« Fassotte, un des meilleurs coachs de Belgique »

 

Julien Walravens livre une excellente saison pour Sprimont. Pour Liège & Basketball, le scoreur des Carriers se confie sur l’exercice en cours, ses qualités intrinsèques, les raisons de son départ pour Spa pour la prochaine saison, Yvan Fassotte, l’affection qu’il porte à Sprimont et son frère Maxime.

 

Julien, a 23 ans, tu possèdes déjà une solide expérience après avoir débuté le basket au Mosa Angleur. Qu’est ce qui t’avais convaincu de venir à Sprimont, il y a deux ans?

Le désir de retrouver la D3, que j’avais connue avec Pepinster. C’est une super division, d’un bon niveau et avec de nombreux derbies.

Que penses-tu de votre saison actuelle?

Elle est difficile, c’est indéniable. Nous avions bien commencé mais avons ensuite subi les blessures et les absences. Défensivement, nous sommes assez efficaces mais c’est en attaque que le bât blesse. Nous sommes avant-derniers au scoring. Maintenant, tout le monde est revenu et je pense que cela va aller mieux. Nous avons déjà pu le constater avec notre belle victoire collective face à Lommel, premier du championnat.

Une victoire qui fait du bien pour la lutte pour le maintien dans laquelle vous êtes engagés…

Sincèrement, nous n’avons pas spécialement parlé du maintien entre nous. Nous sommes confiants quant à notre capacité à gagner les matchs importants. Nous avons les cartes en main puisque nous rencontrerons Geel, Bornem et Esneux, des concurrents directs. Nous voulons d’ailleurs prendre notre revanche face à ces deux équipes et nous sommes capables de le faire. Il faudra laisser nos tripes sur le terrain mais tous les joueurs tirent dans le même sens. Pour ma part, j’ai envie de partir avec le sentiment du devoir accompli et en laissant Sprimont en TDM2.

 

 

« Ma vitesse, mon principal atout »

 

A titre personnel, comment juges-tu ta saison?

J’ai eu du mal au début. Lors des matchs de préparation et de Coupe, c’était même catastrophique. Par la suite, ce fut mieux. Je score assez facilement pour le moment, pourvu que cela dure. Je dois reconnaître qu’avoir repris des études d’Education physique m’a permis de retrouver un excellent rythme. Je fais du sport quasiment tous les jours et c’est quelque chose dont j’ai besoin.

Quel style de joueur es-tu?

Ma vitesse est une de mes qualités fondamentales. Je n’ai pas un physique exceptionnel. Je suis parfois en difficulté défensivement face à des ailiers plus costauds mais je compense par ma rapidité. Chez les Carriers, on utilise beaucoup cet aspect de mon jeu, avec, notamment, des phases de jeu rapide.

Tu as décidé de quitter Sprimont au terme de la saison. Que retiens tu de ton expérience au Point Chaud?

Je pars en bons termes avec tout le monde. J’apprécie mes coéquipiers, le staff et les bénévoles du club. Je pense que Vincent Degives fera du très bon boulot la saison prochaine. Intellectuellement et en terme de connaissances basket, il est au-dessus du lot, j’espère qu’il réussira son nouveau challenge. J’ai beaucoup appris à Sprimont avec des gars d’expérience comme Cordonnier, Flagothier ou François Manset.

 

 

« Le projet de Spa m’a convaincu »

 

Tu rejoindras Spa. Qu’est-ce qui t’a convaincu de signer chez les Bobelins?

Le projet du club m’intéresse. Ce sera une équipe de jeunes – à 23 ans je serai un des plus âgé- et, hormis à Sprimont, c’est dans ce genre d’effectif que j’ai toujours évolué. Tous n’auront pas de suite le niveau mais nous nous donnerons à 100% et nous serons une équipe de guerriers. C’est un beau challenge d’autant que l’entraineur, Bruno Dagnely, s’investit énormement pour Spa. Il réalise de l’excellent travail et il est toujours monté avec ses équipes.

Quels seront vos objectifs?

Nous n’avons pas vraiment discuté, nous verrons au mois d’août. Nous ne serons pas une mauvaise équipe et tâcherons de réaliser une belle saison. Nous pouvons viser le milieu de classement et titiller les gros.

 

 

« Fassotte, un des meilleurs coachs de Belgique »

 

Avant Sprimont, tu jouais à LAAJ…

Oui, j’avais rejoins Atlas pour évoluer avec Yvan Fassotte en R1.

Justement, que représente pour toi le sorcier fléronnais?

Yvan m’a énormément apporté! Je l’ai connu à l’école et à Liège Basket à quinze ans lorsque j’étais en P1. J’avais ensuite intégré le noyau D2. Il m’a vraiment permis d’évoluer. C’est un des meilleurs coachs en Belgique. Il te donne toujours envie de te dépasser, il est énergique. A la fin du match, il est même plus transpirant que ses joueurs (rires). Tactiquement et techniquement, tout ce qu’il dit s’avère exact et ses temps-morts sont toujours parfaits.

Ton frère, Maxime, réalise une belle saison avec Grivegnée, leader de P3.

Oui et cela ne m’étonne pas. Même si je n’ai pas eu l’occasion d’aller le voir jouer cette année, je sais que son équipe est très solide pour une P3. Avec, notamment, mon frère qui a largement le niveau P1 ou Barry Mitchell avec qui j’ai joué en D3. Grivegnée remplit parfaitement les objectifs fixés en début de saison et je suis même surpris que cette formation ait perdu un match.