« La plupart des coachs se plaignent mais rien ne bouge! »


Ce dimanche, Liège Basket accueille Gembloux, quatrième au général en R1. Pour l’occasion, Liège & Basketball est allé à la rencontre de Bruno Rowet. L’entraineur des Gembloutois, prolongé pour la saison prochaine, analyse cette rencontre, revient sur la saison que traverse sa formation et livre un éclairage intéressant sur le championnat de première régionale. Entretien.


Bruno, comment juges-tu votre saison tant qu’à présent?

Je juge notre saison réussie. Le club voulait se stabiliser pour un projet à long terme. La première saison avait le maintien pour objectif, ce qui est assuré à ce jour. Notre objectif est désormais de rester dans la première moitié de classement.

Quels sont les ingrédients qui expliquent votre belle quatrième place?

Le premier facteur explicatif est une remise en question constante, notamment savoir se reprendre après une défaite. Nous n’avons encore jamais connu, à ce jour, deux défaites consécutives. Ensuite, nous avons une équipe équilibrée composée de joueurs humbles, qui ont un caractère ouvert et du respect pour les autres et pour la discipline. Nous faisons également preuve d’une concentration constante sur notre objectif prioritaire, le maintien. Enfin, nous proposons un mélange entre le style créatif de la NBA et la rigueur allemande, tout en ayant un excellent leadership.

Que penses-tu de ce championnat de première régionale?

Ce championnat a été conçu pour inclure l’équipe du Centre AWBB. Or, seize équipes, c’est de trop. Nous devons souvent jouer en semaine, ce qui pose des problèmes quant au planning des entrainements et au travail de fond d’une saison. Nous ne sommes pas des professionnels, les joueurs ont une famille et travaillent en journée. La plupart des équipes s’entrainent deux fois par semaine, ce qui est peu. S’il faut encore supprimer des entrainements pour des matchs, cela devient compliqué. Nous avons joué le 23 décembre et le 5 janvier, avec des jours de fête en semaine. Comment octroyer un certain repos aux joueurs dans ces conditions? La plupart des coachs se plaignent mais rien ne bouge!

Avec votre quatrième place, vous êtes virtuellement qualifiés pour les Playoffs. Y participer est-elle une volonté de votre part?

Nous ne visons pas les Playoffs, simplement de figurer dans la première moitié de classement. Cependant, si nous sommes classés en ordre utile en fin de saison, nous les jouerons.

Ce dimanche, vous vous rendrez à Liège. Que devrez-vous faire pour vaincre les Principautaires?

La clé de ce match sera de canaliser chaque secteur du jeu adverse. Il faudra bloquer Potier à la distribution, Nzisabira à l’aile et Skrelja en-dessous. Liège est une équipe très bien organisée, qui joue vite et développe un bon basket. Cela ne sera pas facile pour nous, ce sera un match piège!

« Nous devrions monter »


Retrouver les Précieuses d’Esneux en finale de la Coupe de la Province, c’est presque devenu un « marronnier ». Leaders en championnat, les filles de Julien Schreiber peuvent ce dimanche s’adjuger un trophée qui leur avait échappé l’an dernier et réussir un formidable doublé qui leur tend les bras.


A l’aube d’une nouvelle finale de Coupe de la Province, Julien Schreiber et les Précieuses sont « sereins mais concentrés« . C’est en effet tout sauf une surprise de retrouver les Esneutoises à ce stade de la compétition. « Nous sommes à notre place en finale au vu des résultats des tours précédents et du championnat (ndlr: Esneux est solide leader en P1) » nous confirme Julien. « Nous devons rester concentrés pour ne pas nous laisser surprendre comme l’année passée (ndlr: défaite en finale contre Spa).« 

Les Précieuses veulent cette fois s’adjuger le trophée pour réaliser un doublé qui leur tend les bras. « Nous ne sommes pas du tout blasés et mon équipe est prête à en découdre » nous précise l’entraîneur des Précieuses. « Depuis la demi-finale, nous avons préparé cette affiche avec quatre très bonnes victoires, notamment contre nos adversaires de ce dimanche. Mais cela ne veut rien dire car un match de Coupe, et a fortiori une finale, est toujours spécial.« 

Esneux peut toutefois compter sur un groupe talentueux et expérimenté, rompu à ce genre de match au sommet. « Notre expérience peut être un atout mais je ne sais pas si ce sera déterminant » nuance Julien. « Nous devrons imposer notre jeu et ne pas laisser cette jeune équipe d’Alleur s’enflammer et prendre confiance. Nous savons que leurs principaux atouts se situent dans les tirs à distance. A nous d’être agressifs et de contrôler le rebond.« 

Après cette finale, les Esneutoises devront se reconcentrer sur un championnat qu’elles dominent et un titre qui leur semble promis. « Normalement, cette année, nous devrions monter » nous informe Julien qui souhaiterait, le cas échéant, renforcer son secteur intérieur.

« On a finalement mis deux paniers de plus »


A domicile, Saint Louis a retrouvé son collectif et son adresse pour remporter une très belle victoire contre Loyers. L’occasion de revenir en détails sur l’origine d’une Lapalissade.


« Mettre la balle dans le panier une fois de plus que l’adversaire suffira« . Avant de recevoir l’excellente équipe de Loyers, Maxime Gonda nous avait gratifié d’une formule que n’aurait pas renié Jacques II de Chabannes, Seigneur de La Palice. Ancien Maréchal de François Premier, une chanson fut écrite en son honneur. « Hélas, La Palice est mort, Il est mort devant Pavie;  Hélas, s’il n’était pas mort, Il ferait encore envie«  racontait-elle.

Sa veuve s’en inspira pour l’épitaphe du bon Jacques. « Ci-gît le Seigneur de La Palice. S’il n’était mort il ferait encore envie » pouvait-on lire sur la pierre tombale du Français. Il existait à l’époque deux graphies pour le s minuscule : le s rond (s) et le s long (ſ), ce dernier pouvant être confondu avec un f. Une erreur de lecture a fait lire « Hélas, s’il n’était pas mort, il ſerait (serait) encore en vie ». Aujourd’hui, on retrouve encore cette phrase déformée en « Un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie » nous apprend Wikipédia.

Fort de cette Lapalissade (terme qui provient du nom moderne de la ville de Lapalisse, dans le Bourbonnais, qui abrite le château historique de Jacques de La Palice), les Collégiens se sont attelés à la rendre encore plus véridique. « Nous avons finalement inscrit deux paniers de plus que l’adversaire » rigole Maxime Gonda. « Nous avons mené tout au long du match. Nous avons retrouvé un jeu collectif et, comme souvent à la maison, nos shoots sont rentrés. Mais Loyers nous a tout de même offert une belle résistance. »

Un excellent résultat qui permet à Matisse et ses partenaires de garder intactes leurs chances de disputer les Playoffs à l’issue de la saison régulière.


Crédit photo: Pascale Pierrart

« Nous avons su relever la tête! »


Dans les cordes après cinq minutes, les troupes de Marc Hawley ont su relever la tête pour remporter le derby contre Sprimont devant une belle assemblée. Reportage.


Il y avait du monde ce vendredi à Ninane. De nombreux passionnés participaient au traditionnel repas d’avant-match préparé avec soin par Alain Delfosse et ses comparses et les gradins étaient bien remplis pour un derby qui s’annonçait passionnant. « Les derbies sont toujours agréables à jouer. Il y a toujours du monde et de l’ambiance, c’est chouette!« , s’exclame Jean-Pierre Darmont. « C’était sympa d’évoluer devant une telle assemblée » embraie Robin Malpas, auteur de 9 points hier. « Beaucoup de Sprimontois avaient fait le déplacement, cela fait plaisir et c’est dommage de ne pas avoir offert la victoire à nos supporters.« 

Car c’est bien Ninane qui a remporté ce derby, 80 à 67. Les choses étaient pourtant mal engagées pour les Calidifontains. « Nous avons commencé très fort en prenant directement dix points d’avance » souligne l’intérieur des Carriers. « Mais nous n’avons pas su maintenir le rythme. » Après cinq minutes, le marquoir affichait 9 à 18.

Dans les cordes, Ninane a enfin trouvé des ressources mentales pour réagir, pour la plus grande satisfaction des joueurs, dirigeants et supporters locaux. « Nous avons été dominés dans les cinq premières minutes mais nous avons directement relevé la tête » sourit Jean-Pierre. « Notre mentalité fut bien meilleure et nous avons très bien joué défensivement durant trente-cinq minutes. Je suis satisfait de notre prestation et cela fait du bien de renouer avec la victoire. » Revenu à 22-26 après le premier quart, les Calidifontains continuaient sur leur lancée pour rentrer aux vestiaires en tête, 44-40, avant de dominer la seconde période.

A contrario, les sourires étaient moins de mise dans le camp de Sprimont (avec un excellent Perrier à 20 points, 10 rebonds et 4 passes) même si les Carriers n’ont pas démérité. « Nous avons encaissé encore trop en défense » regrette Robin. « Nous fûmes mauvais au rebond et avons laissé trop de deuxièmes chances à nos adversaires.« 

Cet excellent résultat permet à Dedave (22 points et 10 rebonds) et ses partenaires de mettre fin à une série de trois revers et d’être virtuellement troisièmes de la série. Trois défaites de suite, c’est le bilan actuel des Sprimontois qui s’apprêtent à disputer, à nouveau, deux gros matchs, contre Tongres et à Spa.

« Faire remonter mon club en P1 au plus vite »


Eloigné des terrains depuis de longues semaines, Chris Francot voit enfin le bout du tunnel. Pour Liège & Basketball, le shooteur pépin évoque les blessures et la saison prochaine où, épaulé de Greg Dossin et Julien Lemaire, il ira renforcer la P2 de son club de coeur.


Chris, comment évolue ta blessure?

J’espère en voir la fin là… J’ai retouché la balle jeudi et les sensations étaient meilleures que prévues.

Cette saison doit être frustrante pour toi…

C’est effectivement un peu frustrant mais j’espère pouvoir rejouer d’ici la fin du championnat et participer aux Playoffs avec ma team.

C’est la première fois que tu es si longtemps sur la touche?

Je me suis cassé la main il y a plus de dix ans mais, sinon, c’est effectivement ma plus longue blessure.

Comme Kobe en fait: les blessures arrivent avec l’âge (rires)…

(rires). J’aime beaucoup cette comparaison. Si je peux faire un match à soixante points pour en finir avec le basket, je signe maintenant (rires).

Mais tu n’en as pas encore fini avec le basket et, la saison prochaine, tu rejoindras la P2 pépine. C’était la solution logique pour poursuivre dans ton club de coeur?

Oui, rejoindre la P2 est la meilleure solution. Je me suis refait une santé basket cette saison, malgré ma blessure, et je compte bien faire le maximum pour faire remonter mon club en P1 au plus vite. Cet objectif est aussi la raison pour laquelle Greg Dossin et Julien Lemaire ont signé chez nous.

Deux autres arrivées qui vont considérablement renforcer l’effectif de la P2. Vous serez ambitieux la saison prochaine alors?

Les jeunes réalisent un magnifique deuxième tour en P2 et nous pourront leur apporter l’expérience qu’il leur manquait de temps en temps. Ceci dit, la deuxième provinciale est d’un niveau assez relevé, c’est loin d’être gagné d’avance mais nous voulons remporter le plus de matchs possible.


Nouvelle arrivée de choix à Sainte Walburge


Les Sang et Marine ont empoché une nouvelle victoire ce vendredi contre Natoye et enregistre l’arrivée de Kevin Snakers pour la prochaine saison.


Sainte Walburge s’est bien repris après son revers en semaine au Royal IV Brussels. Les Sang et Marine l’ont emporté 80-76 contre Natoye. Une victoire qui permet à Beaujean et compagnie de garder un mince espoir de Playoffs mais qui, surtout, fait bien les affaires des équipes liégeoises à la lutte pour le maintien. C’est aussi ça, la solidarité!

Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Sainte Walburge enregistre une arrivée de choix pour la prochaine saison. « J’ai accepté l’offre de Sainte Wal’ en R1 pour la saison prochaine » nous informe Kevin Snakers. L’actuel pépin viendra renforcer un groupe qui aura fière allure et qui sera drivé, rappelons-le, par Christian Camus.

« On s’est laissés avoir »


Défaits à Spa, les Dragons d’Esneux doivent absolument rebondir ce samedi à Aarschot pour continuer d’avancer vers un maintien mérité. Guillaume Henrard fait le point pour Liège & Basketball.

Guillaume, pas trop déçu de votre revers à Spa?

Si, je suis déçu car nous avons raté beaucoup de choses simples et nous nous sommes laissés avoir sur des éléments que nous connaissions.

Ce samedi, c’est un déplacement important à Aarschot qui vous attend…

Oui, si nous gagnons là-bas, cela nous donnera un peu de mou.

Que devrez-vous faire pour empocher les trois points?

Il faudra jouer sur nos forces mais, surtout, limiter nos adversaires au scoring. Aarschot est une équipe qui score énormément à domicile.

« Nous n’aurons pas deux chances… c’est dimanche! »


Ce dimanche, Waremme a l’occasion d’atteindre l’un de ses deux objectifs: le gain de la Coupe de la Province.


« Nous sommes très motivé, le club veut gagner cette Coupe après être passé très près la saison dernière » s’exclame Mike De Keyser. « Quant à mes joueurs et à moi-même, c’est l’un des deux buts que nous nous sommes fixés en début d’année.« 

Pour lever les bras au coup de sifflet final, les Wawa vont devoir livrer une partie pleine, Ensival n’entendant pas jouer les victimes consentantes. « Nous allons devoir être très concentrés. Cette équipe d’Ensival a du répondant et pas mal de qualités individuelles » prévient le coach des futurs champions de P1. « L’entame de match sera primordiale. Il faudra faire preuve d’intensité offensive et défensive. Tous mes joueurs vont devoir se mettre au service du collectif et faire preuve de beaucoup d’intelligence pour contrarier les plans adverses. » Et de conclure: « Nous n’aurons pas deux chances… C’est dimanche!« 

Les Hutois de Neuville remportent à nouveau le derby


Neuville a de nouveau remporté son derby contre Huy. Une répétition idéale avant la Super Coupe de ce samedi contre l’Etoile Jupille. Reportage.


A l’issue du premier derby entre Neuville et Huy, Olivier Lizin nous avait déclaré, dans une formule faisant mouche: « Les seuls hutois qui gagnent aujourd’hui sont dans les rangs de Neuville. »

Un match toujours spécial pour le Rebond. « Ce derby possède une saveur particulière pour moi mais aussi pour plusieurs joueurs de l’équipe -Nicolas Paulus en tête – et le coach car nous avons évolué à Huy de nombreuses années » rappelait alors Lizin.

Pour la revanche, en terre hutoise cette fois, Neuville l’a a nouveau emporté, 67 à 88. Une victoire qui s’est dessinée dans un premier quart-temps remporté 16 à 28 par Sumkay (15 pions) et ses coéquipiers. Le deuxième quart était à l’avantage des locaux mais le Rebond était toujours en tête à la pause, 34-42.

En seconde période, Paulus (20 unités) se rappelait au bon souvenir de son ancien club et les Neuvillois, appliqués, faisaient croitre leur avance pour s’imposer logiquement et largement. Une excellente répétition avant la Super Coupe de ce samedi contre l’Etoile Jupille.


HUY – NEUVILLE: 67 – 88

Intermédiaires : 16-28, 34-42 (17-14), 48-62 (14-20), 67-88 (19-26).

Huy : Content 0, Swolfs 11, Labiaux 7, Machiroux 11, Bondue 5, Dumont 0, Jaco 9, Derison 12, Royen 11.

Neuville : Warnimont 3, Sumkay 15, Elettrico 7, Lizin 10, Delfosse 3, Paulus 20, Debry 9, Velden 4, D’Alessandro 7, Mottard 8.

Marc Demoulin à Saint Louis


Marc Demoulin sera le nouvel entraineur de la P1 de Saint Louis.


Saint Louis a trouvé son nouvel entraineur pour son équipe B. « Nous connaissons désormais le successeur de Damien Deblond à la tête de notre P1 pour la saison prochaine… Il s’agit de Marc Demoulin! Bienvenue à lui  » peut-on lire sur la page facebook du club liégeois.

Damien Deblond succèdera lui à Maurice Notelaers aux commandes d’Alleur.