« Il faut une équipe de All-Stars pour monter en P2 »

Les chutes dans le peloton, les résultats d’Harmalia, l’évolution de la troisième provinciale, ses performances et ses relations avec ses coéquipiers: autant de sujets abordés par Benjamin Peters pour Liège & Basketball.

La saison:

« Ce fut une saison mi-figue, mi-raisin, nous avons alterné le très bon et le mauvais. Mais, dans l’ensemble et pour une première saison en tant que nouvelle équipe – même si nous avions déjà joué ensemble par le passé -, il y a beaucoup de positif. La cohésion d’équipe est forte et chacun apporte quelque chose au groupe, particulièrement Alex Bodson qui, à ce niveau-là, est primordial afin de le consolider.« 

Le classement des Abeilles:

« Au début du championnat, nous n’avions guère d’objectifs. Nous voulions simplement essayer de nous maintenir, prendre du plaisir et voir où nous pouvions arriver. Malgré cela, nous pouvons nourrir quelques regrets. Nous avons réalisé de grosses prestations contre de grosses écuries. Le Top 5 était possible cette année, ce qui nous donne beaucoup de confiance pour la suite. »

La P3A:

« Sincèrement, j’ai le sentiment que le niveau provincial progresse chaque année. Monter de P3 en P2 est vraiment compliqué. A l’image de Stavelot, il faut presque une équipe de All-Stars tant chaque adversaire peut se révéler redoutable. En tant que compétiteur, c’est génial de savoir que chaque match va être une bataille. »

Ses prestations:

« L’équipe compte beaucoup sur mes prestations. Si l’équipe ne tourne pas bien, je n’arriverais pas à développer mon jeu comme je le voudrais et, a contrario, quand l’équipe est bien, tout est plus facile et le jeu s’ouvre davantage. Sur le terrain, j’ai besoin d’avoir une relation privilégiée avec mes coéquipiers – comme Oli Vandenhoven et d’autres – car cela me rassure et je sais que je peux me reposer sur eux quand je suis moins en réussite. »

Ses coups de cœur:

« Sur le plan basket, nos deux derniers matchs – contre Spa et Stavelot – avant la crise sanitaire furent des délices à jouer. Face à des Blancs-Moussis ultra-favoris, nous n’avons perdu que de deux points à domicile tandis que nous avons collé près de quarante points aux Bobelins qui étaient pourtant deuxièmes au moment de notre confrontation. Sur le plan humain, j’ai forcément tout apprécié (rires). Les troisièmes mi-temps, les buvettes, les chutes dans le peloton, les vestiaires, les entrainements: que de bons souvenirs!«