Parole à la défense!

 

Avant le choc contre Aubel, Kevin Reyserhove met en avant l’importance de la défense pour espérer l’emporter.

 

Neuville contre Aubel, c’est l’affiche du weekend! Une affiche perturbée par l’information parue hier sur le site du CP. Selon le Comité Provincial, Spa serait dépossédé de sa victoire face aux Aubelois suite à l’absence d’une carte d’identité d’un officiel de table. Le conditionnel est de mise, une erreur étant évidemment possible. Du côté de Spa, on joue l’apaisement. « Nous avons de suite contacté le CP pour en savoir davantage. Nous avons donné les explications demandées. Nous attendons sereinement le dénouement de cette affaire » nous affirme Michel Collard. Tandis qu’Aubel précise bien que cela ne provient pas de son camp. « C’est n’importe quoi » nous disait Xavier Hubert. « Nous n’avons rien demandé. »

Qu’Aubel soit ou non crédité d’une victoire sur tapis vert ne change rien à la problématique de ce soir: pour aller chercher le titre, les deux équipes doivent s’imposer face à leurs concurrents directs. A domicile, Neuville ne peut se permettre de perdre des plumes afin de rester au contact des Herbagers. Pour espérer l’emporter, c’est derrière que cela se passera. « On le dit souvent, mais la défense est la clé » nous précise Kevin Reyserhove. « Nous ne gagnerons pas en marquant deux points de plus mais en encaissant deux de moins. »

Alors, parole à la défense? Réponse ce soir votre honneur!

 

J-1 avant l’évènement de l’année aux USA!

 

Et c’est bien évidemment du Super Bowl dont il est question. Certes, il ne s’agit pas de basketball mais l’évènement fait partie de la culture américaine et est suivi par tous les basketteurs actifs outre-Atlantique!

 

La démesure est de mise! Comme chaque année, la presse fait ses choux gras de chiffres plus hallucinants les uns que les autres. C’est que la grand messe du Foot US déchaine les passions et est le parfait reflet du gigantisme à l’américaine.

Nous pouvons vous citer pêle-mêle quelques données qui illustrent bien l’ampleur de l’évènement. Pendant le weekend, 63 000 tonnes d’avocats -le fruit, pas le juriste- vont être consommés ainsi que plus d’1,35 milliards d’ailes de poulet. Les trente secondes de spots publicitaires seront facturées 5 millions de dollars et les Américains devraient parier 4,63 milliards sur la partie. Voilà pour l’anecdote.

D’un point de vue purement sportif, ce cinquante-deuxième Super Bowl possède tous les atouts pour passionner les très nombreux téléspectateurs. Vainqueurs la saison dernière au terme d’un final (après prolongation) époustouflant, les Patriots viseront une nouvelle fois le trophée face au Eagles de Philadelphie.

 

 

Brady dans l’histoire

 

C’est la huitième fois que le duo Brady-Belichick va disputer cette finale, un record pour un joueur et son entraineur. Et le plus célèbre des quaterbacks a bien l’intention de l’emporter une sixième fois pour inscrire un peu plus son nom dans les livres d’histoire. L’icône des « Pats » ne sera d’ailleurs pas en terrain inconnu à Minnéapolis. Sa maman est originaire de l’Etat et il y venait en vacances étant enfant.

Depuis un an, Alsho Jeffery, le receveur des Eagles déclare à tout qui veut l’entendre que Philly va remporter le Super Bowl. Dans une interview à NFL Network, il persiste et signe. « Quand nous allons gagner ce match dimanche, on ne sait pas ce que nous allons faire, mais nous allons probablement fêter ça, nous amuser » annonce-t-il à un journaliste présent sur place qui lui demande ensuite si la victoire est dans la poche. « Nous ramenons le trophée à Philadelphie, man » lui répond Jeffery, sûr de son coup.

 

 

Un duel entre deux super équipes

 

Et c’est vrai que les Eagles présentent quelques solides arguments, avec, notamment l’arrivée de LeGarette Blount. Le puissant running back, vainqueur de deux Super Bowl avec New England, fait depuis cette saison le bonheur de Philadelphie. Les Eagles ont réalisé une superbe saison, terminant en tête de la « NFC Est ». Ils présentent d’ailleurs le même bilan que leur futur adversaire: 13 victoires et trois défaites. Même si Philadelphie se place en outsider, sa présence ce dimanche est donc tout sauf une surprise au regard de son bilan.

Mais en face se dresse la franchise la plus victorieuse de ces dernières années. New England s’est adjugé trois fois le trophée Vince Lombardi lors des quatre dernières saison. Défense efficace et variété offensive, les Patriots peuvent aussi compter sur un Tom Brady toujours vert malgré les années qui passent. Si la légende de Boston apprécie de moins en moins le contact, sa précision fait toujours mouche. Il aura fort à faire face à l’excellente escouade défensive de Philly.

Si l’expérience est clairement du côté des Pats, le match risque fort d’être âprement disputé avec des enjeux colossaux à la clé. Vivement demain!

 

 

« Le match le plus important de la saison »

 

Ce samedi, Ninane se rend à Neufchâteau pour un « match à six points ». Un déplacement périlleux que les deux équipes abordent avec beaucoup d’envie et de sérieux. Gael Hulsen, actif au BCCA cette saison, préface cette rencontre.

 

Gael, comment juges-tu ta saison?

C’est une belle expérience avec d’excellents coéquipiers et un staff compétent. Pour l’instant, je vis une belle aventure. A titre personnel, je pense amener énormément au groupe, notamment en termes d’intensité et d’envie. Il est vrai que je pourrais sans doute être plus productif au scoring, mais c’est difficile dans le système dans lequel nous évoluons.

C’est-à-dire?

Nous sommes une équipe qui procède différemment, avec une alternance au niveau des scoreurs. Chez nous, la menace peut venir de partout, et c’est sans doute notre force.

Vous êtes antépénultièmes, le maintien est toujours l’objectif du club?

Bien entendu. C’était le cas en début de saison et cela n’a pas changé. Nous savions que cela serait difficile car notre groupe n’est pas aussi étoffé que peuvent l’être ceux des formations flamandes.

Et vous êtes confiants quant à votre capacité à poursuivre l’aventure en TDM1 la saison prochaine?

Oui, nous le sommes. Nous prenons match après match, en donnant toujours le maximum pour nous imposer, peu importe l’adversaire. Je crois d’ailleurs que c’est la meilleure manière de procéder. Il y a des matchs à prendre et cela commence dès ce soir avec la réception de Ninane.

 

 

« Une rencontre attendue »

 

Un match important alors?

Très important, sans doute la rencontre la plus importante de notre saison. C’est un gros derby, entre deux équipes en position délicate au classement. C’est aussi un « game » très attendu. Il y aura beaucoup de public et je crois que les spectateurs vont vivre une chouette expérience.

Vous revendiquez clairement la victoire, quelles seront les clés du match?

Il faudra parvenir à stopper Yannick Moray. Ailier de formation, il joue comme quatre pour Ninane et sa polyvalence et son agilité sont vraiment des forces pour Ninane. Offensivement, avec Piette, nous aurons un avantage dans la raquette. Mais défensivement, Yannick est plus rapide et plus explosif, nous serons donc désavantagés. Il faudra insister sur les match-up. Notre coach a bien réfléchi à cela et a préparé un plan pour contenir Yannick.

En mettant Alexandre Billot sur lui?

C’est bien possible. Au-delà de ça, Ninane est une équipe avec un gros caractère, une belle intensité. Il faudra pouvoir répondre présent à ces niveaux-là également. Comme les Calidifontaines jouent avec beaucoup d’ailiers, ils switchent énormément. C’est un autre facteur à prendre en compte.

Viens-tu avec un autre état d’esprit lorsque tu affrontes une formation liégeoise?

Non, j’arrive à chaque match avec la volonté de donner le maximum pour aider mon équipe à l’emporter. Maintenant, contre Ninane, c’est un peu particulier car je connais bien les joueurs en face. Je sais qu’après la rencontre, nous pourrons discuter et que les Ninanais prendront leur temps avant de rentrer à Chaudfontaine. C’est, en quelque sorte, « la beauté de la situation. »

Enfin, un mot sur la saison prochaine. Sais-tu déjà de quoi ton avenir sera fait?

Nous sommes toujours en pleine saison et je suis concentré sur Neufchâteau et sur le challenge de permettre au club de rester en TDM1. Une fois ce travail accompli, il sera temps de parler avec les différents clubs intéressés mais j’apprécie être ici. Des clubs étrangers, avec un calendrier différent, ont déjà pris contact avec moi mais je leur ai répondu la même chose: je dois d’abord finir ce que j’ai commencé avec Neufchâteau.

Merci Gael et que le meilleur gagne!

 

Choc entre Neuville et Aubel ce weekend!

 

Le weekend dernier a vu les trois équipes de tête se retrouver à égalité en première provinciale et deux d’entre-elles s’affronteront ce samedi.

 

En début de semaine, et avant de recevoir Aubel ce weekend, l’entraineur de Neuville, Kevin Reyserhove, faisait le point sur la lutte pour le titre en P1. « Aubel qui s’incline contre Spa, c’était la bonne nouvelle du weekend » nous confiait-il. « Mais nous devons encore gagner contre les Aubelois et cela ne sera pas facile au vu de la première confrontation. L’équipe qui terminera première sera celle qui saura rester la plus constante mais je pense qu’il y aura encore des défaites surprises! »

Et quelle surprise ne constate-t-on pas aujourd’hui sur le site du CP Liège. Spa se verrait déposséder de sa victoire et attribuer un forfait au motif d’un document (une carte d’identité selon nos sources) manquant d’un officiel de table! « C’est n’importe quoi » nous dit Xavier Hubert. « Nous n’avons rien demandé. » D’autres sources évoquent une simple erreur qui sera rapidement corrigée. Le fin mot de l’histoire devrait être rapidement connu.

Reste que le choc du weekend entre le Rebond et Aubel sera déjà prépondérant pour se positionner pour le titre. Et si les Verts souffrent des blessures, c’est également le cas pour Neuville. « En plus de Delmal, nous venons de perdre Broset et nous enregistrons quelques petits bobos » énumère le mentor Neuvillois. « C’est donc loin d’être fini et il va falloir tout donner, en commençant par ce weekend. » Il ne croyait pas si bien dire.

« J’aime créer pour mes coéquipiers »

 

Avant un déplacement crucial à Neufchâteau, nous partons à la rencontre du meneur explosif -il y a du Thomas Heurtel en lui- du BC Ninane, Raphael Allemand. Entretien avec une jeune homme sympathique et un basketteur talentueux.

 

Raphael, depuis combien de temps pratiques-tu le basketball?

J’y joue depuis que j’ai cinq ans. J’ai commencé à Alleur avant de rejoindre Liège à seize ans. J’y ai d’abord évolué en D2 puis en Espoirs tout en faisant partie du groupe D1. C’est désormais ma deuxième saison à Ninane, un club que j’ai rejoint pour finir mes études et continuer de pratiquer à un bon niveau.

Et tu as d’ailleurs fini tes études cette année?

Tout à fait, je suis kinésithérapeute depuis juin.

Dans ta deuxième saison à Ninane, comment décrirais-tu ce club?

Il s’agit d’un club familial et avec une ambiance de feu. Tout le monde s’y sent bien grâce à des bénévoles qui se donnent à fond en coulisses pour que celui-ci tourne de la meilleure des manières. Il y a toujours plein d’activités organisées par le club pour rassembler ses membres.

Chez les Calidifontains, tu as l’opportunité d’évoluer avec deux sommités à leur poste, Xavier Colette et Sébastien Maio. Cela accélère-t-il ta progression?

C’est évident que jouer avec des gars qui possèdent une telle expérience est toujours très enrichissant, pour n’importe quel joueur à vrai dire. Ils prodiguent de nombreux conseils qui sont utiles et intéressants à emmagasiner.

 

 

« J’aime créer pour mes coéquipiers »

 

D’un point de vue collectif, cette saison est mi-figue, mi-raisin. D’un point de vue plus personnel, comment juges-tu ta saison?

Celle-ci n’a pas trop mal commencé, avec plusieurs bons matchs et des victoires à la clé. Mais depuis quelques rencontres, je suis moins constant. Il faut que je parvienne à élever mon niveau de jeu, comme chacun dans le groupe, pour arriver à notre objectif.

Comme décrirais-tu ton jeu?

Je suis un meneur qui joue d’abord pour les autres et qui essaie de créer. Mais, bien évidemment, comme tout le monde, j’aime aussi shooter.

Quel regard portes-tu sur le championnat de TDM1 et le niveau de celui-ci?

C’est indéniablement un très bon niveau, grâce, notamment, à plusieurs anciens joueurs de D1 ou même des jeunes provenant d’effectifs actuels d’équipes professionnelles.

Poursuis-tu l’objectif d’évoluer plus haut à moyen terme, donc en première division?

Avec le métier de kiné que j’ai débuté en juillet, je pense qu’il me sera difficile d’évoluer au plus haut niveau en tant que pro.

 

 

« Porter le maillot de l’équipe nationale reste spécial »

 

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

J’en ai plusieurs, bien évidemment! Tout d’abord, chaque titre remporté en juniors à Liège ainsi que la Coupe AWBB. Je pense aussi à la saison où nous avons été invaincus en Espoirs: 36 victoires en autant de matchs. D’avoir été champions en R1 avec Liège aussi reste un excellent souvenir, tout comme le titre en pupilles avec Alleur. Ensuite, les sélections nationales  U16 et U18 restent de très agréables souvenirs. C’est toujours très spécial et un véritable honneur de porter la vareuse de son pays.

Hormis le basket, as-tu d’autres passions?

J’apprécie le sport en général, je m’y intéresse constamment. Maintenant, je considère aussi mon métier comme une passion. La kiné est perpétuellement en train d’évoluer donc j’aime rester « à la une » des nouvelles techniques pour être un bon thérapeute. Enfin, passer du temps avec mes amis, ma famille et ma copine est également important pour moi.

Si tu pouvais inviter trois personnes à dîner, vivantes ou non, célèbres ou anonymes, quelles seraient-elles?

Tout d’abord LeBron James car c’est mon basketteur préféré. Puis aussi Antonio Conté, l’entraineur italien de football, pour connaître ses notions de coaching. Et le troisième, ce serait Rafa Nadal car son approche mentale du sport est très intéressante pour chaque compétiteur.

Enfin, un mot sur ta soeur qui joue à l’ASVEL, comment juges-tu son évolution?

Elle progresse de jour en jour au contact des entraineurs et joueuses professionnels depuis ses dix-huit ans. Partir dans un championnat étranger, un des meilleurs européens en plus, lui a encore permis de franchir un cap dans son jeu. Elle a encore de nombreux points à améliorer, elle les connait d’ailleurs car nous lui en parlons souvent, mais je suis certain qu’elle fera une grande carrière en Europe car elle sait se remettre en question à chaque fois.

 

Huy fait un grand pas vers le maintien

 

On n’arrête plus l’Union Huy! Depuis que Lionel Bosco a repris les rênes de l’équipe, les Hutois enchainent les succès. Ce jeudi, Jaco et ses coéquipiers ont remporté leur quatrième victoire d’affilée, face à Waterloo, et ont réalisé un grand pas vers le maintien.

 

« Cette saison, nous voulons vraiment nous maintenir afin de permettre aux jeunes de continuer leur apprentissage et leur progression » nous confiait le Président hutois, Alain Bernard, durant la trêve. A ce moment là, Huy était mal embarqué et venait de nommer Lionel Bosco à la tête de l’équipe.

Depuis lors, l’Union n’a plus mordu la poussière et reste sur une série en cours de quatre victoires. A Kain, contre Andenne et Maffle et ce jeudi face à un concurrent direct, Waterloo. Un beau succès, 76 à 63, qui permet aux Mosans de prendre de l’avance sur leurs poursuivants. A égalité avec La Rulles, les jeunes de Huy devancent -largement- trois formations au classement. De quoi voir le spectre de la relégation s’éloigner. Tout bénéfice pour les Noir et Jaune et le basket liégeois.

L’aventure paloise de Serge Crevecoeur se termine

 

Serge Crèvecoeur n’est plus l’entraineur de l’Elan Bearnais. Le Bruxellois et sa direction se sont séparés  suite à l’absence de résultats. Dommage tant l’ancien mentor du Basic Fit Brussels possède toutes les compétences pour amener une réelle plus-value à une équipe.

 

Le technicien bruxellois et Pau, c’est fini. Et c’est un véritable crève-coeur tant l’histoire était belle! « Si on m’avait dit, il y a 10 ans, que j’allais me retrouver dans cette situation, je ne l’aurais pas cru. Mais ce n’est que du bonheur » nous avait-il confié quelques temps après sa prise de fonction. Et tout avait d’ailleurs démarré sur les chapeaux de roues pour une équipe paloise qui enchainait les succès. Mais depuis, c’est la dégringolade au classement. A tel point que Pau ne compte qu’une victoire d’avance sur les deux premiers reléguables, Boulazac et Hyères-Toulon. Et comme souvent dans ces cas là, c’est le coach qui trinque.

Pourtant, un peu plus tôt dans la semaine, Didier Gadou, le Directeur exécutif du club palois soutenait son entraineur. « Ceux qui poussent depuis plusieurs semaines au départ de Serge Crevecoeur peuvent ranger leurs couteaux. Le club n’a pas l’intention de s’en séparer, ni les moyens d’ailleurs, alors que le coach belge est sous contrat jusqu’en juin 2019 » déclarait-il alors à Sud Ouest.

 

 

Serge Crevecoeur était pourtant l’homme de la situation

 

Ce soutien aura visiblement été de très courte durée, Pau décidant de se séparer du technicien belge malgré un contrat de deux ans qui liait les deux parties. C’est Laurent Villa, l’adjoint de Serge Crevecoeur qui reprend les rênes de l’équipe.

Cette séparation est regrettable. Au-delà des compétences unanimement reconnues du Bruxellois, il met en lumière l’instabilité du métier d’entraineur et le peu de logique de certains choix. Certes, le coach est toujours le premier fusible à sauter lorsque les résultats se font attendre. Cela coûte moins cher que de changer la moitié de l’effectif en place. Mais il faut du temps à un coach pour instaurer sa philosophie de jeu au sein d’une équipe. D’autant plus quand celle-ci connait une préparation tronquée et de nombreuses blessures. A Liège & Basketball, nous sommes persuadés que Serge était la personne idéale pour aider Pau à atteindre ses objectifs. Le juger sur une aussi courte période, si peu significative en somme, relève d’un manque de vision à moyen terme. Nul doute que le talentueux entraineur qu’est Serge saura rebondir et trouver un challenge à la hauteur de ses compétences et de son enthousiasme.

 

« Le maintien est largement possible »

 

Wanze connait une saison compliquée eu deuxième Provinciale. L’opération maintien a été lancée et le club mosan veut croire en ses chances.

 

« L’équipe était mal balancée au départ » nous explique Mike De Keyser. « Nous avons ensuite rajouté deux joueurs supplémentaires qui font du bien. Mais nous savons que nous allons devoir cravacher pour nous maintenir. Il faut continuer à travailler le plus sérieusement possible et encore aller chercher quatre ou cinq victoires. Néanmoins, je pense que nous sommes sur la bonne voie. »

L’ancien basketteur professionnel est revenu à Wanze en octobre grâce à un concours de circonstances. « Lorsque j’ai été viré de Charleroi avant même le début de saison, j’étais dégoûté et je n’avais pas envie de me replonger dans le basket » se remémore-t-il. « Mais Wanze est venu me trouver avec un challenge intéressant. » Et l’aspect affectif a joué un grand rôle. « J’ai tout de même passé treize années dans ce club et j’avais la possibilité de coacher trois-quatre joueurs que j’avais accompagnés de la catégorie benjamins aux équipes seniors. »

Ce samedi, Wanze se déplacera à Aywaille pour y affronter le 4A. « Ca va être difficile » reconnait celui qui prendra en main la destinée de Waremme la saison prochaine. « Je regrette le faux-pas de la semaine dernière à Ans. Là, nous aurions dû nous imposer. » Les Mosans doivent encore rencontrer Waremme et Braives, deux formations moins bien classées. Le match contre Braives sera d’ailleurs l’avant-dernier de la saison, et il sera sans doute décisif.

Jordan débarque à Liège Basket

 

En remplacement de Tyler Larson, Liège a signé John Jordan, un meneur américain passé par la G-League.

 

Larson parti à Varèse, il fallait lui trouver un successeur. Le staff de Liège Basket ne s’est pas précipité afin de dénicher la perle rare. Et c’est John Jordan qui débarque chez les Principautaires annonce le club sur sa page Facebook.. S’il est trop tôt pour prédire si cette nouvelle recrue va pouvoir suppléer qualitativement Tyler Larson -qui était tout de même le meilleur joueur du championnat à l’évaluation– ce renfort va faire du bien aux Liégeois et permettre à Bojovic d’évoluer à sa position habituelle.

Jordan, un nom prédestiné pour la pratique du basketball… Le nouvel arrivant  est un petit format – 1,78 mètre pour 82 kilos- âgé de 25 ans. Il évoluait cette saison en Finlande. La saison dernière, il était membre des Raptors 905 en ligue de développement NBA. Il y affichait des moyennes de 5,9 points, 3,2 passes décisives et 1,1 interceptions en 17 minutes. Souhaitons la bienvenue au jeune point guard et beaucoup de succès avec sa nouvelle équipe.

« Merci à Tilff pour ces belles années »

 

Dépositaire du jeu de Tilff en P2, Pierre Vandersanden a décidé de quitter le club après plusieurs années de bons et loyaux services pour rejoindre La Spéciale Aywaille en troisième provinciale. Pour Liège & Basketball, Il explique son choix et revient sur ses belles années dans le club du bord de l’Ourthe.

 

Pierre, depuis combien de temps étais-tu à Tilff?

Un sacré bail à vrai dire. J’approchais d’une décennie sous le maillot bleu et blanc.

Qu’appréciais-tu particulièrement là-bas?

La mentalité du club, en premier lieu. Il s’agit d’un club ambitieux mais humain. Il existe une réelle proximité entre les joueurs des différentes équipes et les membres du comité, par ailleurs très actif. C’est une grande famille avec une ambiance de feu. Je garde en mémoire quelques souvenirs mémorables.

Pierre garde d’excellents souvenirs de Tilff.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre La Spéciale Aywaille?

J’ai été séduit par le projet mis en place par ceux qui ont repris le club et le dynamisme insufflé. Le challenge sportif proposé me titillait et j’avais très envie de rejouer avec mes anciens coéquipiers et de retrouver des amis d’enfance.

 

 

« M’amuser en pratiquant un basket compétitif »

 

Quels seront tes objectifs pour la saison prochaine sous le maillot aqualien?

Ceux-ci sont assez simples mais aucunement simplistes. Je veux m’amuser tout en pratiquant un basket compétitif et, pourquoi pas, jouer la montée.

Un brin de nostalgie apparait bien souvent lorsqu’on quitte un club dans lequel on a évolué pendant si longtemps. Que voudrais-tu dire aux club de Tilff et à ces membres?

Je remercie infiniment Tilff pour toutes ces belles années que je continuerai de chérir. Je remercie le club pour les belles fêtes vécues et l’ambiance qui anime l’entité depuis toujours. Enfin, j’adresse un merci tout particulier à mes coéquipiers qui m’ont fait et vu grandir. Merci Tilff!