Sainte Walburge veut la Coupe

 

Samedi 10 mars, Sainte Walburge affrontera Belgrade en finale de la Coupe AWBB et les Sang et Marine ont bien l’intention de rapporter le trophée à la maison.

 

Face à Belgrade, équipe du ventre mou de l’autre série de TDM2, Sainte Walburge veut jouer le coup à fonds. « Nous irons pour gagner et ainsi sauver notre saison » nous confiait le Président des Liégeois, Michael Markowicz. « Je sais que tous les joueurs sont motivés par cet évènement et veulent ainsi prouver qu’ils ne sont pas à leur place dans les tréfonds du classement. »

Depuis la reprise en main de l’équipe par Jacques Stas, les Sang et Marine se sont offert le scalp de Tongres et ont bien failli récidiver la semaine dernière, ne s’inclinant qu’a bout d’une intense lutte de cinquante minutes. De bon augure pour dans dix jours.

« Aubel, l’équipe idéale »

 

Sacha Gorlé a décidé d’arrêter les frais avec SFX-Saint Michel mais connait déjà sa future destination. Et c’est pour un retour à Aubel qu’à opté le Verviétois. Pour Liège & Basketball, il explique les raisons de son choix.

 

Sacha, pourquoi avoir décidé de stopper ta saison si tôt avec SFX?

Je jouais de moins en moins, voir presque plus depuis quelques mois. Cela me prenait beaucoup de temps et me demandait pas mal de sacrifices dans ma vie privée. Ce faible de temps de jeu nuisait considérablement à ma motivation, notamment en ce qui concerne les longs déplacements et à m’entrainer dur pour rien, ou presque. Venir en touriste ne m’intéresse pas. Lorsque je fais quelque chose, c’est à fond.

Tu as décidé de rejoindre Aubel la saison prochaine. Quelles sont les raisons de ce choix?

J’y évoluais déjà la saison dernière, je connais la plupart des joueurs de l’effectif et je m’entends très bien avec eux. L’arrivée de Guillaume Liégeois, qui est un ami de jeunesse et avec qui j’ai toujours eu envie d’évoluer, ainsi que celle de Romain Klassen, que je connais également, ont achevé de me convaincre. Je pense que ce sera vraiment une équipe idéale, tant sur le terrain qu’en dehors.

A la lutte pour le titre, Aubel pourrait être en deuxième régionale la saison prochaine. As-tu une préférence quant à la division dans laquelle pourraient évoluer les Herbagers la saison prochaine?

La R2, pour le challenge basket et parce que c’est l’objectif à court terme. Cependant, avec la probable montée de SFX en P1 et la descente d’Andrimont, la première provinciale sera remplie de derbies -verviétois- la saison prochaine, ce qui pourrait également être sympa.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Mes objectif personnels sont, toujours, d’apporter le plus possible à l’équipe, des deux côtés du terrain. Je souhaite également apporter mon envie de gagner et de l’énergie positive. Concernant les objectifs du groupe, cela dépendra, bien évidemment, de la division dans laquelle nous serons.

 

Ans visera au minimum les Playoffs la saison prochaine

 

Ans vit une saison délicate en première régionale. Mais les Ansois veulent être compétitifs la saison prochaine et enregistrent deux bonnes nouvelles: Stéphane Mossay reste au club et Michael Petit viendra renforcer la raquette locale.

 

Si les succès se font rares pour Ans, Stéphane Mossay livre, à nouveau, une excellente saison. Et bonne nouvelle, le scoreur local sera toujours en vert la saison prochaine, et ce pour diverses raisons. « Tout d’abord, le club veut refaire une équipe compétitive pour, au minimum, aller en Playoffs, ce qui fera du bien après deux saisons difficiles » sourit Stéphane. « Ensuite, Ans et le futur coach me font confiance et m’ont fait part de leur envie que je reste. »

De quoi aborder le prochain exercice avec ambition(s). « Je prend chaque saison comme un nouveau défi » rappelle-t-il. « Je ne sais pas encore combien de temps je pourrai évoluer à ce niveau en étant compétitif, mais je le suis encore et je veux jouer, j’ai besoin de ça! Je crois que je disposerais d’un bon temps de jeu l’année prochaine, à condition d’apporter, sur le terrain, ce dont l’équipe aura besoin. »

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Ans enregistre l’arrivée de Michael Petit en provenance de Dison-Andrimont. « Sa signature est une très bonne chose » se réjouit Stéphane. « C’est un grand 5, polyvalent, qui va beaucoup nous apporter. Je trouve vraiment génial qu’il fasse partie de l’aventure la saison prochaine. »

 

« Le maintien: difficile mais pas impossible »

 

A Belleflamme, Maxime Clavier évolue tant en R1 qu’en P1. Pour Liège & Basketball, il revient sur la belle victoire à Aubel, la situation de son équipe en première provinciale et les échéances à venir.

 

Maxime, qu’est-ce qui explique votre victoire à Aubel?

Les joueurs de P1 se sont réunis il y a trois ou quatre semaines afin d’évoquer la situation. Cette réunion a permis une meilleure intégration des gars de R1 afin que nous soyons tous dans la même optique. Depuis, nous jouons les uns pour les autres, ce qui n’était pas forcément le cas auparavant. Nous sommes sept ou huit, cela dépend des semaines, mais nous donnons vraiment le maximum pour le club. Plus précisément, la rencontre de dimanche dernier et le résultat positif qui en a découlé résulte de notre envie de jouer pour l’équipe et nos énormes sacrifices défensifs. De plus, nous sommes directement bien rentrés dans la partie, ce qui facilite grandement les choses.

Est-ce la victoire référence qu’il vous manquait?

En terme de résultat, oui. Mais nous ne pouvons plus nous permettre de perdre de matchs de toute façon vu les « bêtes » défaites que nous avons déjà enregistrées.

Le maintien est-il possible?

Cela fait trois semaines que nous jouons bien. Nous gagnons à Spa, nous sommes volés à Waremme et nous nous imposons à Aubel. Nous sommes dans un bon état de forme et nous pouvons dès lors croire au maintien. Ce sera compliqué, mais ce n’est pas impossible.

Disputeras-tu les prochaines rencontres?

J’ai déjà disputé pratiquement tous les matchs de notre P1 mais notre noyau est restreint quand Johnson Matumuini ne sait pas venir. C’est notre seul pivot. Désormais, nous avons l’apport de Tom qui vient nous aider et nous soulage dans le jeu. Les équipes se méfient un peu plus des joueurs de R1 malgré les énormes qualités de certains joueurs de notre première provinciale.

 

« Fassotte, un des meilleurs coachs de Belgique »

 

Julien Walravens livre une excellente saison pour Sprimont. Pour Liège & Basketball, le scoreur des Carriers se confie sur l’exercice en cours, ses qualités intrinsèques, les raisons de son départ pour Spa pour la prochaine saison, Yvan Fassotte, l’affection qu’il porte à Sprimont et son frère Maxime.

 

Julien, a 23 ans, tu possèdes déjà une solide expérience après avoir débuté le basket au Mosa Angleur. Qu’est ce qui t’avais convaincu de venir à Sprimont, il y a deux ans?

Le désir de retrouver la D3, que j’avais connue avec Pepinster. C’est une super division, d’un bon niveau et avec de nombreux derbies.

Que penses-tu de votre saison actuelle?

Elle est difficile, c’est indéniable. Nous avions bien commencé mais avons ensuite subi les blessures et les absences. Défensivement, nous sommes assez efficaces mais c’est en attaque que le bât blesse. Nous sommes avant-derniers au scoring. Maintenant, tout le monde est revenu et je pense que cela va aller mieux. Nous avons déjà pu le constater avec notre belle victoire collective face à Lommel, premier du championnat.

Une victoire qui fait du bien pour la lutte pour le maintien dans laquelle vous êtes engagés…

Sincèrement, nous n’avons pas spécialement parlé du maintien entre nous. Nous sommes confiants quant à notre capacité à gagner les matchs importants. Nous avons les cartes en main puisque nous rencontrerons Geel, Bornem et Esneux, des concurrents directs. Nous voulons d’ailleurs prendre notre revanche face à ces deux équipes et nous sommes capables de le faire. Il faudra laisser nos tripes sur le terrain mais tous les joueurs tirent dans le même sens. Pour ma part, j’ai envie de partir avec le sentiment du devoir accompli et en laissant Sprimont en TDM2.

 

 

« Ma vitesse, mon principal atout »

 

A titre personnel, comment juges-tu ta saison?

J’ai eu du mal au début. Lors des matchs de préparation et de Coupe, c’était même catastrophique. Par la suite, ce fut mieux. Je score assez facilement pour le moment, pourvu que cela dure. Je dois reconnaître qu’avoir repris des études d’Education physique m’a permis de retrouver un excellent rythme. Je fais du sport quasiment tous les jours et c’est quelque chose dont j’ai besoin.

Quel style de joueur es-tu?

Ma vitesse est une de mes qualités fondamentales. Je n’ai pas un physique exceptionnel. Je suis parfois en difficulté défensivement face à des ailiers plus costauds mais je compense par ma rapidité. Chez les Carriers, on utilise beaucoup cet aspect de mon jeu, avec, notamment, des phases de jeu rapide.

Tu as décidé de quitter Sprimont au terme de la saison. Que retiens tu de ton expérience au Point Chaud?

Je pars en bons termes avec tout le monde. J’apprécie mes coéquipiers, le staff et les bénévoles du club. Je pense que Vincent Degives fera du très bon boulot la saison prochaine. Intellectuellement et en terme de connaissances basket, il est au-dessus du lot, j’espère qu’il réussira son nouveau challenge. J’ai beaucoup appris à Sprimont avec des gars d’expérience comme Cordonnier, Flagothier ou François Manset.

 

 

« Le projet de Spa m’a convaincu »

 

Tu rejoindras Spa. Qu’est-ce qui t’a convaincu de signer chez les Bobelins?

Le projet du club m’intéresse. Ce sera une équipe de jeunes – à 23 ans je serai un des plus âgé- et, hormis à Sprimont, c’est dans ce genre d’effectif que j’ai toujours évolué. Tous n’auront pas de suite le niveau mais nous nous donnerons à 100% et nous serons une équipe de guerriers. C’est un beau challenge d’autant que l’entraineur, Bruno Dagnely, s’investit énormement pour Spa. Il réalise de l’excellent travail et il est toujours monté avec ses équipes.

Quels seront vos objectifs?

Nous n’avons pas vraiment discuté, nous verrons au mois d’août. Nous ne serons pas une mauvaise équipe et tâcherons de réaliser une belle saison. Nous pouvons viser le milieu de classement et titiller les gros.

 

 

« Fassotte, un des meilleurs coachs de Belgique »

 

Avant Sprimont, tu jouais à LAAJ…

Oui, j’avais rejoins Atlas pour évoluer avec Yvan Fassotte en R1.

Justement, que représente pour toi le sorcier fléronnais?

Yvan m’a énormément apporté! Je l’ai connu à l’école et à Liège Basket à quinze ans lorsque j’étais en P1. J’avais ensuite intégré le noyau D2. Il m’a vraiment permis d’évoluer. C’est un des meilleurs coachs en Belgique. Il te donne toujours envie de te dépasser, il est énergique. A la fin du match, il est même plus transpirant que ses joueurs (rires). Tactiquement et techniquement, tout ce qu’il dit s’avère exact et ses temps-morts sont toujours parfaits.

Ton frère, Maxime, réalise une belle saison avec Grivegnée, leader de P3.

Oui et cela ne m’étonne pas. Même si je n’ai pas eu l’occasion d’aller le voir jouer cette année, je sais que son équipe est très solide pour une P3. Avec, notamment, mon frère qui a largement le niveau P1 ou Barry Mitchell avec qui j’ai joué en D3. Grivegnée remplit parfaitement les objectifs fixés en début de saison et je suis même surpris que cette formation ait perdu un match.

Amory Cleymans rejoint Cointe

 

Les Grenouilles ont bouclé leur recrutement. Après Baeri et Maxime Grégoire, Cointe enregistre l’arrivée d’Amory Cleymans, grand espoir et fils de l’ancien du Spirou, Erik Cleymans.

 

« C’est l’énorme cerise sur le gâteau en ce qui concerne notre recrutement » se félicite Ludo Humblet. « C’est un très bon espoir du basket belge qui a décidé de nous rejoindre et j’en suis très satisfait. »

Evoluant actuellement à Erpent, en R2, Amory Cleymans apportera sa taille –un élément dont manque Cointe cette saison- et son talent de poste 4 chez les Grenouilles. « Amory s’est rendu compte que la Province de Liège était idéale pour progresser et l’environnement de Cointe doit lui permettre de continuer d’évoluer et de s’épanouir » conclut son futur entraineur.

« Le titre n’est pas encore acquis »

 

Grivegnée s’est incliné pour la seconde fois de la saison, et à nouveau contre Buffalo Grâce-Hollogne. Ignazio Casamento, toujours vert malgré la cinquantaine passée, revient sur cette défaite et met en garde son équipe contre un excès de confiance.

 

Ignazio, qu’est ce qui explique cette défaite?

Tout d’abord, il faut reconnaître que nos adversaires méritent leur victoire. Barry Mitchell a été parfaitement muselé par leurs pivots et certains, chez nous, n’ont pas respecté les consignes demandées par l’entraineur aux temps-morts, ni les recommandations que formulent les anciens. Ensuite, je pense que cette défaite résulte de notre mauvaise préparation.

Qu’entends-tu par là?

Cela fait des mois que nous ne sommes que quatre ou cinq à l’entrainement, moi inclus alors que je joue sur une jambe. Ce n’est pas normal pour un prétendant au titre.

Vous disposez tout de même d’assez d’avance pour vous assurer ce titre en fin de saison?

Attention c’est loin d’être fait. Nous devons encore affronter deux fois La Villersoise. D’autant que chaque équipe est très motivée pour jouer contre nous, ce qui est logique vu que nous occupons la tête du classement. Gardons nous bien de croire que nous sommes déjà champions, beaucoup de choses peuvent se passer en basket.

 

« Dommage car nous aurions pu intégrer les Playoffs »

 

Haneffe s’est incliné, à domicile, contre Maffle, à l’issue d’une fin de match litigieuse. Luca Fraipont revient sur la déception de cette défaite et sur la dernière action du match.

 

Luca, déçu de cette défaite?

Oui, c’est vraiment dommage car nous aurions pu intégrer les Playoffs en cas de victoire.

Estimes-tu qu’il y avait faute sur ta dernière pénétration?

Je pense qu’il y avait effectivement faute. J’essaie de passer la balle au-dessus de mon défenseur et je reçois deux coups de bras. Je pense que si cette action s’était déroulée durant la partie et non à la toute fin de celle-ci, les arbitres n’auraient pas hésité à faire retentir leurs sifflets et à m’envoyer sur la ligne de réparation.

 

Du suspens pour le titre en P1

 

Ce weekend, deux ténors ont trébuché face à des équipes du bas de tableau. Seul Neuville a su garder son rang et s’érige en grand gagnant de cette journée de compétition.

 

Ce championnat de première provinciale est tout simplement passionnant. A tous les échelons, des retournements de situations, des surprises, des exploits. Dès demain, Liège & Basketball reviendra sur la lutte qui fait rage en deuxième partie de tableau pour éviter la relégation. Mais aujourd’hui, penchons nous un peu sur le trio de tête.

Haut-Pré, Neuville, Aubel. Le titre est -vraisemblablement- promis à l’une de ces trois équipes. Mais l’ordre entre celles-ci ne cesse de changer au gré des affrontements directs ou des faux-pas. Prophétique, Kevin Reyserhove nous avait déclaré qu’il estimait « qu’Aubel et Haut-Pré, tout comme Neuville, risquent encore de trébucher. » Et c’est ce qui s’est produit, pas plus tard que ce weekend.

Samedi, à domicile, le Haut-Pré s’est incliné au buzzer contre Pepinster. « Notre distribution a été assez faible sur cette rencontre où nous avons été mangé physiquement à l’intérieur » souligne Yves Dehousse. « En face, un joueur (ndlr: Rossinfosse) a littéralement pris feu en plantant 21 points sur les 25 de son équipe dans le dernier quart-temps pour un total de 42 unités sur la rencontre. Mais nous sommes toujours leaders. »

 

 

Neuville défend, Aubel s’incline

 

Toujours leader, certes, mais en compagnie de Neuville qui n’est pas tombé dans le piège tendu par la Vaillante. Une victoire 82 à 63 qui fait du bien au Rebond. « Mes gars ont bien joué en défense » savourait le mentor neuvillois après la rencontre.

La victoire, c’est ce qui semble échapper à Aubel depuis quelques semaines. Dimanche, c’est Belleflamme qui est venu faire sa loi chez les Herbagers. « Nous avons réalisé d’énormes sacrifices défensifs, animés par une franche et farouche volonté de vaincre » sourit Maxime Clavier dans le clan visiteur. « Nous sommes directement bien rentrés dans la partie, ce qui facilite tout de même grandement les choses. »

A l’heure de faire les comptes, Neuville -qui passe ces dernières semaines par toute la gamme des émotions humaines- sort grand vainqueur de ce weekend. Le Rebond rejoint Haut-Pré en tête du classement avec quatre défaites mais un match de moins tandis Aubel suit le duo avec un échec de plus mais respectivement une et deux rencontres de moins.

L’essentiel est sauf pour Belleflamme

 

Le déplacement de Belleflamme à Waterloo s’annonçait piégeux mais les gars de Vincent Clavier ont su aller à l’essentiel pour repartir de la morne plaine avec les trois points.

 

Un déplacement périlleux dans le Brabant pour les Vert et Blanc mais l’essentiel est sauf. « Nous gagnons 66 à 71 » nous glisse Damien Aussems. « Nous avons eu des difficultés en défense durant les vingt premières minutes. Nous les laissions trop développer le jeu. »

De quoi voir Belleflamme regagner les vestiaires avec un déficit de sept unités, 44 à 37, ce qui n’arrive guère souvent cette saison. « Nous avons bien corrigé le tir en deuxième mi-temps tout en gardant le même apport offensif, ce qui a suffi pour passer devant » récapitule Damien. « Nous n’avons pas livré un grand récital mais toutes les victoires sont bonnes à prendre, et encore plus en déplacement. »

Belleflamme a désormais une semaine pour se préparer à la réception de Nivelles, deuxième au classement en sa compagnie, pour ce qui est vraisemblablement le match de le plus important de sa fin de saison.