Depuis début janvier, Cointe caracole en première régionale. Une division dominée par Gembloux qui n’a mordu la poussière qu’à deux reprises. S’il y a donc bien deux formations qui peuvent regretter l’arrêt du championnat pour trois semaines, ce sont bien celles-là! D’autant plus que Grenouilles et Gembloutois devaient s’affronter ce samedi. Un duel qui aurait vu Charly Bernard défier son futur coéquipier Maxime Princen et son futur coach, Ludovic Humblet.
Depuis le début du second tour, Cointe enchaîne les victoires comme Trump les réflexions déplacées et les choix hasardeux. « Waouw, c’est vraiment du pur bonheur par rapport au début de saison! L’ambiance est au rendez-vous et nous nous éclatons sur et en dehors du terrain » kiffe Maxime Princen avant d’évoquer le choc désormais annulé de ce samedi contre Gembloux. « Nous aurions abordé ce match comme celui à Loyers, sans pression et avec l’envie de confirmer notre bon basket. Même s’il faut reconnaitre que Gembloux possède un gros effectif, nous serions venu samedi pour lui infliger sa troisième défaite. Les Gembloutois n’auraient pas été pas champions ce samedi. » Le Coronavirus pensait visiblement la même chose!
Chez les visiteurs, Charly Bernard aurait eu l’occasion de défier son futur entraineur à Comblain et son futur coéquipier, Maxime Princen. De quoi ajouter de la pression sur les épaules de l’intérieur namurois? « Non, pas du tout. Je suis très rarement sous pression » rigole le principal intéressé. « Mais j’étais heureux de pouvoir les voir et d’en boire une avec eux après le match. Mais avant cela, cela aurait été la guerre pendant quarante minutes. Je n’aurais fait aucun cadeau et j’attendais Max Princen dans le post-up avec impatience (rires). »
Si l’heure est logiquement à la bonne humeur, Charly et ses coéquipiers abordaient ce déplacement avec méfiance. « Nous aurions dû être sérieux » prévient le futur comblinois. « Cointe est enfin à sa place et possède une bonne équipe bien balancée avec des scoreurs à chaque poste et des joueurs d’expérience comme Cornet et Maio qui sont bien encadrés par Ludo Humblet » conclut Charly. Ce n’est, nous l’espérons tous, que partie remise!
