relooking de nos D1 !

Toujours aussi créatif, Givemefive s’est amusé à dessiner les maillots de toutes les équipes de l’EuroMillions Basketball League.

Derrière Givemefive se cache Gérald Henkin, shooteur d’exception qui fait les beaux jours de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Avec sa marque de textile, Gérald habille avec goût plusieurs clubs de la région comme Ninane ou La Spéciale Aywaille. C’est aussi à lui que Liège & Basketball doit son logo.

En pleine période de confinement, l’artiste liégeois qui baigne dans le basket depuis tout petit s’est amusé à « designer » les équipements de toutes les formations de D1. Avec un résultat assez impressionnant.

Pour voir la galerie complète; c’est ici. Pour la boutique des clubs, c’est ici. Et pour la marque, c’est ici.

« Je me ré-entrainerai avec la D1 »

Gael Colson quitte LAAJ pour rejoindre la R1 de Liège coachée par Joseph De Sutter et dans laquelle évoluera aussi Benjamin Liégeois. Interview.

Gael, pourquoi avoir pris la décision de rejoindre Liège pour la saison prochaine?

Tout d’abord, mon souhait premier était de rejouer avec Benjamin Liégeois, ce qui sera la cas la saison prochaine. Nous avions des propositions et je lui ai laissé le choix. Nous en avons discuté et puis nous nous sommes lancés vers ce nouveau défi. Le projet est tout nouveau car ce sera une nouvelle équipe composée de six anciens et quelques jeunes.

C’est presque un retour aux sources pour toi.

Je garde des souvenirs exceptionnels de mes années à Liège, notamment de notre montée de R1 en D3 avec Yvan Fassotte. Nous étions une vraie bande de potes. Les gradins étaient remplis à chaque match et nous prenions un max de plaisir, ce qui manque souvent maintenant. Ce qui était également super, c’était de disputer la Coupe d’Europe. Nous partions une semaine sur deux à l’étranger. Moi qui aime voyager, j’étais aux anges de découvrir d’autres pays et d’autres championnats. Je me ré-entrainerai d’ailleurs avec l’équipe première de Liège car je veux vraiment faire quelque chose de bien, je sors de trois saisons avec peu de victoires et j’espère que la prochaine sera meilleure.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années à LAAJ?

C’est une déception pour moi suite à l’arrêt de la saison alors qu’il restait encore six matchs à jouer et que nous luttions pour le maintien. Je suis triste de quitter le club de cette manière, surtout que j’y ai joué huit ans au total et qu’Atlas occupe une place importante dans mon coeur.

C’est la descente en R2 qui a influencé ton choix de quitter Atlas?

Si nous étions restés en R1, je ne sais pas si j’aurais quitté LAAJ tant j’aurais été revanchard et désireux de quitter ce club sur une bonne note. Il y a des gens comme Marc Marnette et Maël Widart que j’apprécie vraiment à LAAJ. Maël est vraiment excellent! J’apprécie son franc-parler. Quand je lui ai dit que je ne voulais pas descendre en R2, il m’a répondu qu’il comprenait mon choix de partir mais peut-être pas la destination (rires). Mais ils savent que nous devrons aller manger au QG quand tout sera fini.

« J’étudie un peu pour ne pas perdre le fil »

Elsa Lejoncq se confie sur la manière dont elle vit le confinement.

« Je me suis remise au running individuel » rigole la jeune joueuse de Tilff. « Je promène aussi régulièrement mon chien et heureusement qu’il existe Netflix. Je ne suis pas très portée sur les films – même s’il faut regarder Amateur – mais plutôt sur les séries. J’ai fini Elite d’ailleurs, il va falloir que je m’en trouve une autre. »

Pour accompagner ses séries, rien de tel que « des cookies, du pop-corn ou une salade de fruits« . « Et j’étudie aussi un peu afin de ne pas perdre le fil » conclut Elsa.