« Besoin d’un nouveau départ »


Au terme de cette saison, Romain Peremans quittera la tunique verte de Belleflamme pour celle d’Esneux. Ce pivot à l’ancienne nous explique les raisons de sa décision, ses envies pour le futur et ses objectifs pour cette fin de saison. Entretien.


Romain, tu quitteras Belleflamme au terme de cette saison pour rejoindre Esneux. Qu’est-ce qui a motivé cette décision?

J’ai pris cette décision difficile car j’avais besoin de changer d’air et de prendre un nouveau départ. Cette saison, j’ai beaucoup travaillé hors basket et je me suis peu entrainé. La confiance n’était donc pas toujours là. Ce changement de club va, je l’espère du moins, me permettre de me relancer et de reprendre confiance en moi. Cela fait des années que Didier Longueville me veut à Esneux et, pour cette nouvelle saison, nous allons enfin pouvoir travailler ensemble. J’ai aussi envie de découvrir d’autres choses et de voir comment fonctionnent d’autres équipes de la division.

Quitter Belleflamme une seconde fois fut une décision difficile à prendre?

Bien entendu car Belleflamme est mon club formateur, celui pour lequel je joue depuis mon enfance. J’espère vraiment retrouver les Haricots sur le terrain en TDM2 la saison prochaine.

Que penses-tu pouvoir apporter aux Dragons?

A Esneux, il n’y a pas vraiment de pivots qui jouent comme moi. Je préfère évoluer dans la raquette et réaliser des mouvements dos au paniers alors que les intérieurs actuels des Dragons préfèrent jouer face à l’anneau, shooter aux alentours de la raquette ou même pénétrer de plus loin. Je pense donc pouvoir être assez complémentaire avec les joueurs déjà présents.

Avant de partir, il y a un objectif qui te tient à coeur?

Oui, mon objectif premier est de terminer cette saison du mieux possible pour contribuer au maintien des Haricots afin que je puisse jouer contre mon frère et mes potes l’année prochaine.

Waremme remporte la Coupe


Ce dimanche, Waremme était tout simplement trop fort pour Ensival. Les Wawas ont livré un véritable récital collectif face à des Verviétois combatifs.


Ensival a connu deux périodes délicates qui ont eu raison de ses espoirs. Tout d’abord en début de partie où Beckers (12 points) et ses coéquipiers restaient muets durant de longue minutes alors qu’Hervé Piedboeuf (13 points) enfilait trois triples. Ensuite, dans le deuxième quart temps où la maladresse (1 sur 19 à distance au total!) des gars de Christophe Hauglustaine, conjuguée au match sérieux de Deville (14 points) et ses partenaires, renvoyait Ensival dans les cordes. A la pause, le marquoir affichait 44-20, la messe était dite.

En seconde période, les deux équipes faisaient jeu égal. Mais les Ensivalois, qui sont parvenus à bien museler Sacha Massot (14 points) et se sont battus jusqu’au bout, ne parvinrent pas à renverser la vapeur et s’inclinaient logiquement 80 à 55.


Waremme – Ensival: 80 -55

QT : 23-15 , 21-5 (44-20),19-19, 17-16 (80-55)

Waremme A : Aouini 0-0, Krala 0-6, GERMAY S. 6-9, Louwette 2-4, PIEDBOEUF 13-0, Geurten 3-0, DEVILLE 10-4, MASSOT S. 7-7, Menu 0-6, MASSOT D. 3-0 .

ABC Ensival : BECKERS 5-7 , Wirzfield 0-2, Genet 2-0, LOUIS 4-9, BONNY 2-2, Desonnay 2-3, Darding 5-4, BANNEUX 0-4, WALRAFF 0-2 , Jacques 0-1, Dohogne 0-1.

« Une belle gestion tactique de Reyserhove »


L’Etoile Jupille a offert une belle résistance à Neuville mais la logique fut respectée et le Rebond a fini par largement s’imposer, 102 à 83, remportant du même coup la première Super Coupe de l’histoire du basket liégeois.


Pour la première édition de la Super Coupe, la logique fut respectée. Malgré ses cinq points d’avance, l’Etoile Jupille s’est largement incliné, 102 à 83, contre Neuville. « C’est une petite déception car nous avons réalisé un top match durant trois quart temps » nous confie Marc Jacot. « Nous avons ensuite commis quelques erreurs défensives qui ont permis aux shooteurs adverses de prendre feu et nous sommes restés cinq minutes sans marquer. Les Neuvillois en ont profité pour prendre vingt points d’avance. Le Rebond mérite sa victoire et je tiens à souligner la belle gestion tactique de Reyserhove. »

L’entraineur du Rebond, justement, se montrait satisfait. « Nous écrivons notre nom sur la première Super Coupe » rigole-t-il. « Notre public a pu faire une bonne répétions avant d’aller « brûler » la salle de Braine pour la finale de la Coupe AWBB.« 

Alost allume, Liège s’incline


Dans la fantastique ambiance du forum alostois, Liège a pris l’eau malgré un bon départ face à des Okapis diaboliques à distance et s’incline 87 à 66.


Il n’y a guère eu de suspens pour le déplacement de Liège à Alost. Pourtant, les Liégeois, via El Khounchar et Burgess d’abord, Bojovic en Wangmene ensuite, démarraient parfaitement pour faire 2-12 après quatre minutes. Mais les Okapis réagissaient directement pour reprendre le contrôle des opérations. 26-17 au quart-temps et, à la pause, les locaux avaient plié le match et menaient largement, 47-27. En seconde période, Bojovic (18 points), Wangmene (16 points et 10 rebonds) faisaient jeu égal avec leurs adversaires mais ne parvenaient pas pour autant à faire douter des Alostois remarquablement précis au-delà des 6,75 mètres (16 sur 28 à trois points pour les locaux!). Liège s’inclinait logiquement 87 à 66.


Crédit photo: Philippe Collin

« La troisième place n’est pas un objectif utopique »


Devant des gradins bien garnis, Tongres a livré un récital offensif pour dominer Comblain 100 à 74 après une première mi-temps âprement disputée. Olivier Macfly revient sur la prestation réussie de sa formation.


Olivier, heureux d’avoir remporté ce « derby »?

Oui, je suis très content et satisfait de notre prestation. Devant une assemblée bien fournie, nous avons livré un excellent match offensif. Nous reprenons l’average – 20 points – ce qui n’était pourtant pas une mince affaire.

C’est en attaque que vous avez fait la différence?

Etonnamment non. Comblain est une équipe qui tourne très bien offensivement – 85 points marqués par match. Notre retour des vestiaires fut simplement parfait. Nous étions bien en place défensivement et nous sommes rapidement passés de +3 à +17. Un collectif bien rôdé offensivement nous a permis de trouver l’homme libre devant. De plus, les Comblinois furent assez vite en problème de fautes dans le troisième quart.

De bon augure pour la suite?

Oui. Il nous reste cinq matchs pour accrocher la troisième place. Ce n’est pas un objectif utopique. A nous de travailler à l’entraînement pour ne pas avoir de regrets.

« Nous pouvons un peu souffler »


A domicile, LAAJ a remporté une précieuse victoire contre Mons, concurrent direct pour le maintien.


Les Brasseurs avaient coché cette rencontre sur leur calendrier. Une victoire était impérative contre les Borains afin de se rapprocher un peu plus du maintien. « Nous avons démarré comme des malades par un 23-8 » s’exclame Gael Colson. « Nous avons joué dur derrière pour pouvoir courir et exploiter nos contre-attaques. »

Profitant de leur excellent départ, la jeune garde de Tony Fernez rentrait au vestiaire avec neuf points d’avance. « En seconde période, ce fut plus difficile car ils ont alterné défense individuelle et de zone » continue Gael. « Nous étions un peu paumés, nous n’organisions plus le jeu. » Mons en profitait pour revenir à six points. « Mais nous nous sommes repris en main afin de l’emporter » souligne « Coco ». « Le seul bémol, ce furent tous nos lancers ratés en fin de rencontre. Ce fut une vraie catastrophe. Mais grâce à cette bonne victoire, nous pouvons enfin un peu souffler. »

LAAJ compte désormais trois victoires d’avance sur Mons et Natoye. Le maintien est en bonne voie du côté de Jupille. Liège basket peut rejoindre les Brasseurs ce dimanche en cas de victoire contre Gembloux.

« Notre vitesse a fait la différence »


Excellente opération d’Esneux qui s’impose largement à Aarschot. Gauthier Liégeois débriefe ce déplacement en terre flamande.


Gauthier, vous avez frôlé les cents points inscrits. C’est en attaque que vous avez fait la différence dans ce match?

C’est la vitesse de jeu qui a fait la différence. Nous avons poussé à la fin du premier quart et au début du deuxième grâce, il est vrai, à un bon pourcentage aux shoots et à la vitesse en pénétration de nos postes 4, Matisse et Kaluanga.

Vous n’aviez plus dès lors qu’à gérer votre avance?

Exact. Nous avons géré notre viatique d’une vingtaine de points. Notre adversaire n’est jamais passé sous les onze points.

Comment fut votre scoring?

Bien réparti. Cinq joueurs sont à plus de dix points.

Faillite offensive pour Belleflamme


Dans le derby entre Spa et Belleflamme, les locaux se sont imposés face à des Haricots en panne d’adresse.


Spa se rapproche encore un peu plus de son maintien avec cette victoire 74-56 dans le derby contre Belleflamme. Les Spadois ont livré un match sérieux et menaient déjà 42-28 à la pause. Walravens et ses coéquipiers ne faiblissaient pas en seconde période, bien aidés par des Haricots insipides offensivement.

Car c’est bien une véritable faillite offensive qu’ont subi les visiteurs. Les chiffres piquent: 7/12 aux lancers-francs, 20 sur 51 à deux points et 3 sur 22 à trois points! Walewyns et Makengo, les deux héros du dernier match, combinèrent d’ailleurs un piètre 0 sur 9 à distance, symbole de la gabegie offensive des Haricots. Seuls Romain Peremans (14 points à 50% et 4 rebonds) et Matumuini (11 points, 15 rebonds et 4 interceptions) surnagèrent pour Belleflamme dans ce derby. Le basket reste, aussi, un sport d’adresse. Les gars de Vincent Clavier en ont eu un cruel rappel ce samedi à Spa.

« Nous sommes dans une bonne spirale »


Ce dimanche, Pepinster veut poursuivre sur sa bonne lancée en recevant le Royal IV Brussels.


Le Royal IV Brussels s’est déjà offert le scalp de plusieurs équipes liégeoises, dont Sainte Walburge ce mardi et Pepinster lors du premier. « Nous n’avions pas fait douter nos adversaires dans la Capitale. Nous n’avions pas su nous imposer comme nous aurions dû le faire » rappelle Jordan Maucourant. « Mais nous sommes actuellement dans une bonne spirale, et donc en confiance. »

Face aux robustes bruxellois, le plan de match est établi. « Les clés de la rencontre seront d’être agressifs en défense, de contrôler le rebond et les deux ou trois individualités adverses et, en attaque, de laisser parler notre collectif » analyse le meneur pépin.

« Il faudra un grand Aubel pour gagner »


Ce dimanche, Aubel se rendra à Ninane pour un intense derby entre deux formations qui possèdent le même nombre de victoires. Benjamin Deflandre préface cette rencontre.


Benjamin, dimanche vous jouez à Ninane. Un derby qui vous passionne?

Peu importe l’adversaire, les derbies sont toujours des matchs particuliers. Mais le fait que les deux équipes possèdent le même nombre de victoires va mettre une pression supplémentaire sur cette rencontre.

Ninane sera sans doute revanchard…

A l’aller, nous avions réussi à nous imposer mais dans la salle des Calidifontains, ce sera totalement différent.

Que devrez-vous faire pour l’emporter à nouveau?

Il faudra un grand Aubel pour gagner.