« Garder la forme durant le confinement »

Deux fois par semaine, Scott Zadar propose des « lives » afin de garder la forme.

« Je suis personal trainer, coach sportif et préparateur physique » nous informe Scott Zadar, par ailleurs basketteur. « J’ai fait une spécialisation dans l’analyse posturale statique et dynamique. » Des compétences qu’il met au service des confinés à travers des lives, deux fois par semaine, le lundi et le jeudi à 17h. « L’objectif est de garder les gens en forme durant le confinement » précise-t-il. « Je change les thèmes – Renforcement Abdos Fessiers / HIIT / Proprioception et activation du système cardio vasculaire – des séances régulièrement. »

« S’en remettre à la science »

La NBA reprendra-t-elle bientôt ses droits? Ce sera à la science de trancher selon Pat Riley.

Quid de l’actuelle saison NBA? Adam Silver a donné la date du premier mai pour communiquer sur une éventuelle reprise mais rien ne pousse à dire que la saison pourrait reprendre alors que différents scenarii sont à l’étude. « On attend ce qui est sans doute la décision la plus complexe à laquelle Adam Silver et son staff aient dû faire face, non seulement dans notre sport, mais pour tous les sports » estime Riley. « Adam est très prudent. Je pense que c’est très bien, et il va s’en remettre à la science. Je pense qu’il faut s’appuyer sur la science car ce sera une décision sans précédent lorsqu’il décidera qu’on doit commencer à revenir.« 

En attendant une hypothétique reprise de la saison, les joueurs du Heat ne restent pas les bras croisés. « Après l’arrêt de la saison, on était réunis avec les joueurs pendant deux, trois jours d’affilée puis on a appris qu’il fallait fermer les installations » explique le boss de Miami. « A partir de là, on a simplement commencé à développer une stratégie pour rester en contact avec nos joueurs, de les impliquer, en leur envoyant des mémos. Je trouve que Coach Spo’ et le préparateur physique Eric Foran et tout le staff font un boulot incroyable pour la préparation physique des joueurs avec des vidéos sur Zoom quatre à cinq fois par semaine. Notre préparateur physique Jay Zabol appelle les joueurs tous les soirs pour savoir s’ils vont bien. On les surveille au maximum. »

« La Spéciale était un choix évident »

Après vingt-cinq ans à Sprimont, Lionel Dechêne découvrira un autre club à La Spéciale Aywaille.

Alors que la saison est définitivement terminée, les clubs se penchent désormais sur les transferts pour compléter leurs effectifs en vue de la prochaine campagne. A La Spéciale Aywaille, qui a terminé deuxième de P3A mais n’a pu défendre ses chances de montée au tour final, on mise sur la stabilité, neuf joueurs ayant décidé de poursuivre l’aventure. Pour compléter son noyau, les Aqualiens enregistrent l’arrivée de Lionel Dechêne en droite ligne de Sprimont. « Je ne pensais initialement pas quitter les Carriers car nous avions l’ambition de jouer la montée grâce à des renforts et à un coach qui en voulait également » nous confie le polyvalent sprimontois. « Malheureusement, le comité en a décidé autrement et nous a envoyé un mail pour nous signifier notre rétrogradation en P4. Du coup, après vingt-cinq ans dans le même club, il était temps de découvrir d’autres horizons. En regardant dans la région, La Spéciale était un choix évident. Une équipe qui joue bien et veut la montée – et l’a presque touchée du doigt cette saison, un groupe fort complémentaire et qui, surtout, aime la troisième mi-temps (rires). »

Lionel apportera sa polyvalence dans un rôle de « stretch four » aux Aqualiens. « Pour avoir affronté La Spéciale en amical, je trouve que cela joue bien et ce choix me semblait évident. De mon côté, l’ambition est claire: jouer la montée en P2 » conclut le néo-Spécialiste.

« Avec son parcours, mon père sait comment gagner des matchs »

Xavier Selicki – dont le papa Jean-Luc a repris le coaching en cours de saison – fait le bilan de la saison de Prayon en P2A. Interview.

Xavier, comment juges-tu votre saison?

Notre objectif était le maintien et nous l’avons obtenu. La saison est donc réussie même si, selon moi, nous pouvions faire beaucoup mieux.

Terminez-vous à votre juste place?

Nous visions un peu plus haut que l’antépénultième place. Nous espérions gagner encore quelques matchs afin de remonter dans le classement mais le championnat s’est arrêté.

Qu’as-tu pensé de cette P2A?

J’y ai trouvé le niveau vraiment très bon. Pour s’en convaincre, ll suffit d’ailleurs de regarder les demi-finales de la Coupe de la Province où trois des quatre équipes encore en lice provenaient de notre championnat.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense avoir réalisé une bonne saison. J’ai retrouvé le plaisir et l’envie de jouer après une saison blanche à Esneux.

« La découverte d’un super club »

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Nos deux victoires contre Comblain -à des moments où nous étions dans le dur – ont fait de cette saison une réussite. Le changement d’entraineur en cours de saison fut aussi marquant et, bien sûr, l’arrêt du championnat à cause du Covid-19. Du jamais vu!

Tu évoquais le changement d’entraineur, c’est ton papa Jean-Luc qui a repris les rênes de l’équipe. C’est chouette d’être coaché par son père?

Je n’aurais pas dit cela il y a quinze ans – il me coachait déjà en cadets et c’était parfois explosif – mais désormais je trouve cela vraiment chouette! Il faut dire qu’avec son parcours prodix-sept saisons en première nationale -, il sait comment gagner des matchs!

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

La découverte d’un super club, un comité présent et à l’écoute, une super déléguée et une belle bande de potes sur le terrain et en dehors.

As-tu des regrets?

Nos gestions des fins de matchs qui étaient plus que catastrophiques. Je pense que nous avons perdu au moins six match de moins de trois points.

« Je n’étais pas en R2 par hasard »

Le retour sur les parquets de Maxime Gaudoux fut une franche réussite, tant individuellement avec quelques cartons mémorables que collectivement avec une montée conquise avec sérénité.

« La saison s’est globalement bien déroulée. Nous avions vraiment un bon groupe de gars et, au final, c’est pour cela que l’on joue au basket » commence Maxime Gaudoux. « Cela n’a toutefois pas toujours été simple de composer avec un nombre parfois restreint de joueurs mais les résultats ont quand même suivi.« 

Pour la seconde année consécutive, les Wawas décrochent la montée. « Nous visions clairement le haut du tableau avec des objectifs précis » rappelle l’ancien Louvaniste. « Nous avons terminé là où nous devions terminer. Certes nous avions l’équipe pour y arriver mais encore fallait-il le faire. Pour le club et les personnes qui travaillent derrière tout ça, je suis content de cette issue favorable. Il y a vraiment l’envie de faire quelque chose de bien ici à Waremme.« 

Malgré tout, Max et ses coéquipiers peuvent être frustrés. « L’arrêt de la saison restera le moment clé de cette saison, surtout en R2 où les Playoffs uniquement devaient désigner les montants. Nous avons fait le maximum pour décrocher cette montée même si celle que nous vivons a moins de saveur » continue-t-il. « J’ai apprécié faire partie de ce groupe. Après mes trois ou quatre dernières saisons compliquées avec beaucoup de temps passé en rééducation, je voulais retrouver le plaisir de jouer au basket et, pour cela, il faut faire partie d’un chouette groupe. »

Après plusieurs années passées au haut niveau et une saison blanche, Maxime a démontré qu’il en avait encore sous la pédale. « Après un an d’absence et deux nouvelles opérations aux hanches, je devais reprendre en douceur et la R2 était un choix « obligatoire » si je voulais encore jouer. Je n’y étais par hasard! Après plusieurs semaines, j’ai dû trouver mon rythme, m’adapter au niveau et à ce que je pouvais physiquement encore faire » précise l’ancien ailier du Spirou. « J’ai trouvé notre série assez homogène. Chaque équipe a eu ses bons moments. Et nous avons vécu des matchs compliqués contre Ninane ou Andenne, preuve de la qualité du championnat. »

La saison prochaine en R1, Max guidera un effectif rajeuni mais tout aussi ambitieux. Et devrait être encore plus performant, si tant est que cela soit possible.

« Le corps abritral laisse davantage jouer »

Arrivés de R2, Jérôme Absil et Ciney ont ébouriffé la première régionale pour terminer sur le podium de la compétition. Entretien.

Jérôme, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler et que penses-tu de vos résultats?

Nous avons réalisé une très bonne première partie de saison avec d’excellents résultats. A la rentrée de janvier, nous avons soufflé le chaud et le froid, sans réelles explications. Nous fûmes moins constants et plus permissifs derrières. Nous avons livré une très grosse prestation offensive contre Saint-Louis dans la salle de Liers, en plein hiver, nous avions marqué plus de 110 points. Et puis nous avions pris une raclée contre Neuville. Cela résume bien notre second tour.

Avez-vous terminé à la place que vous visiez ou que vous pensiez mériter?

Nous sommes à la place que nous devions occuper au vu de notre saison. Il est clair que l’objectif premier du club en début de championnat était le sauvetage. Nous venions de R2 et nous n’avions renforcé l’équipe que par deux éléments: William Stiennon et, en partie, François Bully qui revenait d’une longue blessure. Mais nous, nous voulions accrocher les Playoffs.

Qu’as-tu pensé de votre série de R1, du niveau de celle-ci et de la compétitivité du championnat?

La R1 est, selon moi, un échelon très intéressant. Il y a pas mal de derbies, beaucoup de matchs contre les Liégeois, le corps arbitral a davantage tendance à laisser jouer et le niveau est assez homogène. Chaque week-end, il y avait des surprises dans les résultats. Les équipes sont bien balancées dans l’ensemble et hormis Gembloux, au-dessus du lot et annoncé favori, tout le monde a prouvé qu’il pouvait être compétitif.

A titre personnel, que penses-tu de tes prestations?

J’ai fait une bonne saison. La confiance que le coach Balthazar m’a octroyée au fur et à mesure des deux saisons passées ensemble m’a été bénéfique. Mon jeu a évolué et est devenu plus offensif qu’auparavant. Mais j’essaie toujours de jouer pour l’homme en forme sur le terrain. Quand j’annonce un système, c’est pour cette finalité que je le fais.

Quels furent les moments marquants ce cette saison?

La première victoire contre Atlas en ouverture de championnat, notre victoire après deux prolongations à Liège Basket, le carton offensif contre Saint-Louis et la défaite à Andenne, mon club formateur et là où je vis.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Le niveau général de la série. Chaque week-end était un nouveau challenge. Les compteurs étaient remis à zéro, chaque équipe avait les cartes pour faire un bon résultat. L’ambiance dans notre équipe, jouer avec de bons potes et avoir été quasiment dix à chaque entrainement furent aussi des points positifs.

Nourris-tu quelques regrets?

La défaite contre Andenne… Mais bon, nous l’avons un peu fait exprès: je voulais que les Oursons se sauvent (rires). Plus sérieusement, ils avaient presté un bon match et méritent entièrement leur victoire. Nous aurions aimé disputer les Playoffs et prétendre, éventuellement, à une montée. Cela aurait été une chance unique de jouer en TDM2! Mais les enjeux sanitaires et économiques sont tels que ces considérations sont totalement futiles. Je me demande comment l’après-Covid-19 se déroulera pour ce sport… ainsi que pour le reste.

« On se dit quand même waouw! »

On le voit dans « The Last Dance », le docu sur la dernière saison des Bulls de Michael Jordan, l’équipe de Chicago s’était rendue à Paris durant la pré-saison pour participer à Open McDonald’s de 1997. Un tournoi réunissant quatre équipes parmi lesquelles figurait le PSG d’Eric Struelens.

Si le « Stru » n’a pa affronté Pippen et Rodman – qui n’étaient pas du voyage – il a pu se confronter à « His Hairness ». « Sur le terrain, on n’y fait pas vraiment attention car on est là pour gagner. Mais après, on se dit quand même « waouw ». C’était un bon match, cela reste un bon souvenir » nous avait-il confié en mars 2018.

Le pivot belge s’était particulièrement illustré en gobant 20 rebonds contre les champions NBA. Par la suite, Eric Struelens avait eu quelques touches avec Chicago et Miami pour rejoindre la NBA, ce qui ne se fera finalement jamais.  » Je ne suis pas quelqu’un qui vit de regrets. J’étais bien à Madrid, qui était un club formidable, et je n’allais pas débarquer en NBA, à trente ans, comme un rookie » nous avait-il expliqué. N’empêche, le Stru à la place de Luc Longley dans la raquette des Bulls, ça aurait eu de la gueule, non?

Qui va coacher les Nets?

A la surprise générale, les Nets s’étaient séparés de Kenny Atkinson. Qui sera choisi pour lui succéder?

A la surprise générale, les Nets s’étaient séparés de Kenny Atkinson. Son assistant, Jacques Vaughn, s’est occupé de l’interim. Le front office doit désormais se pencher sur la question et cinq noms filtrent des discussions: Vaughn, Jason Kidd, Tyronn Lue, Jeff Van Gundy et Mark Jackson. Faites vos jeux!

« Nous étions à prendre au sérieux »

Après un sérieux retard à l’allumage, Germain Claeys et Cointe ont caracolé en première régionale.

« Notre saison est finalement réussie » sourit Germain Claeys. « Nous avons prouvé lors du deuxième tour – avec seulement une défaite – que nous étions à prendre au sérieux bien que nous n’avions aucun objectif au classement si ce n’est le maintien. »

« Notre victoire au buzzer contre Mont-sur-Marchienne en quarts de finale de la Coupe AWBB restera un moment fort » poursuit l’une des nombreuses nouvelles Grenouilles. « Il m’est difficile de juger mon début de saison tant les problèmes physiques étaient présents. Par contre, je suis plutôt satisfait du reste mais cela demeure dommage de ne pas avoir pu finir le championnat.« 

Une saison qui s’est stoppée juste avant la réception de Gembloux. « Notre série était chouette, tout le monde pouvait battre tout le monde, sauf peut-être Gembloux qui semblait au-dessus du lot » termine l’ancien Bobelin.

« Un jeu sans triche, ce n’est pas drôle! »

Entre bonne bouffe et sport(s), Mika Berger se dévoile sur sa manière de vivre le confinement. Interview.

Mika, quelles activités préconises-tu durant cette période de quarantaine?

Aller courir en forêt. Il y a de beaux sentiers par chez moi. Ensuite, faire du fitness à l’intérieur ou sur sa terrasse et puis du vélo.

Quels films conseilles-tu à tes lecteurs?

Aaaah ça! Les Harry Potter, Pirates des Caraïbes et la trilogie The Dark Night (ndlr: les Batman version Nolan).

Et pour les séries?

Il faut surtout en découvrir de nouvelles! Il y en a d’ailleurs pas mal en ce moment.

Quels livres ont ta préférence?

Je suis davantage attiré par les livres fantastiques comme les Harry Potter.

Et quels jeux de société?

Le Uno pour avoir toujours de l’ambiance (rires). Monopoly: un jeu sans triche ce n’est pas drôle (rires). Et Mario Kart, même si ce n’est pas un jeu de société, reste une valeur sûre.

Et niveau culinaire?

Burger maison: c’est la vie! Ainsi qu’une bonne assiette de pâtes et un gros steak sauce poivre vert.